• Ni les assassinats du Mossad, ni les persécutions signés Tsahal ne ressortent.

    Wikileaks a rapporté non pas sa propre matière. Avec et pour ça, il lui faut une armada de journalistes, et précisément du corps des reporters, disséminés à travers le monde, afin de créer des dépêches. Or il s’agit d’une sorte d’espionnage journalistique, tombé sur une poule aux Æufs d’or, distille des vérités.

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Le détournement de contenus diplomatiques n’est guère une analyse, ou un commentaire, d’investigateurs. Encore moins son reportage, au sens d’observations faites sur le terrain des faits. Wikileaks fait par un journaliste qui voit sa carrière briller, Julian Assange, n’a pas divulgué de la presse mais des sources. Aussi bien le flic que le journaliste s’adonne à l’enquête, et le métier du journalisme relève de la lignée des crieurs, des voyeurs, des informateurs et des dénonciateurs, différemment et certainement pas en contradiction de et à celui du flic. Les deux sont ménagés par les ordres de leurs supérieurs, souvent à partir de leurs propres idées quand il s’agit de journaliste ou policier compétent. Ils obéissent l’un à une déontologie et l’autre soumis à la loi.

    Le manque et l’insuffisance de données, parmi ceux glanés par Wikileaks, autour d’Israël a soulevé des questionnements ? A part la gangrène mafieuse qui habite l’Etat hébreu et les projets israéliens concernant une agression contre l’Iran, nombreux observateurs, laissés sur leur soif et dans l’attente de sujets autour d’Israël à la source du conflit dit du « Proche-Orient ». Ce dernier est un désarroi pour l’humanité avec l’absence éternelle d’un projet de paix. Peu de choses concernant Tsahal, une armée composée de nombreux binationaux, fonctionnant comme une entité de mercenariat confessionnel. Des journalistes ailleurs et simplement dans la presse traditionnelle qu’on a voulu vite enterrer, sur Paris-Match, nous apprenons que des officiers parlent des affres qu’ils ont eux-mêmes causés aux palestiniens.

    Les plus crédules des observateurs pensaient atteindre et faire main-basse sur des trésors comme les manigances des redoutables lobbys juifs qui assurent Israël de l’impunité en Occident, et plus précisément dans les médias. Seulement ce n’est pas la source de telles informations, à mettre à nue les comportements d’Israël et la question cruciale de la paix qui fait une préoccupation mondiale, elle est ailleurs… Il ne s’agit que de câbles échangés dans le cadre de la diplomatie des Etats-Unis. Wikileaks accouche de documents, une mise à nue du comportement des Etats-Unis. Ce derniers peuvent, via les ambassades, recevoir un message concernant le passage d’un président (ou un monarque arabe), asiatique, sud-américain et africains… Le pays concerné devient un mot-clé de recherche parmi les documents disponibles chez Wikileaks, le site.

    Trouver l’eau dans le feu, c’est un antagonisme qui n’équivaut pas à celui de : trouver le feu dans l’eau. BP a souillé le Nouveau-Mexique. On trouverait par exemple des avis plus percutants et critiques concernant Israël, dans des diplomaties qui ne s’engagent pas d’avertir les Etats-Unis des avis à chaque qu’ils reçoivent un visiteur de haut rang. Pour Israël la plus lourde matière à vouloir s’imaginer, des messages et des câbles entre le Mossad et ses complices aussi bien à l’intérieur du monde arabe que l’ensemble de l’occident…

     

    Les Etats-Unis ont un soldat détenuBradley Manning, pour avoir livré les câbles. L’ONU s’inquiète de son sort et ses avocats se plaignent de son traitement. Il ne pouvait pas donner les câbles stockés et échangés en dehors de ceux de son pays ! Et pour l’enfant prodigue des Etats-Unis, qu’est Israël au Proche-Orient, est sous protection. Il ne risque pas d’être dénigré, révélé à la vérité et même soumis à la légalité ainsi qu’aux aux conventions internationales. Rarement les States s’en prennent à leur poulain, et impossibles que les partenaires duMentor et du mercenaire au Proche-Orient oseraient émettre un avis contraire, un câble… qui passerait antisémite, nous dit-on des fois !

    A regarder bien la tête du soldat Bradley Manning, persécuté dans la meilleure démocratie du monde. On admire Bob l’éponge, et avec un jaune de rires…


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    Le blog l’outil individuel du journalisme citoyen.

    A l’heure où l’engouement pour les forums de discussions sur Internet s’estompe, les blogs prennent de l’ampleur. Il n’y a désormais pas de journalistes qui ne croient pas qu’un tel outil individuel, souvent hébergé par les médias où ils travaillent, ne valorisent pas leurs travaux personnels et la profession en général. Outre le microblogging que Twitter, considéré aussi comme réseau social, le blog particulier est par excellence l’espace d’opinion propre à chaque pratiquant.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    L’évolution de l’espace Internet dans la mentalité humaine est formidable, le doute s’est estompé. Qui oserait dire désormais, c’est la solitude ou bien l’enfermement ? L’espionnage n’est plus de mise, par contre l’escroquerie intéresse les mafias et se propage avec la cadence, reprenant aussi tous les vieux métiers humains dont la prostitution et la mendicité.

    Le monde du blog est certainement le plus abouti des modes expressifs, textuels et culturels. Il s’est développé, malgré l’idée que c’est un carnet de notes narcissiques, frisant la banalité, continue de lui être accolée. Un espace souvent individuel qui communique des impressions diverses et sur moult sujets, toutes produites désormais pour exhiber un talent, une vulgarisation et une promotion.

    Rares de notre époque, les journalistes qui doutent encore que les plateformes du blogging, pour diffuser leurs articles, ne favorisent pas leurs carrières. Certains font de leur profession un acte citoyen, et certainement propager une prestation personnelle via leurs blogs concrétisent souvent leurs besoins… D’émettre leur propre et personnel opinion.


    Blog in plain english (C’est quoi un blog ?)
    envoyé par pretaformer. - Découvrez les dernières tendances en vidéo.

    Les pratiques du blogging connaissent une grande place dans les mœurs de certains pays, et avec un succès désopilant du point de vue qu’ils sont des rencontres insolites et très ancrées à des cultures locales. Comme la tendance qui laisse croire que chaque site(estimés à des milliards) ne s’en passe plus de son blog, pour expliquer sa charte ou bien constituer carrément la FQ « Foire aux questions ».

    D’ailleurs les billets à thèmes très controversés, suscitent un énorme engouement et font le trophée du Buzz pour des blogs. L’aspect négatif est aussi d’être pleinement à la merci de ceux qui consultent les blogs. Ceux visiteurs ayant la moquerie légère, et consulte avec la manière de se divertir d’un acte mineur ou d’un sous-produit qui montre les délires… Cependant les blogs ayant un contenu de qualité, trouvent leurs comptes.

    Les forums de discussions restent encore prisés, par les internautes. Mais l’effet de partage d’audiences que conquièrent les nouveaux médias, induisant la part belle à Facebook, est plus ouvert et rapide. Les premiers ont énormément perdu de leurs fréquentations, même si les nombres d’inscrits se stabilisent ou continuent de recevoir de moins nombreux inscrits. Le blog reste sur l’élan d’ascendance en offrant aussi certaines aides précieuses et des divertissements, et même des fois contournent les médias traditionnels comme la presse écrite.

    Il n’est peut-être plus permis de soulever le domaine des blogs, comme une part et une orientation des liens tissés par le Web, sans marquer une escale sur ce qui est le« microblogging ». Désormais Twitter est devenu incontournable pour livrer une url, qui a du retour quelque-part, ou simplement émettre un point de vue.

    A cheval entre le blog et le forum, il est considéré aussi comme réseau social à part entière. Avec l’exigence des 144 caractères autorisés pour chaque post mis en ligne, il est imposé de faire un message, tel un titre synthétisant un sujet, une info et surtout à davantage de détails pour la chose représentée dans le Twitt… Le contenu émis.


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  • En hommage à un nouvel martyr de la démocratie, de la laïcité, de la modernité et du projet de société… LA LUTTE DE CLASSES !

    L’approfondissement de la démocratie en Tunisie ne cesse, à chaque étape d’une ascension solitaire et silencieuse, de parcourir d’autres sentiers et glaner de nouvelles expériences... Avec le fait de Sidi-Bouzid, dernier en date à marquer les pratiques revendicatives, même si son élément déclencheur est un banal fait divers comme les aiment le petit peuple, l’action populaire a gagné du terrain. Comme devenue ancrée dans le pays intérieur.

     

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Sidi-Bouzid est au cœur même du pays, peuplé de quelque un demi-million d’âmes. Un Gouvernorat (préfecture) qui peut être considéré comme l’image idyllique ou de proue, pouvant être l’étendard de l’ensemble de la Tunisie profonde. Ainsi les événements qui ont débuté avec cette histoire du jeune, âgé d’une vingtaine d’années qui a installé un étalage de vente de fruits et de légumes sur la voie publique, deviennent marquants. Ils reflètent de l’évolution sociologique, bien lisible, de ce pays qui s’est fait la renommée de connaître une stable croissance économique. Un faste tenu en haleine, slalomant trois décennies, sinon, plus, depuis le tracé du projet de société hérité de Bourguiba...

    Ce fait introduit, induit dans les esprits, la notion de citoyenneté dans la cité. Ce jeune chômeur qui aspirait à surmonter sa précarité, a intenté à la réglementation. Sachant la fragilité des systèmes d’administration des pays nouvellement indépendants, c’est un fait déclencheur de sédition et de la prise de conscience. Une fois qu’il a été remis à l’ordre, par l’éviction de son étal de fruits et de légumes, le citoyen âgé d’à peine vingt ans, voulait s’immoler devant le siège du gouvernorat. Il était soutenu, quand il a déjà mis le feu à son corps, par d’autres personnes.

     

    De Sidi-Benbouzid, l’histoire et la nature du pouvoir en Tunisie sont questionnées…

     

    1- Les medias, la Fameuse Al-Jazira

    - 2- à Paris

    Le contexte tunisien a une particularité que rares des peuples à la fois arabes et musulmans, ont connu. Guidé par l’Etat laïc qui a adopté la régulation moderne de la cellule familiale en limitant les droits sociaux à quatre enfants et interdisant bien avant la France l’interdiction du Hidjab dans les administrations de publiques, la Tunisie a quasiment gagné l’éloignement des islamistes, les fanatiques ! D’inspiration et de traçabilité connues, le projet de société de Bourguiba est resté comme le plus éclairé modèle, suivi par les institutions dont l’administration publique…

    Cependant à la tête des Etats les personnes, les lascars de tous ordres peuvent y mettre le nez et les ambitieux n’ont qu’à aiguiser leur stratégie pour arriver à dessein. D’emblée Benali Zine-El-Abidine, militaire de profession puis directeur de la police, n’a pas lésiné d’un iota dans son respect de l’orientation laïque… Mais de forts relents mafieux, son pouvoir est entaché. Son épouse et son frère ont laissé une mosaïque de dires frileux et authentiques. La famille de Trabelsi, comme Halima Bendjedid en Algérie en ses moments de gloire, trainent dans des scandales et la première dame du pays,   trabelsi avait marqué aussi les annales avec son association avec l’épouse de Yasser Arafat. Quand au frère même de Zine-El-Abidine, Mancef, il a été victime d’un règlement de compte rentrant dans les affaires de Mafia internationale… Rien que ça !

    - L’âme de la mémoire

     

    - La poésie.

    L’écoute sociale, les échos des actualités et la chose publique sont en Tunisie dans leur vrai débat. En effet, monsieur Benali peut aussi faire la surprise de revenir pauvre, comme Bourguiba, mourir dans la maison de ses parents. Après bien des vérités quant aux frasques (certaines vachement politiques) de Wassila, l’épouse du charismatique et histoire politicien, Bourguiba restera l’auteur de ses valeurs : «  Nous ne saurions oublier que nous sommes des Arabes, que nous sommes enracinés dans la civilisation islamique, pas plus que nous ne pouvons négliger le fait de vivre la seconde moitié du vingtième siècle. Nous tenons à participer à la marche de la civilisation et à prendre place au cœur de notre époque. »

    Ben-Bouzid : La citoyenneté, la démocratie, la régularité (l’Etat de Droit), la lutte des classes…

     

    Benali a édifié en la Tunisie une sympathie plus forte en ce qui est, dans le peuple et certainement dans la classe politique, l’œuvre magique de Bourguiba. Avec ses 73 ans, qui lui limite constitutionnellement d’aller à autre mandat, il est interpellé. Bourguiba a indéniablement légué cette perspective, comme un dilemme, à son héritier à la tête de l’Etat : transmettre sur du velours le pouvoir. D’une manière indifférente, avec la fragilité de pays nouvellement indépendants et africains, de contrée arabo-musulmane, de société vivante et revendicative, de raison historique à questionner le peuple tunisien…

    De faire de l’immolé  de Sidi-Bouzid un être qui a compris que l’Etat est représenté au niveau du gouvernorat. Au-delà de la mafia qui goupille les pieds et les mains de Benali, son départ constitue déjà un enjeu politique. Un jalon  de l’Etat de droit et de la construction démocratique. Même que cela se reproduise la Terre s’en foute… Céder le pouvoir sous les regards citoyens et acquis à la démocratie pour Benali est en haut, en bas un jeune désirait simplement travailler…


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  • Rares sont les révélations des exactions de Tsahal dont victimes les palestiniens. Tellement inaudibles et mises sous boisseau, au point que les opinions se construisent sur le mensonge et la cachoterie. L’handicap fait par Tsahal aux journalistes pour leur mission d’informer, s’est vérifié en crimes en vase clos. Sur les quelques 1500 victimes de l’opération dite « Plomb durci » qui vaut dans la sémiotique « Balles assassines », 60% sont des enfants…

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    … et 28% des adultes civils, puis 2% des combattants du Hamas incriminés du vocable de « terroristes » alors qu’il s’agit de combattants indépendantistes au même titre que ceux de l’OLP, même si les méthodes des deux factions diffèrent. Gaza s’inscrit comme le mouroir collectif que les prix « Nobel » des sciences nient et ceux de la paix, paradoxalement, ne songent pas mépriser.


    Quart d'heure de célébrité d'Olivia ZEMOR
    envoyé par enquete-debat. - L'actualité du moment en vidéo.

    Quand on se mobilise pour chasser Laurent Ngagbo qui se cramponne au pouvoir en Côte-d’Ivoire, les avisés regards tablent ce qui mérite plus d’être médiatisé. En occident particulièrement les lignes éditoriales des médias sont tellement décriés, désavoués par les citoyens qu’ils sont censés servir et perdant la confiance des administrés des Etats qui défendent becs et ongles la démocratie sans la construire chez eux… Car quand la paix est complètement d’un bras de fer, de l’Etat hébreu, colonialiste et impitoyable du sionisme dévoyé en fascisme

    Il est question d’une crise de la presse, dans un diagnostique souvent créé par la nouvelle de l’intrusion de Wikileaks et du journalisme citoyen via Interne, et un dévoiement des valeurs journalistiques sensitives à informer honnêtement le peuple. On croit, chez les experts qui observent les médias, l’écourtée raison de la nouvelle transparence du web, comme une perte de professionnalisme. Elle serait à l’origine de la fin du journaliste qui fait l’opinion en songeant s’aseptiser d’émettre la sienne, même s’il a des convictions humanitaires. Dans ce climat, le conflit du Proche-Orient est noyé dans ce qui est « la thèse de la conspiration ». Mais les esprits saints reviennent au galop. La vérité emprunte les chemins ardus…

    C’est le cas des outrances macabre des criminels de guerre de Tsahal et de l’apartheid israélien qui n’a rien d’être plus soft ou léger que son ancêtre d’Afrique du Sud ou bien du Nazisme allemand. Les témoignages rapportés par Paris-Match, tiens ce titre semble survivre à la crise médiatique, de 4 jeunes officiers, méritent d’être salués. D’ailleurs plusieurs sujets, tous conséquents, d’une clarté judicieuse et grandement professionnels ont été diffusés dernièrement par ce titre de la presse française que la crise n’a pas approchés… Quand on se rappelle les changements du quotidien « Le Figaro » qui n’ont pas encore livré l’épilogue de leur cheminement, les crises du journal « Le Monde », les licenciements de « Libération » lors de son rachat et les départs…

    ·          DES OFFICIERS ISRAÉLIENS PARLENT. LA POLÉMIQUE

    ·         Israël. L’armée ne fait jamais son autocritique

    ·         “Nous avons créé un monstre: l'occupation”

    ·         Israël. quand les officiers brisent le silence

    D’ailleurs au temps de la guerre indépendantiste d’Algérie, qui ne peut pas se souvenir de l’œuvre d’Yves Courrière qui fut un pavé dans la marre. Non seulement le prestigieux périodique français connaîtra de nouveaux lecteurs, mais aussi il marque sa confiance dans la vérité la plus enfouie dans les méandres de la conscience occidentale et dans les rédactions en connivence pour que la paix continue de s’éloigner de ce conflit dit du « Proche-Orient ».

    Micha, Dana, Noam, et Mikhael ont combattu pour Tsahal. C'est la première fois que des officiers israéliens manifestent à visage découvert leur contestation à propos des exactions infligées dans la bande de Gaza, entre 2000 et 2009.

    - Paris Match

    Des grenades pour faire peur

    « On déboule dans un village palestinien à 3 heures du matin et on se met à lancer des grenades étourdissantes dans les rues. Pour rien, pour faire peur. On voyait les gens se réveiller affolés... On nous raconte que cela fait fuir les éventuels terroristes. N’importe quoi... Par rotation, on faisait ça toutes les nuits. La routine. On nous disait “Bon­ne opération”. On ne comprenait pas pourquoi. »

    Voler un hôpital

    « Une nuit, nous avons l’ordre d’entrer de force dans une clinique d’Hébron qui appartient au Hamas. On confisque l’équipement : ordinateurs, télépho­nes, imprimantes, d’autres choses, il y en a pour des milliers de shekels. La raison ? Toucher le Hamas au portefeuille, juste avant les élections du Parlement palestinien, pour qu’il perde. Le gouvernement israélien avait officiellement annoncé qu’il n’allait pas tenter d’influencer cette élection... »

    « On a tué un type par pure ignorance »

    « On ne savait pas que, pendant le ramadan, les fidèles sortent dans la rue à 4 heures du matin avec des tambours pour réveiller les gens, qu’ils mangent avant le lever du soleil. On identifie un type dans une allée qui tient quelque chose, on lui crie “stop”. Là, si le “suspect” ne s’arrête pas immédiatement, la procédure exige des sommations. “Arrêtez ou je tire”, puis on tire en l’air, puis dans les jambes, etc. En réalité, cette règle n’est jamais appliquée. On l’a tué, point. Et par pure ignorance des rites locaux. »

    Les paysans en larmes

    « Nos excavateurs dressent une barrière de séparation en plein milieu d’un champ de figuiers palestinien. Le paysan arrive en larmes : “J’ai planté ce verger pendant dix ans, j’ai attendu dix ans qu’il donne des fruits, j’en ai profité pendant un an, et là, ils me le déracinent !” Il n’y a pas de solution de replantage. Il y a des compensations seulement à partir de 41 % de terre confisquée. Si c’est 40 %, tu n’as rien. Le pire c’est que peut-être demain ils vont décider d’arrêter la construction de la barrière. »

    Rendre ses galons, redevenir soldat

    « On installe des check points surprises. N’importe où, ça n’est jamais clair. Et soudain on arrête tout le monde, on contrôle leur permis. Il y a, là, des fem­mes, des enfants, des vieux, pendant des heures, parfois en plein soleil. On arrête des innocents, des gens qui veulent aller travailler, trouver de la nour­riture, pas des terroristes... J’ai dû le faire pendant cinq mois, huit heures par jour, ça m’a cassé. Alors j’ai décidé de rendre mes galons de commandant. »

    « Notre mission : déranger, harceler »

    « On est à Hébron. Comme les terroristes sont des résidents locaux et que notre mission est d’entraver l’activité terroriste, la voie opérationnelle c’est de quadriller la ville, entrer dans des maisons abandonnées, ou des maisons habitées choisies au hasard – il n’y a pas de service de renseignement qui nous pilote –, les fouiller, les mettre à sac... et ne rien trouver. Ni armes ni terroristes. Les habitants ont fini par prendre l’habitude. Ils sont irrités, dépressifs, mais habitués car ça dure depuis des années. Faire souffrir la population civile, lui pourrir la vie, et savoir que cela ne sert à rien. Cela engendre un tel sentiment d’inutilité. »

    « Les punitions collectives »

    « Mes actes les plus immoraux ? Faire exploser des maisons de suspects terroristes, arrêter des centaines de gens en masse, yeux bandés, pieds et mains liés, les emmener par camions ; pénétrer dans des maisons, en sortir brutalement les familles ; parfois on revenait faire exploser la maison ; on ne savait jamais pourquoi telle maison, ni quels suspects arrêter. Parfois, ordre nous était donné de détruire au bulldozer ou aux explosifs l’entrée du village en guise de punition collective pour avoir hébergé des terroristes. »

    « Protéger des colons agressifs »

    « On débarque dans le district de Naplouse pour assurer la sécurité des colons. On découvre qu’ils ont décidé d’attaquer Huwara, le village voisin, palestinien. Ils sont armés, jettent des pierres, soutenus en cela par un groupe de juifs orthodoxes français qui filment, prennent des photos. Résultat : on se retrouve pris entre des Arabes surpris, terrorisés, et notre obligation de protection des colons. Un officier tente de repousser les colons dans leurs terres, il reçoit des coups, il y a des tirs, il abandonne. On ne sait plus quoi faire : les retenir, protéger les Palestiniens, nous protéger, une scène absurde et folle. On a fini par faire retourner les agresseurs chez eux. Une dizaine d’Arabes ont été blessés. »

    Assassiner un homme sans armes

    « On est en poste dans une maison qu’on a vidée de ses occupants, on soupçonne la présence de terroristes, on surveille, il est 2 heures du matin. Un de nos tireurs d’élite identifie un mec sur un toit en train de marcher. Je le regarde aux jumelles, il a dans les 25-26 ans, n’est pas armé. On en informe par radio le commandant qui nous intime : “C’est un guetteur. Descendez-le.” Le tireur obéit. J’appelle cela un assassinat. On avait les moyens de l’arrêter. Et ça n’est pas un cas unique, il y en a des dizaines. »


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  • Toutes nouvelles activités, est vouées à l’innovation sinon elles n’ont rien de neuves.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Nos sujets CRISE DU CAPITALISME – à lui-seul arrogant et inhumain -

    La crise montre que la macro-économie sert l’essor économique global, comme en Chine ou au Brésil, sans distinction nombreux secteurs sont emportés et soulevés vers le haut. Sans que cette avancée touche avec efficience la social-économie des microcrédits, particulièrement dans les pays fortement touchés par la récession.

    C’est en Inde que la ruine, d’ailleurs partielle, des microcrédits est ressentie. Non pas comme conséquence directe de la crise que redoutent les géants du monde, mais parce que l’expérience est arrivée à maturité et le nombre de bénéficiaires est assez large. La micro-économie s’avère un dépannage sans une efficacité infaillible, quand le bénéficiaire n’est pas très créatif. Son précurseur Muhammad Yunus, un autre champion de Yes We Can, à travers l’institution bancaire « la Grameen Bank » au Bangladesh, a donné espoir à nombreux pays pauvres. Mais c’est le premier à constater le freinage.

    -o- 

    Actuellement les leçons sont tirées. Seules les TPE (Petit Entrepreneur) épris de problèmes actuels écologiques et inventifs, comme en technologie, s’en sortent. Elles ont l’innovation dans le parcours qu’elles ont investi. Même l’artisanat s’il ne répond pas à l’exigence de fabriquer des produits sous pénurie et ayant une forte demande locale, ne trouve ses comptes.

    Les 6 à 10 millions de petits crédits, de 100 à 2000€ contractés, sont dans l’impossibilité d’être remboursés, notamment en Inde et au Bengladesh. Les suicides des endettés sont devenus les situations fréquentes pour les populations dont la précarité est au centre de leur subsistance.

    Cette pratique des micro-financements n’a pas été dans les critères, prise en compte comme vecteur potentiel, de relance ou de dépassement de la crise en occident. Où l’ancrage d’un capitalisme, à jamais arrogant ne laisse pas place à de nouveaux entrepreneurs, n’est plus à prouver. D’abord elle n’a pas été considérée comme issue ardue, du peu égard à son originalité, à la crise et ce qui est rationnel. Puisque la macro-économie, branchée au développement, est plus porteuse d’espoir.

    Et elle est surtout perçue comme une méthode exclusive des pays pauvreshttp://i.ixnp.com/images/v6.53/t.gif. Et pour laquelle on se mobilise, en occident des fois, en direction de ces pays sous-développés. Avec souvent des mouvements humanitaires, se disant creuser des puits au Sénégal ou au Mali ainsi que la promotion de la femme africaine. Ensuite, il s’avère que les bénéficiaires, en occident, sont plus les classes moyennes car plus initiées à l’entreprenariat, selon le premier Rapport de l’Observatoire de la Microfinance, publié en 2009http://i.ixnp.com/images/v6.53/t.gif, sur la situation en France. Or celle-ci ne peut réussir à se développer dans un pays comme la France qu’en collaborant étroitement avec le secteur bancaire traditionnel.

    Et dès lors que les banques traduisent une autre perception avec l’exclusion des moins solvables de sa clientèle, et sont plongées dans la tourmente d’une crise qui gangrène leurs us commerciauxhttp://i.ixnp.com/images/v6.53/t.gif, comment s’imaginer un avenir aux PME (Petite et Moyenne Entreprise) et TPE (Toute Petite Entreprise) ? Avec la mise en place de financements en mesure de les hisser comme acteurs dans la sortie de la crise.

    L’engrenage où est pris le capitalisme tourne à une austérité plus drastique envers ceux qui ne résistent pas aux déploiements des économies émergentes sur leurs territoires. par la récession.


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