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Par argotheme le 20 Avril 2009 à 19:01
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Une nouvelle réforme de la procédure administrative des demandes de naturalisation a été annoncée par M Eric Besson. Elle consiste à déléguer aux préfectures le traitement des dossiers, et l’administration centrale se contentera désormais de l’approbation. De quoi rajouter du travail aux services déconcentrés des services publics…
Voir en ligne : Signer la pétition lancée par Alexis Spire, Patrick Weil et Caroline Douki
Selon le ministre, la France naturalise chaque année près de 100.000 étrangers. Les demandes sont traitées à la sous-direction de l'accès à la nationalité française, après leurs dépôts auprès des 101 préfectures. Ces instances, de l’administration publique déconcentrée, enregistrent, instruisent les dossiers de naturalisation et émettent un avis. La réforme a été communiquée le lundi, 19 avril, à Rezé (ouest) par le ministre de l'Immigration Eric Besson. Elle sera mise en œuvre dès janvier 2010 dans 20 départements, puis étendue progressivement à l'ensemble du territoire à partir du 1er juillet 2010.
Toutes les investigations pour savoir quelles expertises ou recommandations ont prôné cette réforme restent vaines. C’est comme les innombrables réformettes, embarquées dans le train de folie de changement pour s’accorder d’être à l’origine de mesures à historier dans les annales, qui risquent non seulement de soulever des mécontentements mais aussi de finalement s’annihiler.« Au lieu d'avoir une double instruction, nous aurons une seule instruction (par les préfectures) et un contrôle au niveau central », selon Eric Besson.
Ce dernier avance la certitude que les délais de traitements des dossiers seront énormément réduits. Or beaucoup de réactions se sont déjà prononcées, qu’au contraire les délais seront encore plus longs du fait de l’encombrement des procédures au niveau des préfectures sans de nouveaux recrutements.
Sur la chaîne de radio publique France-Info (que vous pouvez écouter en vocale en cliquant sur le lien suivant : Indignation de l’historien Patrick Weil, à l’origine d’une pétition contre le dispositif. (0'49")
Marc Bonnefis, secrétaire du syndicat CGT dans l'administration chargée de l'accès à la nationalité française, réagissant de son côté ce lundi. « Au lieu d'un endroit unique où on peut harmoniser pour une égalité de traitement, il va y avoir un éclatement en 101 lieux de décisions ».
Mais l’égalité de traitement demeura la même, assure Eric Besson. Ecoutez le ministre. (0'51")]}} L’impact attendu de cette réforme est la décentralisation au niveau des structures déconcentrées qui décideront des vœux de naturalisation postulés, et les proposeront à l’administration centrale. Enfin le ministère n'assurant plus qu'une finale vérification, en termes de droit administratif, émet une approbation ou le rejet, des seules propositions favorables.
Un lapsus d'Eric Besson qui voulant dire immigration, prononce INVASION
Eric Besson RTL -----Eric Besson reconnaît lui-même un hic pratique et peut-être insurmontable : « Un tel pouvoir délégué aux préfets comporte naturellement un risque d'abus et de favoritisme politique. C'est pour cette raison que tous les grands pays démocratiques ont centralisé leurs procédures de naturalisation », a-t-il rajouté.
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Par argotheme le 20 Avril 2009 à 10:07
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Un repas à l’Elysée aurait tourné en une séance de dénigrement des chefs d’Etats de part le monde, Sarkozy vit un isolement diplomatique dont le plus embrouillé est de s’être attaqué à Barack Obama, l’homme qui incarne un leadership nouveau des USA. Et c’est à la veille de sa visite en Espagne, le 27 et 28 avril 2009, qu’une polémique éclate avec Zapatero celui dont son pays admire la compétence…
La presse mondiale remet les pendules à l'heure, Sarkozy perçu en trublion irrespectueux de ses pairs.
Le vendredi 17 avril 2009, plusieurs journaux de la presse internationale se sont, comme ligués, pris à présenter le président français comme un espiègle dirigeant manquant aussi bien de finesse que de considérations à l’égard de nombreux, et non des moindres influents, de ses pairs chefs d’Etats. Un tollé exogène qui ressemble à celui, endogène, déclenché lorsqu’il a tenu, sur le deuil de familles ayant perdu leurs enfants pour une bavure, le propos de « racaille », désignant des jeunes français perclus dans les conditions sociales grandement déprimantes des quartiers populeux.
De l’extérieur c’est un fait rare, les brouilles diplomatiques exigent de la retenue. Selon un article du quotidien français « Libération » de l’édition de la veille, jeudi, Nicolas Sarkozy aurait eu des commentaires peu attentionnés sur des dirigeants mondiaux. Lors d'un déjeuner privé à l'Elysée avec des parlementaires de droite et de gauche, il aurait invoqués certains d’une manière critique à la limité de la jalousie enfantine.
Pour que « Libé » apporte sa part locale dans le déchaînement de cette hostilité à travers les éditoriaux des grandes capitales du monde, l’isolement de Sarkozy dans les sphères diplomatiques internationales va de plus en plus sur la « mise en quarantaine », selon plusieurs constats qui observent son inefficacité. Le prestigieux quotidien français, n’en est pas seulement la source à qui, l’un des invités de la ripaille élyséenne, on a soufflé l’orgueil débordant d’un président qui vit depuis des mois au bas du tableau dans les sondages de son propre pays. Les bourdes présidentielles sont une matière trop épiée pour échapper aux médias.
Le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero qui attend Sarkozy pour une visite officielle pour le 27 et 28 avril prochain, aurait fait l’objet d’une diatribe rapportée mot à mot par libé « il se peut qu'il ne soit pas très intelligent. Moi j'en connais qui étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la présidentielle », faisant allusion à l'échec du socialiste français Lionel Jospin en 2002. Un porte-parole de l'Elysée a formellement démenti jeudi ces propos dûment invérifiables et contestés par plusieurs témoins.
L’Espagne reste peu convaincue, « le complexe de supériorité » du dirigeant français est une perception établie depuis qu’il a été élu. Et que ne démentissent point les récents événements comme l’ont observé les pays arabes et nombreux français lors de son déplacement au Proche-Orient alors qu’Israël massacrait des civils palestiniens spoliés de leurs terres, maisons et pays.
Une approche « sarkozienne » de ce conflit, israélo-palestinien, des plus néoconservatrices alors que la détente et la paix sont la seule perspective qui se dessine à travers plusieurs capitales du monde. Cette démarche jugée hautaine et typiquement de la droite conservatrice de France, s’apparente à l’arrogance, dit-on au pays de Picasso où plusieurs lectures ont été relayées, et au comportement d’une certaine Ingrid Betancourt, du fait de la langue usitée en Colombie, rapportés par les livres de ses ex compagnons de détention. C’est dans ce pays que la presse de toutes les tendances a reproduit la révélation du journal français.
Aussi bien ABC de la droite parlant de ce « complexe de supériorité » français qui a rajouté à l’intérieur du sujet « Fasciné par les commérages, Sarkozy donne la véritable mesure de son altière - et trompeuse - figure politique ». Qu’El Periodico (centre-gauche) de Catalogne donnant « … le caractère fanfaron » ou La Vanguardia (centre-droit) doutant « que ce soit la meilleure manière de préparer » une visite en Espagne. Enfin El Mundo (libéral) pense que la présence à Madrid de Carla Bruni-Sarkozy va « alléger les tensions et contenir les légèretés auxquelles se livre son époux quand il se sent à l'aise et désinhibé ».
Concernant Barack Obama et Angela Merkel, les propos alloués à Sarkozy sont : « l'esprit subtil » et le « manque d'expérience » envers M. Obama et concernant Mme Merkel, l’autosatisfaction de Sarkozy est que la dirigeante allemande « … se soit rangée à ses vues sur la crise économique. » « Stupide, immature, hors de propos: le jugement de Sarkozy sur ses homologues », telle était la « Une » du quotidien britannique The Guardian, à propos des commentaires supposés sur M. Zapatero, la chancelière allemande Angela Merkel ou le président américain Barack Obama.
Pour le Times (conservateur), « M. Sarkozy est irrité par l'adulation dont jouit un dirigeant américain sans expérience, dont la popularité a éclipsé (sa) réputation de sauveur du monde ». Aux Etats-Unis, nombreuses chaînes d'informations en continu ont reproduit les termes attribués au président, pendant toute la journée du jeudi. Puis le vendredi le prestigieux New York Times a titré : « Un repas avec Sarkozy : brochettes de dirigeants au menu ». « Le président Nicolas Sarkozy est connu pour son amour de l'action », commentait le quotidien. « Mais il aime également se vanter et se moquer de ses collègues dirigeants du monde », poussant son analyse avec une observation pertinente qui souligne que le démenti de l'Elysée à l’air de ne pas concerner les propos qui auraient été tenus à l’égard du jeune président Obama.
De quoi s’attendre à une réaction appropriée de la Maison Blanche. Dans la fissure internationale on avait entendu l’intrusion de Ségolène Royal lors de sa visite qui a présenté des excuses aux sénégalais, pays elle y est née quand son géniteur était militaire. Elle vient d’adresser au premier ministre espagnol les mêmes réactions, profitant de cette polémique pour remonter dans l’emplacement de la première opposée que risque de lui prendre sa rivale du PS martine Aubry. Cette dernière avait soutenu l’intervention de Royal pour le pays africain, elle mesure précautionneusement la nouvelle réplique…
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Par argotheme le 17 Avril 2009 à 11:31Ouverts le 14 avril en Guadeloupe, les états généraux de l’outre-mer, décidés par le président Sarkozy en plein crise qui a essuyé d’abord une hallucinante sourde oreille de la part des autorités, n’intéressent pas les semblants d’organisations qui ont germé lors des derniers très marquants mouvements sociaux des DOM/TOM. Aussi bien le LKP guadeloupéen que le Collectif du 5 février Martiniquais et le Cospar réunionnais ne participent. Les principaux syndicats ont fait autant et opté pour la chaise vide.
Prévus pour 10 jours, les premières réunions publiques du mardi soir en Guadeloupe, n’ont pas attiré grand monde, selon les correspondants et envoyés de presse présents lors de la première journée.
Yves Jego à propos de l’absence d’Eli Domota s’est contenté de déclarer « … c’est sa stratégie, je n’ai pas à la juger » et de continuer « Ceux qui ne veulent pas participer prennent leurs responsabilités »...
La poursuite des travaux se fera avec une « grande consultation jamais réalisée en outre-mer » qui sera lancée en Martinique dès vendredi. Et suivront la Guyane puis la Réunion et enfin la métropole (le 22 avril à Paris).
Questionné Elie Domota, le leader emblématique des dernier événements guadeloupéens, prend acte en disant que le gouvernement de prendre des « décisions sans écouter », chose qu’il a certainement vérifié tout au long des 44 jours de contestation qu’il a mené à la tête du LKP.
En fait les méandres de la mise en route de ces états généraux ainsi que leurs préparatifs restent obscurs. Alors que la décision de les organiser date de la mi-février, quand la crise antillaise battait son plein. Parmi aussi les points forts douteux, l’absence de Sarkozy alors qu’il avait exprimé le souhait d’y mettre la main au cambouis pour vivre et voire de près les conditions de vie des citoyens de ces lointains départements français.
A la veille d’un 1er mai où les syndicats ont pris la décision de le fêter d’une manière unitaire, et où les échos des grandes manifestations des français d’outre-mer semblent servir d’exemple, ces assises s’apparentent à un détour plus inutile. Que vraiment une quête éclairée et aisée de solutions aux criardes disparités entre administrés soumis aux mêmes devoirs sans avoir les mêmes droits au sein d’une même France.Les 8 principaux thèmes retenus ont des impacts socio-économiques. La recherche des moyens permettant d’aboutir à une plus grande autonomie économique des collectivités d’outre-mer, passant par plus de production locale et moins d’importations, est le plus crucial des projets. La recherche d’une nouvelle « gouvernance », qui pourrait conduire à des « évolutions institutionnelles » a aussi son importance, et est attendue. Ce n’est « pas un tabou », avait dit M. Sarkozy, à ce sujet, lors l’une de ces rares interventions. Patrick Karam, le délégué interministériel chargé de ce dossier a déclaré « les états généraux sont un moment historique aussi important que la départementalisation en 1946, c’est une remise à plat, un bilan de tous ses échecs et la construction d’un nouveau modèle ».
« Devant l’urgence, bien évidemment, il n’y a jamais eu de volonté de boycott des élus socialistes », a affirmé lundi Christian Paul (PS), ancien secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. Il est accompagné, lors de premiers travaux de Jeanny Marc et Victorin Lurel, députés PS de Guadeloupe. Il a cependant signalé « deux inquiétudes » : « la façon dont l’ordre du jour a été dicté depuis l’Elysée » et « une demande très forte que le président de la République tienne tous ses engagements ».
Les travaux continueront jusqu’au 15 mai environ. Puis une pause liée aux élections européennes du 7 juin, sera tenue. Ils se poursuivront ensuite pour dégager, vers la fin du mois de juin, une synthèse au niveau national.
En fin de compte un conseil interministériel, sous la présidence du président de la République, devrait engager des propositions attendues pour la première semaine de juillet.
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Par argotheme le 14 Avril 2009 à 16:29
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Encore une fois, un genre de statu quo est tenu quand Yazid Sebag, le commissaire à la diversité, a prôné des statistiques pour mesurer les présences de la diversité dans l’entreprise et les instances étatiques et leurs auxiliaires. Paradoxalement ce sont SOS-Racisme et Fadéla Amara qui s’y opposent sans formuler des explications intelligibles. Comment les blocages sont entretenus, tel est ce sujet. Et si des statistiques permettent une meilleure étude, donc un bon traitement, de la diversité dans l'entreprise et les rouages étatiques.
Avant de mettre en ligne notre article au sujet du projet d'élaboration des statistiques de la présence de la diversité humaine en France, il est bien nécessaire de proposer ce déblayage concernant les difficultés auxquelles sont confrontées les populations faisant objet de discriminations. Bien sûr les paradoxes sont réels. Il va sans dire que ces statistiques, qui tiennent à cœur Mr. Yazid Sebag le commissaire nommé par la droite de l'UPM, peuvent constituer un matériel de haute importance pour dégager comment sont les amères réalités et leur enjoindre les correctifs plausibles. Paradoxalement c’est la droite française qui a pu trouver des ministres issus de la diversité. Et elle a un discours qui place le pragmatisme d’ouverture sur les populations marginalisées parmi ses fréquents thèmes.
Traditionnellement fermée à toutes nouvelles immigrations et attachée à l’aspect sécuritaire, l’UMP imprégné de la conduite chiraquienne qui a montré sa valeur après le départ à la retraite de son principal mentor, elle n’a pas hésité d’appliquer ses engagements dans le sens du changement du paysage, selon les nouveaux visages du personnel, de la gouvernance française. Aux citoyens français, ce parti a su dirigé les feux de la rampe sur son action en la matière, avec la singularité de la désignation de Rachida Dati à la tête d’un ministère de souveraineté. Auparavant l’UMP avait déjà placé à la tête de celui des anciens combattants Hamlaoui Mekachra et a fait appel au sociologue et écrivain Azouz Begag pour tenir un secrétariat d’Etat. On attribue d’ailleurs les démissions qui ont été prises, ainsi que leur grande médiatisation par complicité de nombreux organes d’informations du 5ème pouvoir, au niveau du cabinet madame Dati, à une dénégation de sa tête d’arabe plutôt qu’à ses méthodes de travail. Et c’est la pétition des 270 magistrats qui a été fomentée en plein mouvement social avec une revendication complètement délictueuse, exigeant de la garde des seaux des excuses publiques envers deux de leurs collègues sanctionnés par leur hiérarchie, qui a de son côté indiqué l’ampleur des exclusions.
Cette sommation donné en préalable à la reprise de travail, a largement dénoté combien cette nomination a-t-elle provoqué de refoulement, d’exaspération et de froideur au sein du cercle pourtant ayant devoir à garantir la légalité et ceux que les observateurs classent comme néoconservateurs.
Si la droite n’imagine plus des exécutifs gouvernementaux sans de nouveaux visages, et tente de parsemer son personnel de cadres issus de la diversité. La gauche, étonnement hésitante, campe sur ses pires replis. Mourad, leader du mouvement du mouvement des lycéens des débuts des années 90, a attendu plus de 5 ans sans que son adhésion au PS ne soit admise. Il a fallu l’intervention de Jack Lang, tel un grossier piston, pour permettre sa recevabilité. Au PC, une froideur donne le tournis aux jeunes beurs qui tentent de participer à l’expression par leur présence dans les rangs de cette formation politique. Certaines candidatures communistes, comme celle du 20ème arrondissement parisien, aux dernières élections législatives ont essayé de désamorcer ce freinage qui accentue un clivage qui met en distance les jeunes issus de l’immigration par rapport au PC. Un parti qui se considère le cadre approprié pour les exclus. D’après le témoignage d’un certain Ali qui se veut et se déclare communiste, son anecdote arbore des comportements plus qu’offensants. « A chaque fois que je me trouve parmi un collectif de la gauche communiste, je suis pris pour un pickpocket. Les gens me scrutent d’un regard suspect.
Certains me montrent ouvertement quand ils cachent, d’une manière humiliante, leurs poches ou leurs sacs. Et d’autres n’hésitent pas d’une façon accusatrice de me traiter comme un intrus… », Raconte-t-il avec la honte dans les propos. Les verts comblent le déficit de la gauche, mais là plus qu’ailleurs les compétences sont soumises à une criarde mise à l’indexe de l’improbabilité. Soi-disant médecin, soi-disant journaliste, soi-disant écrivain est souvent pris le militant écologiste n’ayant pas le teint et le nom occidental s’il dispose de bagages intellectuels. La population de l’hexagone a connu de grandes mutations où l’intégration a effacé les particularités pour certains. Les instances officielles qui travaillent pour juguler les disparités entre français de souches étrangères ne manquent pas. Car les différenciations naturelles, d’apparence et de patronyme, sont les principaux critères servant justement à l’ostracisme dont sont victimes les citoyens discriminés. Justement les cadres politiques ont chacun une interprétation, quoi qu’en pensent leurs composantes humaines, idéologique qui leur revient. Mais tous aussi tentent une surenchère flottant entre nationalisme et sélectivité de compétences. Il est vraiment délicat pour un cas de discriminé de prouver, ou de faire croire à ses interlocuteurs, son savoir-faire ainsi que son amour au pays qui l’a vu naître.
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Par argotheme le 9 Avril 2009 à 23:07
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Changement de cap dans la diplomatie proche-orientale des USA. Barack Obama annonce la menace terroriste imminente en Europe. Cette dernière, prise du remord de la Shoah, est reléguée avec Israël dans l’échiquier des alliés des USA. La Turquie en Europe où elle n’est pas admise, passe au premier plan avec nombreux pays ayant une fulgurante émergence économique. Alors que l’Europe persiste dans son soutien aveugle d’un colonialisme spoliateur des palestiniens de leur terre.
Ce qui agace les européens et Israël, c’est la grande ouverture dont a fait montre Barack Obama pendant son escale en Turquie, après le sommet du G 20 et le 60ème anniversaire de l’Otan. En effet la vision réductrice de mettre les 1,3 milliards de musulmans en terroristes potentiels, vient de connaître un rectificatif avec l’élection d’un démocrate à la Maison Blanche. Dernièrement Barack Obama, lors du 60ème anniversaire de l’Otan a fait allusion, à une attaque imminente du terrorisme sur le vieux continent. En effet, comme nous le verrons plus loin, les européens campent sur leurs concours aveugles qui dédouanent le sionisme.
La glaciation des rapports d’Israël avec la Maison Blanche a bien commencé. Ce sont d'abord et surtout les européens qui en font les frais. La fin de l’alliance sacrée entre Israël et les pays occidentaux prend forme, au fur et à mesure que le nouveau président démocrate des USA redéfinit la diplomatie de son pays. Une telle option n’était imaginable, il y a quelques mois. Jamais dans les relations internationales, le dialogue entre musulmans et occidentaux n’a été aussi lésé depuis que la nébuleuse islamiste Al-Qaïda a porté son coup de terreur contre la première puissance mondiale, les USA. L’Europe qui garde ses indicateurs et critères, puisés de l’ancien mode de confrontation des civilisations hérité et certainement inchangés depuis l’ère des croisades puis des colonisations, est en perte de vitesse.
Enfant adultérin entre les monarchies arabo-musulmanes et da la CIA, l’organisation de Benladen dont le nom a été connu du grand public que depuis le 11 septembre 2001 a été, sans autre label que celui son prédécesseur « des frères musulmans », l’auxiliaire armé sur le front des territoires islamisés, dans et lors de la guerre froide entre le socialisme bureaucratique et le libéralisme prédateur. Dernièrement Barack Obama, lors du 60ème anniversaire de l’Otan a fait allusion, à une attaque imminente du terrorisme sur le vieux continent. En effet, comme nous le verrons plus loin, les européens campent sur leurs concours aveugles qui dédouanent le sionisme. Ce dernier qui était une idée, ou tout un ensemble de doctrines, noble préconisant de trouver une patrie aux juifs qui ont subi une errance millénaire, s’est actuellement muée en un ensemble de matériaux idéologiques et arsenaux militaires au service d’un Etat colonialiste, sanguinaire et dangereux pour la stabilité du monde : Israël. Le fond de commerce de l’antisémitisme, à toutes les vitrines, bloque énormément les responsables européens pour qu’ils soient conséquents avec la réalité, malgré une large prise de conscience des peuples qu’ils gouvernent.
Obama en Turquie
Le discours d’Obama qui agace Israël et Européens
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Ce qui agace les européens et Israël, c’est la grande ouverture dont a fait montre Barack Obama pendant son escale en Turquie, après le sommet du G 20 et le 60ème anniversaire de l’Otan. En effet la vision réductrice de mettre les 1,3 milliards de musulmans en terroristes potentiels, vient de connaître un rectificatif avec l’élection d’un démocrate à la Maison Blanche.
Et certainement ce parti américain, reste un méconnu dans le monde et surtout des arabes et des musulmans. Particulièrement le maintien répété du capitalisme qui a débouché sur une vaste débâcle montée sur des socles de truanderie économique, ce parti n’est pas différencié des républicains. Pourtant le parti démocrate a joué bien des rôles d’apaisement sur la surface de la Terre, que son rival du champ politique du pays l’oncle Sam. Aussi bien Kennedy que Clinton ont, chacun selon les contextes et conjonctures propres qui les entouraient, ébauché un pragmatisme dans la solution du conflit du Proche-Orient. Un conflit qui dure depuis 60 ans. Et c’est Jimmy Carter qui a vraiment tenté de pousser la réalisation du dénouement, sans vraiment avoir pu fédérer des soutiens dans le monde occidental pendant sa direction des affaires. Il a poursuivi, d’une manière conséquente, après son départ de la présidence des Etats-Unis de rechercher la paix en dénonçant les injustices dont est victime le peuple palestinien, en publiant son livre qui a pour titre : LA PALESTINE : LA PAIX PAS L’APARTHEID.
Comme la fin d’un mythe, le soutien inconditionnel des Etats-Unis à l’Etat hébreu se fissure. Le climat qui a largement contribué à la continuité du conflit avec toutes ses incidences sur les relations inter-états et la sécurité dans le monde, aborde une détente forte et louable pour qu’un avenir serein se dessine. Si bien sûr aucun incident ne contrarie cette nouvelle donne. D’une part, la plus redoutée des interventions néfastes à la nouvelle voie, est une réplique islamiste du terrorisme international qui vienne perturber et même mettre fin à la nouvelle perspective. Et d’autre part, beaucoup d’observateurs admettent qu’Israël, qui s’est toujours enfermée dans sa recette de guerre pour assurer sa sécurité, serait intéressé par un tel imprévu.
Au début de sa prise du pouvoir, le nouveau chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanayhou, a persisté en niant l’existence d’un Etat palestinien. Sous la pression quasi mondiale, il s’est rétracté mais d’une manière assez hypocrite. Puisqu’il a continué par déclarer que son pays n’était pas lié à l’accord signé, avec la bénédiction de Clinton, à Annapolis en 2007. Et il a été suivi par son ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman puis par Gilad Erdan, le ministre chargé des relations avec le parlement. Ce dernier a même ouvertement dit : « Israël n’a pas d’ordres à recevoir d’Obama et n’est pas le 51ème Etat américain »
C’est à partir de la Turquie que Barack Obama a réaffirmé que les Etats-Unis soutiennent activement la création d’un Etat palestinien. Il a martelé que son administration tient toujours à la feuille de route signé à Annapolis et a appelé les parties concernées à s’y conformer. Les palestiniens armés de toutes les patiences, et dans une totale impuissance de résister aux agressions dont est victime leur peuple, mettent tous leurs espoirs dans ces nouveaux efforts. Contrairement, et de leur côté les israéliens voient arriver un changement de cap dans la diplomatie américaine qui les hostile. Ils ne cessent de relayer une formule nouvelle qui n’a jamais été dite auparavant. « Israël ne veut pas rentrer en confrontation avec les Etats-Unis. » Ils soutiennent afin de maintenir le black-out sur la paix que toutes les concessions qui ont été faites aux palestiniens sont restées vaines. Or c’est de crimes envers des civils spoliés de leurs biens, de terres et de maisons, que la vérité ne cesse de se montrer à l’opinion universelle.
Si beaucoup de pays d’Afrique, notamment l’Afrique du sud, et d’Amérique latine prennent leurs distances de l’Etat hébreu et de l’idéologie animée d’un sionisme dévoyé par une transformation en programme scélérat. L’Europe perpétue son remord d’avoir été à l’origine de la Shoah. En insistant que la Turquie doit appartenir à l’union européenne, les américains déplacent bien des repères archaïques auxquels s’est attaché le monde occidental.
C’est en devançant avec une nouvelle vision du monde, pour une large part vers la paix, que le jeune président américain croit trouver en l’Inde et la Chine de nouveaux partenaires afin de réaliser une perception planétaire où seuls resteront à la traîne ceux qui ne partagent pas un avenir commun pour l’humanité. L’exclusion des musulmans et à leur tête les palestiniens d’un nouveau "paysage politique mondial" où même l’Afrique puisse enfin trouver des appuis pour s’en sortir des scléroses du sous-développement.
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