• En attendant que les monarchies arabes ne soient plus jamais au devant des Etats sans liberté.

    Dans cet article : DERNIERES SEQUENCES VIDEOS DES MANIFESTANTS QUI S’EN PRENNENT AUX SYMBOLES DES ASSAD (Père et Fils)

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Cet article a été publié par POPULISCOOP POPULISCOOP -scoop populaire- Ecrire et publier un article. -Scoop Populaire 

    L'évolution du printemps arabe avec une fronde plus soutenue au Yémen, en Syrie et en Libye. Cependant les revendications sociales, imbriquées à celle de l'alternance démocratique au niveau des pouvoirs, ne sont pas reconnues. Car des dictateurs gênent lepeuples plus que les injustices entre classes sociales.

    Le printemps arabe déploie, à plusieurs pays, son processus de renversement des régimes honnis par leurs administrés d’abord et largement isolés au niveau international. Les despotes que visent les soulèvements sont tous coupables des pires pratiques que subissent leurs peuples. Et sont aussi sans aucune ouverture crédible dans la mondialisation débridée qui les isole davantage... l’avancée démocratique se poursuit.

    Parmi les régimes arabes élus à d’imminentes destitutions, on trouve au premier palier des républiques qui lorgnaient vers un genre de féodalité, par l’héritage du pouvoir qui s’est manifesté en 1er lieu en Syrie, avec la configuration d’escroquerie népotiques.

    Les féodalités, de leur côté, redoutent que leurs trônes ne soient contestés, et se livrent à une réprimande inhumaine souvent peu rapportée par les médias. Le Maroc, par exemple, colonise depuis 35 ans le Sahara occidental et détient le monopole mondial de la drogue dite douce. Alors que Bahreïn, la Jordanie et l’Arabie Saoudite vivent de flagrants et indescriptibles déficits de démocratie, sans que l’on les désigne...

    D’abord, celui de la Libye qui est sous le double feu guerrier des insurgés et de la coalition chargée d’appliquer la résolution 1973, risque de tomber le premier. Celui du Yémen dont le président Saïd promet de partir et ne cherche plus à perdurer, est visé par les frappes des « islamofascistes » affidés à Al-qaïda. Ce pays, des plus tribales des pays arabes, est celui dont est originaire la famille de Ben Laden et où sont installés des camps d’entraînement. Nombreuses têtes du terrorisme international y ont trouvé refuge, en étant souvent des yéménites. La nébuleuse islamo-terroriste Al-Qaïda a eu largement le temps de s’y implanter.

    L’Algérie se contente d’un noyau dénommé la CNCD qui chaque se présente sur le pavé pour manifester, et se fait endiguer par les forces de l’ordre. Ayant aussi exprimé son soutien à Kadhafi, il se présente comme celui qui couve le plus ancien, depuis le 1er novembre 1954, modèle de gouvernance entaché de criminalité, de corruption et d’exclusion de ses propres habitants catégorisés selon leur soif, ou pas, de liberté.

    Alors que la Syrie est désormais le pays où le régime est grandement harcelé, après avoir, sans pudeur aucune, apporté son soutien à Kadhafi. Qui pouvait s’imaginer avec le régime répressif syrien que des manifestants s’en prennent aux symboles majeurs du « Baath » l’indécrottable parti unique ? Les séquences vidéo qui sont apparues sur le Web montrant les destructions des affiches ou statues de la famille régnante des Assad, ont étonné plus d’un.

    Mais elles ont grandement marqué le signal donné au début d’une fin d’un règne quasi inacceptable. Celui qui a déclenché le plus exécrable mode de transmission antidémocratique du pouvoir, dans le monde arabe, du père au fils dans un système qui a la prétention de la république. Les visages du Président Bachar al-Assad et de son père, Hafez al-Assad, sont partout sous formes d’affiches, et de peintures sur les immeubles ainsi que des statues innombrables.

    Inspiré par des révolutions de l’Egypte et la Tunisie, les protestations en Syrie ont été timides puis ont pris de l’ampleur depuis le 15 Mars. Et suite à un premier appel à manifestations datant du 5 Février qui a attiré peu de foule. Puis à partir le 18 mars 15 enfants ont été arrêtés, pour avoir écrit des graffitis anti-régime. Ce qui a déclenché, le jour-même, une manifestation d’une ampleur surprenante. Elle s’est soldée par la mort de trois personnes, tuées par les forces de l’ordre.

    Déclenchant aussi la propagation des cortèges de protestataires plus décidés au niveau du pays. Des milliers de personnes sont sorties exprimer leur désaveu du gouvernement, et du président Bachar Al-Assad comme le despote à destituer. A Damas, Alep et dans plusieurs autres villes, des dizaines de manifestants ont été arrêtés. Alors que cœur de la contestation se situe depuis et jusqu’à dans la ville méridionale Daraa. Où au moins 37 personnes ont été tués, alors que certains rapports indiquent 150 décès.

    Les protestations les plus vastes à l’échelle nationale depuis le début des soulèvements ont été le 25 Mars sur ce qui est maintenant dénommé "vendredi de la dignité". Au moins 24 décès ont été signalés à ce jour.

     


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La transition algérienne dans le cadre du printemps arabe, tarde mais le président est poussé, de jour en jour, vers la porte. Lui faire payer sa falsification de la constitution pour un 3ème mandat illégal, devient la 1ère inculpation dans l’opinion. Outre son soutien au régime libyen, lui vaut d’être dans la même perspective.

    Algérie : Bouteflika se précipite vers une porte le congédiant ouvertement !

    Quand "LE PACTE CONSTITUTIONNEL ET REPUBLICAIN" échappe à la vigilance de l’armée censée le surveiller, le choix se dégage partout sauf pour les désœuvrés du système décadent.

    L’armée algérienne est embarrassée d’un raïs complètement hors de la plaque républicaine ! Elle est aussi à l’écoute du monde et devant sa porte. Dans un contexte de troubles arabe très contagieux, la question de faire glisser Bouteflika vers la porte est méditée par nombreuses projections. Alors que ses porions (de l’ex-parti unique, de la bureaucratie et des cercles rentiers) tentent de surmonter l’angoisse que leur livre l’opinion générale qui traverse le pays.

    LE RAÏS S’ILLUSIONNE A RETARDER LE MOUVEMENT DE L’HISTOIRE !

    Les algériens ayant osé manifester restent minoritaires, le noyau de la CNCD qui n’a pas marché pour une 7ème fois lors du dernier samedi de mars, méritent d’être salués. Sans être des héros, car cela est puéril, ils ont bravé un tabou. Ils ont grandement traduit, dans les tréfonds sociaux, une dénonciation de la machination des nationalistes. L’ancien mode de gestion des affaires du pays, resté entre les mains qui ont abord gouverné en pilotant la guerre de libération puis ont accaparé le pouvoir pendant 50 ans d’indépendance, arrive en fin… Que cela agace ce qui reste des « Baltagyas » des derniers moments d’un règne sombre.

    L’opportunisme des carriéristes du même giron et chapelle que l’actuel président, bassement prédateurs, cherchent à perpétuer le régime qui a marqué son époque par les exclusions et les médiocrités. Il s’agit principalement du FLN et du RND, deux partis politiques majeurs dans les filières associées au pouvoir actuel. Outre la flopée, clanique, d’oiseux ne sachant plus de quels gazouillis chanter encore. Afin d’amadouer la bataille, de l’indomptable aspiration populaire à une gouvernance démocratisée, qui leur est livrée !

    Les jeux de l’usure, entre le pouvoir et les contestataires, empruntent la voie de l’épreuve révolutionnaire qui s’accumule dans la conscience algérienne. En effet le sentier qui se trace actuellement pour le changement, fait patauger les citoyens qui se sont engagés… Ils font montre de persévérance, alors le climat arabe s’oriente à l’évitement d’un massacre par le guide libyen et une recrudescence des émeutes en Syrie et au Yémen plus particulièrement. Les tyrans tombent en déchéance, et l’Algérie ne sera pas épargnée.

    L’essoufflement des premiers d’une part, et de l’autre le déclenchement des processus de destitution adoptés par ce qui est le printemps arabe, sont les perspectives que lorgnent les forces en place. Les partis politiques qui traduisent la dénonciation du despotisme de la lignée de l’ancienne légitimité historique, sont le RCD et le FFS. Mais l’identité de ces deux formations, qui s’est établie dans la compréhension populaire, reste qu’ils ont « kabylisé » (régionalisé) leurs idéologies. Concrètement, que ces deux partis sont majoritaires uniquement dans les régions berbérophones.

    L’illégitimité de Boutef, quant à elle, est une constitution qu’il a truquée. N’a-t-il rencontré son pire moment, quand les questions de la transhumance à la présidence des Etats arabes, lui inflige de vivre qu’il a abusée devant l’histoire, qu’il aime tant citer. Selon le double-mandat unique, fixé par son prédécesseur, il aurait déjà quitté le pouvoir. Mais il se trouve au lieu et dans la version devant laquelle, il doit s’expliquer.

    L’armée et la constitution dans la doctrine de la république algérienne.

    Notons que son prédécesseur, Mr Liamine Zeroual un militaire qui a repris sa retraite depuis. Après avoir organisé des présidentielles avant la fin de son second mandat et fixé la limitation à deux mandats présidentielles, outre les élections à tous les échelons depuis les mairies, jusqu’aux présidentielles. Qui ont vu ressortir de sa traversée du désert, Bouteflika pourfendeur de la constitution que l’armée était censée protéger…

    ÂNERIE QUE LES OFFICIERS ALGERIENS ONT ENTENDU DU RAÏS

    Bouteflika a dévoyé, par une malversation de la constitution, et mérite d’être jugé pour : viol des institutions. Son texte d’amendement a été a été adopté par l’assemblée nationale et le Sénat, acquis à son giron bureaucratique du FLN et du RND. Tout constitutionnaliste vous dira, que le suffrage universel est moralement obligatoire dans ce cas. L’outrage a détruit une part non négligeable des institutions. L’histoire vivante et contemporaine inflige partout, Ben Ali et Moubarak en sont les témoins, des départs semblables au trou où a été trouvé Saddam Hussein… Il ne peut s’en échapper du sort des despotes !

    Les audits les plus récents de la situation prédisent désormais une évolution à la Syrienne. C’est-à-dire une montée en puissance de la subversion et la virulence des émeutes viendront à bout de l’autorité du raïs. En Syrie l’armée reste dubitative, elle ne veut pas de grands saccages mais peut lâcher son poulain qui souffre lui-aussi d’être à la tête du parti unique du pays et d’avoir des centaines de prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles.

    En Algérie, la réalité veut que l’armée reste une inconnue. La vraie idée qu’elle s’est faite de Bouteflika tourne son horrible manœuvre envers la constitution. Elle a un boulet aux pieds, celui des généraux corrompus et tortionnaires. Une réalité, sans nul doute, incontestable. Si l’armée algérienne serait en première ligne, à vouloir éviter une quelconque dégénérescence du mouvement social frondeur qui la renverrait à un retour dans les rues, elle sera obligée un jour de répondre au paradoxe d’une constitution déformée à mauvais escient. Elle se contente de suivre les événements alors que ce n’est pas le cas la police, qui est l’institution qui a eu son directeur abattu dans son bureau.

    Les algériens aux aguets d’un passage du témoin entre le maladif raïs et la vague contestataire. Une autre falsification dans cette proposition. Le spectre du bricolage et de la mauvaise interprétation de la volonté populaire réelle et profonde.

    La modernisation des institutions algériennes. Voici ce que propose la CNCD, comme sortie...

    CNCD (Algérie) : Plate forme pour le changement démocratique

    Née dans la foulée des évènements du mois de janvier 2011 qui ont causé la mort de 05 personnes et de nombreux blessés, la coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) s’est dotée d’une « plate-forme pour le changement démocratique en Algérie ». Cette plate-forme que ses promoteurs disent ouverte aux débats vise à rassembler les Algériennes et les Algériens pour le changement démocratique.

    Le 1er novembre 1954, les Algériens se sont soulevés pour se libérer d’un colonialisme barbare condamné par l’Histoire. Notre peuple attendait de vivre dans un état démocratique et social garantissant la liberté de conscience, et les droits humains.

    Après des sacrifices hors du commun, l’Algérie arrache le droit à l’existence dans le concert des nations en écrivant l’une des pages les plus glorieuses de l’Histoire du vingtième siècle. Cependant la libération du territoire national n’a pas entrainé celle des citoyens. Le système politique instauré en 1962 a confisqué à son profit exclusif l’indépendance en s’arrogeant tous les pouvoirs.

    Notre peuple voit son histoire trahie, sa mémoire mutilée et sa parole confisquée. Tortures, répression sanglante, assassinats politiques, fraudes électorales, corruption, misère sociale et arbitraire rythment le drame algérien depuis un demi-siècle. A l’horreur du terrorisme islamiste le pouvoir a répondu par « la politique de réconciliation nationale », niant l’exigence de justice et de vérité.

    Réprimée et exclue de la vie publique, la collectivité nationale oppose une résistance multiforme. L’émeute devient de plus en plus la seule forme de revendication et la rue l’unique espace d’expression pour arracher ses droits. Notre émigration, fidèle à ses traditions de lutte, suit et relaie avec ferveur le mouvement de contestation nationale.

    Désormais, le statu quo est impossible à tenir. Mis face à ses échecs et confronté à une pression populaire continue, le pouvoir illégitime, usé, divisé et discrédité, recourt, une fois de plus, aux subterfuges pour essayer de dévoyer, comme en octobre 1988, les aspirations profondes de la société à la rupture radicale avec le système.

    Les évolutions nationales, régionales et internationales rendent illusoires toute initiative visant à dérouter la lame de fond qui secoue le pays du nord au sud et de l’est à l’ouest. L’Histoire est en marche et l’Algérie ne peut faire exception. Le changement de système politique est impératif.

    Pour y parvenir dans les meilleurs délais et de manière pacifique, des personnalités, des militants politiques ou syndicaux et des animateurs du réseau associatif ont pris une initiative : créer la Coordination pour le changement et la démocratie(CNCD) afin de répondre à la demande de changement de système politique qui ne saurait se confondre avec un changement dans le système. Cette structure a lancé des actions qui ont mis à nue les manouvres du système et qui confortent au plan politique les revendications populaires s’exprimant chaque jour dans la rue et à travers toutes les catégories sociales, notamment la jeunesse ; principale victime du système et acteur majeur des luttes populaires.

    La CNCD appelle les forces politiques et sociales à fédérer leurs énergies pour s’inscrire dans la perspective d’édification d’une république démocratique et sociale. Ses principes fondateurs seront ceux de l’Etat de droit, garantissant le respect des libertés individuelles et collectives, la promotion d’une société civile active, la séparation et l’équilibre des pouvoirs, la séparation du politique et du religieux, l’égalité homme-femme, la reconnaissance et la promotion de l’algérianité par l’affirmation du caractère national et officiel des langues arabe et tamazight, la justice sociale, une répartition équitable du revenu et des richesses nationales et l’alternance démocratique au pouvoir. Sur la base de ces principes, la CNCD, en concertation avec les autres forces du changement démocratique, propose

    1- Une conférence nationale qui aura pour mission de désigner un conseil national de transition démocratique (CNTD).

    2- Le CNTD sera composé de personnalités résolument engagées pour le changement démocratique. La durée de son mandat ne saurait excéder douze (12) mois. Ses membres ne pourront postuler à aucune candidature ou responsabilité après la phase de transition.

    3- Le CNTD aura à :

    - Dissoudre toutes les institutions élues.

    - Nommer un gouvernement de transition pour gérer les affaires courantes.

    - Engager le pays dans une refondation nationale dont la clé de voute sera la rédaction d’une constitution qui sera proposée au peuple algérien par voie référendaire.

    4- Les priorités pour la reconstruction des autres institutions élues seront définies lors des conférences tenues sous l’égide du CNTD. Ces institutions seront issues d’élections balisées par un dispositif politique et juridique qui s’imposera à toutes les candidatures. La préparation et la mise en œuvre devront se faire en toute transparence et sous une observation internationale obéissant aux règles qui ont présidé à tous les scrutins ayant suivi la fin des systèmes autocratiques ;

    5- Le CNTD mettra en place une commission indépendante qui proposera les modalités de restitution du sigle « FLN » à la mémoire collective. Cette commission aura aussi pour mission d’établir la vérité et la justice sur toutes les atteintes subies par les Algériennes et Algériens depuis l’indépendance.

    6- Durant cette phase de transition, l’armée et l’ensemble des services de sécurité seront placés sous l’autorité du CNTD. Ils auront pour mission la défense du territoire et du caractère républicain et démocratique de l’Etat.

    7- L’Algérie démocratique et sociale inscrira son destin dans l’actualisation des principes fixés par la conférence de Tanger qui stipulait, dès 1958, que la fédération des Etats nord-africains est le parachèvement naturel des indépendances de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc ;

     

    Cette plate-forme de la CNCD est ouverte au débat. La CNCD appelle la société et les forces fideles à l’esprit de novembre et de la Soummam et des luttes démocratiques depuis l’indépendance, a se rassembler pour le changement démocratique. C’est ainsi qu’elles pourront peser pour édifier une république démocratique et sociale.  


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  • Gigantesque manifestation des salariés à Londres !

    Le capitalisme arrive à contenir ses émeutiers !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Depuis les marches de 2003 contre la guerre en Irak, le royaume uni n’a pas connu des manifestations comme celle du dernier samedi du mois de mars. A l’instar de nombreux pays européens des mesures impopulaires sont prises, dans le contexte du capitalisme secoué par sa crise dont il ne s’en sort pas encore. Et ce depuis 2008…

    Les tempêtes insurrectionnelles secouent le monde arabe. Les peuples de l’Amérique Latine gouvernés par des gauches sont derrière un autre de Berlin. La crise tant redoutée, qui a une géographie précise et localisée dans les pays dits occidentaux, contient le pire malheur. Celui de l’absence de toute relance, nonobstant l’accroissement alarmant du chômage qui continue l’ascension de sa terrible spirale.

    Le contexte mondial révèle aussi des attaques contre le droit syndical. Aux USA, dans certains Etats servant de laboratoires, on ne reconnaît plus les syndicats. Le travailleur n’a plus droit d’être représenté par le collectif qu’il peut élire, et se trouve individuellement face au patronat. D’énormes manifestations ont été organisées, sans que le cheminement ne soit influencé par ces protestations.

    Selon les syndicats britanniques 250 000, un chiffre jamais atteint depuis 2003, anglais ont défilé pour dénoncer la politique d’austérité du gouvernement. Et quand l’amplitude d’une manifestation est présumée, flics et casseurs se donnent rendez-vous. Aussi le cours des choses ne sera guère remis en cause. Les décideurs ont été élus, et sont soumis à l’alternance. Ils assument leurs mandats et les programmes qu’ils ont promis. Et disent ouvertement que les manifestants n’ont pas d’alternative !

    Il y a quelques mois, en décembre dernier, des manifestations étudiantes contre la hausse des frais universitaires ont provoqué des émeutes que Londres n’avait pas connues depuis les années 60, pour leur violence. La police, cette fois quelques 5000 hommes étaient dans les rues. Ils craignaient que le rassemblement de contestataires, dont la colère n’est plus mesurable, ne devienne une subversion telle que le souhaitent les groupuscules extrémistes de gauche.

    Les blacks-blocs anglais, à l’instar de leurs semblables sur le continent européen, étaient préparés. Avant de pénétrer de force dans une agence de la banque HSBC, ils ont lancé des pétards et des fumigènes. Une vitrine d’un magasin, d’un restaurant McDonald’s et d’une autre agence bancaire en volé en éclats. De leur côté, les organisateurs ont prévu un service d’ordre, ce qui n’a pas empêché de tels dégâts.

    Les déficits étatiques du capitalisme (ils représentent 10% du PIB anglais), comme modèle économique qui a le volet social à brimer pour colmater des trous financiers, semble trouver rapidement des solutions auprès des plus vulnérables, notamment les salariés. Les coupes sur les charges de main-d’œuvre, c’est-à-dire les revenus du salariat, induisent des mesures préconisées à l’encontre de la même catégorie.

    La réduction des effectifs d’emplois, dans la fonction publique des milliers de postes vont sauter en Angleterre. Et compte-tenu des automatisations des outils, causant des charges qui se pérennisent lors de chaque modernisation, le paradoxe demeure que l’Etat décide de s’en passer de ses employés.

    La réforme des retraites étant aussi la plus directe, des actions ultralibérales qui reconsidèrent des acquis du monde du travail. Des augmentations d’impôts sont annoncées par le gouvernement de David Cameron, qui réunit conservateurs et libéraux.

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  • Twitter, déjà la 5ème année : une légende dans l’époque de la communication moderne. Une communion virtuelle, très appréciable générée par les réseaux sociaux, consacrée à l’information.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La 5ème année de l’existence de la plateforme de « microblogging » « Twitter » depuis le 22 mars, est marquée par sa réussite comme un fil d’informations incontournable sur la toile. L’efficacité du temps réel, qu’est la promptitude de mise en ligne de l’actu, s’est vérifiée plus commode.

    Car la disponibilité, spontanée et rapide, de l’information génère sa profusion. Contrairement à facebook, l’autre indétrônable géant, où les espaces ludiques et promotionnels sont plus mis au devant, Twitter sert plus à faire parvenir le fait d’actualité à une vitesse plus instantanée. Les 140 caractères mettent l’accent sur un mode de synthétisation qui donne l’idée général d’un contenu, vers lequel reconduit le message (un Twitt).

    L’hallucinante ascension de Twitter est due pour une large part au concept de synthétiser, à 140 caractères, le message de manière à l’admettre, à le consommer comme un produit formaté auquel on s’adapte joyeusement et à qui on ne consacrer qu’un temps relativement court pour qui le rend captivant. Tel le SMS déjà assimilé grâce au téléphone mobile et qui est devenu plus pratique avec le temps, les échanges entre récepteurs et émetteurs sur le web a démontré un meilleur usage.

    Pour être très diffus et lisible selon l’éclair du signal du Web, écourter le contenu est un paramètre peu encombrant, le rendant ainsi intéressant du fait d’être absorbant. D’ailleurs la pratique du message limité, des réseaux sociaux les plus fréquentés (Facebook et Twitter), fait unanimité.

    Et aussi pour la compétence des concepteurs qui ont créé la plateforme « blogspot » que Google leur a acheté, ont fourni un travail non pas de réflexion mais plus de création innovante. Servant à relayer l’information brute, en dehors de son analyse, le partage des sources s’est trouvé accéléré au profit de nombreux médias. C’est aussi les liens mis dans les messages qui donnent grande opportunité à une reconduction, par un lien, de visiteurs…

    Les analyses consacrées aux réseaux sociaux soulignent qu’au-delà de caractéristiques démographiques comme l’âge, le sexe et la race et même les états psychologiques tels que la" solitude" sont plus assortis aux personnes comme elles le désirent. Une sorte de communion préside les réseaux sociaux. Depuis le 21 mars 2006, Twitter est, dans l’ampleur, arrivé à la propagation d’1 milliard de messages par semaine actuellement...

    La montée en puissance de la plateforme Twitter, est marquée par ses résultats notamment ceux des 20 derniers mois. Mais il y a eu 200 millions d’inscrits, bien actifs à plus de 60% de leur ensemble, en l’espace des 5 années d’existence. Les sujets qui ont créé le « Buzz » (succès des réseaux ou d’Internet) sont la coupe du monde de football en juin 2010, les manifestations en Iran lors des élections et aussi tour récemment la révolution démocratique en Egypte.

    #chiffres

    lundi 14 mars 2011

    Il y a cinq ans, une petite équipe a commencé à travailler sur le prototype d’un service nommé Twitter. Le 21 mars 2006, Jack Dorsey (@jack) envoya le premier Tweet.

    Aujourd’hui, tous les indicateurs montrent que Twitter croît à une vitesse sans précédent. Voici quelques chiffres :

    #Tweets

    • 3 ans, 2 mois et 1 jour. Le temps qu’il a fallu pour envoyer le premier milliard de Tweets.

    • 1 semaine. Le temps qu’il faut aujourd’hui pour envoyer un milliard de Tweets.

    • 50 millions. La moyenne du nombre de Tweets envoyés chaque jour, il y a un an.

    • 140 millions. La moyenne du nombre de Tweets envoyés chaque jour, le mois dernier.

    • 177 millions. Le nombre de Tweets envoyés le 11 mars 2011.

    • 456. Le nombre de Tweets par second (TPS) envoyés lors de la mort de Michael Jackson le 25 juin, 2009 (un record à l’époque).

    • 6,939. Le record actuel de TPS, fixé 4 secondes après minuit au nouvel an au Japon. #Comptes

    • 543,000. Le record de comptes créés en une journée, fixé le 11 mars 2011.

    • 460,000. La moyenne des comptes créés chaque jour au cours du denier mois.

    • 182%. Taux de croissance du nombre d’utilisateurs de notre service sur mobile en un an. #Employés

    • 8. 29. 130. 350. 400. Le nombre d’employés Twitter en janvier 2008, 2009, 2010, 2011 et aujourd’hui.


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  • C’était le soir de la diffusion du film The Promise, qui a valu 7 longues années de recherches au cinéaste anglais Peter Kominsky, sur la chaîne française cryptée. Cette dernière connait et maintient son succès, par la qualité de ses programmes et la grande diversité de ses programmes. Même payante avec le mode d’abonnement, Canal+ reste un bastion culturel à qui est due une promotion et une valorisation des arts français.

    En réalité le sujet, de cette série en quatre parties, concerne d’abord le Royaume Uni d’où est originaire aussi bien cette œuvre majeure du 7ème art que son créateur. Le fait que sujet induit le conflit du Proche-Orient, dont la solution de paix traîne causant une angoisse au niveau de toute la Terre et l’humanité. La crainte que la spoliation des palestiniens de leur terre soit une bavure historique, elle réveille les démons colonialistes.

    INTERVIEW du Réalisateur

    Sur appel de plusieurs organisations juives d’une France qui s’emploie à vérifier ses valeurs, à l’heure du débat de l’islam dans la laïcité. Un appel ouvert à la censure, sans respect de l’œuvre de son créateur et encore moins des autres publics intéressé, est lancé. L’union des commerçants… qui, parmi les organisations, commet un outrage à l’art !

    C’était le soir de la diffusion du film The Promise du cinéaste anglais Peter Kosminsky, sur la chaîne française cryptée qui connait et maintient son succès. Réalisateur de grand talent, qui adapte un style faisant du reportage d’actualités, une fiction détonante et d’une facture à couper le souffle. Cet anglais est mouliné à toutes les sauces qui indisposent le dernier des colonialismes, certains médias obéissant à des lignes éditoriales établis dans l’injustice à infliger au peuple palestinien, ne lui pardonne… même son génie.

    Dans le désordre des choses politiques actuellement, certains juifs de France sont devenus à la pointe de la confusion entre antisémitisme et la criminalité de l’Etat hébreu. Heureusement et loin s’en faut, ce n’est pas l’ensemble de la communauté.

    Le plus officiellement aussi, c’est un élu de la république appartenant à l’UMP, député de Paris Claude Goasguen, était présent à ce regroupement qui ne compte une bien minorité de l’ensemble des juifs de France. Il a dénoncé "une série caricaturale, honteuse" qui donne "une image délirante d’Israël", où il perçoit dis-donc de l’antisémitisme.

    Le réalisateur s’est déjà défendu Le réalisateur de "The Promise" rappelle que sa série est avant tout une fiction. Intéressant à plus d’un titre, parce qu’il entrecroise l’actualité du jour à celle de la période du mandat britannique.

    Peter Kosminsky, dont l’objectif ne fixe son avis d’une manière tranchée sur la spoliation des palestiniens de leur patrie, reste un artiste à défendre là où la liberté d’expression ne doit pas céder un iota de son importance dans la recherche de la paix dans ce qui est le conflit du Moyen-Orient.

    Filmographie de Peter Kosminsky

    - La guerre des Malouines : The Untold Story (TV, 1987)

    - Afghantsi (TV, 1988)

    - Shoot To Kill (TV, 1990)

    - Wuthering Heights Emily Brontë (1992)

    - 15 : La vie et la mort de Philip Knight (TV, 1993)

    - La mort de la lumière (TV, 1994)

    - No Child of Mine (TV, 1997)

    - Walking on the Moon (TV, 1999)

    - Warriors (TV, 1999)

    - Innocents (TV, 2000)

    - Le projet (TV, 2002)

    - Laurier blanc (2002)

    - The Government Inspector (TV, 2005)

    - Britz (TV, 2007)

    - The Promise (2011), de la télévision

    QUELQUES UNS DE NOS SUJETS : Faites une recherche pour plus d’articles sur le Conflit du Proche-Orient.

    Des groupes de musique annulent leurs concerts en Israël.

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