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Par argotheme le 24 Juillet 2009 à 10:23
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME .Cet article a été publié par POPULISCOOP -Scoop Populaire-
L’enquête a également révélé que Levy Izhak Rosenbaum de Brooklyn, est accusé de complot et avec un courtier pour la vente à un homme d’une greffe de rein. Selon la plainte de la victime, Rosenbaum a déclaré qu’il avait été courtier pour la vente de reins de 10 ans. "Son entreprise, à l’origine un organisme de bienfaisance, pratiquait carrément un juteux commerce pour inciter les personnes vulnérables à renoncer à une greffe de rein pour 10.000 $ qu’il revendait à 160,000$ . "Au New Jersey, le problème de la corruption est un grave problème, sinon le pire dans la nation", a déclaré Ed Kahrer, assistant et agent spécial du FBI en charge de la criminalité en col blanc.
Dans une enquête qui a duré 10 ans, le FBI a réussi à démanteler le plus odieux et crapuleux réseau d’escrocs de l’histoire des Etats-Unis. Selon une dépêche de l’agence Reuter, des dizaines de politiciens, de fonctionnaires et d’éminents rabbins ont été arrêtés jeudi lors d’une vaste intervention de la police fédérale (FBI) dans l’Etat du New Jersey et dans la ville New York. Outre la corruption politique, la vente d’organes humains et le blanchiment d’argent, des USA jusqu’à Israël et Suisse, en sont au menu des inculpations.
L’entreprise colonialiste qui est d’abord l’œuvre de l’impérialisme capitaliste, au-delà du fort mouvement de gauche auquel adhèrent les juifs où qu’ils peuvent vivre, Israël n’est pas encore désigné comme un paradis fiscal et encore moins la tirelire où tous les bandits y mettent leurs amas pour les jours où ils seront démasqués. Bernard Madoff, le plus grand détrousseur de tous les temps, a été présenté comme quelqu’un qui a escroqué les associations caritatives israéliennes. Or la réalité, il est tout autre, sinon bien le contraire et comme leur pourvoyeur. Israël lui était une base arrière en cas de pépin, mais l’appareil judiciaire américain l’a happé avant son évanouissement dans la nature et a été condamné à 150 ans de prison.
L’enquête baptisée "Opération Achat Rig" (plate-forme d’achat), traquait depuis une décennie un trafic d’influence et de pots-de-vin au sein d’un réseau d’agents de la fonction publique. Le bureau du procureur à Newark, au New Jersey, selon Reuter, a déterminé que l’investigation a évolué sur la découverte d’un réseau de blanchiment, de plusieurs millions de dollars, canalisé dans sur une pseudo-gestion d’organismes juifs de bienfaisance et détenus par des rabbins dans plusieurs Etats des Etats-Unis.
Parmi les accusés, le maire Peter Cammarano, qui a pris ses fonctions il y a trois semaines dans la ville industrielle visible de l’Hudson River de New York. Son nom était déjà inscrit parmi les 44 mandats d’arrestation, avant qu’il occupe dernièrement son poste de maire. Ces mandats visaient une pléiade d’accusés entre maires de proximité, dont Secaucus Ridgefield, un adjoint au maire, les membres du conseil municipal, des services du logement, de la planification, ainsi que d’autres fonctionnaires, comme des inspecteurs en bâtiment ou des politiques véreux.
"Au New Jersey, le problème de la corruption est l’une gangrène, sinon la pire, dans la nation", a déclaré Ed Kahrer, assistant du juge et agent spécial du FBI en charge de la criminalité en col blanc. Il a été mis sur le programme de la corruption dans le New Jersey, et il a travaillé sur l’enquête depuis son lancement en Juillet 1999. Il a spécifié que la corruption "… est désormais ancrée dans le New Jersey et dans la culture politique", qualifiant cette corruption "un cancer".
Au centre de cette enquête qui a duré une décennie, un informateur qui a été accusé de fraude bancaire en 2006. Il lui a été proposé une mission d’infiltration comme promoteur immobilier et propriétaire d’une entreprise de tuiles. Ces statuts lui ont servi de payer des fonctionnaires afin de gagner l’approbation de projets et de marchés publics dans le nord du New Jersey, selon les documents avec lesquels il a suivi son affaire. Nombreux fonctionnaires sont accusés de prendre des pots de vin pour les permis de construction et sur des projets prioritaires. La complicité est hiérarchisée pour approuver ces contrats par les directions.
La culture de la corruption
Comme dans les épisodes de la série télévisée "The Sopranos" et qui auraient pu être tirées de cet Etat, au New Jersey le crime organisé utilise les mêmes parades et scènes. Corrompus et corrupteurs se rencontrent dans des dîners, les terrains de stationnement, les terrains de golf et même les salles de bains. "Les politiciens sont très volontiers dans la vente du denier public", a déclaré le procureur par intérim des États-Unis Ralph Marra." Et les victimes sont comme d’habitude les citoyens moyens et les honnêtes gens. Ils n’ont aucune une chance d’échapper au crime dans cette culture de la corruption.
Le bureau d’enquête en matière de corruption du FBI, a mis au jour grâce à son informateur une séparation distinguant le réseau de blanchiment d’argent qui fonctionnait avec les rabbins qui l’ont fomenté entre Brooklyn, Deal, New Jersey, et jusqu’en Israël, selon les autorités judiciaires. Ils ont blanchi, entre Juin 2007 et Juillet 2009, quelques 3 millions de dollars selon cette infiltration qui sert de témoins.
"Ces poursuites donnent une image déplorable de la position des chefs religieux dans le blanchiment d’argent, qui en réalité sont à la tête d’équipes et agissent comme et en tant que véritables chefs du crime.", a déclaré Marra. "Ils ont utilisé des prétendus organismes de bienfaisance, des entités censées mettre en place de bonnes œuvres, mais ce sont des machines pour le blanchiment de millions de dollars de fonds illicites."
Les rabbins vendeurs d’organes humains
Les rabbins accusés de blanchiment d’argent sont Saul Kassin, grand rabbin d’une grande synagogue juive syrienne à Brooklyn, Eliahu Ben Haim, le rabbin principal de la synagogue de Deal, Edmund Nahum rabbin principal de la synagogue dans une autre mission juive, et Mordchai Fish, un rabbin dans une synagogue à Brooklyn.
L’enquête a également révélé que Levy Izhak Rosenbaum de Brooklyn, est accusé de complot et en courtier de la vente d’une greffe de rein d’un homme dans la précarité. Selon la plainte, Rosenbaum a déclaré qu’il avait été dans le courtage pour la vente de reins d’enfant de 10 ans. "Son entreprise faisait carrément un juteux commerce pour inciter les personnes vulnérables pour accorder une greffe de rein pour 10.000 $ et qu’il revendait à 160,000 $" a déclaré M. Marra.
Plusieurs des agents de la fonction publique ont été accusés de prendre des pots-de-vin pour un minimum de 10.000 $, selon les autorités. Cammarano, est à 31 ans le plus jeune maire de Hoboken. Il a été inculpé pour une prise de pots-de-vin de 25.000 $ dont 10.000 $ datent jeudi dernier, soit une semaine avant son arrestation et 2 après sa prise du poste de maire.
La plupart de ces accusés ont été arrêtés lors d’une descente, dans le New Jersey et New-York, où ont participé plus de 300 agents fédéraux, tôt le jeudi. L’ensemble des corrompus devraient comparaître devant la cour de Newark dans de la journée.
Les 12 premiers accusés de ce réseau ont été présentés au juge dont Cammarano qui est apparu enchaîné devant le magistrat Madeline Arleo Cox. Cammarano s’est secoué dans va-et-vient dans son fauteuil, comme par colère, mais n’a montré aucune émotion. Presque tous ont été libérés sous caution le jour même, avec des sommes allant de $ 100,000 à $ 500,000.
Telle la justice du pays de l’oncle Sam !
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Les islamistes algériens et lAQMI menacent la Chine, ses ressortissants et ses intérêts au Maghreb.
Par argotheme le 20 Juillet 2009 à 18:06Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME - .
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Les menaces contre la Chine fusent, via internet, depuis les troubles interethniques du Xinjiang. La base militante islamiste algérienne surtout, avec sa radicalité qu'il ne faut forcément pas ignorer, jette tout son dévolu. L’AQMI (Al-Qaïda du Maghreb Islamique) mobilise ses troupes sur les forums de discussions pour que les éventuels djihadistes passent à l’acte. Les jeunes algériens dont nombreux se reconnaissent dans la pseudo-idéologie islamo-intégristes, largement entretenue par les nationalistes indécrottables du pouvoir, faute de ne pas s’embarquer en « Haragas » clandestins allant en Europe, scrutent les appels à la mort par la toile, ainsi que par l’intermédiaire de bien nombreuses filières des inspecteurs religieux ayant pignon sur et dans les mosquées.
Dans la pratique de cette nébuleuse, les menaces émanent de la base et sont ensuite revendiquées par des figures dites porte-paroles. L'ensemble de l'organisation est loin d’être structuré, mais seule la matrice idéologique guide les pas des Djihadistes où qu'ils peuvent être. Les forums Internet fédèrent les paroles et aussi les appels aux crimes.
Les islamistes algériens s’exprimant sur les forums internet ont déclenché une flopée d’appels pour s’en prendre à la Chine, ses intérêts et ses ressortissants travaillant au Maghreb. L’AQMI (Al-Qaïda pour le Maghreb Islamique) ne s’est pas encore ouvertement prononcé comme pour revendiquer ses actes, mais ses adeptes multiplient ces exhortations.
Nombreux à travailler en Algérie avec les entreprises détentrices de contrats ou bien ceux qui s’installent à leur propre compte, les estimations avancent à plus de 30 000 chinois vivant en Algérie. La chine ne parvient pas à évaluer la gravité de ces menaces diffusées sur internet. Mais elle les prend au sérieux, du fait que ce type de terrorisme est imprévisible. Un casse-tête qui n’est strictement chinois pour les services de sécurité, expliquent les experts eux-mêmes perdus devant cette recrudescence de la haine.
Suite aux derniers troubles du nord-ouest de la Chine, la région du Xinjiang, cette nouvelle donne est mise au devant par plusieurs observateurs. Les services de plusieurs pays ont créé au moins 28.000 forums contrôlés et suivis de prêt par tous les services: CIA, DGSE, MI6 (britanniques) et les Saoudiens sont les plus connus. Ils servent à faire venir des gens et de les faire parler et par la suite les identifier. Le cas des 5 noirs américains repérés et arrêtés par le FBI, sur le point d’acheter des missiles et de s’attaquer à une synagogue du Bronx, leur capture s’était réalisée par cette méthode. Un agent du FBI s’est proposé, par la suite, de leur fournir l’arsenal… Beaucoup de pays ont créé des cellules de veille et de surveillance d'internet, et qui s’avèrent d’une efficacité insoupçonnables. En fait les islamistes ne s’amusent pas à effrayer le monde, de véritables commanditaires donnent des ordres et des prédications aux « djihadistes. » Et quand ces derniers sont jeunes, désespérés dans un chômage comme en Algérie, la chaire à canons n’y manque pas.
Les émeutes ont débuté dimanche 5 juillet, en Chine, après une manifestation contre la réponse du pouvoir chinois à des heurts entre des membres de l'ethnie Han, majoritaire dans le pays. Des ouvriers ouïghours, appartenant à la communauté turcophone et sunnite peuplent aussi pour moitié cette région dont la capitale est Urumqi. Entre 300 à 500 civils, selon les autorités, sont descendus ce jour dans les rues d'Urumqi, capitale de la province autonome. Des véhicules ont été saccagés ou incendiés.
Jusqu’à là épargnée par les attaques de la nébuleuse Al-Qaïda, cette fois à partir du Maghreb les appels n’ont pas cessé. Déjà lors des préparatifs de jeux olympiques, les autorités chinoises ont déjoué un projet d’attentat et arrêté un groupe d’ouïghours. Lors du raid des services de sécurité, dans un quartier de la capitale Urumqi, des armes ont été trouvées.
Les responsables chinois sont sur le qui-vive depuis ce fait. Le président, Hu Jintao, a renoncé au G8 et a quitté l’Italie suite aux troubles du Xinjiang. Ils ne vous diront jamais que c'est un signe de panique, mais il y a une inquiétude évidente.
Selon la presse écrite algérienne les chinois sont tenaces « Nous réaliserons les projets dont nous avons la charge en Algérie et rien ne pourra nous changer d’avis. » Selon le secrétaire de l’ambassade de Chine à Alger.
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Par argotheme le 20 Juillet 2009 à 09:40
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME - .
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Raymonde Peschard qui porta le prénom de Taous dans le maquis, est née à Alger, en 1927 à Saint-Eugène. Précocement engagée dans l’action politique auprès des plus humbles dès que sa conscience s’éveilla, grâce à un oncle Edouard Peschard. Un communiste cheminot à Constantine qui l’avait adoptée à la mort de sa mère et l’avait aidée à acquérir une formation d’assistante sociale et de femme militante.
Pendant les années 40, elle adhéra au PCA (Parti Communiste Algérien), et avait aussi de forts contacts avec les nationalistes du Vieux Rocher à Constantine. Raymonde se fait rapidement remarquer par les autorités coloniales qui ne tardent pas à la déclarer persona non grata dans les murs de Constantine.
Il y a 52 ans, le 26 novembre 1957, tombait en martyre pour l’indépendance de l’Algérie Raymonde Peschard. Au pied du mont « Tafartaste » (la dégarnie) qui surplombe le chef lieu de la daïra (sous-préfecture) de Médjana, fief d’El-Mokrani un autre grand resistant au colonialisme français en Algérie, du 19ème siècle, au lieu dit « Draâ Er’Rih » (la vallée du vent), elle est achevée par un officier après qu’elle eut été blessée. Tombée dans l’embuscade tendue, sur indications de harkis et autres collabos qui aperçurent le déplacement pédestre du groupe qu’elle conduisait, elle combattu jusqu’au dernier souffle. C’est des paysans qui indiquèrent à l’armée colonialiste, déjà aux aguets et aux abois depuis, déjà 3 années du déclenchement de la glorieuse guerre de libération.
Sa mort ne survient pas dans l’assaut donné par l’armée coloniale mais sa mort survient après être atteinte lors d’un combat qui a duré quelques heures, comme d’ailleurs d’autres membres du groupe. Blessée et capturée, elle ne pouvait supporter de voir ses frères, le docteur Belhocine et Oukmalou Arezki, achevés sauvagement. Devant les corps allongés de ses frères de combat, et malgré ses blessures, Raymonde trouvera le courage de déverser sur les soldats un flot d’injures, les traitants de sauvages, de barbares et de nazis (…). Un officier lui logera alors une balle dans la tête…
Comment elle s’est trouvée avec les 4 médecins à marcher à pieds pour traverser le"Massif des Bibans" (Les portes de fer), puis tomber dans l’embuscade ? Le groupe venant de la capitale Alger, où Raymonde était recherchée et susceptible d’être arrêtée, empruntait le train Alger-Bône (actuellement Annaba). Ils ont été surpris des contrôles qui se répétaient envers eux à chaque gare jusqu’à Bouira. Au niveau cette bourgade aujourd’hui chef-lieu de préfecture, ils se sont renseignés auprès de passagers sur la situattion qui prévaut dans l’Est-algérien, où la guerre s’est déjà installée à partir de la Kabylie et des Aurès.
Les troupes françaises ont été enforcées depuis l’offensive d’août 1955 et les Aurès constituaient une zone presqu’incontrôlable par les français. Et conjointement les membres du groupe ont décidé de quitter le train au niveau de la gare Beni-Mansour (village et ligne de chemin de fer citée par Guy de Mautpassant dans sa fabuleuse oeuvre "Tartarin de Taracson", là où un arrêt est obligatoire pour qu’une partie des voyageurs fasse la correspondance vers B’Gayathe "BEJAIA" (ex. Bougie). Ils devaient delà traverser à pieds le "Massif des Bibans" montagneux donc offrant plus de recoins pour le repos et de cachettes en cas... Mais au niveau de "Tafartas", si on n’escalade pas le mont on est visible, et à son pieds les plaines céréalières, d’ailleurs qui font la renommée de la région dite "Bled Essaba" (Pays du blé) sont presque dénudées et bien plates pour apercevoir le groupe.
La petite unité qu’elle commandait, dans un mouvement de transfert, était en trajet pour traverser l’est algérien. Elle se composait de 4 médecins dont les deux frères Belhocine et Oukmalou Arezki, tous docteurs en médecine, attelés à rejoindre clandestinement la Tunisie où les troupes de l’ALN étaient regroupées, et commençaient à se former et à s’équiper en logistique selon les normes d’une armée professionnelle. Ces troupes avaient d’énormes besoins dont celles d’encadrement divers et ceux médicaux lui manquaient plus. Outre que Raymonde Peschard était une infirmière douée d’un doigtée chirurgicale reconnue, elle avait été remarquée par son grand dévouement comme elle connaissait bien l’est algérien où, Constantine, elle avait vécu et grandi.
Raymonde Peschard qui porta le prénom de Taous dans le maquis, est née à Alger, en 1927 à Saint-Eugène. Précocement engagée dans l’action politique auprès des plus humbles dès que sa conscience s’éveilla, grâce à un oncle Edouard Peschard. Un communiste cheminot à Constantine qui l’avait adoptée à la mort de sa mère et l’avait aidée à acquérir une formation d’assistante sociale et de femme militante.
Pendant les années 40, elle adhéra au PCA (Parti Communiste Algérien), et avait aussi de forts contacts avec les nationalistes du Vieux Rocher à Constantine. Raymonde se fait rapidement remarquer par les autorités coloniales qui ne tardent pas à la déclarer persona non grata dans les murs de Constantine.
C’est ainsi qu’elle réintègre Alger, sa ville natale, où grâce encore à la légendaire solidarité ouvrière et communiste, elle a été recrutée au sein de la société Electricité et Gaz d’Algérie (EGA devenue Sonelgaz à l’indépendance). Elle reprend son action et se retrouve aux côtés de celui qui devient bientôt un héros martyr de la cause algérienne : le communiste Fernand Iveton, le communiste et syndicaliste exécuté à la guillotine à Oran, avec lequel elle entre au FLN en 1956.
En novembre, à la suite de l’arrestation de Fernand Iveton Raymonde Peschard, une franCo-algérienne illustre martyre, la presse coloniale diffuse sa photo sous le titre : « La femme blonde qui a remis la bombe à Iveton est identifiée ». Peschard se fond dans la clandestinité et monte au maquis, vers le mois d’avril de la même année à la Wilaya. Elle fut une d’abord infirmière, et insiste pour compter parmi ceux qui combattent les armes à la main.
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Par argotheme le 17 Juillet 2009 à 16:44
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME - .
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La gauche européenne, tant qu’elle ne répond pas directement aux questions politiques, comme d’ailleurs les problèmes sociaux, elle restera obsolète. Elle est en réalité dans sa dynamique naturelle, son contexte d’abord continental. Ce qui secoue la planète, ne l’attire pas, faute de s’attirer des foudres…
En France, la droite a trouvé nombreux ministrables de la communauté musulmane de France. La gauche ferme toutes les portes et quand elle les ouvre, c’est pour que les Beurs puisque c’est d’eux qu’il s’agit, sortent de ses rangs.
En sauvetage de la désespérance qui comprime et déprime les gauches européennes, est née la suggestion d’un rapprochement avec, ou bien l’intéressement, aux musulmans laïcsqui sont estimés à 14 millions sur un ensemble d’environ 54 millions, vivant sur le sol du vieux continent. Cette perspective est largement portée et initiée par surtout les altermondialistes de France. Alors que les partis politiques de cette tendance qui y ont songé depuis des ans déjà, n’y trouvent que des embryons en quelques rares éléments à présenter comme cadres potentiels de leurs rangs.
Les altermondialistes la proposent aussi en perspective mondiale au regard des 1milliard 300 millions de musulmans. Il doit exister et soit créé un fort rayonnement et un rapprochement pour que cette masse de population ne se contente point de servir aussi bien de chaire-à-canon ou soutenir par son silence les islamistes. Peine perdue sinon rude épreuve, globalement l’occident européen n’a pas le privilège de porter une telle alternative où le socialisme est en difficulté de se distinguer par rapport aux dirigeants actuels. Tant il n’est pas une réponse à ce qui existe, représenté encore grandement le plus archaïque capitalisme comme il n’y a point de plus ultralibéral. Du moins c’est ainsi dans la version officielle, c’est-à-dire des pouvoirs en place, celle qui incarne seule le concret et le décisionnel. Dans l’opposition, les gauches européennes croient que la crise financière qui a éclaté en 2009, allait être en faveur d’un changement de cap, vers le leur. Mais sans une conscience collective…
Nous sommes loin d’une telle théorie, au regard des données d’exclusion des communautés musulmanes installées en Europe. Même si une telle préconisation, à relents idéologiques, est plausible, sans une participation effective dans la vie publique de ces citoyens européens qui ont une culture exogène et exotique par rapport aux us locaux, l’idée est vaine. Et dans le contexte d’une union européenne lancée à la fois dans une large pratique démocratique et dans une consolidation plus approfondie du capitalisme qui est structuré et ancré dans les mœurs et la pensée collectifs, le point de vue de compter sur les laïcs musulmans pour faire adhérer le vaste ethno-groupe à un tel projet qui est au stade de la réflexion, l’action doit déjà être en fonctionnement pour tirer promptement des enseignements.
Au-delà de la sincérité du propos, les mouvements sociaux européens tardent à regarder, ces gens et les jeunes d’entre eux comme la catégorie sociale pléthorique dans la misère sociale, en acteurs de l’action politique. Ils les considèrent encore étrangers et leur progéniture est désignée comme des dealers avant d’être des descendants d’ouvriers ainsi que des parias de l’accès à l’emploi et au logement. Les effets discriminants de réflexes inhibés (choisis et adoptés du conservatisme) envers la simple citoyenneté du prochain !
Outre que la question de la laïcité par laquelle est avancée cette vision, renvoie l’image polémiste à la source de réflexes de rejet au niveau de la population. L’affaire de la Burqa qui secoue nombreuses opinions européennes contrairement à celle des Amériques, alimente déjà un débat…
Les socio-marxisants font et sont légion en Amérique-Latine, ils ont eu besoin d’annoncer la couverture pleine et entière des droits des exclus indiens et autres exploités dans le système qui n’a pas érodé les luttes avec et malgré les dictatures.
Les prolétaires européens se heurtent à ne pouvoir changer le Monde sans une chaire-à-canon maniable, c’est-à-dire ayant une conscience de classe qui la pousse à agir. Certes parmi eux vivent des laïcs musulmans noyés et invisibles au sein d’indiens voilés ou en « Kamis ».
Paradoxe premier, ils sont majoritairement à droite. Parce que les gauches leurs font subir des clichés structurés dans des canevas mentaux établis : l’arabe est voleur, le musulman est peu tolérant ou moins permissif des libertés individuelles. Ce langage est plus scandé là où aussi un bloggeur chinois est considéré comme un opposant potentiel au régime, un homo cubain est symbole du persécuté du leader maximo… etc.
La salade verte qui aspire à piquer la vedette au PS en France, après les résultats des dernières élections pour le parlement européen, avance vers le centre d’après son porte-parole Daniel-Cohen Bendit, à bien l’entendre c’est le virage total à droite. Demeurer dans la brièveté comme paresse de réflexion, c’est tourner-en-rond en Europe ! Les problèmes de société cruciaux ne sont pas réellement traités d’une manière tranchante, l’écologie est dons le refuge avant de tabler sur la composante humaine comme les musulmans. Mais la volonté de reconstruite la gauche alternative a ses émules.
La question du sionisme dévoyé, qui est au cœur de l’insécurité dans le Monde, a trait à une entreprise colonialiste et pion de l’ultralibéralisme (des plus attardé tant que vous soulevez le néocolonialisme). Elle préoccupante et Israël a bien montré et dit son inquiétude du nombre de musulmans en France et en Europe, une question de rapport de force et de rationalité.
La gauche européenne, tant qu’elle ne répond pas directement aux questions politiques, comme d’ailleurs les problèmes sociaux, elle restera obsolète. Elle est en réalité dans sa dynamique naturelle, son contexte d’abord continental. Ce qui secoue la planète, ne l’attire pas, faute de s’attirer des foudres…
En France, la droite a trouvé nombreux ministrables de la communauté musulmane de France. La gauche ferme toutes les portes et quand elle les ouvre, c’est pour que les Beurs puisque c’est d’eux qu’il s’agit, sortent de ses rangs.
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Par argotheme le 13 Juillet 2009 à 17:47
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME - .
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Le grand écœurement des algériens est le démenti d’un certain Layada, l’un des chefs du GIA. D’abord parce que c’est un terroriste avéré, qui s’est repenti après son extradition du Maroc où il a été arrêté. Ensuite pendant l’affaire, il était emprisonné. Alors que les officiels restent perdus, ne sachant que faire devant cette attaque contre l’institution militaire. Seule la presse s’est posée la question : pourquoi cette nouvelle accusation ? Fait encore plus troublant et huile sur le feu, ce général rajoute que Mgr Claverie a été tué le 1er août 1996 par l’explosion d’une bombe contre le siège de l’évêché d’Oran, suite à un autre complot...
A se demander pourquoi le général François Buchwalter –OUVRIR CE LIEN pour consulter le profil de cet officier, plus connu comme espion spécialiste pour les syndicats et les subversions d’outre-mer, remet au goût du jour, le massacre des moines trappistes de Tibhérine ?
Côté français, à première appréhension c’est une mise en accusation des derniers chiraquiens qui ont encore des ombres, pour ne pas dire des portraits, collées aux murs de l’Elysée. Et qui se risquent d’orienter le parti de droite qui fait référence au gaullisme. C’est aussi à ce gaullisme qu’est porté ce coup, pour lui substituer un « sarkozisme » qui a pour référence visible un puéril jeu « People ». Côté algérien, une dinde tombe sur un couteau et se remet, le cou en avant, stoïquement à son destin.
Médiapart et le Figaro qui ont balancé ce boulet dans la mare, mettent au devant une saga estivale, plus polémiste que distractive, à tous les « Algériologues » : historiens, journalistes et autres nostalgiques. Le premier considéré de la famille de la gauche et le second est devenu le mieux placé pour valoriser le « sarkozisme ». Et le second dans la bataille du Web, le scoop est alléchant.
Ils ont dandiné harmonieusement la même danse du ventre pour pimenter les vacances à ceux qui ont matière à brasser avec ce qui se passaient où est en lien, dans l’actualité, avec ce pays qui était le plus vaste et proche Dom/Tom. L’unanimité de la France est derrière aussi, chère quant à l’activité extranationale. La conjoncture s’y prête aussi. Les lointains territoires et départements (Réunion, Martinique, Guadeloupe, Guyanes etc.) sont dans une tourmente identitaire grave. La guerre d’Algérie hante bien des français oubliés de l’égalité des chances pour les territoires et entre les hommes. D’ailleurs qu’un général, spécialiste des Dom/Tom, en parle réveille des démons oubliés ?
Fait encore plus troublant, ce général rajoute que Mgr Claverie a été tué le 1er août 1996 par l’explosion d’une bombe contre le siège de l’évêché d’Oran, suite à un autre complot aussi de l’armée algérienne. De quoi multiplier les pressions sur l’Algérie en fin de compte qui n’est pas assez impliquée dans beaucoup, sinon tous, d’idées et d’histoires françaises dont l’UPM (Union Pour la Méditerranée) qui est un projet « sarkoziste » de dédouanement d’Israël. Outre que sur le plan économique la France perd d’énormes terrains devant les offensives des pays émergeants dont les chinois et autres partenaires à l’Algérie peu regardant, à tort ou à raison, des crises endogènes à ce pays.
Il faut noter que lors du kidnapping des moines trappistes de Tibhérine, c’était la seule fois où les terroristes algériens sont rentrés en contact direct avec les autorités françaises, via l’ambassade, pour demander une rançon. Les séquences vidéo, ci-après, montrent le déroulement des faits qui sont loin de toute ressemblance avec ceux divulgués par cet officier.
Témoignages lors de l’enlèvement.
L’information tombe, le commencement du matraquage
Démogogie et la langue de bois, la moins crédible et la plus médiocre que les algériens tentent :
Les pires machines à parler pour ne rien expliquer...
Le général français, à la retraite actuellement, était en poste d’attaché militaire 1995/1998 auprès de l’ambassade à Alger à l’époque de l’événement. Il a bénéficié auprès du Figaro de fortes louanges pour sa carrière et sa compétence, afin de bien mettre en exergue sa sortie de la retraite ombrageuse. Pourtant à se demander qu’est ce qu’il l’a empêché d’apporter les éclairages, via même cette presse qui aujourd’hui le met en héros de la vérité ? Dit-il, il a été jadis contraint au silence par l’Elysée. Or son chef l’ambassadeur peut aussi rajouter son avis : si cet interdit existe bien ?
La pire ignominie dans ce retour à l’affaire des moines de Tibhérine est de vouloir innocenter des terroristes dont la matrice idéologique et leur appartenance à la nébuleuse universelle, constitue un danger pour l’humanité. Cette pratique de culpabilisation à l’égard d’une institution hautement importante parmi celles d’un pays tiers, en l’occurrence l’armée algérienne, reste une connivence directe avec les terroristes qui reprennent actuellement du service dans certaines régions d’Algérie. La complicité tente de porter à ce pays, et ses décideurs, la responsabilité de la grande violence et de mémoire des morts.
Souvent l’armée algérienne est désignée en une junte, avec la façon écourtée et simpliste de la comparer à celles qui ont sévit en Amérique Latine par le passé. Or c’est un autre contexte et une grave situation d’insécurité...
A se demander, comme le dit à chaque fois l’enquêteur Colombo de la série télévisée, quel est le mobile pour le tueur ?
Tous, médias et officiels hexagonaux ainsi que les complices algériens du terrorisme islamiste tenants de la formule « Qui tue qui ? », nous rabâchent que c’est pour décrédibiliser les terroristes que l’armée s’attaque aux civils. Or sont-ils crédibles pour tenter de leur retirer une quelconque bienveillance ? A-t-on vraiment besoin de porter atteinte à leur image, celle de criminels sans âme et encore sans moindre attache avec un projet que celui d’imposer la barbarie ?
Nous avons toujours entendu parler des généraux algériens comme des corrompus, ayant des intérêts dans des affaires de l’économie libérale et rentière du pays. Certes il existe des « ripoux », mais delà à croire que c’est généralisé et que n’existe aucun élément intègre, c’est vouloir démanteler le jeune Etat-Nation algérien, indépendant depuis moins d’un demi-siècle. C’est vouloir briser son armée comme institution qui fait face au pire terrorisme dans le monde.
La version de bavure que ce général préconise, et qui a été commise par l’armée algérienne est en rapport à ses propres actions. Notamment son opinion et celle de la France officielle avec l’occupation illégale depuis 1975 du Sahara occidental. Buchwalter a été mis à l’indexe, par les algériens, par le passé quand il les a accusé de bloquer l’annexion de ce territoire au Maroc. Pas plus tard que le 6 juin dernier à l’ONU, l’ambassadeur de France a bataillé fort pour maintenir le statuquo sur cette colonisation. Mr. Sarkozy s’empresse aussi de lever le secret-défense, histoire d’alimenter encore plus l’orientation de l’affaire vers la suspicion.
Pour justifier ses insinuations, Buchwalter a porté au procès-verbal de son audition que les bases d’hélicoptères situées à Blida et à Boufarik étaient équipées d’hélicoptères MI7, MI17 et MI24 :
Le MI 17
avec des paniers de roquettes et des canons de petit calibre 20 millimètres ainsi que de simples mitrailleuses. Les deux munitions sont capables de faucher des hommes. Les premiers équipent ces hélicos de fabrication russe dès leur livraison. Vraisemblablement ces armes ne peuvent épargner les têtes contrairement aux insinuations de Buchwalter. Les seconds sont soi portées par des hommes montés à bord où mises sur axes pivotants, elles criblent les corps. Et dans les 2 cas, les troupes héliportées ne s’aventureront pas à descendre au sol, pour ne pas avoir à être confronter aux tirs d’éventuels survivants, comme l’a révélé ce militaire qui se refuse une fin de carrière sans suite.
Le grand écœurement des algériens est le démenti d’un certain Layada, l’un des chefs du GIA. D’abord parce que c’est un terroriste avéré, qui s’est repenti après son extradition du Maroc où il a été arrêté. Ensuite pendant l’affaire, il était emprisonné. Alors que les officiels restent perdus pour cette attaque contre l’institution militaire. Seule la presse s’est posée la question : pourquoi cette nouvelle accusation ?
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