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    Regardez la vidéo qui fait scandale, de la visite du président Nicolas Sarkozy à l'inauguration du salon de l'agriculture 2008 


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  • La vidéo.

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME : ARGOTHEME Logo de ARGOTHEME - Editeur et Communicateur -remercie et félicite le collectif Donquichotte pour cette vidéo, ainsi que son réalisateur.

     

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    Donquichoote de la Mancha et son acolyte. 

    Action des « enfants de Donquichotte » pour l'ouverture H24 des accueils aux SDF : une perception qualitativement supérieure des accueils d'urgence pour une nuit de dodo.

    La manifestation « Des Enfants de Donquichotte » organisée, place de la république à Paris, ce jeudi 21.02.08 dès 18 heures et baptisée « LA NUIT SOLIDAIRE » reprend un sujet récurrent de ce collectif mais est majorée d'une indéniable avancée qualitative de la revendication. Annoncée par distribution de tracts qui a commencé dès le 19 du mois, elle a recueilli le soutien des principales fondations, associations et congrégations agissant dans le domaine de l'insertion sociale pluridisciplinaire dont l'aide aux sans-abris, estimées à une trentaine. Et quelques 2000 personnes ont répondu à l'appel pour assister au regroupement dont nombreux ont opté à passer la nuit à la belle étoile. Il est devenu inimaginable de manifester en France sans le caractère festif que prennent les rassemblements publics, alors la soirée a été aussi musicale avec des prises de paroles sur le thème du toit-domicile.

    Augustin Legrand en Action avec les SDF.

     

    Le but de cette action consiste à faire des accueils d'urgence des lieux ouverts 24/24 et l'augmentation des moyens pour faire du droit au logement un fondement de la citoyenneté. Alors qu'ils étaient accessibles pour garantir uniquement le sommeil qui finit avec le petit-déjeuner matinal et inéluctablement est suivi de la fermeture du site en journée. Cette ponctualité semble hypothétique du point de vue qu'elle prépare les concernés à affronter mieux le macadam où l'espoir éphémère de tomber sur un trésor laisse place à moult déboires dont l'addiction à l'alcool outre les pires rencontres. L'innovation pour Augustin Legrand, est la meilleure connaissance du train de vie mènent les sans-abris qui du réconfort d'un modeste lit s'exposent aux tracas de la rue...

    Ayant montré un dévouement des plus acharnés depuis presque deux dernières années pour la plaie asociale d'être dépourvus de logements et mobilisant de nouveaux militants, plus offensifs et revendicatifs d'un traitement définitif, le groupe « les enfants de Donquichotte » a réussi surtout un exploit de valeur, la médiatisation de leurs actions. Ce qui a entrainé l'intéressement des autorités et le regard du filet associatif et l'admission du dernier né dans la myriade d'intervenants en matière de précarité. Plus remarqué dans le sillage de la fondation l'abbé-Pierre qui dispose d'un capital de confiance pour le professionnalisme et l'expérience de ses dirigeants qui pilotent diverses insertions, on ne peut plus efficientes et à leur tête l'actuel haut commissaire aux solidarités Martin Hirsh, le collectif « Enfants de Donquichotte » a réussi à mettre au devant depuis l'hiver 2007 une tare présente dans les rues de France. Le paradoxe des pays riches de l'insociabilité des laissé-pour-compte.

    L'œuvre léguée par l'abbé Pierre est à l'origine d'une mobilisation de l'opinion. Elle prend de l'âge et tend à se relâcher puisque son secours est assimilé, avec le temps, à une gestion du dénuement faute de ne pouvoir l'éradiquer. Elle garde l'originalité de l'initiative, permettant aux SDF eux-mêmes la possibilité d'une auto-prise-en-charge, du recrutement dans la chaîne des compagnons l'accueil d'autres sans-logis. Ainsi que l'activité microéconomique encadrée en interne et par maillage de la fondation, d'Emmaüs à portée européenne et d'Emmaüs-France aux missions complémentaires y compris l'administration d'un parc d'environ 10 000 logements.

     

    La question de la nutrition qui est aussi un volet non négligeable de la fragilité sociale, a trouvé des réponses diversifiées, certaines datant de plusieurs décennies communément connues en « soupes populaires » et dont font partie les offres de philanthropes privés ou de départements sociaux publics. Parmi lesquelles « les restos-du-cœur », initiée par feu Coluche, qui est celle où les repas sont considérés par les usagers très avenants tant au niveau des bénévoles d'accueil que l'appréciation du faste sommaire des menus servis. A l'instar de la fourniture aux démunis, des aliments divers par nombreuses associations, il est constaté que depuis ces dernières années des familles ou des personnes isolées s'adonnent à la fouille des poubelles des grands espaces de commerce, dans le but de récupérer les produits comestibles dont les dates de péremption sont dépassées.

    Les conditions de vie des SDF s'évaluent à plusieurs niveaux et besoins. Les plus marquants concernent la nourriture, la santé, l'habillement, l'hygiène et les déplacements. Le répit du sommeil peut être considéré celui distinctement centré sur l'habitat. Il inclut à lui seul toutes les solutions aux autres exigences d'une vie décente. Et en cas de déficit la misère qui englobe s'accentue tous les paramètres sociaux nécessaires à la normalité d'existence. C'est-à-dire que le foyer est primordial pour conserver ses aliments ou préparer sa pitance, suivre et maintenir sa santé, maintenir en état de propreté le corps et les vêtements ainsi que se bouger en société sans une bagagerie entière.

    Un récent sondage a montré que la peur de perdre l'habitation est la première phobie sociale du français.

     


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME.

    Villiers-le-Bel, les fauteurs de troubles réveillés à 6 heures du matin par les cliquetis des menottes et des appareils photos des journalistes.

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    1000 policiers ont fait une descente à Villiers-le-Bel, dès 6 heures du matin en ce lundi 18 février, suite aux violences de novembre de l'année dernière. Nombreux journalistes ont été invités à couvrir ce passage à l'acte des services d'ordre qui instaurent et notifient qu'aucune impunité n'est consentie à l'égard des jeunes qui se sont révoltés pour ce qu'ils considèrent, encore à ce jour, une bavure aux circonstances non encore pleinement élucidées. Au-moins 33 personnes, sur une prévision de 38 arrestations, ont été interpelées. Ce déploiement a regroupé plusieurs corps du RAID, de l'office central de répression du banditisme (OCRB), des groupes d'intervention de la police nationale (GIPN), des services de police judiciaire de Versailles et Paris.

    Villiers-leBel : les émeutes 

    Peu après 8h, des perquisitions étaient toujours en cours. Cette opération est, selon les premières réactions, le fruit d'enquêtes entrecoupées. Elle résulte aussi de la distribution des tracts qui appelaient les habitants à fournir des renseignements contre rémunérations. Malgré la singularité de cette dernière méthode qui a, d'un côté, allié plusieurs soutiens de tous syndicats de policiers et des élus locaux de la majorité, et de l'autre, de timides réserves de l'opposition ou des experts en sécurité, elle constitue désormais une pratique recommandable, surtout qu'elle est légale, pour mettre la main sur les émeutiers qui étaient impossibles d'appréhender pendant les faits. Elle concernait les auteurs de coups de feu qui ont visé les policiers lors des violences, originellement 3 à 4 cas, mais finalement tous fauteurs de troubles, ou soupçonnés tels, figurent parmi les 33 arrestations de cette aube de début de semaine.
    Les événements de Villiers-le-Bel font état de deux interprétations contradictoires, selon les représentants de l'administration ou la population. Un retour nécessaire... Dimanche 25 novembre à 17h10, trois agents de police dans une voiture de service percutent une minimoto conduite par deux adolescents, Moushin et Larami, de 15 et 16 ans, non casqués et inconnus des services de police. Selon la préfecture du Val d'Oise, l'accident serait dû à un refus de priorité à un carrefour sans feu rouge de la part de la moto qui roulait «très vite». La voiture de police, toujours selon la préfecture, roulait «entre 40 et 50 km/h sans gyrophare» et exécutait une «patrouille» et non pas une intervention. Le laconisme entre « Très vite » et la précision « 40 à 50 km/h » explique la source de cette déclaration.

    IMAGE DES POLICIERSLes policiers en intervention à Villiers-le-Bel A VILLIERS-LE-BEL LE LUNDI 18.02.08

    Selon les rares propos des habitants de cette ville, premiers à venir constater les faits, la moto aurait au contraire remonté une rue à sens unique dans la direction ouverte. C'est en tentant de la bloquer que les policiers auraient provoqué l'accident. Hagards sous l'effet de la collusion, ces derniers n'ont pas apportés les secours aux deux jeunes et ont préféré se retirer pour éviter d'être attaqués par les habitants. Un quart d'heure plus tard, les pompiers sont arrivés pour constater les 2 décès, selon les autorités. Mais bien presqu'une heure plus tard, selon les témoignages contraires. Vers 18h30 les réactions de violences commencèrent et se sont attardés jusqu'à 0h30, pour reprendre le lendemain.

    L'appel aux journalistes est, selon les us du pouvoir Sarkozy, la forte médiatisation des actions qui ont pour but d'effacer les « boulettes » soldées par des reculs comme sur la révision des 35heures hebdomadaires du travail légal ou la révision du parrainage d'un élève de CM2 de la mémoire d'un enfant victime de la Choa par celui de toute une classe, entre-autres bien nombreuses déclarations et gestions jugées d'une approximation ressemblant à un amateurisme ou de décisions avancées sans vraiment une profondeur d'analyse ou une projection bien étudiée. D'après une première réaction de Ségolène Royal au sujet de ce retour à Villiers-leBel, c'est le spectacle qui va cacher les échecs sur d'autres plans économiques et sociaux.   


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