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Par argotheme le 11 Mai 2009 à 14:02
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La Cimade perd ainsi son monopole d’intervention et de défense des sans-papiers en centre de rétention. A la hussarde, le ministre de l’immigration a signé dimanche un texte incluant, après un appel d’offres, d’autres associations dans cette mission. Mais l’affaire a été subtilisée d’un traitement juridique au niveau des tribunaux…
Signé par Eric Besson, dimanche soir, un texte dispache désormais l'assistance juridique aux étrangers en rétention à cinq autres associations en plus de la Cimade qui était seule habilité sur ce terrain. Même si c’est la chose est faite et consommée, la procédure juridique, autour de cette affaire de multiplier les intervenants en Centres de rétention administratives (CRA), semble continuer.
La Cimade perd ainsi le monopole d’aide et d’intervention. Ce qui a poussé le secrétaire de cette ONG, Laurent Giovannoni, de réagir, suite à un contact de l’AFP, dès 22 heures du même jour, 3ème d’un long week-end de repos commencé par le férié du vendredi. Les virulents propos à l’égard de l’exécutif gouvernemental, de ce responsable sont : "méthodes de voyous" et a en outre dit que le ministre faisait un "véritable bras d'honneur à la justice".
Au même moment de intervention, aux environs de 22 heures, l’AFP avait reçu le communiqué du ministère piloté par le transfuge du PS par la politique d’ouverture de Sarkozy, M. Eric Besson, passé aux ordres de l’UMP, et reprenant ce département de l’exécutif des mains de Brice Horteffeux (Lire 2 sujets de POPULISCOOP sur l’immigration). Le ton explique les visées de cette autre réforme qui suit celle de décentraliser les dépôts de dossiers naturalisations (Sur POPULISCOOP, les nouvelles procédures de naturalisations à la préfecture) : "Soucieux de la protection juridique des étrangers en rétention et contraint par les manœuvres dilatoires de retardement des procédures juridiques… / …a signé ce soir (dimanche), en toute légalité, les marchés de prestations juridiques" dans les CRA.
La Cimade, très connue et respectée dans les milieux humanitaires parce que très critique à l'égard de la politique gouvernementale en matière d'immigration, partagera désormais sa mission avec celles qui sont agréées : L'Ordre de Malte, Forum Réfugiés, le Collectif Respect, France Terre d'Asile et l'Assfam. Et voit dans cette démarche un éparpillement des procédures d’aides aux étrangers retenus dans les CRA et une instrumentalisation des associations.
Cette réforme, déjà annoncée, a fait l’objet de la part la Cimade, et d'autres associations de défense des étrangers et des droits de l'Homme. Elle a fait l’objet d’une bataille judiciaire contre le décret du 22 août 2008 du ministère réformant l'aide aux étrangers en CRA. En vertu de ce texte, un premier appel d'offres avait été lancé en août, puis annulé le 30 octobre par le tribunal administratif qui exigeait une définition des prérogatives juridiques données aux candidatures éventuelles. Le ministère avait lancé un nouvel appel d'offres, en décembre dernier dont le recueil des postulants a pris le 10 février, et a annoncé le 10 avril la répartition.
Le 20 avril, le juge des référés du tribunal administratif de Paris avait suspendu la signature par le ministre de l'Immigration du contrat d'attribution de l'aide aux étrangers en rétention, le temps de statuer sur la requête de la Cimade qui avait pour date butoir le 7 mai 2009. Or le ministère de l'immigration se basant sur l’expiration du délai, fixé par l'ordonnance du 20 avril, est passé à l’acte.
Mais selon le responsable de la Cimade, qui a transmis ses réactions à l'AFP la magistrate concernée avait demandé au ministre de ne pas signer avant une audience prévue mercredi 13 mai le ministre. Continuant par dénoncer-là que le ministère "cherche à se soustraire à la justice". "… le ministère a réussi à instrumentaliser certaines associations... depuis le début, la grande majorité des organisations de défense des étrangers et des droits de l'Homme, comme le Gisti ou la LDH, a compris que cette opération visait à diminuer ou faire disparaître l'exercice effectif des droits des étrangers en rétention considéré par le gouvernement comme un obstacle à ses objectifs d'expulsions ".
De son côté le ministère justifiant, dans son communiqué, l’initiative de M. Besson "a donc décidé ce jour de signer les marchés de prestations résultant de l'appel d'offres, considérant que cela répond désormais à une urgente nécessité" car "ces nouveaux marchés doivent être exécutés à compter du 2 juin prochain, pour garantir, sans solution de continuité, l'accompagnement des étrangers maintenus en centre de rétention administrative".
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Par argotheme le 7 Mai 2009 à 23:49
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« Home » le dernier film de l’académicien français et ambassadeur de l’ONU Yann Arthus-Bertrand sortira, sur et avec tous les supports, le 5 juin 2009 avec des spécificités inédites en matière de diffusion. 73 pays et 23 langues se joindront à Mexico où sera commémorée la journée mondiale du PNUE : Programme des Nations Unies pour l’Environnement.
Grâce aux producteurs Denis carot (Elzevir Films) et Luc Besson (Europacorp) et au financement de François-Henri Pinault du groupe PPR, le film de Yann Arthus-Bertrand, à but non lucratif, sortira officiellement le 5 juin à Mexico dans le cadre des célébrations officielles du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Et sa diffusion, le même jour, ratisse large sur le surface de la Terre…
Une première dans l’histoire des médias et du 7ème art, « Home » de Yann Arthus-Bertrand qui sortira le 5 juin 2009 à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, le sera simultanément sous et sur tous les supports existants : Internet, CD, télévision et salles, avec sa disponibilité dans 70 pays et dans 23 langues.
Loin d’être un simple projet économique commun, les bénéfices de cette réalisation cinématographique, comme le répète si bien le photographe réalisateur, sont le nombre de personnes qui le verront pour être sensibilisés aux idées de sauvegarde de la Terre, que les recettes qu’il fera.
En effet l’expérience qui l’a précédé, d’avoir tenté de faire une salve sur tous les moyens de diffusion et en désobéissance à la chronologie d’exploitation, est le film « Buble » du cinéaste américain David Soderberg en 2006. Ce fut un échec, les rigides canons de l’économie n’ont pas fléchies… La règle est toute intransigeante : le cinéma d’abord, puis la vidéo, ensuite Internet et enfin la télévision payante à laquelle suivra aussi la gratuite. Cette une noble cause pliera-t-elle enfin le roseau, sans le briser ?
Comme jamais, à ce jour, dans l’histoire de l’humanité une telle prouesse n’a été tentée en matière d’arts audiovisuels. Cette œuvre bouleverse l’ordre établi que cela agace les comptables et autres productivistes qui font de la matière culturelle un simple business. Son entière gratuité remet en cause bien des considérations, même si on essai risque et provoque d’amoindrir son exemplarité. A l’heure où en France le débat autour de la loi sur les téléchargements fait rage et mobilise tant la classe politique que les créateurs, elle survient comme une révolution. Qui dit mieux ?
Il va sans dire que la réticence des exploitants de salles, attachés et soumis par l’ordre des choses à la rentabilité, n’a pas encore pleinement cédée. A l’heure où nous mettons sous presse ce sujet, il n’y a que l’attente et les démarches pour qu’ils participent à une cause comme il n’y a point de plus noble et juste. Mais l’initiateur ne perd pas espoir de les convaincre, du moins de persuader nombreux à la distribution de « Home » au moins pendant la journée du 5 juin. L’idée se propage, finalement tanpis pour les crédules et les mornes, le peuple reconnaîtra les siens. Et puisque le film le sera donné gracieusement, une réduction de 50% sur le coût des places est souhaitable. Quant au prix du CD, qui sera disponible dans les FNAC ainsi que d’autres réseaux, il ne dépassera pas 5 €.
Dans tous les genres, ce film consacré à la question de l’environnement que tout être conscient, comme l’humain, considère comme cruciale et commune aux êtres terriens, est une perle qui sert d’idéal à la réflexion sur, outre les messages de grandes valeurs humanistes, l’accès aux œuvres artistiques. Tant d’abord et surtout parce que « Home » se rapporte à l’univers premier : la planète Terre qui héberge nombreux et variés habitants. Parmi lesquels l’homme s’apparente comme le plus, tirant profits, néfaste à son propre destin et aux autres espèces qui le côtoient.
« Le message porté par ce film est extrêmement important car il met en évidence la question de la survie. Nous avons besoin de plateformes accessibles et puissantes comme YouTube et Google Maps pour toucher le plus grand nombre », a déclaré Yann Arthus-Bertrand, réalisateur et producteur du film Home.
{{{Bande annonce du film
Home © Non disponible
Quatre chaînes YouTube en français, anglais, espagnol et allemand, permettent de découvrir le making-of du film. Des clips, extraits du long-métrage de 90 minutes et des interviews approfondies, sont aussi dans la promotion et déjà visibles. Google Maps s’associe au projet en lançant cinq cartes thématiques, pour permettre au public, entre autres, de soutenir le film et sa cause. Les internautes accèdent ainsi plus facilement aux lieux de projection du film.
Du genre documentaire commenté par des voix off, le film a mobilisé bénévolement nombreuses tonalités et pour différentes langues. Celle de Jacques Gamblin est pour la version cinéma, de Yann Arthus-Bertrand pour la télévision française (car nombreuses dont la chaîne Al-Jazeera, entre autres, prennent part), de Glenn Glose en anglais et Salma Hayek en espagnol.
Déjà membre de l’académie française, Yann Arthus-Bertrand vient d’être nommé ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations-Unis pour l’Environnement. Pour son « Home », il a été financé de 10 millions d’€ par François-Henri Pinault et pour la coproduction il a été soutenu par Denis Carot Luc Besson.
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Par argotheme le 3 Mai 2009 à 23:49
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L’enterrement, de la victime du gang des Barbares, une adhésion à la félonie des criminels de Tsahal !
Il se veut terroriste de l’islamisme armé, Youssouf Fofana le chef du gang des barbares montre sa grande prédisposition à la violence. Déjà criminel d’envergure minable, il change d’épaule à son arme fatale… Intolérable la manière avec laquelle il porte atteinte à l’islam qui n’est pas un fourre-tout !
Finalement lors du premier jour du procès, ouvert le 27 avril à la cour d'assises des mineurs de Paris, Youssouf Fofana le chef du « gang des barbares » s’est déclaré, avec un méprisable volte-face, salafiste…
Soit c’est un recrutement depuis la geôle de prison par les « djihadistes » qui racolent tous les suicidaires prêts à partir avec une bombe ceinturée au ventre dans l’au-delà, et malgré le manque de contact puisqu’on s’imagine l’isolement de ses conditions d’incarcération. Soit c’est une tartufferie pour se barricader comme les désœuvrés qui prennent, par inadvertance obscurantiste, Allah pour refuge à leur haine de tous prochains. Nous n’avons pas idée que pensent tes 26 complices présumés ? Parait-il, ils ont la sérénité lors des premières auditions de leur jugement.
De voleur de poules comme aucun minable n’a jamais osé être, Youssouf Fofana nuit à l’islam en se déclarant de la secte des assassins. Il écorne non seulement cette noble divinité qui a 1 milliard 300 millions de croyants. Mais aussi, il décivilise toutes les luttes que mènent les causes justes dans le monde, particulièrement celle des palestiniens, puisque sa victime Ilan Halimi repose en Israël, spoliés de leur patrie et victimes, comme le dit Mr. Jimmy Carter, d’un apartheid.
La transposition du conflit du Proche-Orient dans cette affaire, des juifs qui brûlent un keffieh (châle, écharpe ou foulard palestinien)
Le refuge trouvé par ce bandit n’est pas étonnant, du fait du contexte historique qu’emprunte l’opinion mondiale vis-à-vis des pratiques racistes dont se revendiquent ouvertement des criminels de guerre qui se croient dédouanés d’être israéliens. L’antisémitisme primaire loin de s’atténuer s’alimente des injustices du conflit dit israélo-palestinien et que de cnombreux juifs cautionnent. Les rares qui s’opposent à la main de fer d’Israël restent inaudibles.
Les idées sionistes, originellement venues pour faire cesser l’errance du peuple juif, sont maintenant un canevas d’extermination et d’expatriation du peuple palestinien, ses femmes et ses enfants d’abord… De son vivant Ilan Halimi était un français, après sa mort il passe pour un israélien… Plus que la barricade de Fofana du gang des barbares, Tsahal et ses chefs en ont la prophétie d’être les bourreaux au service d’une démocratie qui désormais est à l’origine du dernier foyer colonial et de la source d’une forte insécurité internationale. Ilan est-il encore français ?
Chanson de rap à la mémoire d’Ilan Halimi
Comme aucun autre barbare n’a pu prononcer son apostasie, Youssouf Fofana se désire encore plus criminels que comme il l’est déjà. Il se porte en homme de la « Fitna » (l’autodestruction) qui saccage nombreux pays dont les dirigeants croient domestiquer la bête immonde, de l’islamisme et de son bras armé. Ce qu’il y a de profondément privé chez les hommes, la piété ne peut être partagée ou servir à légitimer les inquisitions, imagées par les pires étroitesses des nationalismes, et les intolérances de tous ordres y compris celles où le voleur perd son modique honneur de ne pas avoir succombé à la solution facile de la mendicité.
Cet inculte gangster comme il n’a jamais existé dans les bas-fonds de France, quand il considère que tous les juifs sont riches, revendique une autre félonie d’ignare qui est en rapport avec ce qui passe dans le monde. Meilleur recru pour Ben Laden, il n’existera point !
Genèse du crime du gang des barbares
Accusé d'avoir séquestré et torturé à mort le jeune juif Ilan Halimi début 2006, qui, lui s'était laissé appâter par des jeunes femmes. Dont celle mineur et lycéenne en seconde à l’époque, l’a fait amorcer, a servi en « nana-appât » dans le rapt. Après 3 semaines d’enfermement et de tortures, Ilan Halimi a été laissé pour mort le 13 février 2006. Le groupe n'avait pas obtenu la rançon, fixée à quelques 450 000 € selon certaines sources, de la famille de la victime…
Fofana Youssouf, égaré dans ce qu’il n’y a pas de plus d’ignorance, ne croirait jamais qu’existent des juifs déshérités ! Alors qu’ils sont bien des millions à qui, l’Eldorado de la colonisation de la Palestine, une terre à coloniser les attend. Israël continue encore son expansion en étendant encore des colonies…
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Par argotheme le 28 Avril 2009 à 17:19
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Les frondeurs encagoulés et s’adonnant à des rixes violentes contre les CRS lors des manifestations sont désignés par « Black Blocs ». En France depuis la réunion de l’Otan du 4 avril, lors du 60ème anniversaire de l’alliance, la presse écrite a fait usage du terme. Une genèse nécessaire pour connaître cette nébuleuse qui évolue avec ses actions spontanées que programmées…
On a entendu le mot "Black Blocs" pour la première fois, quand les squatters allemands défendaient, des évictions forcées, les lieux qu'ils occupaient. En France, où un projet de législation interdisant les cagoules cachant les visages pendant est à l'étude, c'est lors de la réunion du 60ème anniversaire de l'Otan que les médias en ont fait largement usage...L'évolution de ce mouvement disparate de jeunes continue, elle est déjà anticapitaliste alors qu'une crise traverse l'ancien système qui refuse de se laisser dépasser...
Les réfractaires qui font de virulentes démonstrations lors des rassemblements en affrontant, comme l’avoir cherché, physiquement les forces de l’ordre, sont désormais labellisés. Le vocable « Black Blocs » (Blocs Noirs) vient d’être plus profusément utilisé, en France lors des manifestations du sommet de l’Otan à Strasbourg, par les médias pour désigner les jeunes avec lesquels les CRS sont entrés en violence.
Le mot était peu fréquent dans les articles auparavant, malgré que son usage date des années 80. Pour la première fois que cette désignation a été attribuée à des manifestants, c’était aux squatters allemands qui défendaient par la force leurs refuges de sommeil et autres lieux autogérés. Ces derniers étaient des abris d’artistes ou bien des endroits de regroupement et même des restaurants ou des bars clandestins. Ces occupants d’immeubles, de toutes sortes, vacants étaient classés parmi les autonomes, c’est-à-dire non affidés à une structure organique. Les Black Blocs épouse aussi cette absence d’organisation, on peut ni adhérer et ni être le chef… D’où leur ventilation parmi les anarchistes… Mais ils incarnent le mouvement contestataire le plus redouté lors des occupations du macadam.
Le terme « Schwarzer Blocks » (Blocs Noirs en allemand) est apparu pour le grand public, lors de la, assez large, solidarité pour la Fraction Armée Rouge, le plus renommé des groupuscules d’extrême-gauche en Europe qui s’est fait entendre pendant les années 70 et 80 avec des actions qu’il considérait de la lutte armée. Ce qui d’ailleurs fait, envisager dans l’opinion, les Black Blocs parmi les plus inspirés des modes d’action de ce groupuscule, connu aussi par « la Bande à Baader », l’action directe qui consiste en s’attaquant de face aux services d’ordre exécutant le plus souvent des missions répressives.
Ensuite les troubles sociaux du même genre et de la même teneur querelleuse, sans que soit la même composante humaine, ont choisi la véhémence dans le mouvement anti-nucléaire. Ces manifestations considérées les plus pacifistes se sont heurtées à la réalité des chantiers d’envergure militaires. Ils ont joué un rôle déterminant, poussant même les décideurs lors de la guerre froide, pour que la réalisation de centrales nucléaires recule devant le tout armement. Certains observateurs croient que les Black Blocs, en trouble-fêtes se sont introduits parmi ces manifestants dociles. Et d’autres pensent que depuis la question du nucléaire l’adhésion à plusieurs matières politiques était devenue une sorte de subversion sociétale radicalement de gauche.
Et en 1991 avec la première guerre en Irak, ils s’arrogent la vraie intonation politique avec laquelle sympathisent nombreux jeunes en bute à faire entendre leurs choix surtout dans les pays occidentaux où on se gargarise à outrance de démocratisme. Depuis l’anticapitalisme passe pour la première cause. La plus remarquée et médiatisée des manifs est a eu lieu le [1] 30 novembre 1999, lors de la « Bataille de Seattle », les « Black Blocs » font une entrée marquante dans ce qui est le mouvement « antimondialisation » en lançant des frappes contre des succursales de banques et des magasins Gap, Levi’s, McDonald’s.
Les premières manifs Black Blocs
1 la Grande manif
2
3 Londres G20
4 Anti Otan strasbourg
Un black Blocs : interview
Avec prédilection aux incendies de véhicules parce que le déclenchement est spontané, les saccages auxquels s’adonnent ces séditions juvéniles étaient plus attribuées en France aux banlieusards après les bavures policières. De profonds sentiments d’injustice légitimes mettent en colère les groupes de jeunes trop souvent malmenés par des contrôles policiers. Les Black Blocs surgissent dans les manifestations citoyennes en s’attaquant d’une manière plus idéologisée aux cibles de choix, les voitures sont souvent écartées des passages des manifestations. Ils ont de commun la cagoule pour cacher les visages et le chaos qui habite leurs objectifs…
L’accoutrement totalement noir des Black Blocs les distingue bien, et est plus sophistiqué avec des équipements de masques à gaz, ou des lunettes protectrices des yeux et l’utilisation de produits d’aseptisation des effets des lacrymogènes, il constitue le vrai signe d’appartenance. Quant aux désœuvrés par une politique urbaine et sociale discriminante, les banlieusards, ils font déjà, depuis quelques temps montre, d’usage d’armes à feu.
Du fait que leur mode d’action est noyauté par certains trafics et l’économie informelle dont les bénéficiaires entrent en hostilité. Pourtant la discipline d’intervention de front avec les agents CRS est plus élaborée chez les Black Blocs. Elle est assez alimentée d’idées citoyennes et d’appartenance idéologique. Elle livre désormais un combat anticapitaliste très poussé, et qui n’est aucunement stabilisé à ce sujet même si la crise actuelle risque ou permet d’affiner leur combat.
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Par argotheme le 23 Avril 2009 à 17:47
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En hidjab à la Maison-Blanche, Dalia Mogahed, une américaine d’origine égyptienne a été nommée conseillère aux affaires religieuses. Son livre, best-seller, est une œuvre majeure distinguant islamiste et musulman. Une nouvelle donne, au sein de l’administration et dans la diplomatie, se dessine et vise d’atténuer la rancune des musulmans envers le passé récent…
Une jeune américaine d’origine égyptienne, Dalia Mogahed, a été nommée conseillère des affaires religieuses dans l’Administration du président Barack Obama. Elle porte le Hidjab, le fameux foulard islamique, et siège à la Maison Blanche.
Des choses inconcevables dans beaucoup de pays occidentaux, telle que l’élection d’un noir à la tête d’une aguichante démocratie. Le vieux continent, comme aiment exagérément les américains à désigner l’Europe, est loin de tenter de trouver un chef d’Etat parmi ses ressortissants à la peau de couleur exotique ou de tendre la main à ses citoyens de religion musulmane. Certes la nuance entre musulmans et islamistes, n’est pas complètement assimilée aussi bien chez les adeptes de la divinité révélée par Mohamed que par l’opinion mondiale.
Les premiers ayant uniquement la confession et sont susceptibles d’être laïcs. Quant aux seconds militants de la propagation par le prosélytisme comparable à l’évangélisation, ont aussi un bras armé que sont les djihadistes. Ces derniers, de nos jours, sont en convergence universelle qui les fait déclarer quand ils commettent un forfait de terrorisme qu’ils sont tous fédérés par Al-Qaïda. Après un déblayage idéologique de longue haleine des Frères musulmans.
Le nouveau président américain avait signé le 5 février dernier un décret exécutif instituant le « Bureau des partenariats religieux » qui ouvre son service à quelques mètres du bureau ovale et a été nommée Dalia. Une inviolable exclusion est brisée avec ce nouvel acte après les derniers conciliabules d’ouverture déclarés en Turquie. Et malgré les moult vacarmes de la campagne électorale qui ont voulu caricaturer le jeune Obama comme un musulman et même un terroriste.
Or il a été toujours vu à l’église et en matière de violence politique, il avait une relation avec Bill Ayers, un ancien opposant de la guerre du Viêt Nam. Avec qui, il a travaillé sur un projet de réformes scolaires pour la ville de Chicago après sa réhabilitation. Bill Ayers est le fondateur du groupe d’extrême gauche Weathermen, il avait reconnu avoir participé à des attentats contre le Capitole en 1971 et contre le Pentagone 1972. Il est actuellement professeur des sciences de l’éducation à l’université de Chicago où il a rencontré Obama dans les années 1990.
L’Amérique déjà originellement très puritaine, a été choquée, comme le reste du monde, de l’agression du 11 septembre, et est passée pour une puissance impitoyable envers l’Islam et les musulmans. Mais voilà que la touche de politique interne prend un tournant décisif. Elle vise à juguler la haine entretenue au sein et par la population des USA, par l’administration de G.W. Bush, et constitue un signal probant aux musulmans dans le monde. Ces derniers ont intérêt de se distinguer des islamistes !
Dalia Mogahed, se dit être « fier d’être la première musulmane à entrer à la Maison-Blanche ». Membre du conseil consultatif des religions Faith Based-Comité, composé de 25 autres personnalités issues de confessions différentes, elle a acquis son aura grâce à son talent par ses publications au célèbre institut « Gallup » où elle occupe le poste de chef de division des études islamiques.
De larges extraits de son livre « Who speaks for Islam » (Qui parle au nom de l’Islam ?), un best-seller, ont fait l’objet de reprises sur la très sérieuse revue de l’université de Harvard Harvard International Review. Et ont certainement convaincu le président américain.
Concernant sa mission à la Maison Blanche, Dalia dit « Ma tâche consiste à aider le président des Etats-Unis à mieux connaître les musulmans loin du prisme déformant de la violence ». Ainsi le refrain de la campagne électorale qui propose des liens entre Obama et Ben Laden, a été abondamment repris ces derniers jours aux Etats-Unis. Mais c’est un pays qui a de réelles capacités à reconsidérer la pratique de la citoyenneté, un pragmatisme qui de la « Positive Action », l’équivalent de la discrimination positive, a donné un président qui signe un nouvel libéralisme et cette fois mental qui imprègne la psychologie collective des américains.
Barack Obama donne une nouvelle envergure à la sécurité de son pays. Il a bien et toujours estimé que la lutte contre le terrorisme de l’ancien président avait exacerbé le sentiment anti-américain sans rendre les Etats-Unis plus sûrs. Ce qui une analyse pertinente.
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