•  

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Cet article a été publié par POPULISCOOP POPULISCOOP -scoop populaire- Ecrire et publier un article. -Scoop Populaire  -

    Des experts ou bien des charlatans, la solution de sauvetage du capitalisme mercantile s’éloigne tournant le dos aux bourses et aux banques.  

    La récidive des soubresauts de la crise, surgie à l’été 2008, secoue férocement les pays capitalistes. Elle influence et a des conséquences sur le reste du monde. Mais sa géographie, ses territoires et ses fiefs sont fixés. 

    L’occident malgré les mobilisations, qui finalement de donnent que de modiques résultats, porte encore ses propres vulnérabilités et ses peines. Elles angoissent les experts qui, travaillent à sauver la maison qui brûle n’ont l’air finalement d’être des charlatans. Ils enjoignent de l’espoir aux cœurs, comme des baumes, des politicards, sans atteindre les peuples qui ne cessent de manifester. Alors que les dirigeants n’osent plus promettre quoique ce soit.

    Les pays les plus fragiles comme le Portugal, la Grèce et l’Espagne pour citer ceux auxquels les médias ont déjà réservé nombreuses observations, vivent même la déchéance tentant de limiter la casse. Leurs taux de chômage dépassent les 20%, ce qui reflète la misère sociale qui touche leurs populations qui n’ont plus de pouvoirs d’achat et de réjouissance pour les inégalités. Puisqu’elles subissent des réductions draconiennes des acquis sociaux, qu’ils prenaient par un passé récent pour inébranlables. Dans ce contexte, les retraites, les soins et la plaisance sont dans le collimateur des restrictions. Alors que l’immobilier, comme en France encore plus cher, augure aussi la privation infligée injustement à de larges populations aux revenus réduits. Par le passé, c’était la bourse qui flambait ! 

    L’Irlande qui fut un havre fiscal aux sièges de grands trusts et sociétés transnationales, est touchée au cœur même du système financier qui a permis de croire au bel-âge de ce pays : les banques aussi. A l’image du tremblement de terre qui a secoué l’Europe, simultanément après la pulvérisation de la bulle immobilière des USA, la ruine est bancaire touchant plusieurs institutions qui ont des traditions bien bancales.

    L’accueil, en Irlande, de domiciliations sociales d’entreprises, d’envergure internationale, voire les plus importantes du monde, ainsi que de cabinets usant de l’e-économie n’accouche en rien de richesses matérielles concrètes. Et encore moins elles ne créent pas les emplois escomptés que peuvent occuper les irlandais.

    Le marché de dupes s’internationalise au détriment des spécificités régionales.

    Les spéculateurs des places boursières européennes, américaines et aussi japonaises qui gèrent les fonds de l’ensemble du système capitaliste sont l’expectative, après presque trois années la reconnaissance, sans localisation ou identification, des failles. Les faillites, comme les craches boursiers, sont de plus en plus imprévisibles et quasi instantanés. Et prennent des formes réduites, ciblant des entités économiques en rapport le monde informatique entre autres, qu’on pensait déjà projeter dans l’avenir. Ils se succèdent quotidiennement pour faire chuter, souvent de 40 à 1 $, les titres des entreprises en quelques heures.

    Les banques, en ricochet de ses micro-assauts, découvrent des gouffres dans leurs liquidités. Et sont donc incapables aussi bien de mettre à la disposition des investisseurs, réels ceux qui fabriquent des productions matérielles, de l’argent frais et de sauver la gestion des dépôts, des comptes de  clients, conseillés à les placer en bourses. Même leurs compétences ou rôles sont mises au doute.

    Après le vent de panique qui a mis à genoux les plus vulnérables pays d’Europe, qui ne s’attendent pas encore à une quelconque reprise, la bourrasque dure encore. Les menaces s’étiolent et s’étalent, dispersant et dispensant le syndrome de l’épuisement des anciennes puissances économiques. Le globe terrestre se reconfigure non seulement en replaçant la répartition des richesses, mais aussi en disposant les nouvelles tendances en rapport avec l’innovation. En diversifiant les sources des produits qui fournissant les marchés, les parts des échanges se répartissent autrement que comme jadis.

    La mondialisation économique n’est plus à ses balbutiements. Clairement elle impose désormais une pléiade de pays émergents qui se démènent des dépendances externes pour répondre à la consommation de leurs citoyens. Dans plusieurs domaines et même les plus délicats qui ont marqué leurs peuples de souffrance, comme les famines, la marche vers l’autosuffisance a fait des pas.

    Derrière les grosses pointures (Chine, Brésil, Inde, Mexique…) des pays à fortes croissances, se dessinent une seconde catégorie, composée de plus nombreuses contrées qui, fait suite à leur stabilité dans l’adhésion à la mondialisation des échanges. Surmontent superbement le sous-développement, plus nombreux d’Asie, d’Amérique et d’Afrique aspirent à être dans les premières loges des peuples qui n’ont plus besoin d’être satisfaits par les écoles, du mode de vie, de l’exotisme et de la sophistication qu’on leur a produit ailleurs. Même l’Afrique et la majorité de ses pays sont dans leur 5ème année de croissance positive à plus de 5%...

    La crise montre que la macro-économie sert l’essor économique global, comme en Chine ou au Brésil, sans être relayer avec efficience envers la social-économie des microcrédits.

    C’est en Inde que la ruine, d’ailleurs partielle, des microcrédits est ressentie. Non pas comme conséquence directe de la crise que redoutent les géants, mais parce que l’expérience est arrivée à maturité et s’avère un dépannage sans grande efficacité quand le bénéficiaire n’est pas très créatif. Son précurseur Muhammad Yunus, à travers l’institution bancaire « la Grameen Bank » au Bangladesh, a donné espoir à nombreux pays pauvres.

    Actuellement les leçons sont tirées, seules les TPE (Petit Entrepreneur) épris de problèmes actuels comme écologiques et inventifs, comme en technologie, s’en sortent. Même l’artisanat s’il ne répond pas à l’exigence de fabriquer des produits sous pénurie et ayant une forte demande locale, ne trouve ses comptes. Les 6 à 10 millions de petits crédits, de 100 à 2000€ contractés, sont dans l’impossibilité d’être remboursés. Les suicides des endettés sont devenus les situations fréquentes pour les populations dont la précarité est au centre de leur subsistance.

    Même cette pratique des micro-financements n’a pas été dans les critères de relance ou de dépassement de la crise en occident, où l’ancrage d’un capitalisme à jamais arrogant ne laisse pas place à de nouveaux entrepreneurs. D’abord elle n’a pas été considérée comme issue à la crise, ce qui est rationnel. Et elle est surtout perçue comme une méthode exclusive des pays pauvres. Et pour laquelle on se mobilise, en occident des fois, en direction de ces pays sous-développés. Ensuite, il s’avère que les bénéficiaires sont plus les classes moyennes car initiées à l’entreprenariat, selon le premier Rapport de l’Observatoire de la Microfinance, publié en 2009, sur la situation en France. Or celle-ci ne peut réussir à se développer dans un pays comme la France qu’en collaborant étroitement avec le secteur bancaire traditionnel.

    Et dès lors que les banques traduisent une autre perception avec l’exclusion des moins solvables de sa clientèle, et sont plongées dans la tourmente d’une crise qui gangrène leurs us commerciaux, comment s’imaginer un avenir aux PME (Petite et Moyenne Entreprise) et TPE (Toute Petite Entreprise) avec la mise en place de financements en mesure de les hisser comme acteurs dans la sortie de la crise. L’engrenage où est pris le capitalisme tourne est une austérité plus drastique envers ceux qui ne résistent pas aux déploiements des économies émergentes sur leurs territoires.


    votre commentaire
  • Les algériennes livrées au machisme et à la phallocratie, avec la bénédiction des bureaucrates et des dirigeants TUTEURS HISTORIQUES.

    ar N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Cet article a été publié par POPULISCOOP POPULISCOOP -scoop populaire- Ecrire et publier un article. -Scoop Populaire  -

    La réunionite, maladie par excellence de toutes les bureaucraties, a été la cause d’absence pendant un mois du wali (préfet) d’Alger (la capitale algérienne) et de l’ensemble de son cabinet, ainsi que des décideurs de la DRAG (Direction de la Réglementation et de l’Administration Générale). Pendant 4 semaines, la demande d’autorisation pour la tenue du colloque internationale sur les violences faites aux femmes a été mise sous boisseau, ou jetée aux oubliettes des fonds de tiroir.

    La pesanteur d’un système de services publics orienté vers la décadence empruntée sur plusieurs plans par le pays, conjuguée à celui d’une gouvernance basée sur la corruption, compliquent grandement la vie des algériens. Les entrepreneurs qui ont affaire à l’administration sont carrément soumis à l’extorsion pour lâcher une ristourne, en pot-de-vin, afin se faire payer leurs prestations à l’Etat, ou bien obtenir des documents. Les citoyens démunis du moindre recours subissent le racket pur et simple. Moult efforts, pour obtenir l’autorisation, sont restés vains, jusqu’à la dernière minute. Y compris du principal partenaire : l’AAPF

    Heureusement que le dénouement final n’a pas déçu car et le colloque s’est tenu (Voir le programme avancé). L’Association Algérienne du Planning Familial (AAPF), auxiliaire de l’Etat car budgétisée et travaillant dans un domaine que comporte sa désignation, a d’abord affiché un mutisme complet. Une manière, qui a offusqué, de ne pas désobéir au prince. Puis elle a « pris acte de la non autorisation qui leur a été signifiée oralement et tardivement », et a tenu à « réaffirmer » sa « volonté de se battre contre les violences que subissent avec toutes les Algériennes ». Finalement les associations se sont retrouvées pour un débat au siège de l’Association du planning familial.

    L’AAPF étant aussi dotée d’une certaine indépendance, comme acteur majeur venant en aide aux familles où la mère détient le 1er rôle dans cette cellule constitutive de toutes sociétés, même animale. L’Algérie s’est engagée devant la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les violences contre les femmes, lors de sa visite au début de ce mois-ci à Alger, à associer la société civile à sa stratégie de lutte contre les violences. Mais force est de constater, ce n’était que la poudre aux yeux du monde entier.

    De son côté la DRAG n’a pas été réactive pour répondre à la demande, d’un collectif de représentants une quinzaine d’associations, d’autorisation pour la tenue du colloque auprès de l’un des prestigieux hôtels, Essafir (l’ambassadeur) de la capitale. En réalité elle ne voulait même pas entendre parler ! Et comme cet hôtel, souvent pris pour un club de presse, relève du secteur public, c’est le même processus de négation. La direction de l’établissement refusa l’accès au lieu des conférences. Ce chevauchement et cette connivence, d’une entreprise économique du tourisme avec la prérogative d’un représentant de l’Etat, dénote comment sont imbriquées les (in) compétences. Dans un pays qui respecte ses citoyens, ce wali devait être immédiatement relevé de ses fonctions.

    Mais le thème « des Violences faites aux femmes », qui est une manifestation internationale, qui se tient le novembre, au niveau mondial, s’apparente à un sujet qui dérange l’establishment des scélérats qui gouvernent le pays depuis l’indépendance avec un amoindrissement des droits des citoyens. Préférence est réservée au ministre de la Solidarité qui se rendra avec des journalistes, et surtout les lourdes caméras des médias, au Centre national pour femmes victimes de violences de Bou Ismaïl, pour s’enquérir des conditions de prise en charge. La propagande habituelle que les administrés interprètent désormais autrement que comme son dessein.

    Une réunion et pour les droits des femmes !  Dans ce cas, dès que la caporalisation n’est pas affidée directement au pouvoir ou à un segment de sa coalition, les 3 partis FLN, RND et Ex Hamas, les expressions sont quasiment écartées. Même la commémoration de la mort du martyr, Maurice Laban, par un recueillement sur sa tombe a été interdite en 2007. La lâcheté avec laquelle sont appréhendées, les actions démocratiques et celles qui ouvrent le pays par le partage sur l’universalité, par les indécrottables dirigeants du pays qui n’ont pas bougé depuis l’indépendance et même après avoir été obligés d’accepter le pluralisme après le 5 octobre 1988, est à l’image de bien vieilles pratiques qui sèment le tournis chez les jeunes algériens. Ces derniers, pour ne pas vivre dans un climat qui de jour-en-jour virent au chaos « fascislamiste », prennent le large, Haragas, sur des embarcations de fortune…


    votre commentaire
  • La crise endémique d’un panier de crabes qui se chamaille l’otage et le butin.

    Le parti FLN (algérien) vit l’une de ses crises pathologiques et endémiques, comme un malade subissant une rechute traumatique. Loin s’en faut cet article ne désire pas qu’un musée quelconque du pays accueille une coquille même si elle renferme une quelconque âme, ou bien que peut en faire un musée d’uniquement 3 lettres alphabétiques ? 

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Cet article a été publié par POPULISCOOP POPULISCOOP -scoop populaire- Ecrire et publier un article. -Scoop Populaire  -

    A la fois des spasmes mais aussi une dégénérescence mentale parcourent un corps, pour le secouer comme pour le sortir du coma et le remettre sur pieds. Actuellement sur le  bureau du président Bouteflika, outre que plus de 10 pétitions dénonciatrices et émises depuis le profond pays, des dossiers dénonçant des descendants de harkis et même des harkis sont Mouhafedhs (responsables départementaux) ou membres du comité central. Pour un titre qui a fait la libération…

    Les algériens impuissants de l’accaparement par une faction de citoyens surarmés d’opportunisme, du sigle aux 3 lettres « FLN » qui relève de leur patrimoine mémoriel et collectif, sont écœurés. Ce qui constitue une véritable dégradation de leur Histoire collective, et se réjouissent donc du spectacle qui leur est donné… Par la catégorie la plus criarde de ses connivences actuelles avec les « Fascislamistes » et celle qui a causé, par le passé la torture des poètes et l’exil des intelligences. Dont les pères du FLN historique, Abdelhamid Mehri parlait bien de courants politiques à l’intérieur de la superstructure.

    Mais, comme citoyens, les algériens se questionnent aussi : pourquoi certains de leurs concitoyens ont le toupet de leur chiper le nom d’une organisation qui leur est chère, pour en faire la plateforme de leur « Kleptocratie » ? Car sur le plan sémantique, la libération du pays s’est concrétisée en 1962, avec l’indépendance chèrement payée par tous. Des rentiers se sont vus depuis la couverture de la souveraineté nationale, tuteurs du peuple. Et ont pris en otage l’Etat-Nation pour en inventer une puissance publique aussi imparfaite que démunie d’un projet sociétal qui fonde une Algérie stable, égalitaire et éprise d’évolution.

    Le parti FLN se trouve actuellement en poussée de chaleur, comme une angoisse de conscience. Souffrant d’abord de son détournement du l’emblème valeureux. Et face aux regards de la population hagarde du règne pitoyable de ce qui est aussi le seul symbole de la corruption, les algériens s’offusquent aussi. La dégénérescence, chose qui a été entamée dès l’historique jour du 5 octobre 1988, n’est pas finale. Et la souillure du titre historique FLN n’aura jamais sa fin, puisque les enjeux de la rente semblent être interminables.

    Alors les pseudos militants, de l’actuel parti FLN, assument totalement l’indignité du 3ème mandat de Bouteflika qui tire à sa fin. Leur organisation qui a fomenté cette attaque à l’encontre du moral de la population Ces dernières s’entendent désormais plus comme que d’habitude. Truanderie politique, plaquée sur le paysage démocratique qui n’a pas encore bougé aussi bien depuis l’indépendance que le 5 octobre 1988. L’une des vertus de la démocratie est de pouvoir dire ces choses, impossibles de les exprimer par le passé…   

    Les causes du désespoir qui s’est précisé dans le mental des algériens, sont en rapport avec son identité et sa mémoire partagée. Ce parti, qui colle à la démocratie sans y croire, dévoie la mémoire collective et génère une vraie tare. Car l’imposture, de l’accaparement du sigle FLN, est trop lourde dans la perception de ce qui la libération nationale.

    L’orientation politique de post-Boumediene, l’émergence du parti unique parallèlement au conseil de la révolution, a diligenté sans aucune ambiguïté la marginalisation des citoyens doués, braves et honnêtes. Et elle fait de l’islamisme un rempart idéologique, jusqu’à ameuter un certain El-Ghazali pour appeler ouvertement à l’application de la charia dans un pays musulman.

    Puis le Parti unique, dirigé au niveau central par une brigade de politicards notoirement renommés pour leur corruption, dont un certain Messaâdia a su opérer un brigandage dirigiste et bassement assoiffé d’écarter le génie. Les propres enfants de ce monsieur s’inscrivaient à plusieurs reprises pour des stages, de plusieurs mois et années, à l’étranger avec les sociétés du secteur public, sans jamais assister à une moindre séance de formation. Alors qu’une masse d’autres jeunes le constatait dans l’impuissance.

    Des entreprises du secteur public ont connu carrément une pléthore parmi leurs personnels formés à l’étranger. Plusieurs fils portant des noms comme Goudjil, Zouatène, Sbaâ et Abada (mais la liste est vraiment longue) ont été relevés par le service des ressources humaines, les autres stagiaires et les syndicats. Sans pouvoir faire part à la presse ou autres institutions de contrôle. Cette traçabilité gravée dans les gênes de ce parti… A été reprise par Belkadem qui, a pour idole El-Khomeiny, dirige actuellement l’ex parti unique. Ce qui donne à ses détracteurs la détermination de se frotter les mains pour lui succéder, lui enlever le patrimoine volé à tout un peuple.


    votre commentaire
  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Cet article a été publié par POPULISCOOP POPULISCOOP -scoop populaire- Ecrire et publier un article. -Scoop Populaire  -

    Facebook n’arrête pas de faire parler de lui. Après le film, les regards sont mieux éclairés et les langues. Ou bien maintenant les plumes se délient aux conférences et commentaires. Et elles se sont redéployées à décrypter le réseau social adulé. Elles considèrent que l’entreprise, créée par Mark Zuckerberg, est assurément la plus réussie de notre ère et qui s’ouvre avec le nouveau millénaire. 

    Nombreux articles se sont penchés à commenter Facebook, pour analyser son fond même si actuellement ils ne sont pas allés, aux abîmes, voir plus loin que l’apparence sur la toile. Certains offrent de vraies analyses de cette informatisation des relations entre les humains. Les paranoïaques croient, par contre, que les services secrets recueillent des infos. 

     

     

    Nonobstant d’érudits penseurs restent dubitatifs et ne s’avancent qu’à dresser les résultats préalables de leurs constats, limités à leur exploration presque superficielle. Déjà que nombreux de ces sommités redoutent que l’outil informatique ne leur est fatal, s’ils n’investissement pas ces nouveaux canaux. Parmi lesquels Twitter qui ne cesse de monter en puissance depuis son lancement.

    Les pratiquants inscrits sur Facebook y voient généralement de la reconnaissance, en se mettant en contact avec d’autres personnes, et se délectent de la convivialité virtuelle. D’autres planchent à engranger des clients à leurs business et d’autres encore sondent le monde et les êtres pour quêter à l’inspiration pour leurs travaux, recherches et observations. Et se dégage effectivement une prospection qui est fouillée au regard du volume des échanges et du nombre d’inscrits : plus d’un demi-milliard. Pourvu qu’un temps limite lui est consacré sans s’égarer de croire à changer le monde, car au final on croise simplement la vie commune et qui se fait sans soi.

     


    Facebook Login and Home Page
    envoyé par scubamarketing. - Plus de vie étudiante en vidéo.

    Parmi les derniers et attachants sujets publiés sur ce thème de Facebook, est celui de la jeune romancière Zadie Smith, lauréat des prix Guardian et Whitbread (James Tait Black Memorial Prize), en 2000, du premier roman. Sourires de loup, traduction française Claude Demanuelli, Gallimard, 2001. Article, largement inspiré des travaux du programmeur informaticien Jaron Lanier, qu’on retrouve sur New York Review of Books.

    Zadie Smith

    Captivant son texte, parce qu’il pose l’ubiquité de Facebook qui place sans conteste l’individu dans un monde partagé et sans confins. Elle est arrivée aussi à la conclusion qu’Harvard, l’école d’où est sorti le fondateur de Facebook, supplante nombreuses incidences habituelles qui font l’individu. Une sorte de formatage qui consiste à prouver une identité, non pas administrative ou bien réglementaire, celle que vous donnez sur le réseau.

    La question générale est : Avez-vous une vie ? A titre d’exemple, pour la situation amoureuse, il ne peut y avoir qu’une réponse, il donc faut choisir donc une parmi celles proposées. Il ne peut y avoir qu’une seule réponse.

    Et toutes vos indications tournent au sujet de votre vie. Non pas seulement pour Facebook, mais aussi pour ceux qui consultent votre profil. Vous prouvez que vous existez en postant des photos. Puis ça continur. Aimez-vous ce qu’il faut aimer ? Telle est exactement la mise en conformité aux indications utiles à Harvard. La liste de ce qu’on doit, le pouvoir et le vouloir restent à vérifier, aimer incluent : livres, musique, films, émissions de télé, mais aussi l’architecture, les idées, les plantes et même des fois les couleurs ou bien les animaux entre autres.

    La jeune auteure a réussi à soulever une vraie question philosophique, profondément liée à la remise en cause des modes qui deviennent éphémères, sauf qu’on s’y délecte à la petite semaine et pendant l’existence ponctuelle sur Facebook.  


    votre commentaire
  • Des ingénieurs, des médecins et des élites, soumises aux ordres des prédateurs de la "Kléptocratie", préfèrent quitter le pays et vivre clandestins à l'étranger.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Cet article a été publié par POPULISCOOP POPULISCOOP -scoop populaire- Ecrire et publier un article. -Scoop Populaire  -

    Quand la tendance de la migration des algériens s’est inversée dès l’année 1980, après la mort de Boumediene, les anthropologues ont cru à une ponctuelle attitude. C’est-à-dire, après la trêve marquée par les retours suscités par la révolution industrielle (des années 70), la reprise des partances était vouée, avait-on cru, à un arrêt in-extrémis, ou du moins ne pouvait guère continuer. 

    Mais vite le phénomène a été reconnu comme le début des nouveaux exils et d’une ampleur hallucinante et inattendue. Surtout ils tentaient de nouvelles populations, dont celle les mieux formées, ce qui était constaté plus destructeur. Le contraire de la décennie précédente, des années 70 où quelques 80 000 émigrés, algériens répartis entre la France et la Belgique ont déchiré leurs titres de séjours,  sont revenus s’installer dans leur pays d’origine. Avec le temps, partir est devenue la panacée la plus appréciée, pour s’évader de la gouvernance officielle basée sur l’exclusion.

     

    A l’époque, les années 70, de la fabuleuse pièce théâtrale de Kateb Yacine « Mohamed prend ta valise » qui avait fait une grande tournée dans ces 2 pays européens, le retour au pays était dit « le retour de la fierté ». Ce spectacle avait pour la première fois, dans l’histoire de la diaspora algérienne en Europe, permis aux émigrés d’aller massivement aux salles de théâtre. Surtout un ardu programme d’industrialisation offrait des postes de travail en Algérie.

     Une diaspora plutôt qu’une immigration, pour rompre avec tous les trafics du dirigisme exécrable de ses clientélismes.

    Hélas, rapidement le flux vers d’exogènes lieux s’est avéré irréversible. Et allait prendre de l’ampleur jusqu’à devenir le fléau Haragas qui pousse les jeunes algériens à quitter leur pays dans des embarcations de fortune. Dernier fait en date du 1er novembre 2010, 9 danseurs du ballet national partis faire une représentation au Canada ont faussé compagnie à leur amis qui sont au nombre de 15. Ils ont fuis de leur hôtel et se sont évaporés dans la nature.

    "Haragas" : un film algérien sur les risques de l'immigration clandestine

    Si la France est restée la principale destination des partances, de nouveaux horizons se distingués sur le continent européen. Parmi les premiers, ce fut d’abord l’Espagne, pour la raison de mitoyenneté géographique. Et dont l’essor économique, amorcé dès les années 70 comme l’Algérie, a appâté les algériens, à l’instar de la considérable masse de marocains. Ensuite tous les pays européens sans exception commençaient à accueillir des algériens. Mais surtout c’est le Canada, ainsi qu’à degrés moindre les USA, qui était choisi grâce aux facilités d’installation.

    Les sociologues se sont alors questionnés : Pourquoi même dès les débuts des années 80 ? Alors qu’aux premières années de cette décennie les choses allaient relativement bien et Chadli, qui a succédé à Boumediene, avait fourni le slogan « Pour une vie meilleure » ? Même confrontés au racisme dont ils sont souvent victimes, les jeunes algériens préfèrent quitter le pays.

    La mise au point de l’exclusion a été élaborée au sein de l’ex parti unique, dont la tête pensante n’était autre que les arrivistes de la guerre de libération. Même la pseudo-légitimité historique, qui devait laisser les dirigeants du FLN historique diriger le pays, a été trahie. Aït-Ahmed et son acolyte Benbella qui ont commencé leur carrière de nationaliste avec le braquage de la poste d’Oran, l’acte illustre le genre d’aventuriers auxquels les algériens ont vu leur destin se tracer, ont été écartés depuis des années. Boudiaf s’est tranquillisé dans son exil marocain. Une foule d’arrivistes a pris le pouvoir avec une volonté affiché de ne laisser bouger que leurs adeptes et autres affidés, une flopée d’opportunistes.

    Les rigoureux, les honnêtes et les plus compétents qui ne peuvent pas adhérer à la débandade, qu’allait prendre le cheminement des affaires du pays, n’avaient aucun autre choix. Aller sous des cieux, qui au moins leur permettaient de ne pas assister à la décadence. D’une part, la montée de l’obscurantisme financé et pleinement érigé en système par les sbires d’une médiocrité qui a accouché en final d’un certain Belkhadem, après d’illustres. Et d’autre part leur écartement, qui est la grande manœuvre, consiste à leur imposer le silence face la criminalité dans les rouages, faite de corruption et de détournement.

    Surtout de placer à la tête des institutions de vrais incompétents, pour les diriger et les exploiter de la manière la plus inhumaine. Avec la mission première censurer tous réactifs réflexes aux prédations à ciel ouvert. Un ingénieur formé dans l’école algérienne qui a passé des nuits blanches pour réussir ses études, se retrouve soumis et subalterne à un analphabète, sinon un pistonné fils d’anciens membre de nomenklatura sachant juste parler et même une personne ne faisant qu’engranger quotidiennement et sans relâche des bénéfices de son poste. 


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires