• Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Son arrestation, a été rendue publique, tardivement en matinée du mardi 28 octobre 2008 en heure d’Europe. Pourtant la police a intervenu une semaine auparavant, avant que les médias en prennent connaissance et diffuse l’info. Il projetait un attentat contre le candidat Barack Obama...

    Les deux skinheads néo-nazis, Daniel Cowart et son complice Paul Schlesselman,, du Tennessee et de l’Arkansas (sud), avaient pour projet de une grande attaque raciste qui devait se terminer par la mort du candidat favori et d’ailleurs gagnant des élections du 4 novembre à la présidence des USA.

    Leur projet était sommaire, mais des chiffres étonnants ont été relevés, tuer 88 noirs dans un lycée fréquentés par des afro-américains, décapiter 14 et tuer Obama. Ils devaient s’habiller en smokings blancs au moment de l’attaque. Selon leurs déclarations à la police, ils devaient foncer en voiture sur Barack Obama et de lui tirer dessus depuis la fenêtre de leur véhicule.

    Après M. Schlesselman, 18 ans au moment des faits, qui avait également plaidé coupable, lors de son procès tenu le 14 janvier, de complot et de menaces de mort à l’encontre d’un candidat à la présidentielle. Voilà son acolyte et plus âgé M. Cowart, qui plaide également la même position. Il a reconnu aussi avoir tiré sur la fenêtre d’une église de la communauté noire dans le Tennessee (sud-est), chose qui n’était connu au moment de son arrestation. Il pourrait écoper d’une peine comprise entre 10 et 75 ans d’emprisonnement. Son complice encourt, pour sa part 10 ans de prison, et devait connaître sa sentence le 15 avril prochain.

    Ces derniers jours un déchaînement de racisme à l’encontre du président américain ont ressurgi ces dernières semaines dans les rangs de l’opposition, quant à la réforme de la santé, le projet qui tenait à coeur le président Obama. Ce sujet suscite des débats virulents aux Etats-Unis qui permet à plus de 30 millions d’américains de bénéficier d’une protection sanitaire.

    Selon Thomas Perez, chargé des droits civils au ministère de la Justice américain, qui s’est exprimé lors de ce second procès : "Malgré les avancées en matière de droits civils, ce complot inimaginable nous rappelle que la violence nourrie par la haine reste trop répandue dans notre pays".


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Après le beur Malek Boutih, une BEURETTE à la tête de la HALDE... Gérard Longuet devrait être exclu de son parti, comme Georges Frêche du PS.

    Fin de l’ouverture à gauche oblige, le baisé de l’araignée terminé après avoir les transfuges de service de la plateforme PS, Jeannette Bougrab, juriste, membre de l’UMP et fille de harki, a été nommée par le président Sarkozy à la tête de la HALDE Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité. Malek Boutih restera chargé de la Com. pour le 1èr parti de l’opposition.

     

    La décision, annoncée mardi 23 mars par l’Elysée et met fin à des tractations que des cercles d’influences portaient loin de la moindre étique. Loin d’être une controverse, mais plus la réelle pensée de nombreux français, d’ailleurs de tous les bords, pratiquant toutes genres de discriminations, les propos du patron des sénateurs UMP Gérard Longuet reflètent ce que pensent vraiment bien les porteurs des exclusions. Ce monsieur repenti de la redoutable organisation d’extrême-droite, Occident, où son militantisme a été partagé avec Patrick Devedjian et Brice Hortefeux membres de non-moindre importance de l’UMP, n’avait dit ce que croient et pratiquent quotidiennement bien une majorité...

    D’origine algérienne, elle est née, le 26 août 1973, à Déols (Indre), près de Châteauroux, d’un père ouvrier et harki. Elle est maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris et l’a été aussi à l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne.

    Son parcours ne se limite pas à sa présence dans l’UMP et à son cursus acquis d’universitaire. De ses études de droit à Orléans, elle obtient un DEA (1997) puis un doctorat (2002) en droit public à la Sorbonne.


     

    - Elle est maître de requêtes au Conseil d’Etat.

    - Elle a été juriste au Conseil constitutionnel, alors présidé par Pierre Mazeaud, devenu son mentor.

    - Elle a ensuite été membre du Haut Conseil à l’Intégration.

    - Et est encore membre du conseil d’administration de l’Institut du monde arabe.

    - Comme elle est membre actif de l’observatoire de la diversité du Conseil supérieur de l’Audiovisuel.

    SOS Racisme et le Conseil représentatif des Associations noires (Cran) ont salué cette nomination. SOS racisme, créée par les socialistes a insisté que cette désignation constitue un démenti pour les dires du chef de file des sénateurs UMP,"qu’il valait mieux nommer quelqu’un du "corps français traditionnel".. Rajoutant "Longuet n’a pas eu gain de cause" et relevant aussi que "Mme Bougrab est une femme d’expérience qui a des compétences manifestes à faire valoir".

     

    Débat Edgar Morin-Jeannette Bougrab
    envoyé par jeannettebougrab. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

    Les propos de Gérard Longuet ont été assumés et même répétés par leur auteur, quand le nom de Malek Boutih circulait en remplacement de Louis Schweitzer. A l’époque, par trop lointaine, la dénonciation, par certains cadres et militants du parti de la majorité, de la politique d’ouverture n’avait aucun écho dans les choix du président de la république. Les élections régionales marquant l’évolution des faits, cette militante de la droite arrive à point nommé !

    Jeannette Bougrab, 36 ans, est spécialiste des questions de discrimination, mais recèle un profil ancré dans la droite. Se déclarant héritière du gaullisme social, Elle est passée par SOS Racisme alors qu’elle n’était que lycéenne. Puis s’est engagée en 2002 à l’UMP. Où elle a été secrétaire nationale chargée des nouvelles adhésions. Elle s’était présentée aux élections législatives, du 10 - 17 juin 2007, dans la dix-huitième circonscription de Paris qui est un fief largement acquis à la gauche.

    Une forte communauté immigrée y réside, à Barbès, Jeannette Bougrab avait été de loin battue par le député socialiste sortant Christophe Caresche.  Malgré les soutiens des sportifs Lilian Thuram et David Douillet, des intellectuels Luc Ferry et Alexandre Adler et des anciens ministres Michel Barnier et Philippe Douste-Blazy. Après cet échec, elle a déclaré son insatisfaction refusant le rôle « d’animateur de réunions communautaires » pour Nicolas Sarkozy. Annonçant aussi vouloir, depuis, s’éloigner de la politique partisane pour se consacrer à l’écriture

    Sa connaissance du dossier ne fait aucun doute, malgré un léger éloignement après l’aventure électorale. Elle auteur d’un rapport sur "les discriminations dans l’accès au marché de l’emploi". Elle a été nommée le 10 janvier 2010 présidente du conseil d’administration de l’Agence pour la Cohésion sociale et l’Egalité (Acse), par décret présidentiel. Institution dont la mission est de renforcer l’action de l’Etat en faveur des 2.213 quartiers de la politique de la ville.

    La-voilà, quelques plus tard, en ce 23 mars 2010, à la tête de la HALDE.


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    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

     

    Sans discrimination et disparité, le colonialisme de la meilleure démocratie du Proche-Orient (comme ces précédents européens) n’existerait pas !

    Le gouvernement de Netanyahou est destiné à plonger toujours plus profondément dans la ségrégation ethnique et religieuse. Quoi que doutent encore les sionistes de bon teint, cette perspective se dessine et est l’avenir d’Israël. Mais désormais toutes idées de spolier les palestiniens de leur sol, même avec des démocrates qui peuvent être jugés autrement, est l’Apartheid sous impunité sioniste. Tant il est difficile, aux yeux de nombreux observateurs, de séparer ce dernier du judaïsme...

    La comparaison ne manque de réalisme, formulée par Joe Biden, un homme de la Maison Blanche connu pour être un défenseur d’Israël. Exactement, elle a été faite ainsi, mais peu de médias l’ont rapportée : "le ministre Ariel Atias, (du logement) est un fanatique religieux ultra-orthodoxe, dont le judaïsme est à peu près aussi intolérant que d’autres, comme de nombreuses formes extrêmes de l’Islam."

    L’ASSIMILATION DU SIONISME AU RACISME EST ANCIENNE. CERTAINS DEMOCRATES AMERICAINS LE DISAIENT

    La raison qui a poussé l’envoyé et membre du cabinet du président américain, est fondée par des faits réels. Atias, une étoile montante du parti religieux Shas, a publiquement appelé à imposer des contraintes juridiques et physiques sur le choix des occupants des logement, excluant la population arabe d’Israël. Mais ces exigences pour la ségrégation ne s’arrêtent pas aux Arabes et encore moins à ce seul décideur. Sont également visés des juifs laïques qui ne respectent pas strictement les règles religieuses. Atias a un profil religieux, bien égal à celui des"Fascislamistes". Au mois de juillet dernier, il a déclaré lors d’une conférence de l’Association du barreau d’Israël, que la population arabe d’Israël doit être empêchée d’acheter des logements dans de nombreuses régions d’Israël.Ce racisme n’a vraiment rien à faire et ne doit pas exister sur Terre et avec le 3ème millénaire !

    Rajoutant, couche après une autre :

    "Je l’ai dit dans le passé et je le répète : je ne pense pas que les populations peuvent être mélangés..."

    "Je prône la séparation des groupes de population comme une solution saine."

    Dans la vision d’Atias, pour le bien d’Israël, certaines terres seraient vendues à des Arabes. D’autres non plus pour des juifs ultra-orthodoxes. Et d’autres encore à des Juifs séculiers. De quoi créer une nation qui distingue sa population selon le fait religieux du judaïsme, ainsi que sa catégorisation. Une vrai ségrégation, des plus officielles dans le long inter-et intra-lignes religieuses.

    Israël ne peut survivre sans apartheid, aux USA le temps est aux pleureuses

    Dr. Norman Finkelstein, de l’Université de Waterloo. Juif dont les parents ont été deportés, mais conséquent. Confronté à l’hystérie et aux larmes de crocodile, lors d’une conférence.

    Pour comprendre la notion et le concept ségrégationniste de l’apartheid

    LA LEGALITE INTERNATIONALE ET L’APARTHEID

    En déplacement en Cisjordanie, samedi 20 mars à Ramallah, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a observé, avec une impuissance inqualifible, la colonie israélienne de Givat Zeev et le mur de séparation construit par l’Etat hébreu. Ce dernier est plus qu’un symbole de la politique suivie bien avant que le gouvernement de Netanyahou ne vienne savourer les victoires du peuple élu. Et faire monter de plusieurs crans les projets expansionnistes du grand Israël auquel, non pas les politiciens dans la solitude mettent exécution, mais bien une majorité de la population expatriée d’ailleurs pour formaliser et planter à jamais l’occupation.

    Le secrétaire général de l’ONU a beau rappeler, comme lors de cette visite, que Jérusalem-Est, conquise par Israël en 1967 puis annexée, demeure un territoire palestinien occupé au même titre que la Cisjordanie. La spoliation des palestiniens est bien en marche.

    Si l’ONU commence, par la voix de son 1er responsable, à être fixée... La mésentente entre Américains et Israéliens soulève le soutien économique et militaire des USA pour Israël. D’éventuels représailles américains ne sont tellement pas plausibles et les dirigeants israéliens s’en passent d’y croire. Y compris cette vision d’apartheid mise au devant par Jimmy Carter et qui est devenue sans avenir même de la part de son initiateur.

    Le Premier ministre israélien accepte, sans vraiment mesurer le risque, la rupture avec les Américains pour affranchir, l’entité sioniste, d’une tutelle politique très valeureuse mais qui lui donne une image d’être plus fantoche que comme elle est perçue par nombreux observateurs de son existence et de sa création originelle. L’annonce de la construction des 1.600 logements à Jérusalem-Est, a été faite avec arrogance et le chef de l’exécutif lui-même. Seule une dimension mondiale, déclarant l’apartheid sioniste effectif, peut encore imposer la paix dans cette région du monde.

    POUR LE NUCLEAIRE IRANIEN ET LE RAPPROCHEMENT D’OBAMA AVEC LES ARABES, ISRAEL S’EN PASSERA DES USA

    Obamania, infographie de N.E. Tatem avec ARGOTHEME

    En 1990 le Premier ministre Yitzhak Shamir avait exigé de George Bush père, la garantie d’un emprunt de 10 milliards de dollars afin de faciliter l’installation de juifs déferlant en masse d’URSS qui vivait sa déconfiture. Le président américain demanda pour sa part, en contrepartie, qu’aucun nouveau arrivant n’aille en Cisjordanie. Shamir refusa ce deal, en comptant sur le lobby de, comme d’habitude, force la main par le vote au Congrès. Les lobbyistes n’ont pas convaincu l’opinion américaine qui avait appuyé Bush à plus de 80%. L’aide financière n’a pas été obtenu et d’autres finances ont été trouvées. George Bush lâché par le lobby n’a pas été réélu en 1992 et Shamir, de son côté, a subi le même sort la même année.

    L’action des lobbys pro-israéliens, et surtout de l’AIPAC (American Israel Public Affairs), s’est beaucoup multiplié depuis que le président américain a été élu et ne cesse d’envoyer des messages d’apaisement en direction de l’Iran. Les israéliens majoritairement avec l’expansion des colonies, l’extermination et l’expatriation des palestiniens ainsi que pour l’annexion de toute Jérusalem et la construction davantage de logements pour l’accueil de juifs plus virulents, ne pensent en rien aux conséquences diplomatiques. Ils portent largement et ouvertement la ségrégation à bras le corps.

    Benjamin Netanyahou originaire des Etats-Unis sait que les moyens d’Israël sont largement consolidés. Il compte sur une sanction électorale, comme Bush père, qui ne donnerait un 2ème mandat pour Obama. A l’écoute des lobbys et des pays européens qui ne lésinent pas de leurs soutiens, il comprend aussi que militairement Israël a gagné son autonomie, vis-à-vis des USA surtout, en matière d’armement. Hormis l’aviation, l’Etat hébreu fabrique tout son arsenal : Les navires de guerre, les tanks, les armes légères et les armes lourdes, les radars, les missiles et les appareils de surveillance sont maintenant de fabrication israélienne.

    Au niveau mondial "l’apartheid sioniste" est devenu l’argument pour que la paix s’impose afin de mettre fin à ce conflit qui et à l’origine d’une insécurité. L’idée du boycott d’Israël est la seule réponse, comme fut par le passé en Afrique du Sud.


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Déjà quand le MRAP et le Club Averroès ont émis leurs communiqués concernant les propos entachés de récidive d’Eric Zemmour, peu de réactions se sont faites pour les entendre ou bien les relayer. Certes l’affaire a été amplifiée, d’où l’arrivée en scène de la LICRA... Qui elle bénéficie dans tous les médias, notamment la presse écrite, de couverture médiatique et sur un même sujet... De quoi s’étonner, mais les disparités sont tellement sélectives...

    Eric Zemmour est poursuivi en justice par la LICRA : La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémtisme (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémtisme), pour ses propos concernant les Noirs et les Arabes tenus sur Canal+ et L’Hebdo sur France Ô. Il avait déclaré lors de l’émission "Salut les Terriens", que présente Thierry Ardisson, dans son édition du 6 mars diffusée comme d’habitude en clair, "les Français issus de l’immigration étaient plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C’est un fait"

    L’argumentaire des clichés qui n’explique pas pourquoi ces trafics et ces violences sont plus présents dans certaines populations que d’autres. En effet quand les discriminations et ségrégations visent les uns que les autres, les soumettant à une vie pleinement marginale des bienfaits de la société et de ses institutions... Cette marginalité est faite de réalités comme recours pour exister et trouver de quoi subsister, sans aller à l’humiliation de la mendicité.

    Le journaliste chroniqueur Eric Zemmour n’est pas à sa première diatribe ciblant des catégories et des communautés de la population française. Il avait étonné plus d’un par ses attaques dont il se targue le plus souvent de les assumer.

    Communiqué du 11 mars

    Eric Zemmour s’est illustré samedi dernier dans l’émission de Thierry Ardisson par une sortie dont il a le secret qui a laissé la LICRA dubitative. Son discours recycle les vieilles lunes de l’extrême droite : " la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... c’est un fait ". La LICRA condamne ces propos qui exaltent un racisme primaire et décomplexé au sein de notre République.

    A la lumière de son dernier ouvrage Mélancolie française, faut-il entendre qu’Eric Zemmour regrette un temps où les trafiquants étaient blancs et français ?

     

    Le journaliste devrait se souvenir de cette époque pas si lointaine d’avant-guerre où, dans notre pays, pour les tenants de cette rhétorique il ne faisait pas bon de s’appeler… Zemmour.

    La LICRA qui existe depuis 1927 s’est beaucoup faite une renommée et s’est distinguée comme une association travaillant davantage sur l’antisémitisme. Avec l’élection de son nouveau président Alain Jakubowicz une nouvelle orientation vient de voire le jour. Entre autre une prise de contacts plus directs avec les autres associations travaillant dans le même domaine dont le MRAP Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. C’est même la 1ère priorité de la nouvelle direction.

    Les médias, les animateurs et le CSA

    Parmi les réactions à de tels propos Le MRAP et le Club Averroès se sont déjà exprimés, la 1ère le 8 mars et la 2ème le 10 mars. mais comme la France est sous une chape sélective des institutions et instances susceptibles d’être relayées avant d’autres, leurs communiqués sont restés loin des feux de la rampe.

    Le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a enregistré cette dérive. La réaction sortie de son éthique de réserve, a été quémandée lors de l’émission "MEDIAS" de France5 à son conseiller Rachid Arab. Restant sur sa retenue, cette homme des médias, appartenant à cette diversité française qui est desservie de l’égalité des chances, n’a pas été jusqu’à donner les détails.


    Rachid Arhab réagit aux propos d'Eric Zemmour
    envoyé par Video_2009. - Regardez les vidéos des stars du web.


    Rachid Arhab réagit aux propos d'Eric Zemmour
    envoyé par Video_2009. - Regardez les vidéos des stars du web.

    Thierry Ardisson qui a été épinglé à plusieurs reprises pour une disparité entre les invités qu’il reçoit, et sur tous les plateaux qu’il eut l’occasion d’animer quelque soi le canal, n’a fait que se frotter les mains, sinon jubiler des paroles d’Eric Zemmour. Bien nombreuses similaires situations où il s’est trouvé associé, sans les réactions fussent.


    Djamel Bouras - Max Gallo - Thierry ardisson
    envoyé par panier-de-crabes.

    Edifiante est cette vidéo... pour le cas Theirry Ardison, mais les cas sont vraiment à foison... Le Club Averroès soulève que l’accès aux médias est réservé, comme le disent ouvertement certains relais des plus officiels, aux français de tradition.

     


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME 
    Site de ARGOTHEME.        

    En Algérie, la construction d’une grande mosquée initiée par le Raïs Bouteflika sème une atmosphère morose où l’esprit de décadence augure que le pays continue d’entretenir l’intégrisme islamiste qui a sévit en causant nombreuses victimes dont certaines ont été bien choisies et visées. Outre la grande dilapidation des revenus énergétiques dont dispose le pays. 

    S’il y a une affaire en Algérie qui crée une atmosphère aussi bien morne qu’incompréhensible, et met en embarras la population voyant obstruction de son meilleur avenir, c’est bien celle de la prestigieuse mosquée que projette, l’homme reliquat du FLN dirigiste, le président Bouteflika.

    Le climat de défiance, à l’égard de cette dilapidation outrancière du denier public, est cloîtré et sans paroles. Il est dû au peu de ripostes, contrairement à l’idée que des opposants, à la mosquée du raïs, ont marqué leur existence. Pour le prix faramineux, et au prestige d’Allah, les cœurs balancent plus dans la tourmente que la confiance. Et sur la place publique personne n’en parle, sinon bien rarement.

    La 3ème grande mosquée du Monde sur la baie d’Alger, que peut bien apporter sauf de la dictature à celui qui croit bien faire ! Si on ne se réjouit pas que l’argent du pétrole est dilapidé de la manière la plus farfelue, la difficulté de s’y opposer est bloquée par : « Allah est grand et récompensera ses fidèls sujets ». Quiconque aura le toupet pour dire le contraire ! Se verra hors-champ !

    L’un des rares députés dénonçant la corruption

    L’égarement idéologique, du dernier rejeton du système qui a sévit dans ce pays par la médiocrité et la torture des poètes, a été commencé avec une pseudo-concorde. Le décideur veut montrer un faramineux édifice, comparable au Big-Motel de Dubaï. Ce dernier génère des revenus, comme nombreux complexes dans les pays qui ont une orientation touristique, une mosquée n’en fait pas autant. L’investissement pour « l’après-pétrole » était le grand slogan algérien… les algériens obtiennent un lieu de prière ! Que peuvent-elles bien générer de revenus, sans labeur, toutes les prières ?

    A-t-il pensé le tartarin mentor de cette tartufferie, à l’entretien d’un tel édifice ? Que seront ces marbres, ces cuivres et ces précieux matériaux dans quelques décennies ? A-t-il idée du coût de la préservation des monuments dans les pays qui reçoivent des touristes ? Pour un pays qui s’enrhume quand le pétrole baisse ses tarifs… et qui voit ses routes détériorées de nids de poules et même la semoule vient à manquer, quand la rente s’amoindrit. Créer un édifice sans rentabilité est une maladresse sans nom...

    Allah regarde d’abord les cœurs, même si les hauteurs des minarets chatouillent à sa miséricorde !

    Ce projet est en rapport avec la religion, alors personne n’ose en parler. Seulement, loin s’en-faut, tous les algériens ressentent une intense amertume quand on les questionne. La grandiloquence offusque nombreux, comme une gaucherie majeure dans la gestion des affaires du pays notamment religieuses. Et il est vraiment difficile de dénoncer cette construction.

    La grande mosquée

    Y compris dans les villages où la mosquée domine de sa hauteur la modestie des gourbis qui l’entourent, le petit peuple vit empêché, de sommeil par l’appel à la 1ère prière du jour qui se tient avant l’apparition des lueurs natives de l’aube. On n’en parle pas de sa fatigue. Une forme de théocratie déjà incontestable.

    Le pays a d’autres besoins, plus urgents et importants, que le rajout d’autres fiefs religieux ! Mais comment le dire, sans passer pour ennemi de la religion ? La suspicion règne comme un voile obscur que personne n’ose déchirer. Avouer que le rationalisme s’annihile, le blasphème est vite accusateur !

    Nationalisme religieux après patriotisme libérateur !

    En vérité c’est une autre dérive nationaliste, encore plus sombre et déconcertante, vers l’étroitesse théocratique. Touchant le monde arabe et musulman en général qui place l’islam en tête en dessus de toutes considérations, le rempart ainsi érigé va contre les agressivités extérieures… Dont l’invasion de l’Irak et la spoliation du peuple palestinien de sa terre, sont la source de ce nationalisme qui consomme son plat religieux.

    Pour l’Algérie particulièrement, le ferment idéologique qui a nourri les plus sombres années, va en escalade. L’islam livre et pratique sociale, tel qu’il est manipulé, alimente bien l’islamisme. De cette pseudo-idéologie l’humanité entière en souffre, son terrorisme revendique ouvertement et chaque jour sa confession et son appartenance à cette nébuleuse d’idées. L’Algérie en a bavé de 200 000 victimes dont quelques 6000 intellectuels de haut rang et 200 journalistes de cette déviation, prônée depuis les années 80 avec la venue d’un Mufti d’Al-Azhar qui a fait ouvertement le prosélytisme du Djihad pour imposer le régime de la Charia. Depuis la lecture du coran, du rapport à Allah et des degrés de vénérations, ne sont plus gradués ou pensés…

    La paix sociale par la religion quelle jeunesse croira si tant ! Elle, la catégorie juvénile, a donné des haragas qui prennent le large en quête d’une autre patrie… Et les quelques 100 000 algériens parmi de brillants universitaires et doués entrepreneurs qui l’ont quitté pendant les 3 dernières décennies, depuis 1980, préfèrent ne plus se retourner derrière eux même on leur joue le son de la corde du paradis…

    Le plus haut minaret du monde et le troisième grand site de prière : la folie des grandeurs.

    Ce qui dénote de l’atmosphère délétère où baigne ce projet, est la déclaration, en janvier 2009, du ministre des affaires religieuses lors de la désignation du bureau d’études germano-tunisien « Kreber-Kiefef » comme concepteur de l’étude. Avec 54 milliards de dinars, le plus cher des 5 soumissionnaires sélectionnés sur les 17 candidatures, la blessure s’est déchirée... Le prix est une bombe que le ministre, des affaires religieuses, a bien… Encore vachement bien entretenu l’anxiété qui entoure le projet : « Rien n’est encore définitif et aucune malversation n’a entachée le choix  » . Le pays reste donc sous le choc, anxieux et ne pense qu’à la corruption.

    C’est dire qu’aucunes réalisations des ambitions de Bouteflika n’a échappé à la prédation. Aussi bien l’autoroute est-ouest que la presse étrangère qualifia comme « projet du siècle » que les opérations envers l’agriculture ou bien simplement la gestion du service public, sont à la merci d’une gabegie qui profite aux suceurs. Y compris pour ce cas, le ministre a voulu rassurer, quand le maître de l’œuvre est le président en personne qui voit son nom complètement accolé : « La mosquée de Bouteflika ». Son scandale ne sera pas uniquement les dessous de table pour la mise en chantier. Il est déjà une aberration dès sa source, un méfait du fanatisme dévastateur.

    Cette démence islamo-algérienne de vouloir du gigantisme fait douter, à moins qu’il faire semblant… Aucun procès ou critique ne sont suffisants. Y compris les religieux sont en peine à se faire entendre, pour applaudir. La démocratie nécessaire pour pointer la folie est encore inconnue. Aucune critique n’est ouvertement exprimée. Aussi bien par les intellectuels que les acteurs de la vie publique. Les dénonciations audacieuses sont vraiment rares.

    La presse écrite qui avait rayonné pendant les années de terrorisme pour relayer les réquisitoires contre l’hydre hideuse qui se livrait aux massacres, sous peine d’être indiquée comme impartiale ou anti-islamique, n’a pas vraiment donné tribune au moindre avis contraire.

    C’est avec l’argent de la corruption que nombreux Hadjs vont à la Mecque.

    En comptant avec les autres emmerdements de la corruption dont les dossiers se font brûler et le chef de la police du pays abattre… Le corps social, de ce qui est la communauté nationale, est taraudé d’un silence insoutenable de savoir quel évènement obscurcit le destin : le mauvais choix pour dépenser la rente ou bien toute la trame des crimes politico-économiques.

    Un désarroi touche l’opposition partisane qui, même celle qui se dit laïque, reproche que le site, l’assiette du terrain, n’est pas approprié « à cause des poubelles et des odeurs de Oued-El-Harrach » . Comme pour le dire faire cela par le bout de la langue… Une mosquée à 1 ou 2 milliards, peu importe qu’elle onéreuse maintenant et une charge pour demain !

    Qu’en est-il du coût du projet ? Pour calmer ou amadouer les sceptiques pourtant peu nombreux et peu prolixes, le coût de cette mosquée est déclaré, revu à la baisse, à 1 milliard d’euros... Mais tous les observateurs s’accordent à croire que ce sont 7 milliards !

     


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