• Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Une lettre adressée à l’Union européenne pour faire pression sur l’Etat d’Israël d’accepter une "solution raisonnable au conflit". Telle est la démarche des initiateurs d’une pétition « Jcall »qui fait unanimité… Mais a aussi ses non-dits ! Car pas un mot sur les souffrances du peuple palestinien !

     

    Mais les extrémistes restent dans leurs visions abjectes, le Crif de son aura française abuse même de demeurer éperdument un cas de péril envers la communauté française toute entière. Malgré même l’absence dans cette missive de toute allusion aux droits du peuple palestinien, le cap reste follement de sauver Israël du boycott qui le menace, comme fut pour l’apartheid sud-africain.

    Les espérances de paix au Proche-Orient reprennent place dans les institutions européennes, et ne naissent pas du néant. Sans des initiatives qui s’inscrivent dans la droiture historique, la légalité institutionnelle et la justesse bienveillante, ses aspirations à mettre fin aux situations conflictuelles qui causent des malheurs inadmissibles, les humains ne se côtoieront que dans l’insécurité et les scepticismes à tous prochains. Penser sereinement à cette région du monde, c’est adhérer aux dialogues qui offrent la possibilité d’en finir avec les belligérances…

    En s’attaquant à l’initiative dite « Jcall », le Crif, sinon son contingent aveuglé par l’excès d’emportement, continue de semer la haine et la discorde et seulement en France. Car l’action Jcall est continentale. Par le pire des agissements extrémistes que puisse distiller les soubresauts de la paranoïa démentielle, malgré la dénonciation d’une partie de la classe politique, cette association devient une place totalement insensible aux tendances qui œuvrent pour faire cesser le conflit dit « israélo-palestinien ». Aller dans le sens maintien et l’entretien de la guerre, au sens primaire est condamnable…

    Pour lire l’appel du Jcall et signer la pétition

    Pour comprendre l’évolution aux USA, avec Barack Obama à la maison et les lobbys pro-israéliens, série de 3 articles.

    Le cas du PCF, une formation politique historique de la scène partisane française dont on ne peut la traiter d’un quelconque qualifiant sauf de son idéologie ouvertement assumée et fondée sans rature antisémite quelconque. Ce parti s’est démarqué de ce comportement déplorable à plus d’un titre, illustré par la conduite inadmissible du Crif en France. Combien de fois les dirigeants et les troupes de ce conseil se sont adonnés à souiller la compréhension du conflit du Proche-Orient par la communauté juive et tous les français quelque soi leurs opinions et leurs appartenances. Ce n’est pas parce qu’il attire des sympathies plurielles et qui le rejoignent lors du repas annuel « du Crif », qu’il faut applaudir à ses déviations.

    Jcall, petition pour le 3 mai au parlement européen

    Beaucoup de commentateurs et non des moindres se sont trouvés accusés d’antisémitisme quand il est question, non pas de soutenir les palestiniens, mais seulement de revendiquer la paix. Edifiant cet exemple datant de 6 ans déjà. Mais les cas ne manquent pas : - 1 - Jimmy Carter – 2 - Bruno Guigne – 3 – Richard Labévière - 4 –Shalom, Salam, Paix – 5 – Journaliste Siné accusé d’antisémitisme – 6 – Agression de librairieà Paris, et la liste est très longue...

    Richard Pasquier, le président du Crif, chef de file d’un sionisme qui devient un véritable péril pour l’existence et les valeurs du peuple juif vient de signer une contribution, sur le quotidien « Le Figaro » du 30 avril 2010, une diatribe intolérable envers l’initiative du Jcall. Une menace qui porte grandement atteinte aux intérêts des juifs, de la France et la crédibilité des valeurs européennes ainsi qu’à l’existence même d’Israël. L’Etat hébreu peut-il s’en passer des résolutions onusiennes, qui définissent clairement le statut de Jérusalem. Et ce n’est pas un hasard que Mr Pasquier soutient que cette ville considérée sacrée pour les grandes révélations monothéistes devienne exclusivement israélienne. Tel est l’extrémisme allant contre toute l’humanité. Pour lire l’appel du Jcall et signer la pétition

    Il lance une attaque en règle cotre la « Jcall », une démarche collective jamais tentée et parlant d’un Appel à la raison, imprégnée d’une sagesse digne de ce que les juifs de raison produisent d’une manière dont on connaît ses valeurs illuminant les siècles. Alors que des sionistes, des plus virulents et connus pour leur soutien inconditionnels à Israël, se sont remis à l’évidence de fonder la paix juste et équitable entre les 2 peuples israélien et palestinien, la doctrine de l’irrationnelle spoliation du peuple palestinien de sa la terre revient dans cette appel à la discorde et à l’entretien de l’insécurité d’Israël d’abord.

    Pour comprendre l’évolution aux USA, avec Barack Obama à la maison et les lobbys pro-israéliens, série de 3 articles.

    Isoler cette association de la scène politique française devient une œuvre de salubrité publique qui nettoie l’opinion générale hexagonale des flouâtes politiciennes abreuvées d’un colonialisme inhumain et dépassé par l’histoire. D’ailleurs c’est bien la demande de nombreux juifs épris de vivre et voir la paix se partager dans le monde et dans la région la plus trouble du monde que cette organisation, le Crif, vient d’enjoindre une fin-de-non-recevoir à une démarche qui fait unanimité. Relayé par des anonymes agissants comme des sbires et revendiquant un judaïsme dévoyé, allant à l’encontre de la révélation d’Abraham, la menace est vraiment outrageuse.

    Le gouvernement israélien actuel dirigé par Nétanyaou est isolé au niveau mondial et fait perdre à Israël ses plus fidèles amis, les USA et dans la région les turcs. L’appel de Jcall lui vient plus aide pour rectifier ses menées expansionnistes qui vont à l’encontre aux prédispositions actuelles, poussant toutes vers la paix. Des représentants des différents pays européens participent à son appel. Leur objectif est de rendre publiques les positions de juifs européens, trop longtemps silencieux, et de faire entendre une voix juive solidaire de l’État d’Israël et critique quant aux choix actuels de son gouvernement.

    Pour lire l’appel du Jcall et signer la pétition

    Pour comprendre l’évolution aux USA, avec Barack Obama à la maison et les lobbys pro-israéliens, série de 3 articles.

     


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    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Le journalisme évolue et c’est sur la toile du Web qu’il trouve ses nouvelles lettres de noblesse. Au grand étonnement des médias traditionnels et des journalistes, le Pulitzer 2010 vient d’être attribué à des médias diffusés exclusivement en ligne. Une journaliste de ProPublica, un caricaturiste de  Sfgate.com ont eu le Pulitzer le 10 avril dernier. Et la séquence vidéo montrant Neda, la femme tuée lors des manifestations qui ont suivi les élections iranienne de 2009 a été distinguée par le Polk Award 2010.

    Au grand étonnement de tous, l’édition 2010 du Pulitzer a récompensé des réalisations de la des nouveaux médias en ligne, ou bien, pour le dire simplement de la Blogosphère. Chose inattendue et surprenante du fait que l'authenticité des expressions, croisées spécialement sur Internet, ne relevait pas de ce qui est désigné par le milieu se disant professionnels, de matière journalistique crédible. Elles étaient classées comme corvées de sous-pigistes !

    Ainsi les réticences de la presse écrite et des médias dits lourds (télé, radio…) se font démonter.  Notamment les personnels et les directions d’organes, qui voyaient leur domaine librement investi par le premier-venu à travers la toile, désignaient les « blogueurs » et les médias alternatifs comme des fiefs de rumeurs et de « conspirationnisme ». Ils reçoivent une cinglante réponse à des allégations infondées.

    Ils viennent donc de subir leur coup de dam, qu’ils redoutaient tant. Ce n’est pas une fatalité totale pour ces derniers, car ils se convertissent eux-aussi aux nouveaux modes et ne sont pas complètement écartés. Mais c’est une âpre désapprobation de la paranoïa, plus généralisée et souvent ouvertement reprise par les sphères politiciennes, à l’égard de l’info distillée via le Web souvent qualifiée de médiocre.

    Le prestigieux prix Pulitzer, qui existe depuis 1904 pour distinguer nombreux domaines s’est, avec le temps, fait la renommée d’être celui qui couronne chaque année un travail journalistique. Même s’il garde aussi des attributions de prix aux arts et aux lettres, par lesquels des auteurs sont appréciés et deviennent attendus auprès du large public, c’est celui de la presse qui est le plus mis au devant. Mais certains journalistes, particulièrement européens et francophones qui considéraient les médias comme leur chasse gardée et exclusive, restés sceptiques de ce qui se fait en dehors de leurs cercles, viennent d’essuyer le revers qu’ils ne s’imaginaient certainement pas.   

    Créé en 1904, mais réellement mis en place en 1917 en commençant cette année la désignation de ce que son jury considère une excellence, le Pulitzer offre une récompense de 5000$, augmenté à 10 000 pour le travail présenté en texte, aux rubriques suivantes : l'éditorial, la caricature, la photographie, le roman, la biographie, le théâtre, la poésie, l'histoire et la musique. Mais le fait de l’avoir pour un auteur, dans l’une de ces activités et disciplines, donne une ligne en or dans le profil et le CV de celui qui l’obtient.

    La montée du Web se confirme d’une manière à ce que l’information est traitée avec une qualité qu’on ne reconnaissait pas. Malgré que la quantité et l'immédiateté de la mise en ligne n’étaient jamais ouvertement démenties, cette nouvelle habilitation apporte deux appréciations qui méritent d’être notées :

    •          La faculté de rapporter des actualités par l’investigation de proximité. Chose d’ailleurs enviée par tous.
    •          De même que le traitement, avec des commentaires assez rigoureux, profonds et argumentés, s’établit comme lié à l’innovation prise en charge grâce aux NTEC « Nouvelles Technologies de Communication ».   

    Annoncés le 12 avril 2010, les distingués de cette année sont deux participants activant sur des plateformes comparable à notre POPULI-SCOOP. Une contributrice du site « ProPublica » le site qui finance des enquêtes et un caricaturiste « Sfgate.com » du San Francisco Chronicle.  La première avec sa journaliste nommée Sheri Fink, et le second pour le dessin de presse de Mark Fiore.

    Sheri Fink, Pulitzer 2010 en journalisme 

    Sheri Fink, Pulitzer 2010 en joyurnalisme

    Caricature de Mark Fior, Pulitzer 2010

    Caricature de Mark Fior, Pulitzer 2010

    La journaliste Sheri Fink avait écrit un article, publié le 27 septembre 2009 sur « ProPublica », à travers lequel elle a relaté comment, dans un hôpital de Louisiane, le « Memorial Medical Center », lors de l’ouragan « Katrina », l’euthanasie était appliquée à certains patients dans l’impossibilité de les sortir des lieux de la catastrophe, par faute de la crue des eaux. « ProPublica », où publient leurs sujets nombreux étudiants des écoles de journalisme, fournit aussi des articles au New-York Times lequel a diffusé la même enquête quelques jours auparavant, dès aout.

    Un autre grand prix du journalisme, le Polk Award 2010 , a également primé la vidéo d’un amateur postée sur le net. Oui, souvent celle dite avoir été prise par un simple téléphone.  On peut y voir Neda, la jeune femme tuée par balle lors des manifestations de protestation qui ont suivi l’élection présidentielle iranienne de 2009. Neda est devenue depuis le symbole de la lutte contre l’oppression qui vise à la fois la démocratie et le Net.

    La presse traditionnelle est bien sûr encore restée dans la course pour le Pulitzer pour 2010. Le Washington Post a raflé quatre prix, devançant, chose rare, le New York Times qui a eu trois prix. 


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Le coût de l’émigration, un appel à une autre politique plus drastique. 

    En période de crise la situation des émigrés, dans les pays d’accueil, est devenue plus pénible que comme elle l’était. Touchés par la récession depuis le mois de juin 2008, qui s’est annoncée en une débâcle financière sans précédent, les pays développés se préoccupent plus que par le passé de la présence des travailleurs étrangers.

    Cette crise peu comparable à celle de 1929 car touchant les institutions boursières, n’est pas une désarticulation entre offre et demande. Elle exprime un passage historique du monde entier sur une nouvelle ère. On n’y est pas encore, mais les besoins de main d’œuvre des nouveaux territoires à forte croissance économique se ressentent déjà malgré la forte densité des populations. En chine des problèmes de manque d’ouvriers, très graves dans certaines régions, ont poussé les entrepreneurs à augmenter les salaires.

    Des réflexes de priorité dans toutes les actions économiques sont instinctivement activités, pour parer aux aléas nouveaux. Qui, quoique disent les experts du capitalisme, ces derniers ne sont pas encore identifiés comme un réel transfert de civilisation, difficile sinon impossible à juguler.

    C’est-à-dire le déplacement du leadership mondial de l’occident  qui a régnait depuis la renaissance, la révolution industrielle et l’avènement de la position prépondérante des USA au 20ème siècle, est en plein manœuvre pour se positionner ailleurs et avec une plus répartition sur les continents. En matière de ressources humaines, sans nul doute, les prérogatives seront plus désastreuses à l’égard des travailleurs émigrés. 

    Les réformes des systèmes qui gèrent les flux migratoires son déjà sur la table : le fameux coût de l’immigration d’Eric Besson

    En juin 2009, un rapport de l’OCDE a posé cette problématique, de la situation de l’immigration, et préconise ouvertement que des réformes des systèmes migratoires des pays d’accueil sont déjà à l’étude. De même qu’il soulève le risque que les pays riches cessent d’apporter leurs aides aux pays pauvres, en époque de disette. Les soutiens qui étaient souvent et exclusivement destinés à contenir et même stopper les flux migratoires, sont exposés aux draconiennes réductions. Les déplacements de personnes en quête de travail par des embarcations de fortunes empruntées par des passagers quittant leurs pays d’origine et exposés aux fléaux des réseaux mafieux, sont déjà en nette amoindrissement avec l’année 2010.

    Si un trait peut s’avérer positif de cette crise, c’est bien celui d’actions collectives à l’échelle internationale pour générer efficacement des moyens publics et mondiaux, comme ceux qui ont été apportés aux banques. Et aussi d’autres saisissements plus humanitaires bénéficient des intéressements de secours alertés par l’ambiance générale, tels que la paix, la sécurité et la mise en échec de la pauvreté.

    Par ailleurs, trois grands traits de la crise sont considérés négatifs dans l’équilibre économique des pays dont les populations sont sujettes aux départs vers d’autres contrées pour des raisons économiques et des fois même de survie.

    •         La mévente de leurs ressources naturelles constituant souvent des matières premières aux industries des pays riches qui se sont trouvées exposées à la crise.
    •          L’abaissement des envois aux pays d’origine, du produit du travail des communautés vivants à l’étranger. Pour certains pays ce revenu peut atteindre jusqu’à 20% du PIB.
    •          Et en période de crise les investissements, qui obéissent à la philosophie du risque, en direction des pays pauvres sont touchés d’une frénésie qui ne leur pas la manœuvre tout à fait offensive.

    Aux Etats-Unis, la crise décourage les clandestins à la fron
    envoyé par lemondefr. - L'actualité du moment en vidéo.

    La crise paradoxalement positive et négative à la fois, est une traduction d’une mondialisation qui échappe à ses initiateurs.

    En matière d’aide au développement accordée aux pays pauvres, les regards se tournent désormais aux pays émergeants qui seront sollicités pour leur contribution. Mais ces derniers n’ont pas les mêmes intérêts et stratégies que les pays qui fournissaient des subsides, et comptent certainement les redimensionner. Accordés plus souvent sous des conditions d’enjeux politiques, comme à titre d’exemple ce que reçoit l’Egypte, quelques 2 milliards par an des USA suite à la signature des accords de camp David, ces appuis financiers rebattent aussi les cartes des relations politiques dans le monde.

    Même ceux qui destinés aux créations d’emplois sur-place pour y maintenir les candidats à l’immigration, étaient soumis à une sélection des pays bénéficiaires. Vision qui ne peut être celle des pays qui connaissent encore de la croissance malgré le climat dépressif. Dernièrement les médias occidentaux rabâchaient que le terme commun est acquis entre les USA et la Chine à propos du nucléaire iranien. Loin s’en faut, les communiqués officiels chinois disent que le pays ne se prononce pas. Ces cacophonies se reportent sur l’aide au développement des pays pauvres, car les pays émergents n’ont pas les mêmes relations avec ceux aidés par les occidentaux.

    L’exemple de l’Espagne, pays qui n’est compté parmi les émergeants parce qu’il sort de la sphère par la passé dite « tiers-mondiste » ou bien de celle des pays décolonisés, a une émigration fraîchement installée. Composée essentiellement de ressortissants marocains et de sud-américains, cette population est déclarée comme la plus précaire socialement en Europe. Les autorités ont proposé, depuis l’année 2008 à travers l’adoption en urgence d’un plan retour, aux émigrés de rentrer chez eux. La compensation financière équivaut à 3 années de chômage à condition que le sujet s’engage de ne pas revenir. 

    L’apparition de l’idée du « coût de l’émigration » en France est logiquement un appel à la réforme de la gestion des émigrés. Une plus grande prudence des volets sociaux, notamment l’éducation et la santé. Ils s’expliqueront par la création de nouveaux statuts aux populations étrangères et déjà présentes. Après l’indésirable débat sur l’identité nationale, qui désirait fermer un projet naturellement et éternellement ouvert et interminable au gré de l’évolution démographique des entités étatiques, parler du coût est une approche qui ouvre le débat de la réforme des politiques migratoires.  


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME 
    Site de ARGOTHEME.        

    L’avènement d’Internet a changé le monde des échanges quelque soi leurs genres. Non pas seulement commerciaux (puisque le terme « échange » est péjorativement utilisé en synonyme de transaction), mais l’ensemble des relations entres individus et entités. Particulièrement en matière de communication, les rapports s’ouvrent à tous pour que les plus créatifs accèdent à la bonne place. Le journalisme et tous ses cadres d’exercice, aussi bien les organes que les pratiques du métier, se sont modifiés avec le Web, malgré les réticences légitimes des positions acquises.

    L’idée de « médias citoyens » était en l’air depuis toujours, et est en rapport avec le nouveau rôle de l’élément humain. Elle consiste à dynamiser l’esprit et la volonté de faire des organes qui tiennent compte de l’objectif de faire de la citoyenneté le creuset de l’activité de la communication « sociétale ».

    Aucun doute que c’est l’aspect en rapport avec l’individu qui au premier des convictions des « médias citoyens ». L’éthique et l’honnêteté intellectuelle sont tellement désirées par les populations, les consommateurs, les puissances de l’argent avaient exclu cette perspective pour se remplir davantage et d’abord leurs poches. L’entretien de l’irrationnel comme l’horoscope ou bien la mise-au-devant des caractéristiques « people », ne sont point en accord avec la profondeur de l’aspiration, des consommateurs, à des médias vraiment utiles pour un traitement exact de l’information, la diffusion saine de la culture et l’offre de distraction. Présentement, l’époque technologique met à portée des populations cet idéal, la conquête de réaliser leurs médias dits citoyens dont fait partie notre modeste POPULI-SCOOP .

    La grande leçon qui a fait que le citoyen se sert de ses outils familiaux et individuels pour couvrir l’actualité et faire même le scoop, en fournissant mieux que le meilleur des professionnels des illustrations dépassants tous commentaires et analyses, fut le tsunami de 2004 qui a fait quelques 300 000 victimes en ravageant des zones côtières de nombreux pays. Les gens avaient instinctivement manipulés leurs minuscules appareils téléphoniques et leurs caméras pour immortaliser leurs voyages touristiques, et avec une formidable réactivité, pour produire une couverture médiatique inégalée et inconnue dans les annales de la communication établie par les canaux traditionnels dont disposaient les grands trusts. L’évènement a échappé aux médias dits traditionnels !

    Depuis ce réflexe est devenu l’ultime recours, surmontant l’absence du journaliste attitré comme employé d’une chaîne de l’audiovisuel, d’un organe de presse écrite et d’agences qui ont possédé des monopoles et des exclusifs. Geste plus participatif que des citoyens s’arrogent désormais, en déclassant toutes les formes de manipulations et raisons réductrices même celles qui se targuaient d’être des services publics ou s’apparentaient de la vraisemblance d’indépendance. Internet l’a permis et est devenu depuis un moyen de diffusion largement adopté par un monde tout à fait parallèle au classique qui s’amenuise sous les yeux de tous, avec l’évolution de la donne : « éclatement des espaces communicants ».

    Cette évolution a, encore depuis plus d’une décennie déjà, créé moult questionnements aux  acteurs des médias où qu’ils peuvent exister et agir. Chercheurs en quête de nouvelles théories, journalistes praticiens de terrain et passionnés autodidactes s’y mettent à tous les échelles de trouver réponses à la mutation en marche avec une promptitude qui installe le nouveau à la place de l’ancien.

     L’évènement du 4ème Festival International du Journalisme, où l’observation des nouveaux médias épris de présence citoyenne ne fait aucun doute.

    Les filets sont balancés en mer, la pêche de l’information s’ouvre à tous. Et les scoops reviennent de droit à la promiscuité de ceux qui les croisent les premiers. De même que l’analyse de l’actualité, peut-être en restant exigeante en matière de connaissances du sujet traité, échappe aussi à ceux qui ont toujours cru pouvoir seuls l’approfondir, en émettant surtout un point de vue que de strictement vouloir et se soumettre à l’impartialité.

    L’ère du numérique ouvre grandes les fenêtres pour que de nouveaux airs se respirent et oxygènent méninges et entrailles de pures productions faites par ceux qui ont été consommateurs, et selon leurs goûts. Bloggeurs à vous la nouvelle époque, individualités et autres communautés de médias citoyens dans l’arène de faire autrement la communication, ils répondent d’abord à leur propre besoin.

    Du 21 au 25 avril 2010 se tient à Perugia (Pérusia, Pérouse), le 4ème festival du journalisme. On avait longtemps que le terme festival ne s’appliquait judicieusement qu’aux arts. Autour du concept du Web 2.0, cette rencontre regroupera, d’après le communiqué diffusé par les initiateurs, les représentants des médias traditionnels et des journalistes citoyens. Dans le but de créer des relations, au sens  de communication, entre les médias traditionnels et les nouveaux acteurs qu’Internet, ces assises reste un espace de réflexion. Peut-on s’attendre à des relations paisibles entre des rivaux, en réalité bien concurrentiels que pouvant paisiblement collaborer.

    Fondé en 2006 par Arianna Ciccone et Christopher Potter, l’édition 2009 de l’IFJ avait accueilli plus de 80 événements, 220 intervenants, plus de 260 journalistes accrédités et près de 300 bénévoles venant du monde entier. L’édition 2010 promet d’accueillir encore plus de monde.

    L’attente des résultats de ce festival n’est pas automatiquement que les médias citoyens adoptent le chemin des traditionnels... 



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  • Le sommet du pétrole et du gaz africain, le mercredi 21 Avril à Paris, dans les locaux de l'AIE (9 rue de la Fédération, Paris) pour assurer le développement tant espéré !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Certains rares pays africains ont entamé un regain de croissance économique depuis avant 2005, et à partir de cette année, 2010 selon le 1er trimestre, se confirme davantage ce retour au développement. Ce qui reste peu connu ou vulgarisé auprès et chez nombreux observateurs, cercles politiques et médias internationaux et aussi locaux, même parmi les plus avisés. 

    Ces signes positifs laissent croire qu’en 2010, cette tendance s’est propagée encore à plusieurs pays, y compris ceux restés longtemps à la traîne. Et encore, comme obstinément on n’y croit pas à cette reprise attendue depuis des décennies. Elle semble ne pas faire l’unanimité et est aussi inexistante. Toujours considérés peu plausibles, les quelques 5% de croissance vraiment généralisée par le niveau de stabilité politique devenant avérée pour les années 2008 et 2009, ils restent un canular sans moindre considération.

    Déjà en 2005/2006, le rapport du Centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié par le mardi 16 mai, donna le ton. L'espoir aux habitants de ce continent considéré comme le plus mal loti de la planète, devait se substituer aux grandes misères marquées de famine et de troubles de toutes sortes.

    Et certes les catastrophes humanitaires de l’Ethiopie et du Soudan, et par malheur aussi où s’y greffe l’islamisme abjecte avec sa violence terroriste et rétrograde, sont trop visibles pour les nier. Au-delà des perceptions que les pays occidentaux ne laissent pas passer sans en parler de ces 2 cas, les choses ailleurs sont moins sombres.

    Comme encore l'instabilité en Côte d'Ivoire, ou bien dans l'est de la République démocratique du Congo, est à l’origine d’un frein tangible. Aussi le « naufrage de l'économie du Zimbabwe », pays qui n’a pas les moyens de donner aux gouvernants en place, et indécrottables depuis leur présidence du mouvement d’indépendance, telle l’Algérie par exemple, les arguments et finances pour rester éternellement au pouvoir.

    A quoi attribuer cette lueur d’espoir ?

    • ·         Pour les plus éclairés des combattants africains pour le développement social et économique, c’est la rupture les anciennes formes de néo-colonialismes qui a généré cette progression vers de meilleurs destins pour les populations africaines.
    • ·         Pour les économistes spécialisés « es. Tiers-mondisme » c’est l’arrivée de l’émergence qui a été déjà le champ de nombreux pays sud-américains et asiatiques. Une dérivation éliminant les européens et les USA, qui a créé de la confiance. Les chinois sont prodigieux avec une plus grande et dynamique présence sur le continent noir.
    • ·         Et pour les politiciens qui ont toujours montré une avidité à construire des sociétés africaines évoluées au niveau de ce qui est la civilisation humaine basée sur le bien-être social, que seuls des structures économiques fiables peuvent porter et occasionner. C’est bien le contact de nouveaux partenaires en dehors des pays traditionnels, une dérivation éliminant les  européens et es USA, qui a créé de la confiance. Les chinois sont prodigieux avec une plus grande et dynamique présence sur le continent noir.  

    Dans ce contexte jusqu’à là inimaginable à cause de la gabegie qui a fait des systèmes de gouvernance postindépendance de véritables oligarchies, régnant avec des corruptions et d’autres blocages réels causant l’absence des programmes de développement. Il était peu pris en compte, l’importance du secteur énergétique. Tant les habitants du continent noir n’avaient d’énormes besoins domestiques et les programmes étatiques ne relevaient guère de songer à cet incontournable moyen, l’énergie, qui fait tourner l’essentiel de tout appareil productif de richesse.

     Les questions énergétiques comme richesses à ne pas nier pour continuer et pérenniser l’élan africain.

    Ainsi arrive le « Sommet Africain du Pétrole et du Gaz – cliquer ici pour consulter le programme- » qui aura lieu le 21 avril 2010 dans la capitale française au siège de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie), 9 rue de la fédération Paris. Il se tient alors qu’en ce début d’Avril, le prix du baril du pétrole vient de consolider, certainement d’une manière définitive et irréversible, une hausse assez appréciable sans qu’elle cause les vents de paniques fréquemment reproduits, tellement l’habitude des fluctuations à la hausse ont conquis, avec les ans, la normalité. La rareté des énergies fossiles est bien établie, les experts en ont averti toute l’humanité.

    Prendront part plusieurs ministres, dirigeants de sociétés pétrolières et gazières, de banques, de sociétés de services, pour débatte des grands thèmes  ont confirmé leur présence à ce qui s'annonce comme un passionnant lieu d'échanges et de débat. Le continent africain détenteur de nombreux gisements pétroliers, peut largement profiter de la forte reprise économique en Chine et en Asie, sans se remettre à une quiétude. Faut-il que les pays africains soient dotés de leurs propres opérateurs qui anticipent la forte demande africaine pour les prochaines années.

    Afrique - Pétrole: La malédiction de l'or noir - kewego
    En Afrique subsaharienne, la prospection pétrolière tourne à l’obsession. Toutefois, même la découverte de gisements d'importance, comme ici en Ouganda, ne garantit pas une hausse du niveau de vie des populations.

    Quand on sait que la déplétion des gisements (diminution naturelle de la production des gisements actuellement exploités) reste forte au niveau mondial, malgré que soient de temps à autres des découvertes de gigantesques ressources, comme au Brésil pays qui a d’abord fait sa croissance sans cet atout énergétique. Chaque année, la crise énergétique qui est en vue partout, explique qu’il faut non seulement faire face à l'élévation des besoins par l’arrivée de nouvelles demandes, mais aussi trouver réponses aux millions de barils consommés par jour alors que déclinent fortement la production.

    Peu nombreuses, les nouvelles découvertes de gisements ne sont pas en mesure de satisfaire la demande en place et encore moins celle, comme en Afrique, est naissante. Outre le Brésil que nous avons cité, ci-haut, l'Irak probablement est aussi parmi les régions du monde où les possibilités d'augmentation de la production sont effectives. Pour le continent africain, d’énormes potentialités existeraient et sont peut-être importantes, en attendant que les prospections nous révèlent leurs vérités, nonobstant et d’ors-et-déjà le Golfe de Guinée étant à la pointe.

    L'importance de ce Sommet Africain du Pétrole et du Gaz est due principale à la perspective d’une exploitation optimale des ressources énergétiques africaines, en prenant en considération toutes les expériences des anciens pays producteurs. Des points de non-moindre importance seront débattus comme : l’exploration, les stratégies des acteurs en Afrique, le potentiel du gaz par l'interdiction du « torchage », les problématiques liées aux hydrocarbures et la situation du raffinage africain.


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