• Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

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    Parmi les crimes de guerre que connait l’humanité, on juge les premiers responsables partout. Sauf pour G. Bush et Dick Cheney, une totale impunité même si les mains qui ont directement commis ces bavures les citent. Cette affaire, parmi les nombreuses de la guerre américaine en Irak, dénote l’animosité des boys qui désignent les premiers eux-mêmes accusés. 5 boys de l’us-armée violent une irakienne de 14ans. Selon le 1er accusé G. W. Bush et Dick Cheney doivent répondre aussi.

    D’abord attribué à des milices irakiennes ou simplement aux « djihadistes » d’Al-Qaïda, le quadruple meurtre, a soulevé l’émoien Irak et aux Etats-Unis quand il a été révélé trois mois plus tard. Dans le paradoxe de cette guerre qui détermine la montée des haines, il y a des responsabilités de hauts niveaux qui ne répondent pas de la criminalité permissive qu’ils ont diligentée. Suite à un incident qui a vu l’enlèvement et le meurtre de deux soldats, l’affaire a éclaté. A se demander, si aucune autre affaire n'est pas arrivée, cette histoire, comme de nombreuses, n'aurai jamais été révélée.

    3 violeurs de la soldatesque en mission de démocratisation en Irak ont été jugés et condamnés à la prison à vie dernièrement aux Etats-Unis. Un 4ème, pour avoir monté la garde pendant le forfait collectif, a écopé de 3 mois ferme. Et enfin le meneur de cet escadron de la haine, le 5ème répondant au nom de Steven D. Green qui devait échapper à la justice parce que démobilisé pour troubles de personnalité, est jugé par un tribunal civil du Kentucky (centre-est) depuis lundi 6 avril. Il doit répondre de 17 chefs d'inculpation quant à ses complices ils ont été jugés en cour martiale. Autres viols en Irak

    Lors de son arrestation par le FBI, au domicile de sa grand-mère, il s’est contenté de déclarer : « vous pensez peut-être que je suis un monstre (...) Ce sont George Bush et Dick Cheney qui devraient être arrêtés ». Effectivement moralement, politiquement et techniquement coresponsables les anciens de la Maison Blanche avaient largement entretenu une orientation d’impunité, celle qui les préservent maintenant et envers tous ceux mobilisés dans l’expédition en Irak. L'un des soldats jugés a mis en cause le soldat Green qui aurait dit à ses amis qu'il « voulait se rendre dans une maison et tuer des Irakiens ».

    Les 5 GIs aux physiques aussi musclés que des titans s’en sont pris, dans la nuit du 6 mars 2006, à une frêle fillette, après avoir massacré sous ses yeux toute sa famille. Abeer âgée de 14 ans, qu’ils ont repéré 10 jours auparavant dans le village où est installé leur poste.

    Ils en ont parlé durant cette décade en trinquant chaque soir au scotch, est une victime parmi tant d’autres de l’expédition américaine que seule l’animosité aveugle a pu admettre au sein de l’opinion américaine. Cette dernière ne s’est pas remise de l’attaque du 11 septembre 2001. Outre qu’elle a généralement adopté, avec l’idéologie ultralibérale qui l’a toujours guidé, l’impérialisme comme un canevas de relation avec les peuples qui sortent du cadre de leur prépondérante suprématie.

    C’est lors d’une de leurs beuveries qui a commencé avec une partie de poker que leur décision a été prise de s’attaquer à cette famille habitant la petite bourgade, située à 30 km au sud de Bagdad, de Mahmoudiya. Ils ont d’abord abattu le père, Kacem Hamza Rachid Al Janabi. Ensuite ils les ont rassemblés de la famille, l’épouse, Fakhria et la petite Hedil (6 ans), dans une pièce et les ont exécutés, à bout portant et de sang-froid.

    Enfin Abeer est conduite dans une autre pièce. Elle est déshabillée et violée. Puis frappée avec un objet tranchant après l’avoir étouffée avec un coussin pour l’achever. Avant de quitter les lieux, le groupe y met le feu à l'aide de kérosène. Plus-tard, ils reviennent encercler la zone avec des soldats irakiens pour soi-disant traquer les tueurs d'Al-Qaïda. Ces militaires ont choisi cette jeune fille de 14 ans avec l’intention pleinement préméditée « d'avoir des rapports sexuels avec une femme irakienne ». Le père était le seul homme de la maison.

    Le déroulement du forfait a été suivi par les voisins impuissants. Quand deux soldats, Paul Cortez et M. Barker, violaient respectivement dans cet ordre et tour-à-tour la jeune fille. Ils ont entendu quatre ou cinq coup de feu depuis une autre chambre de la maison. Là où Green avait emmené le père, la mère et la fillette de 6 ans, selon le témoignage de l'un d'entre eux, rapporté plus-tard. Steven Green est arrivé par la suite et a tué la jeune fille après l'avoir violée à son tour. «Cela va être une affaire difficile à défendre», a indiqué Darren Wolff, l'un des avocats commis d'office pour Steven Green. « La défense que nous allons suivre est qu’il y a plus dans cette histoire que ce qu’ont bien voulu dire les co-accusés », a-t-il dit.

    Ils sont ensuite retournés à leur poste de contrôle, à environ 200 mètres de la maison, pour y manger des ailes de poulet. Et ouvrir une autre bouteille de du whisky.


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME.

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    Les syndicats français optent pour un même cortège lors du traditionnel défilé du 1èr mai 2009. Depuis plus de 60 cette unanimité n’a pas été vue en hexagone. Les circonstances s’y prêtent et mettre la main dans la main répond plus à une volonté de la base ouvrière exposée à la gravité de la perte de l’emploi et à la spirale de la détérioration du pouvoir d’achat.

     

    La gestation d'un nouveau paysage syndical en France est déjà lancée. Elle présage une nouvelle donne dans le rapport de force entre les acteurs du dialogue social. Le travail unitaire que la base ouvrière impulse désormais avec plus de vigueur, dépasse les états-majors des centrales qui se plient à la volonté des salariés. Le contexte de crise s'y prête. L’alternative à un certain capitalisme qui montre chaque jour sa nature de banditisme...

    Les sauveteurs du système comptent faire perdurer le climat de l'impuissance des syndicats, le prochain 1èr mai augure une nouvelle configuration. Jamais la vie syndicale française n’a connu une telle humeur et la communauté nationale n’a pas été confrontée à une telle angoisse. La première vient en aide à la seconde. La crise qui fédère les consciences, rend la perspective d’une unité ouvrière plausible. Elle vient aussi de permettre à la représentation des couches sociales les plus laborieuses mais aussi les plus démunis d’être plus crédibles, du moins celle qui porte la revendication.

    Ce qui n'est jamais arrivé lors d'une Fête du Travail depuis des années, les syndicats manifesteront ensemble en ce 1er mai 2009. L’image de rangs serrés, tant souhaitée, arrive enfin à point nommé. Elle est générée par les multiples constats qu’en temps morose de récession que les efforts des gouvernants n’arrivent à juguler et ce depuis déjà 6 mois de « mesurettes » plus malveillantes que vraiment intelligentes, comme une franche réponse aux décisions de consacrer les aides souvent injustifiées aux secteurs financiers les plus désignés en malfaisants.

    CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa ont pris cette décision le lundi 30 mars, lors d’une rencontre conjointe. Ces 8 centrales tentent de conserver la mobilisation qui a vu quelques 3 millions de personnes descendre dans les rues le 19 mars et légèrement moins le 29 janvier. Ces records constituent des répliques au gouvernement de droite dirigé par Nicolas Sarkozy, qui chaque jour qui passe le présente avec une allure de surdité envers les revendications « des travailleurs » qui représentent d’autres catégories de la population comme les chômeurs et d’autres préoccupations de la population comme la baisse du pouvoir d’achat.

    Reçus à l'Elysée par Nicolas Sarkozy avant le G-20 Londres, dans la matinée de lundi, les dirigeants des cinq principales centrales syndicales, avaient rappelé au président qu'ils attendent rapidement « des mesures concrètes et plus favorables aux salariés ». Du leurs côtés les 8 syndicats ont programmé une rencontre pour 27 avril afin d’évaluer et mesurer la réactivité et « les réponses du gouvernement et du patronat. Le cas échéant de « nouvelles initiatives » comme une « grève interprofessionnelle » ou une « mobilisation un samedi », d’après leur déclaration commune. Cependant elles ont décidé de « faire du mois d'avril un mois de mobilisations, qui sera d'initiatives visant à soutenir les actions engagées et à organiser les solidarités ».

    Selon le communiqué de cette intersyndicale inédite, « dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars et dans (un) contexte exceptionnel, les organisations syndicales s'entendent pour faire du 1er mai un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat ». Ce 1er mai unitaire sera une première. Depuis la Libération, les syndicats français n’ont pas fait cortège commun. Habituellement, la CFTC et FO chacune défile de son côté dans le but d’étayer leur identité. La CFE-CGC restait à l'écart de tous défilés de la fête du travail. Pour rappel lors du second tourde l’élection présidentielle de 2002, avec la présence de Jean-Marie Le Pen, la CFTC n'avait pas fait cortège commun pour le 1er mai. Alors que FO avait renoncé à son défilé, pour la seule fois depuis sa scission avec la CGT en 1948.

    Maintenant les organisations inscrivent le mouvement social qu’elles se trouvent porteuses, dans un contexte déprimant, dans la durée. Toutes se rendent compte qu’elles maintiennent leurs visions du 1èr mai. Notons en fin que la paysage syndical connaît actuellement une mutation qui augure une consolidation des organisations les plus revendicatives et à leur tête la CGT. Ce qui s’est passé, jeudi 27 mars 2009, au niveau de la SNCF est un prélude de la fin de la mollesse et une poussée de l’aiguisement de la conscience ouvrière traditionnelle, c’est-à-dire la plus contestataires face à un capitalisme qui chaque devient sordide avec des scandales de truanderie en col blanc.

    Voici le communiqué commun des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, du 30 mars, sur la mobilisation intersyndicale du 1er mai.

    "L’augmentation du nombre de chômeurs, la baisse significative de la consommation, l’incertitude grandissante sur l’activité des entreprises témoignent de la gravité de la crise qui frappe un nombre croissant de salariés sans que nul ne puisse aujourd’hui en prédire la durée. Les mobilisations viennent d’obliger le gouvernement à agir sur les stock-options et les rémunérations exceptionnelles des dirigeants d’entreprise lorsque ces dernières ont reçu des aides publiques directes. Sur la question de la redistribution des richesses produites, le décret annoncé bien qu’insuffisant est un début de remise en cause du système actuel. Elle laisse cependant de côté l’essentiel des revendications du 5 janvier 2009 portées par les mobilisations du 29 janvier et du 19 mars 2009. Gouvernement et patronat doivent rapidement mettre en œuvre les mesures déjà prises et engager les négociations et les concertations pour répondre à l’ensemble des revendications. C’est pourquoi, dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars et dans ce contexte exceptionnel, les organisations syndicales s’entendent pour faire du 1er Mai un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat. Elles appellent leurs organisations locales à rechercher les modalités appropriées pour réussir cette journée de revendication syndicale en tenant compte des situations locales. Pour préparer le 1er Mai, elles conviennent de faire du mois d’avril un mois de mobilisations ponctué d’initiatives visant à soutenir les actions engagées et à organiser les solidarités. En fonction des réponses du gouvernement et du patronat, les organisations syndicales débattront lors de leur prochaine rencontre des nouvelles initiatives (grève interprofessionnelle, manifestations, mobilisations un samedi…) Une prochaine réunion est d’ores et déjà fixée au 27 avril." Les syndicats manifesteront ensemble le 1er mai pour la première fois

    (Afp, 30/03/2009, 22h28)


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

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    Depuis que Sarkozy préside la France, nombreux journalistes ont été licenciés ou persécutés. Depuis que Sarkozy préside la France, nombreux journalistes ont été licenciés ou persécutés. Les sujets qu’ils traitent, même des plus simples comme cette affaire de Rue 89, quand ils sont en rapport avec la présidence actuelle sont devenus brûlants.

    Quand un ventre plein de dynamite frôle une flamme, la phobie le taraude !

    La société civile remontée, dans une fronde sociale généralisée, est offusquée de telles pratiques. Quand un ventre plein de dynamite frôle une flamme, la phobie le taraude ! Une direction, de Fr3, adhérant pleinement à l’Etat policier instauré par une présidence à l’affût du moindre geste des médias, pour que seules les caresses dans le sens du poile soient présentées aux administrés. Craintif qu’une mèche dépasse, Nicolas Sarkozy porte de loin avant tous les présidents connus en France, les modes de suspicion envers les presses libérées par le Web.

    Rue 89 rapporte une séquence vidéo qui n’a rien d’un scoop. Avec 2 employés de Fr3 soupçonnés d’en être les fournisseurs, 2 journalistes de Rue 89 questionnés par la police en ce 1er avril. A se demander pour quel reproche ? La banalité du document qu’a diffusé Rue89 reflétant un post-journal du 19/20 de la 3ème chaîne publique, datant de 2008, est des plus communes. Donc quelle mouche a piqué l’autorité ayant porté plainte contre nos confrères de cet organe de presse en ligne ? Ainsi que 2 membres de la chaîne qui a accueilli le président de république. Jugez-en, ci-après ! Une affaire d’Etat qui n’a pas lieu d’être prise ainsi.

    Mais l’ère du soupçon et de la mise au pas des médias libres, qui offrent l’alternative aux personnels généralement issus de la presse écrite assujettie à de draconiens plans sociaux, prend une ampleur inconsidérée. Désormais, au regard des cas de journalistes persécutés depuis que l’UMP de Sarko est aux rênes de la puissance publique, seule une riposte citoyenne impliquant les auditeurs et téléspectateurs doit être relayée au niveau des divers mouvements sociaux qui bouillonnent actuellement au niveau national.

    Sarkozy en off sur France 3 par rue89 Mais c’est aussi le prélude aux changements qu’a porté une certaine réforme de la TV publique. Dont le contenu essentiel était la suppression de la pub, et qui s’est étalée à la hussarde déjà à la nomination du 1er manger et puis vise maintenant d’influencer la limitation de la liberté de pratique d’un journalisme synergique entre tous les acteurs du champ médiatique hexagonal. En fait où en est le mal de cette fuite d’une séquence prise avant le journal de début de soirée, le 19/20 de Fr3.

    Continuer à informer les administrés, en leur fournissant des lectures plus critiques et vachement ancrées dans la promiscuité du Web, mérite une adaptation des sujets que des professionnels. Une donne toute nouvelle qui agace, comme un feu rapproché d’une tête bourrée de dynamite, les dirigeants encore attachés aux formules classiques et plates. Celles de les suivre dans les déplacements et de couvrir de louanges leurs simples missions d’administrer les rouages et de décider sur la chose publique.

    Pour ce 1er avril la police judiciaire a convoqué 2 journalistes de Fr3 et 2 de Rue89, pouvait-elle le refuser ? Dans la mesure où elle est habilitée à prononcer la non-recevabilité d’une plainte relavant de la loi de la presse qui préconise la protection de la source. Et en recommandant par exemple de la rediriger directement devant un juge. Ce dernier étant plus avisé en matière de la légalité de la démarche de la direction de Fr3 qui est déjà dénoncé par le personnel, et le SDJ (Syndicat Des Journalistes) comme étant « complètement servile envers le pouvoir ».

    La désignation du premier dirigeant de la TV publique par le gouvernement, augure que la pression sera plus grande quant à la gestion des chaînes publiques et à l’exercice des divers métiers au sein de cette institution. Le personnel de Fr3 est très remonté, pour cette méthode de mettre directement la police sur cette affaire et sans aucun regard interne pour la fuite, du navet qu’est réellement cet off précédant le passage du président à l’antenne.

    L’exemple est donné par cette Nième affaire aux travailleurs de la TV publique et aux médias échappant, via Internet, à un cadrage de l’autorité publique actuelle. Outre que dernièrement nombreux journalistes ont été attaqués pour des raisons et avec nombreuses manières liées au président Nicolas Sarkozy.


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

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    Après 60 années d’existence, l’Otan élargie à de nouveaux pays, s’enlise dans le nettoyage de l’Afghanistan des hordes intégristes composées de Talibans et des adeptes d’Al-Qaïda. Voila déjà 8 ans que l’opération dans le pays des pachtounes dure. L’alliance semble avertir les européens d’une frappe imminente, visant le vieux continent comme se plaisent les américains à désigner l’Europe, des « djihadistes » de l’islamisme que la CIA (et l’Otan complaisante) a entretenu par le passé. Et qui sont maintenant les seuls les adversaires dans le climat conflictuel qui donne du boulot aux militaires.

    Créé en vue d’obtenir le concours d’autres Etats, et d’abord des Etats-Unis et du Canada, au profit de la sécurité des Occidentaux, telle est la motivation originelle de L’Otan. Le déclenchement fut donné par la France et la Grande-Bretagne qui ont signé un traité d’alliance et d’assistance mutuelle, le 4 mars 1947 à Dunkerque. Les 2 pays ont été rejoints l’année suivante par les trois du Benelux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas). La mitoyenneté continentale avec l’URSS ne pouvait, à travers la première vision franco-britannique, résulter que sur le scepticisme idéologique entre deux blocs antagoniques. Deux règnes différents quant à la pratique du pouvoir sur le peuple qui venaient, chacun sur un front tenant en tenaille l’ennemi, de terrasser le fascisme allemand.

    L’aboutissement à la signature du traité de l’Atlantique Nord, à Washington le 4 avril 1949, institue l’Alliance atlantique. Dans son article 5, le traité de Washington définit les termes de l’engagement de défense commune, scellé par la création de l’Alliance. Elle comprend alors dix pays européens (Belgique, Danemark, France, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni), les Etats-Unis et le Canada. D’autres pays se joignent à l’Alliance en 1952 (Grèce, Turquie), en 1955 (République fédérale d’Allemagne), en 1982 (Espagne). Malgré l’absence d’une confrontation directe entre l’est et l’ouest, bien des influences sur le reste du monde ont été ouvertement dans les tactiques d’urgence que l’histoire mettait au devant.

    Les stratégies qui ont guidé les longues échéances ont fini par se terminer par le démantèlement du Pacte de Varsovie. Au temps où le socialisme avait son aura, les décolonisations s’inspiraient de la révolution d’Octobre et les mouvements politiques et armés qui les présidaient utilisaient les kalachnikovs. L’élargissement a connu, après le dégivrage de la guerre froide, une nouvelle donne en 1999 avec l’adhésion de la Pologne, Hongrie et République tchèque.

    Enfin, lors du Sommet de Prague (2002), l’OTAN invite sept nouveaux pays (Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) qui deviennent aussi membres à part entière de l’Alliance le 29 mars 2004. Mais l’alliance découvre, après ces impulsions lui changèrent de visage, que son rival, l’URSS le leader du bloc adverse a disparu. D’où le début d’un questionnement identitaire lié à la mission : contre qui ?

    Al-Qaïda et les talibans dessinent une devanture qui tend à donner sur le monde musulman comme risque de tensions envers les intérêts occidentaux. Si la situation de l’Afghanistan tient le premier plan dans l’échiquier de l’Otan, sa connotation d’opposition entre civilisations est la seule perceptible. En filigrane dans cette distribution, se dresse en arrière plan et en avant-scène, le spectre iranien. Cette quête de trouver l’objectif de l’alliance militariste occidentale, pousse certains nostalgiques à croire croient encore que la Chine est un ennemi potentiel. D’autres plus ancrés dans l’ancienne configuration du monde qui a subi une domination occidentale marquée par l’époque colonialiste, s’en remettent simplement à voire encore la Russie une menace.

    Ce pays à qui le fabuleux Poutine a su dégager une forme de pérennité de la conduite du système étatique, évitant le démantèlement de l’Etat-Nation russe ainsi que de la préservation des zones d’influence qui ne soient pas soumises ou membres de l’Otan, reflète que la recherche du maintien de cette domination est de mise. Le conflit avec la Géorgie et l’installation aux frontières russes de missiles et d’équipements balistiques antimissiles américains avec ou sans le cadre de l’Otan, ont donné possibilité pour cette disposition trouve aussi un client éventuel aux armées alliées.

    Les pacifistes de part le monde pensent de leur côté que le clash des civilisations est le seul prétexte du système de tensions guerrières actuelles. Comparable à celui qui a, tout récemment avec des mensonges, placé l’Irak en une cible à abattre. Mais c’est un nouvel bastion de terroristes qui a été mis en place. Un fief de « djihadistes » qui peut dans l’avenir être plus dangereux que la nébuleuse Al-Qaïda qui a main-basse sur des tribus afghanes et pakistanaises. Et que l’Otan n’arrive pas à détruire malgré la faiblesse des moyens de cet ennemi.


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    Romano Kanda, est angolais selon certainement ses dires, se rend donc au chevet de sa petite fille une fois avisé des dégâts. Et où les gendarmes lui mettent la main dessus

     

    Arrêté à l’hôpital au chevet de sa fille de 5 ans, expulsé vers Kinshasa, renvoyé vers Paris... L’identité de Romano KANDA reste à établir. Histoire pénible, parmi d’autres cas douloureux, de la politique d'immigration actuelle dont les expulsions, souvent très précipitées, ne se comptent plus.

    L’histoire de ce père de 5 enfants commence avec les conditions de vie présidées d’une précarité extrême. Après la calamité de l’exil qui est perçue dans son pays d’origine comme une prouesse, il habite avec les 6 autres membres de sa famille un studio de quelques mètres carrés à Thorigny en Seine et Marne, localité de la banlieue parisienne.

    Son aventure dans les méandres de la tracasserie administrative n’a pas aboutie sur sa régularisation. Suite à un violent coup de balai qui se voulait éducatif et qu’a donné son épouse à sa fille Estelle âgée de 5 ans, les secours ont été alertés par la maman pour une hospitalisation. Ces derniers, de leur côté, ont alarmé les gendarmes qui ont procédé à l’arrestation de la mère et la mettent en garde à vue, accompagnée des deux enfants restants.

    Mr. Romano Kanda, est angolais selon certainement ses dires, se rend donc au chevet de sa petite fille une fois avisé des dégâts. Et où les gendarmes lui mettent la main dessus après qu’’ils lui demandent de venir chercher les enfants. Conduit sur un centre de rétention, à Mesnil-Amelot, puis expulsé sur la RDC (République Démocratique du Congo) en vertu d’un ancien laissez-passer qui a été découvert chez sa belle-mère dont le logement a été perquisitionné sans aucun mandat.

    Il n’a pas été admis par les autorités de Kinshasa, pays avec lequel apparemment il n’a aucun lien et d’où son épouse Mimi est ressortissante selon les premiers éléments de cette affaire. Mais la véritable identité de ce cas de sans-papier reste à établir ?


    Action Contre Le Centre De Rétention De Lesquin - 25 Juin 2008 - video powered by Metacafe

    Romano Kanda devait être présenté au juge des libertés et de la détention le matin du 21 mars, après 48 h de rétention. Sa femme et ses enfants accompagnés de militants du RESF l’y attendaient quand ils ont été informés par un coup de téléphone de Romano qu’il était à Roissy, en cours d’embarquement pour Kinshasa.

    Les militants du RESF ont été très réactifs mais l’avion a décollé, laissant sur le carreau la famille : une enfant à l’hôpital, les deux autres précairement hébergés chez la grand-mère et la mère en garde à vue. RESF ont contacté le directeur-adjoint du cabinet de Monsieur Besson qui se renseignait auprès des préfectures responsables (Essonne et Seine-et-Marne) qui s’est félicité que les services de l’Etat agissent au mieux de l’intérêt des enfants. Finalement ce père a été reconduit en France, l’affaire devait continuer…


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