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    La neutralité du Net n’a de significations que si elle génère plus des ressources financières.

    Le net est désormais idéologique. Que cela puisse paraître saugrenu, exagéré ou invraisemblable, le combat entre les forces qui veulent un accès Internet illimité et ceux qui voudraient l'empêcher, le démontre sous nos yeux amplement. Il s’agit de courants d’idées qui mènent une course pour engranger des capitaux. 

    L’humanité vit un ultime clivage entre la censure associée au conformisme d’un côté, et en face les récalcitrants qui escaladent les barricades et tentent de briser les frontières.

    Pour remettre les choses dans leur cadre, c’est la notion de matérialisme chère à Marx qui revient comme paradoxe de l’humanité. L’argent tient la 1ère loge des objectifs que veulent accaparer chacune des 2 ailes en confrontation. Chacune selon son idéologie : le libéralisme et la légalité que les forces  dominantes mettent en place. Cette notion de libéralisme est à concevoir dans le contexte d’entreprises, et non celui proprement de courant d’idées sectaire.

    Du moins ce qui se passe en occident, et aux Etats-Unis surtout, les opérateurs qui fournissent Internet et les géants du monde informatique se partagent l’ensemble du gâteau du boom technologique. Ce dernier est un vecteur de sortie de crise pour le capitalisme qui vit encore, en cette mi-année 2010, la continuité d’une crise qui a débuté en 2008 avec l’éclatement de la bulle immobilière sur la face des banquiers ?

    La neutralité du Net est tout un débat qui fait rage en France et aux Etats-Unis, pourtant ignoré devant d’autres scandaleuses politiques… Du genre « Affaire Eric Woerth » ou bien la remontée « moutardesque » de la xénophobie à l’égard des roms et des même des français d’origine étrangères, qui elles sont quotidiennement galvaudées sur les médias.

    Même aux Etats-Unis l’opinion n’est pas assez éclairée de l’enjeu. Une priorité, la crise trace ses nouvelles voies qui sont exclusivement technologiques. Un mode de vie plus vert, en encourageant la consommation écologique, ce qui oblige la maîtrise de nouvelles techniques agricoles aux confins mêmes de concepts technologiques, pour l’alimentation. Puis puiser dans le ressort des NTIC toutes les ressources d’une industrie de pointe. Ces 2 créneaux se dessinent pour l’avenir… Devant la catastrophe de BP, boostant encore les questions écologiques, dans le Golf du Mexique qui a tenu en halène les américains… Ce débat, de la neutralité du Net, est bien secondaire.

    Google et Verizon, comme dans la même chapelle idéologique, ont définit les contenus légaux et illicites, dans une suggestion commune. Ils proposent que le gendarme des télécoms, la FCC, soit sous le contrôle de groupes « non-gouvernementaux » aux intérêts flous. Leur thèse : une « gestion raisonnée du réseau », que la neutralité des fournisseurs d'accès Internet. L’instauration des filtres pour « légaux et illicites », est jetée dans le camp de ceux qui ont les réseaux.

    Ceux qui fournissent des services « Facebook, Ebay et Amazon » s’en inquiètent. En fait la téléphonie mobile et sa conversion au Web, pose un problème présent où l’argent permet l’accumulation pour s’imaginer des investissements. Le gain est derrière tout ce débat, c’est une éthique qui a son identité… Même la concurrence se trouve biaisée, par une certaine philosophie pouvant être l’accaparement de droits d’exception !

    La technologie cellulaire n’est pas encore adaptée au Web, et ici la neutralité est admise par les géants Google et Verizon qui prônent l’accélération de la propagation du Haut Débit. Une qualité supérieure en matière d’Internet, pour le client-consommateur… Ils soulèvent aussi la bande passante n’est pas comme sur ordinateur qui lui fait des téléchargements à la pelle. Ce passage aux téléphones plus interactifs augure une nouvelle fracture, en plus de celle dite numérique où plus de moitié des terriens n’ont encore accès à Internet.


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    Discours du « vendredi 13 » de Barack Obama : Al-qaïda n’est pas synonyme de l’Islam.

    La défaite aux prochaines élections, du Sénat des États-Unis qui auront lieu le 2 novembre 2010, est promise sinon déjà annoncée aux démocrates guidés par l’actuel président Barack Obama. Le fait d’avoir soutenu l’ouverture d’un centre culturel musulman qui comprend une mosquée au Ground Zero, non loin du site des ex Twin Tower.

    Ces joutes électorales auront lieu en même temps que l'élection des gouverneurs et l'élection des représentants. 34 sièges doivent être renouvelés sur les cent que compte cette assemblée, auquel il faut ajouter trois élections partielles (Delaware, Massachusetts et New-York). Le mandat des sénateurs étant de six ans, ceux qui seront élus à cette élection siègeront dans le112e Congrès, du 3 janvier 2011 au 3 janvier 2017.

    A cause du soutien de Barack Obama à l’ouverture du centre culturel musulman baptisée « La maison de Cordoue », on promet aux démocrates une défaite cuisante. Aussi autres pronostics et sondages révèlent que majoritairement les américains sont opposés à l’existence de cette institution qui abrite aussi une mosquée.

    Le f’tour organisé vendredi 13 août par Barack Obama, à La maison Blanche, est une rupture dans les méandres islamophobes des States. Vendredi est le jour de prière collective pour les musulmans, et la rupture du jeûne « le f’tour » est le repas que prennent en terminant une journée parmi les 29 ou 30 du Ramadan.

    S’il a été question de son soutien ouvert au projet de la mosquée du Ground Zero, qui alimente encore une polémique, son discours aura-t-il l’écho pour terminer avec les disparités comme celles dont souffert longtemps les afro-américains ? Du moins il compte peser sur le débat de Il a rappelé que la liberté de culte et le droit à la communauté musulmane de disposer de ses lieux de pratique religieuses et culturelles sont garanties.

    Même après le discours d’Obama, les islamophobes n’ont pas arrêté. Nombreux politiciens conservateurs comme l’ancien vice-candidat républicain aux présidentielles Sarah Palin, Newt Gingrich, un républicain et ancien président de la Chambre des représentants, John Cornyn un sénateur texan et Peter King, représentant républicain de New York se disent toujours contre le projet.  

    Mark Williams, un porte-parole du mouvement conservateur « Tea Party politique », a déclaré le centre serait utilisé par les «terroristes adorer leur dieu-singe. » Et Peter King a plaidé que Barck Obama « met du sel sur la plaie… » Exhortant les dirigeants musulmans derrière le projet de reconsidérer l'emplacement.

     

    Ce qui est accablant dans la société américaine est le traumatisme des attentats du 11 septembre. Un récent sondage est même troublant. Réalisé par non-moindre conservatrice CNN, avec son « Opinion Research Corporation sondage », qui fait quotidiennement l’apologie des guerres américaines, comme le fait en contrepartie la chaîne El-Jazira pour Al-Qaïda en particulier et l’islamisme en général (qui n’est pas littéralement l’Islam), les chiffres sont éloquents. Ils montrent qu'une majorité d'Américains sont, du point de vue politique, opposés au projet à cet emplacement. Le sondage, publié mercredi, montre que presque 70 pour cent des Américains s'y sont opposés, dont 54 pour cent de démocrates, 82 pour cent des républicains et 70 pour cent des indépendants.

    Les partisans du droit de la construction du centre, y compris le maire de New York Michael Bloomberg, estiment que « la tolérance religieuse est la meilleure réponse à l'extrémisme religieux. « Ala -Qaïda nous a attaqué ». Islam ne nous rien fait. » Jerrold Nadler, un démocrate membre du Congrès dont la circonscription comprend le « Ground Zero » du site, a déclaré sur "l'état de l'Union." « Nous n'avons pas été attaqués par tous les musulmans. Et il y avait des musulmans qui y ont été tués. »


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    Après Wikileaks l’encyclopédie Wikipédia, le savoir et l’information les premières matières du Web.

     

    Après l’affaire de Wikileaks qui a fait un grand Buzz par la mise en ligne d’une faramineuse quantité de documents concernant l’Otan, tout en exploitant ces données à titre informatif. Le New York Times et la BBC Nouvelles ont rapporté que les USA vivent une nouvelle controverse avec la non-moindre renommée encyclopédie en ligneWikipédia, concernant la présentation du logo du FBI comme illustration d'un article.

    A bien observer les grands sujets litigieux et présentant des cas d’injustice et de politiques critiquables, que le web met au devant, concernent non pas Cuba et la Chine, mais bien le monde qui se targue à longueur d’années et depuis bien des décennies d’être le plus démocratique. Cette nouvelle histoire qui a poussé les dirigeants de la police fédérale américaine à saisir avec une lettre officielle, signée par le vice-avocat général David Larson C., est comme une rencontre, pour forcer la satire, d’une dinde avec le couteau qui lui passe sur la gorge ! Elle soulève la reproduction d’un sceau ou bien du logo, mais il s’agit bien d’une image portée sur une page du Web.

    L’illustration qui fait l’objet du litige

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    Elle nous apprend énormément que les institutions sont prises au dépourvues. La culture qui se partage par Internet, dépasse l’imaginaire de tous les pouvoirs réels des Etats et même le cadre universel. La missive demande retrait de l’image du sceau du FBI sur Wikipédia, illustrant un article. Certainement parce qu’il peut être reproduit par les faussaires. Invoquant un article du droit pénal fédéral, l’alinéa « 18 de l’article 701 ». Or ce dernier souligne : Celui qui fabrique, vend, ou possède un insigne, une carte d’identité ou d’autres insignes…

    Mike Godwin

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    Le prestigieux service d’enquête américain se réfère à la loi. Mais la réponse de l’encyclopédie, lui rétorque que c’est une interprétation qui ne colle pas à l’esprit de la législation qui lui a été brandie comme une carte de flicaille ! En substance un affront, c’est un refus de retirer l’image. De toute évidence, la Wikimedia Foundation est convaincue qu’elle n’est pas dans l’erreur, et est prêt à aller devant les tribunaux face au FBI, si cette affaire en arrive là. La réponse est dans les propos pleinement désobéissants de Mike Godwin, juriste renommé et directeur juridique de Wikipédia, dans sa lettre de réponse. Cette dernière semble dire : « … parce que nous pouvons et parce que le public a le droit de savoir ». Que dire de plus en matière du droit à l’information et au savoir ? Insistant par ailleurs que les mêmes images sont largement disponibles ailleurs, y compris sur le Britannicawebsite Encyclopédie. CHOSE QUE NOUS AVONS vérifiée.

    La blogosphère et les nouvelles plateformes, de cyberpresse comme POPULI-SCOOP qui tente aussi un brin de satire, mettant en ligne des informations souvent volontairement ignorées par les médias classiques. C’est-à-dire ces actus sont évitées selon les us vachement ancrées, donc le plus souvent ça dérange.

    Aussi ces nouveaux outils commentent et exploitent, selon un traitement différent, l’actualité déjà rendue publique. Leurs interprétations, peu-conformistes et même opposées aux habituelles, sont des façons qui s’avèrent détenir le mérite d’être impartiale. Et ce qui importune l’ordre établi.

    Cette diffusion de contenus sur le web suscite nombreux débats, et le législateur où qu’il peut être dans n’importe quel pays du monde a du pain sur la planche. Comme nouveau média Internet en général permet d’émettre des opinions quand aux faits de société et la vie publique. Et ça s’apparente au droit à l’expression que l’éthique de la démocratie autorise.

    Parce qu’une nouvelle déontologie de la disponibilité de l’information et du savoir se met en place, il est impossible de parer à la volonté collective du réseautage et du partage qui s’établit, via le Web. De plus en plus expansive, elle cause nombreuses chicanes allant du droit d’auteur à la pertinence (ou l’intérêt) des matières diffusées. Le censeur se trouve plus revigoré, il vit plus du côté des injustes que de celui qui sont présentés habituellement ennemis de la démocratie.

     


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    Une mosquée à 2 pâtés de maisons du site des attentats du 11 septembre.

    Projet annoncé, mosquée en construction, il s’agit en fait de la conversion d’un local déjà existant qui sera en centre culturel musulman baptisé " la Maison de Cordoue ". Et comme il est situé non-loin du site du plus spectaculaire des 4 attentats du 11 septembre2001, à 2 pâtés de maisons de celui des Twins Towers, une grande polémique entoure ce projet. Des manifestations ont eu lieu, depuis déjà 4 mois, pour empêcher cette ouverture...

    Le bâtiment d’une architecture dite "type italien" a été construit en 1857. Il a été retenu comme un édifice digne de jouir de la protection des services publics pour son passé, même si il n’a aucune valeur historique. Selon nombreux témoignages, il a été touché par des morceaux de l’un des avions détournés et ont frappé les 2 tours jumelles. D’ailleurs pour ce dernier argument, les critiques et opposant au projet avaient espéré faire caler et avorter ce centre culturel musulman.

    Le local est situé au milieu d’une rangée de commerces sur un pâté de maisons, au rez de chaussée, et sans étages. Du fait de son ancienneté il était voué à la démolition. Le projet a attiré l’opposition, très psychologique de la part des résidents locaux et les proches de victimes de attentats du 11 septembre. La plus marquante est celle de l’ancienne candidate des républicains à la présidence des États-Unis, Sarah Palin, entre autres.

    Malgré les protestations des "islamophobes" de tous genres et tous bords qui grouillent aux USA depuis les attentats. La commission chargée de suivre les programmes touristiques, de la ville de New York, a donné son accord pour l’ouverture de ce centre culturel musulman. Voici l’extrait essentiel de son communiqué (traduit par populiscoop) : " Nous appuyons fermement la création du Centre culturel islamique, car nous croyons que l’accueil du centre, qui est destiné à promouvoir la tolérance entre les religions et le respect, est compatible avec les valeurs fondamentales américaines de liberté pour tous".

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    Y compris le maire de la ville de New York, Michael Bloomberg qui est de confession juive, a déclaré : " ... avec ou sans désignation historique, les propriétaires pourraient ouvrir une mosquée dans le bâtiment existant... " Dans un discours où il a été rejoint par nombreuses personnes communautés chrétiennes, juives, musulmanes et bouddhiste ainsi que des gens travaillant pour ces cultes, il a noté que "... l’Amérique a été fondée sur le principe de la liberté religieuse. "Il a déclaré " C’est mon espoir que la mosquée contribuera à mettre notre ville encore plus étroitement liée au vivre ensemble et que ce centre contribuera à répudier l’idée fausse et répugnante que les attaques du 11 septembre étaient de toutes les manières compatibles avec l’islam ".

    Jeremy Ben-Ami, chef de file J Street et conseiller de Barack Obama, dit espérer la concrétisation du projet. Il le considère au premier plan dans la défense de la liberté d’une minorité religieuse.

    Cependant les tenants de l’exclusion de l’islam continuent encore d’espérer et les voies de recours devant la justice sont ouvertes. Ces défis juridiques ne peuvent encore freiner la décision de la Commission qui a autorisé la construction (aménagement) de la Maison de Cordoue. Cette dernière comprendra une salle de prière et un auditorium de 500 places dans le cadre d’un complexe de 13 compartiments dont la salle de prière (mosquée) de 500 places. Toutes ses activités sont versées à la culture musulmane.

    Le jours vote, de la Commission des affaires touristiques de la ville, a attiré plusieurs personnes avec des pancartes comportant de tels écriteaux : " Cette mosquée célèbre de nos meurtres " et " Ne pas glorifier les meurtres de 3000. " Parmi les manifestants certaines familles des victimes du Septembre 11ème.

    Une autre question bien controversée, a été plusieurs fois soulevée. Celle qui consiste à savoir comment le centre s’est procuré 1 million de dollars pour financer son projet ? Donnant lieu à la spéculation que l’argent pourrait provenir de groupes extrémistes. Or les réponses se sont vite faites entendre.

    Sharif El-Gamal, gamal sherif,mosquée New york le promoteur a rejeté ces allégations, tout en insistant " Nous sommes reconnaissants à la Commission Culture ", a, dit que l’argent serait venu d’une combinaison de capitaux propres, les obligations, les subventions et les contributions. Il a également appelé que la proximité de l’immeuble sur le site du World Trade Center est fortuite. Et il a été acheté ces locaux pour répondre aux besoins d’une communauté musulmane grandissante.

    L’imam Feisal Abdul Rauf, un Koweitien qui a ouvert sa première mosquée de New York en 1990, soutient lui aussi pleinement le projet. Il est le plus connu des imams américains pour avoir ouvertement condamné les attentats du 11 Septembre. Comme il a été choisi, par la suite de ses positions, par le FBI et d’autres institutions pour enseigner et sensibiliser les musulmans des States au respect des lois.

    Les plus nombreuses approbations viennent aussi des familles de victimes du 11 septembre, dont l’association de Peaceful Tomorrows. Cette dernière s’est félicitée que la commission du tourisme ait prise sa décision sans céder à la politique et de l’émotion.


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    Le célébrissime Enrico Macias, auteur de la fabuleuse chanson « Enfant de tous pays », ne peut être reçu à bras ouverts en Algérie pour plusieurs raisons. Deux sont logiques et des plus approuvables pour l’opposition et le rejet de son éventuel voyage dans la ville, Constantine, où il a ouvert les yeux et vécu sa jeunesse. 

     

    Très peu d’autres causes le priveront à jamais d’assouvir sa nostalgie, même si cette dernière est affective et humaine peut soulever certains cœurs. Lors de l’échec de son déplacement en Algérie avec le président Sarkozy, il dit que parce qu’il est juif qu’on lui refuse cette rencontre avec ses racines. Or il s’agit bien des discours qu’il tient vis-à-vis de l’histoire algérienne que les événements du Proche-Orient qui indisposent plus d’un.

    Avant d’aller dans la vision expéditive et réductrice d’entendre encore un quelconque antisémitisme, notons que nombreux juifs étaient membre du PCA (Parti Communiste Algérien) et avaient choisi leur camp pour libérer l’Algérie. Comme le cas de Daniel Timsit, mais ils sont innombrables.

    D’une part sa non-condamnation de la colonisation en général et son insoutenable indifférence pour celle française démantelée par l’histoire en Algérie. Le peuple berbéro-musulman dont il ne se revendique pas, tout en gardant un friand attachement au joli pays, s’est emparé de sa liberté les armes à la main. Et il se trouve, selon ses sires, qu’il se positionne dans le camp combattu par les algériens. Son rapport à la guerre de libération est bien celui de nombreux algériens déchus, pourtant toujours fascinés. Comme c’est aussi le cas de la ténacité du discours de l’Algérie française qui distille les bienfaits de l’occupation de 130 ans…

    D’autre part son cynisme gravement contradicteur de son discours poétique, et qui ne laisse pas place au doute… Quant au danger que représente Israël, désormais pour tous les juifs du monde, avec son régime ségrégationniste interne. Enrico Macias nie les témoignages de nombreux juifs conséquents qui ont fait des constats visuels concernant la situation sociale et discriminatoire des israéliens d’origine non-européenne, comme le rapporte ce sujet publié par Pierre Stambul.        .

    La question palestinienne au cœur de l’actualité mondiale, est une source de l’insécurité au niveau de plusieurs continents. Alors que les israéliens et les USA continuent dans leur politique, les jeunes générations éprises de vivre dans d’autres conditions n’ont que le terrorisme, pour ceux qui subissent cette politique, comme l’arme des impuissants. Tant que la justice mondiale, n’est pas en passe de se faire appliquer, cette violence reste incontournable. Guenaïzia Gaston reste dans la logique d’imposer l’injuste !

    Alors que les démonstrations d’humanisme s’affichent par plusieurs artistes et avec impartialité, Enrico Macias campe sur ses idées. Ne rend-il pas compte qu’’Israël est devenu un danger pour les juifs dans le monde ? Certaines critiques se demandent comment la vedette reste insensible aux souffrances du peuple, le palestinien ? Une situation d’ailleurs bine plus grave que celle des Algériens jadis. Les palestiniens spoliés de leur patrie dès la Naqba, sont expatriés sous les yeux de tous et exterminés par un apartheid largement démontré désormais ? 

     

    Les signes d’une nouvelle conscience mondiale pour les droits du peuple palestinien, sont devenus assez présents. Des juifs dans le monde et en France, se refusent une l’ignominie de la guerre criminelle de Tsahal et la politique d’un Etat qui se conjugue comme une réelle menace pour l’image du judaïsme.

    Derniers en date des artistes à boycotter Israël Dustin Hofmann. Après des hommes de lettres ou bien, comme lui, des musiciens se sont audacieusement positionnés dans le camp de la paix qui ne porte pas de risques contre les juifs surtout. Cependant des responsables israéliens sont poursuivis pour crimes de guerre ne peuvent librement voyager dans le monde.

    La mémoire de la décolonisation de l’Algérie, quand Enrico dit qu’il a une dimension algérienne dans son identité.

    En effet la question de la guerre libération de l’Algérie constitue l’essentiel de la réticence des algériens à le recevoir. Très peu de choses étaient connues, mais finalement l’idée d’avoir commis des actes contre l’indépendance s’est fortifiée ces dernières années. Enrico habitué à dire « rester sur les thèmes du passé, c’est être dépourvu d’un projet d’avenir pour les algériens », était acteur dans cette récente réunion. C’est-à-dire qu’il persiste à croire que le colonialisme qui mettait les algériens en sous-citoyens, et dans leur propre pays, n’avait pas en rien de la barbarie. Le cas des palestiniens n’est pas en reste de ce mépris, qu’il ne le défende pas est loin de trouver des avals.

    A l’occasion du premier rassemblement des juifs originaires de Constantine qui s’est tenu le 27 et 28 mars 2005 à Jérusalem, les membres de cette communauté se sont regroupés. Etaient présents parmi nombreuses autres personnes : Enrico Macias, l’historien Benjamin Stora et Nicole Guedj. Cette dernière était en poste de secrétaire d’État aux Droits des Victimes avec le gouvernement Raffarin. La rencontre a été couverte par le journal « Maariv » considéré comme le 3ème des organes de la presse écrite de l’Etat hébreu.

    Un participant insolite a pris parole pour rapporter son haut fait de guerre. Tout simplement il raconta sa contribution contre le FLN et contre l’indépendance algérienne. Ce grand symbole pour le peuple algérien, l’organisation politique FLN, avait ses militants exposés aux pires exactions des colonialistes de tous bords. Le Mossad a mis sa touche aussi, à travers l’unité 131 qui opérait dans les pays arabe et surtout l’Egypte, en menant un traque permanente des combattants du FLN !

    Répondant au nom d’Avraham Barzilaï, et âgé de 29 en 1956, l’intervenant qui était venu en mission d’Israël en Algérie occupée rapporta comment, durant la glorieuse guerre libératrice, une cellule du Mossad a armé et entraîné des juifs de Constantine pour se défendre contre des actions "terroristes" du FLN. Si bien sûr terrorisme et combat libérateur prêtent à une quelconque confusion des genres. Sous la couverture d’enseignant de la langue hébraïque, il était sous les ordres d’un certain Shlomo Havilio dirigeant du quartier général du Mossad en France. Enrico Macias et cet agent du Mossad semblaient vivre des retrouvailles.


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