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    … Il baisse les bras, il renie son action pour la paix.

    Le petit-fils de Jimmy Carter candidat au poste de sénateur se plie, comme tout autre espérant être élu, au lobby sioniste. Sinon c’est l’échec garanti. Le grand-père lui apporte une repentance à la limite d’une trahison publique des opinions qu’il défendait depuis quelques années. Ah ! le "Sheitan" vous dira un étonné !

    Jason Carter, petit-fils de l’ancien président démocrate Jimmy Carter, âgé de 34 ans a des ambitions dans de prochaines joutes électorales pour le poste de sénateur dans l’Etat de Georgie. Ses prétentions sont à l’origine d’un revirement spectaculaire de son grand-père paternel dans ses opinions vis-à-vis d’Israël. Son grand-père maternel est, Beverly Langford, a de son côté siégé à la Chambre et du Sénat.

    Jason Carter

    Le jeune Carter convoite par cette candidature le poste, vacant depuis que le président Barack Obama a désigné son occupant originel « David Adelman » dans les fonctions d’ambassadeur à Singapour, et commencé sa campagne en ce début du mois de décembre 2009 par un contact incontournable en la personne de Liane Levetan.

    L’ancien occupant de la Maison Blanche n’a eu droit qu’à un seul mandat, pourtant son labeur a été jugé globalement positif, aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur. Sa présidence est marquée par d’importantes réussites sur le plan international. Le traité sur le Canal de Panama et les Accords de Camp David (l’accord de paix entre l’Égypte et Israël). Ce dernier lui a valu l’obtention du prix Nobel de la paix en 2002. Ainsi que le traité « SALT II » avec l’Union soviétique ou bien l’ouverture de relations diplomatiques avec la République populaire de Chine, sont parmi ses plus remarquables et dynamiques actions diplomatiques.

    Son gouvernement qui a aussi inscrit de grandes réussites internes est à l’origine de la création du ministère de l’Énergie et du ministère de l’Éducation. Comme il a beaucoup renforcé la législation sur la protection environnementale. A la fin de son mandat, ses approches dans les crises avec l’Iran et l’Afghanistan furent interprétées comme des faiblesses et lui coûtèrent de ne pas être réélu. Madame Liane Levetan a même démissionné.

    Image hébergée par servimg.com

    Tombé dans une traversée du désert depuis, Jimmy Carter est toujours resté correct et juste, sans jamais faire acte de repentance quant à son action pour les droits légitimes des palestiniens. Il avait publié en 2006 son livre «  Palestine : La paix pas l’apartheid Image hébergée par servimg.com ».

    Et il a mené plusieurs démarches, jouées louables et d’une éthique humanitaire, en vue d’une paix juste et définitive dans le conflit du Proche-Orient. Entre autres, il avait ouvertement déclaré « Le Hamas mérite d’être reconnu par la communauté internationale, et en dépit de l’histoire militante du groupe, il existe une chance qu’il sera bientôt le socle dirigeant des palestiniens et pourrait se détourner de la violence ».

    A l’instar de son ouvrage, sa tribune reste dans les annales a propos de la population population désarmée et séquestrée à Gaza comme dans un bagne à ciel ouvert a étonné nombreuses opinions. Comme il avait rencontré les responsables du Hamas Palestinien en avril 2008, malgré la réticence de beaucoup de pays occidentaux. Mais finalement, il est rentré dans les rangs. Du moins d’un point de vue circonstanciel, il a désir ardent que sa relève jouisse d’un maximum de chances pour une ascension dans sa carrière politique. Et lui-même a montré patte blanche jusqu’au-delà de son éviction du bureau ovale.

    Virage à 180°

    Subitement, arrive son apologie du sionisme. Dans une lettre ouverte adressée à la Jewish Telegraphic Agency (JTA),Jimmy Carter tente de se blanchir auprès de la communauté juive américaine. Les élections de la soi-disant meilleure démocratie du monde, sont téléguidées, à la limite soumises à de trucages fomentés par les lobbys industriels (armement et médicament) et le plus puissant de tous, le communautaire détenu par les citoyens américains de confession juive« Nous devons reconnaître ce qu’a accompli Israël dans des circonstances difficiles, même si nous nous efforçons de manière positive d’aider Israël à continuer d’améliorer ses relations avec ses populations arabes, mais nous ne devons pas stigmatiser Israël par nos critiques pour qu’il s’améliore… J’offre un Al Het (une prière de Yom Kippour pour demander pardon) pour toutes mes paroles ou actes qui aurait pu causer cela ». a-t-il-écrit.

    L’amie commune à ses deux grands-pères, Liane Levetan, l’ancien PDG de DeKalb County, est croit-on la première des influences qui a inspiré ce retournement. Cette dame a joué un grand rôle dans la campagne électorale de 1976 de Jimmy Carter comme dans la carrière du grand-père maternel de Jason Carter.

    Elle est considérée comme la personnalité la plus influente en Georgie où la communauté juive ne représente que 2% du corps électoral ; selon Jimmy Carter. Qui a aussi voulu justifier l’inexistence de lien avec sa missive et les élections où participe sa descendance. D’abord Liane Levetan avait reçu du Carter candidat au poste de sénateur, la suppliant de son soutien, nombreux coups de téléphone qu’elle a écouté sur sa boîte vocale. Et ensuite la lettre comme une crème par dessus.

     


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    Lors de la fête de Noël, qui coïncide avec le jour de l’Achoura, la messe de chrétiens évangélistes des berbères et algériens a été agressée par une horde d’une quarantaine d’islamistes, sans grande violence grâce à l’intervention rapide des services de sécurité. Sans faire de victimes, mais reflète le climat d’impunité dont jouissent les fanatiques islamistes notamment dans cette région où la revendication identitaire des kabyles est des plus chaudes depuis bien des années.


    Tizi Ouzou, wilaya
    (département) algérienne à population berbérophone, a enregistré dans la matinée du samedi 26 décembre, la 1ère agression d’islamistes contre des chrétiens. Elle s’est déroulée sur la voie publique, c’est même le 1er fait du genre à regrouper plusieurs personnes. Entre Noël et le nouvel an, l'Achoura... Des circonstances de confrontation quand la laïcité est sous boisseau !

    Le sentiment d’impunité des islamistes étant plus grand dans ce pays comme nul part ailleurs. Ils exercent leur prosélytisme à ciel ouvert et sont en chasse constante, avec la violence que l’on sait, de toutes autres libertés de croyance. A propos de prosélytisme, il faut noter que les évangélistes, très propagateurs à leur manière, ne ménagent pas, de leur côté, leurs efforts dans l’espoir de « désislamiser » quand la population se démène depuis plus de 2 décennies dans des troubles fomentés dans les méandres des mosquées et avec la connivence des autorités…

    En matinée, cet affrontement a été provoqué par une horde d’une quarantaine d’islamistes qui se sont déplacés à la cité Bekkar pour en découdre avec les évangélistes. Et pour spécialement empêcher que se tienne la messe de Noël. Insultes et menaces fusent : «Vous êtes des renégats» et « pas de messe, ni prière en terre d’Islam ».

    Baptême pour converti

    Contrairement à ce que pensent certains préjugés, la police s’est vite rendue sur les lieux. Ce qui a grandement joué en faveur de l’évitement d’actes de violences majeure et d’effusion de sang. Très souvent ce genre d’accrocs a lieu en Algérie, où les non-musulmans tentent de sortir de l’ombre pour afficher leur divinité ou leur athéisme. Mais ce n’étaient que des actes isolés entre individus. Les conflits entre groupes étaient vraiment inconnus. Même cet incident reste minime, du fait qu’il a été rapidement interrompu.

    Cependant le climat reste tendu autour de ce nouvel acte dont les protagonistes avérés sont les « Fascislamistes », du fait de leur déplacement. L’ambiance demeure électrique au regard de la présence des factions de terroristes, dans les reliefs très boisés de Kabylie. Contre lesquels l’armée et les services de sécurité mènent depuis des années un incessant combat.

    Comme il est nécessaire de signaler que ces même institutions d’ordre public sont encombrés et souvent mobilisés pour contenir les actes de vandalisme avec lesquels est revendiquée la reconnaissance de la dimension amazighe (berbère) dans l’identité de la population de cette région du pays. L'existence insoupçonnée de chrétiens algériens

    La pratique et le nombre

    Outre que cette année coïncide, entre le jour de l’an et noël, la fête de l’Achoura qui est fêtée la veille du 27 décembre, c’est-à-dire dans la soirée du jour nt eu lieu ces escarmouches. Cette fête musulmane est inspirée d’une pratique juive de Yom Kippour, marquée par un jeûne facultatif de 2 jours du dixième jour du septième mois du calendrier lunaire. La commémoration du nouvel an, du calendrier grégorien ou solaire, considéré lui aussi, dans les méandres de la nébuleuse islamiste, comme fête chrétienne ou bien occidentale, est réellement une ascension universelle du comptage de toute l’humanité.

    Le nouveau phénomène des évangélistes en Algérie sème pour sa part une peur bleue dans le milieu conservateur. Il est à l’origine de la conversion d’environ 30 000 algériens selon une évaluation informelle mais proche de la réalité. Avec la connivence d’une presse largement ancrée dans ce camp et l’idéologie investit dans la défense de la langue arabe et la religion musulmane, les évangélistes sont réprimés et les tribunaux ont été de main forte dans les condamnations.  Ce qui est aussi le cheval de bataille du nationalisme qui a le pouvoir officiel, la réprimande de tout ce qui ne rentre pas dans ses orientations.

    Entendre par officiel, les centres de décision. Puisque l’armée, considérée comme à l’origine de toutes autorités, peut être considérée comme un appareil qui tente de sauvegarder la stabilité du pays, face à des aventures qui mettraient en cause l’Etat-Nation. Les dangers, de démantèlement de ce qui a été difficilement depuis l’indépendance une démarche qui édifie une république, sont bien réels.


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    La combattante BOUHIRED Djamila...

    Parler des moudjahidine n’est pas chose aisée. D’une délicatesse à nous faire tourner et mesurer le mot, plusieurs fois, avant de le dire ou de l’écrire. Il n’est jamais facile de bien dire la vérité envers ceux qui servent d’exemples aux générations montantes.

    Mais l’esprit critique nous oblige, de ne jamais croire que c’est pour une licence de taxi, de café ou d’autres kiosques à tabacs que nos ancêtres de la guerre d’Algérie, ont pris les armes. Car c’est injuste que l’aspiration de liberté devienne le marché des parasites !

    IL Y A DES MOUDJIDINE QUI NE VEULENT PAS DE LA RENTE, N’ONT PAS D’ATTESTATION COMMUNALE ET LA REFUSENT. ILS DISENT :« Je n’ai pas fait mon devoir pour prendre des privilèges par rapport aux autres citoyens de mon pays ! » MAIS LE PEUPLE, qui les considère les plus honnêtes, NE LES ENTEND JAMAIS !

    Et les autres, de plus en plus prédateurs, voraces et truands, ces anciens qui ont libéré le pays, ont-ils perdu l’honneur et le sens du combat ?

    Vénaux, rentiers et inassouvis d’avoir les premiers pris, plus qu’il en faut, de la faste manne pétrolière. Les voilà encore de retour quand le baril refuse de se laisser brader à moins de 70 dollars. Le flaire de connaisseurs qu’une aubaine s’accapare. Et ne se partagent que les vaches maigres !

    La morale de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie, n’est plus pour la patrie quand l’argent facile aiguise les dents et gonfle les ventres. Vouloir gagner plus, dès lors que le pays respire un peu d’oxygène, est antipatriotique. L’esprit et la lettre de novembre semblent bien dater d’un millénaire révolu.

    Pourtant les rentes sont toujours là, alors que certains mâchouillent de vouloir encore plus.

    Les années de privilèges ne sont pas encore terminées. Et ont l’air de trop durer éternellement dans même l’indécence. Les générations semblent se prolonger et se multiplier avec les héritiers, fils (sans les filles) de moudjahidine et de chouhada. Avec les fameuses fausses attestations communales, les bandits de grand chemin inscrivent ce papier honorifique parmi leurs meilleurs trophées. Et beaucoup l’ont en premier des documents de tous leurs dossiers, où qu’ils se présentent.

    Les moudjahidines (maquisards) algériens sortent à la retraite avant les autres, compter aussi avec eux les enfants de chouhada (martyrs) qui anticipent leur fin d’une carrière… Pour entamer une autre encore plus commerçantes et pécuniaires vies professsionnelles. Le repos du soldat devait être pris à l’indépendance, pourquoi passer d’abord par les rouages, se faire employer gagner une rente de retraite et reprendre une autre activité, vu le jeune âge...

    Les années où les banques leurs sont dévouées, comme une kasma de l’organisation corporatiste réservée aux anciens combattants. Et où tous leurs projets sont financés sans garantie et sans apport individuel, contrairement à l’éthique élémentaire à laquelle se soumet tout entrepreneur digne. Oh, mais la dignité s’est égarée avec l’argent de la corruption, dans les méandres d’un « personne ne sait quoi ? » On se tape même l’Hadj pour remplir les poches de la monarchie gardienne des lieux, avec cet argent détourné.

    Les années où les moudjahidine sont périodiquement, tous les 5 ou 6 ou 10 ans, exonérés de tous dédouanements pour l’importation d’un véhicule, nous donnent la bassesse de la cause nouvelle du combat déclenché le 1er novembre 1954.

    Ces années là, durent encore...

    Humilié l’esprit et la lettre de novembre, tel est l’argument des VRAIS MOUDHAHIDINE qui refusent de se servir et d’être servis avant toute la collectivité nationale.

    Le fils du colonel Amirouche, dénonce le système en place avec BOUTEF, il parle des FAUX MOUDJAHIDINE -anciens maquisards-

    Courrier de Djamila Bouhired, parues dans la presse algérienne...

    Un algérien qui croit bien faire, IL N’EST PAS LE SEUL !

    A Monsieur le Président d’une Algérie que j’ai voulue indépendante

    Monsieur,

    Je me permets d’attirer votre attention sur ma situation critique. Ma retraite et la petite pension de guerre que je perçois ne me permettent pas de vivre convenablement. D’ailleurs, mon épicier, mon boucher, ma supérette pourront témoigner des crédits qu’ils m’accordent.

    Il ne m’est jamais venu à l’esprit de compléter mes revenus par des apports frauduleux qui, malheureusement, sont très fréquents dans mon pays. Je sais que certains authentiques moudjahidine et moudjahidate sont dans la même situation, probablement plus critique. Je n’ai pas la prétention de les représenter ici, mais au poste où vous êtes, vous ne pouvez ni ne voulez connaître leur dénuement.

    Ces frères et soeurs, dont l’intégrité est connue, n’ont bénéficié d’aucun avantage. La somme qui leur serait allouée ne pourrait dépasser les honoraires généreux attribués aux députés et sénateurs, ainsi qu’à vous-même et à tous les alimentaires qui vous entourent. Ainsi, je vous demanderais de ne plus nous humilier et de revaloriser notre dérisoire pension de guerre afin de vivre dans un minimum de dignité le peu de temps qui nous reste à vivre.

    Avec mes sentiments patriotiques.

    Djamila Bouhired Le 9 décembre 2009

    _________________________________________________________

    Lettre de Djamila Bouhired au peuple algérien :

    Si je m’adresse à vous, c’est parce que, pour moi vous représentez ce peuple multiple, chaleureux et généreux que j’ai toujours aimé. Aujourd’hui, je me vois dans l’obligation de faire appel à vous.

    Permettez-moi tout d’abord de me présenter. Je suis Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger. Je me trouve actuellement dans une situation critique. Malade, les médecins m’ont conseillé trois interventions chirurgicales lourdes et coûteuses auxquelles je ne peux faire face : l’hospitalisation, les interventions chirurgicales, les soins, les médicaments et l’hébergement dans un hôtel, ne peuvent pas être couverts par ma retraite et la petite pension de guerre. Aussi, je vous demanderais de bien vouloir m’aider dans la mesure de vos possibilités.

    Avant de terminer, je voudrais remercier chaleureusement certains amis des pays du Golfe que je considère comme frères pour leur générosité et leur compréhension, offre généreuses et spontanée à vouloir me prendre en charge, offre que j’ai dû refuser.

    Avec tous mes remerciements aux sœurs et frères algériens et ma fraternelle affection.

    Djamila Bouhired Le 9 décembre 2009

     


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    France : Repris du segment essentiel du discours de l’extrême droite, le débat sur l’identité nationale est assez suivi au niveau des mairies, même les sondages préconisent le contraire. Avec l’onde de la votation suisse sur les minarets et les dérapages, une communauté est mise à l’indexe à cause de sa religion « la musulmane ». 

    Le débat se tient même si la société française affiche une indifférence. Les sondages parlent du peu de sa nécessité, mais les mairies constatent de la participation. Les valeurs républicaines qui déterminent la citoyenneté à chaque individu, sont devenues une casquette sur la tête d’un jeune de banlieue, un français déjà indiqué par « Ni putes ni Soumises » comme un être négatif, sinon le sujet de ce débat…

    Qui doit à la société de se laisser exclure ! Avec l'onde choc de la votation en Suisse et les dérapages, le dogme républicain devient encore inébranlable. Et s'il a soumis la citoyenneté à des critères et paramètres identitaires flous et approximatifs, le débat l'emporte bien avec cette option. Il était impossible de s’imaginer une quelconque crise identitaire dans les pays développés et politiquement stables.

    Pourtant avec l'onde choc de la votation en Suisse et les dérapages, le dogme républicain devient encore inébranlable s'il a soumet la citoyenneté à des critères et paramètres identitaires flous et approximatifs. Il était impossible de s’imaginer une quelconque crise identitaire dans les pays développés et politiquement stables. Pourtant le débat repris pour le compte du gouvernement UMP en France et voulu par le président, semble plus vouloir traiter une quelconque crise, qui n’existe pas du tout ou bien elle végète, subrepticement, comme feu paille.

    Il suscite un malaise quand l’opposition parle comme du blasphème au fruit sacré. Ou bien quand il est perçu comme virage aux valeurs de l’extrême droite, car très peu de réponses pertinentes en découlent finalement à une question cruciale du « Vivre Ensemble ». Les français voient toujours que ce débat n’est pas "tout à fait nécessaire", malgré le tapageur fracas de la votation helvétique sur les minarets, selon le sondage du lundi 14 novembre « LH2-Nouvelobs.com » pour le site du journal, dernier en date. Soit des semaines sinon des mois après le lancement du débat.

    Même si des éminences, es philologie, ont tonné de baliser la personnalité du français de la première décennie du 3ème millénaire, le débat n’est accepté pas tels que la retombée visée, le second mandat pour l’actuel président. Avec 14% seulement des Français qui jugent ce débat "tout à fait nécessaire", et 9% à penser qu'il a pris une "tournure plutôt positive". Le désarroi est présent, du principalement à la manœuvre électoraliste. Dans la bassecour, le coq s’est pris pour un aigle ! Du moins la vision du haut est éloignée de l’attente du bas.

    L’identité de Zidane à travers le foot et des matchs de France, d’Algérie et de Marseille, par lui-même.

    En reprenant un débat tombé du camion du Front national, Eric Besson se convertit à celui qui n’a de gauche qu’un label, telle une marque apposée sur la veste. Il suffit de changer d’habit pour modifier la trajectoire du voyageur racolé à l’ouverture d’un stand de foire dite d’ouverture. Le champ politique tenu par Sarkozy est « libéraliste », ciblant toute représentation de travailleurs face aux managers et patronat…

    Et une stratégie astucieuse de chambouler le camp socialiste. En adoptent le baiser l’araignée, qui consiste à travers l’ouverture de prendre le butin de la bataille présidentielle qu’il a gagné. Seuls 40% des sondés jugent encore le débat sur l’identité « nécessaire » et 55% pensent le contraire « pas nécessaire », les autres ne se prononçant pas ou n'en ayant pas entendu parler. Cette différence à 2 chiffres n’annihile point que le débat existe et est largement suivi, même s’il est désavoué par les sondages.

    TESTING : Exemple de participation au débat par les journalistes de canal+

    Les dérapages de propos allant sur le terrain de la Burqa, traité actuellement par une commission officielle. Ou bien les amalgames confondant les problèmes des jeunes des banlieues largement stigmatisés par des vocables comme proxénètes et machistes par l’association « Ni putes ni Soumises », avec l’identité officiellement initié par l’institution 1ère de la puissance publique.

    Ces dérives et tant d’autres sont choquantes, parce que l’identité européenne bien fraîche et séculaire ainsi que l’absence de projections d’une interprétation identitaire universelle sont peu présentes par rapport aux visées de mettre au devant les communautés comme des dangers et une présence humaine envahissante, et l’émigration comme plus problématique que par le passé.

    Dans le journal du dimanche paru la veille de ce sondage, Yazid Sabeg, a déploré la tournure prise par le débat. "Ce débat échappe à tout contrôle, peut aggraver les fractures et donne à beaucoup de Français, les Français de confession musulmane, le sentiment d'être une fois de plus marginalisés".


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    Les déballages de la presse ont nommément désignés des personnalités de haut rang, assumant des charges au sein de l’Etat et surtout ayant des liens étroits avec Bouteflika, dans de, grosses affaires de détournements et de corruption. Saïdani est l’ex-président de l’APN (3e homme de l’Etat) et à la tête des comités de soutien à Bouteflika. Le DRS (Département de renseignement et de sécurité) relevant de l’armée et conduit par l’inamovible Mohamed Mediene (dit Toufik), a eu des renseignements sur le détournement de quelque 300 millions d’euros par uniquement cet individu. Mais les cercles corrompus sont plus larges et sont toujours collés au système politique qui gouverne depuis l’avènement de l’indépendance.

    Si la presse algérienne aboie, la caravane des bandits de grands chemins passe. L’impunité des « kléptocrates » par la sourde oreille met en cause en premier lieu le chef de l’Etat, et sa clique, insiste un connaisseur du dernier dictateur de l’infidèle patriotisme algérien. Non seulement le premier magistrat, mais aussi la justice qui aussi ne lève pas du doigt et va que cahin-caha quand elle bouge, pourtant supposée autonome et pouvant agir selon la loi. Ces deux institutions, de la présidence de la république et de la justice, sont souvent la source du tournis qui terrifie l’opinion générale. Et aussi inflige gravement un sombre désespoir aux catégories jeunes et laborieuses de la population.

    Quant aux ONG, les locales sont prises en chasse par la bureaucratie qui interdit la moindre des conférences. Et celles ayant vocation d’observatoires internationaux, elles sont décrédibilisées comme relevant de manipulations de mains étrangères recherchant la déstabilisation du pays, ou sa mise sous influence. Commentaires de témoins d’ONG locale

    Au port d’Alger, les douaniers agissent en toute impunité.

     

    Alors que l’Algérie passe de la 99ème place en 2007 à la 117ème en 2009 du classement de l’ONG Transparency-Internationale selon son rapport publié le 17 novembre de la même année, qu’éclate la plus grande affaire de corruption. Mêlant des cadres de haut niveau du ministère des travaux publics, où sont traités les marchés les plus juteux au regard de la rente pétrolière qui permet leur financement, des militaires, souvent cités sur la place publique dans des business louches, et du ministère des transports concernés par des projets fort couteux et jamais ouverts auparavant dans le pays.

    Ce nouveau scandale est de loin plus abjecte que l’affaire dite « RAK » Rafik-Abdelmoumène Khalifa car impliquant directement des responsables en activité dans les institutions et des milieux qui devaient mis sous haute surveillance depuis même que le pays a recouvert sa souveraineté. Et qui croient avoir pleine latitude d’action sous le règne de Bouteflika.

    Le plus grand corrompu, Abdelhamid Brahimi ancien 1èr ministre, témoigne.

    D’importants personnages ont été cités dans un dossier actuellement entre les mains de la justice. Mohamed Bedjaoui (ancien ministre des Affaires étrangères), Chakib Khelil (ministre de l’Energie), Abdellatif Benachenhou (ex-ministre des Finances), des officiers supérieurs des services de sécurité dont un certain colonel Khaled (conseiller du ministre de la Justice), deux autres colonels et un général à la retraite. Le chef de cabinet et homme de confiance du ministre des travaux publics, ainsi que le secrétaire général, le directeur général de l’Agence nationale des autoroutes et le directeur de la planification au ministère des Transports. Cette pléiade d’individus, qui est aussi une liste exhaustive, est impliquée les négociations des marchés de réalisation du tramway, d’autoroutes et de barrages, pour ne citer que les plus importants.

    L’enquête préliminaire menée par les officiers de la police judiciaire du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) n’a pas tellement élucidé les tenants et aboutissants du réseautage à l’origine d’une vraie filière qui a totalement pris monopole sur les contacts et soumissionnaires des sociétés étrangères venant exécuter les travaux de chantiers d’importance non moindre. Malgré l’arrestation de gros bonnets du trafic de devises, issus eux aussi des milieux huppés et des nomenklaturas qui ont depuis toujours gouverné le pays et étroitement liés à ces affaires, les corrompus semblent non seulement être bien préparés à parer l’éventualité de la découverte de la magouille, mais surtout en étant parmi les cercles intouchables du système de gouvernance algérien qui a été souvent profilé et identifié comme une mafia politico-financière.

    Le déballage de la presse, ignoré, passe pour rumeur. Celle qui finit par se dégonfler. Un autre détournement de grande ampleur a touché le ministère de l’agriculture, clairement fomenté comme prise d’intérêt. Deux têtes sont citées. Amar Saidani, ancien président de l'APN (parlement), est accusé par l'hebdomadaire arabophone El Khabar Hebdo d'avoir détourné plus de 3000 milliards de centimes (300 millions d'euros) du programme de soutien à l'agriculture (FNDA). L’hebdomadaire El-Khabar a rapporté que son passeport lui a été retiré au moment de son empêchement de quitter le pays. Il aurait acquis des biens immobiliers faramineux dans plusieurs pays (France, Espagne et Italie).

    Said Barkat, actuel ministre de la Santé, aurait acheté à prix d'or, à l'époque où il officiait comme ministre de l'Agriculture, du matériel agricole d'Espagne. Il est également reproché au même ministre d'avoir détourné au profit de ses amis l'aide destinée aux petits paysans pour des montants se chiffrant à des dizaines de milliards de dinars. Le système politique algérien complètement traumatisé par la violence des islamistes a réussi à fermer les réformes en général et bloquer toute psychologie de changement. La ripaille des détrousseurs introduits dans les rouages fait la risée ou l’écœurement des ONG et autres médias. Les algériens désarmés ont réconforté cette tendance en accordant un 3ème mandat à Bouteflika. L’onde de l’intégrisme religieux qui s’est généralisée est totalement compatissante avec le climat de dilapidation du denier public.

     


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