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    Un mensonge, une chasteté, un hymen non-réparé... peut-il causer répudiation ?

    L'affaire du mariage de Lille dont le jugement a été annulé sur injonction de Rachida Dati va faire couler beaucoup d'encre, après être passée sous silence. 

    dimanche 8 juin 2008, par N.E Tatem avec ARGOTHEME

    Cet article a été publié par POPULISCOOP

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    Le pays de Voltaire est à l'épreuve de traditions accumulées de populations qui sont l'élément physique indissociable de la continuité de l'expansion économique, puisqu'il s'agit d'une population estimée à 5 millions d'êtres apportant une laborieuse force de travail. Eh ! Oui, il s'agît bien des 5 millions de musulmans de France ! L'islam de son côté, dans sa version occidentale, est aussi à l'épreuve de la modernité.

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    Selon le sondage d'audimat OpinionWay-Le Figaro-LCI dont les résultats ont été rendus publics le 5 juin 2008, durant la première semaine du mois finissant le printemps, l'affaire de l'annulation controversée du mariage de Lille du couple de musulmans, a tenu le haut du pavé parmi les sujets préoccupants et médiatisés en France. Non pas comme première information suscitant l'engouement des plumes journalistiques ou le fort intéressement des comités de rédactions, mais en retenant l'attention de la population offensée du comportement invraisemblable des acteurs de ce fait inaccoutumé et de la décision, qui s'en est suivie promptement, peu mesurée du tribunal. Dans l'environnement sociologique et culturel français, attaché majoritairement à l'esprit peu pointilleux quant à la chasteté sexuelle avant le mariage, cette avanie à la limité de l'obscénité est fortement suivie dans certaines régions du sud de l'Italie et presque généralisée dans les pays musulmans. Où elle entraîne des répudiations indéfendables d'épouses sans moindre arbitrage ou vigilance des pouvoirs (officiels, judiciaires, médias etc.), l'omerta !

    Elle a alimenté un trouble, pourtant assourdi par manque d'une riposte citoyenne, vive puisque le divorce date par ironie des exceptions, sans être d'avril un poisson d'avril, du 1è jour du 4ème mois de l'an. Au sein de l'opinion générale relevant des communs des administrés hexagonaux parmi lesquels elle a éclaté, à s'y méprendre, nous vivons un moment historique dans l'intégration des immigrants musulmans, avec « armes et bagages » entendre « identité et culture » dans la société d'accueil. Désormais elle est un débat qu'on ne pourrait guère taire banalement ! Le pays de Voltaire est à l'épreuve de traditions accumulées de populations qui sont l'élément physique indissociable de la continuité de l'expansion économique, puisqu'il s'agit d'une population estimée à 5 millions apportant leur travail. Eh ! Oui, il s'agît bien des 5 millions de musulmans de France !

    Elle a choqué, par delà les confins idéologiques 73% de la population selon l'enquête. Alors que c'est plus dans la gauche radicale, 83%, qu'elle a essuyé plus de réprobation. Constituant le premier sujet de discussion des citoyens, bien avant les élections primaires des USA marquées par le duel Obama-Clinton, la flambée du prix du pétrole terminant la semaine à presque 140$ avec bien des mouvements sociaux sectoriels et la « Sarkomania » qui a raté cette fois l'occasion en or de rediriger les feux de la rampe à sa croupe régnant à la tête de l'Etat français. Cette histoire d'hymen brisé maintient encore en halène l'opinion malgré qu'elle n'a pas jamais été insérée, depuis la date où elle existe, aux Unes des supports tous genres confondus. Et quand son intitulé l'y annonce aux premières des tabloïdes comme fait-divers captivant, l'encart des dimensions d'une carte postale suffit pour la rapporter succinctement, en pages intérieures, tel un exotique événement qu'un court texte expose.

    Les méandres d'un tabou passionnel.

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    Et c'est avec l'appel de l'association « ni putes ni soumises » à des manifestations à travers toute la France, que cette tribulation termine une semaine de juin. D'autres actions plus lucides bourdonnent, des pétitions aux contenus et objectifs variés circulent et sont encore, en cette fin du 1èr week-end de juin, à formulations divergentes et indéchiffrables, du moins deux différentes qui nous ont été données de lire. Sans totale similitude, c'est toute la sémantique du précédent du foulard qui ressurgît.

    Même la presse à scandale qui a prédilection de s'intéresser davantage aux personnalités dites publiques que le petit peuple, n'a pas usé de son fameux choc par l'image, évitant rapporter les profils et portraits des deux principaux protagonistes de cette intrigue. Qui restera, aussi longtemps qu'une décision, apportant limitation à d'autres dérives analogues prochaines, n'est pas instituée ici-bas. Déjà que les annales des mœurs de toutes les sociétés assemblées sous le socle d'humanité, la regarde de travers son contexte français. Attendant le dénouement qui n'est pas encore consommé comme l'a été la séparation, à la hussarde et heureusement sous injonction de cassation émise par le parquet, de l'union entre les deux justiciables. Les communicateurs et critiques des médias scrutant sa propagation, voient la traînée de poudre et découvrent la honte de générations de musulmans laïcs et même le dégout des radicaux féministes... Et sont troublés de l'anonymat presque sacralisé, ligotant les pros de l'investigation dans une retenue, histoire de ne pas tripoter les émotivités communautaires. Et autres sensibilités à fleur de peau qui, certainement virulentes, qui riposteraient selon les conniventes positions antidiscriminatoires. Surtout qui s'y détournent et tardent aussi à gagner le champ de bataille d'une crise, inopportune pour les populismes soumis à gagner des partisans que de révolutionner. L'islam de son côté, dans sa version occidentale, est aussi à l'épreuve de la modernité. Désarmés, les enquêteurs sont loin du terrain et ont brisé une autre membrane, leurs loupes...

    Ouvertement, dès la première dépêche la rendant publique, Mr. Dallil Boubekeur en a expliqué sur des chaînes de radios l'absence de précepte religieux en ce qui concerne la virginité, objet qui a permis l'établissement du mensonge de la mariée, la chasteté semble être de la vie privée. L'iconoclaste recteur de la mosquée est resté inaudible sur l'affaire, ce n'est guère le premier d'autisme de l'environnement. La lutte pour la réorganisation, comme une fronde plus rigoriste, des organisations du culte musulman juge la chaire actuelle trop moderniste. Les radicaux qui voient en la femme la couveuse, l'intimité inaliénable et le second être extrait d'une fesse ou d'un biceps masculin... Fouad Allaoui s'exprimant sur les ondes de France-Info, et prétendant au bas camouflet que l'islam n'est pas concerné a limité les responsabilités au niveau de la justice. Il n'y a peut-être point pire hypocrisie conjoncturelle que celle de faire semblant de ne pas voir la communauté musulmane de France, en pareilles circonstances, en toile de fond et en présence d'avant-scène.

    Les analystes scrutateurs, n'ont pas manqué à mettre les mains à la pâte. En alertes d'infos et autres fils « rss », confortablement lovés à leurs fauteuils dotés d'accoudoirs ergonomiques pour l'utilisation optimale et postmoderne des néo-outils de rédaction, pilote et clavier aux raccourcis hyper-économiseurs de centièmes de secondes, nous ont livré quelques modiques matières à mettre sous la dent pour nous gaver d'une pseudo-tolérance. De quoi maintenir l'indifférence simpliste octroyée au peuple des ghettos. Et bien sûr dame justice qui a plaqué le socle laïc et républicain, a traité juste le vice de non-conformité des normes du contrat de mariage. Elle encaisse en catimini une jurisprudence qui enfantera bien de rebonds et aura des soldes à régler. Déjà qui oserait critiquer un juge avec son code sous l'aisselle ?

    Sur constat unilatéral, de la seule partie masculine cocontractante du mariage, dépourvu d'indice qui prouve que rapport sexuel a eu lieu et a provoqué perte de virginité, car tel est l'argument retenu, la recevabilité de la répudiation a été retenue. Et sans écouter ni instruire l'autre signataire du pacte, le préjudice a été qualifié en blasphème et apostasie, au bénéfice du plaignant que sa marchandise est périmée. De maladresse on n'a pas vu de si saugrenu !

    A bien préciser que la qualification, à moralité islamique au sens d'intégriste, et non musulmane l'équivalente de pieuse, reconnaissable des perfectionnistes et autres rigoureux en matière de concepts théocratiques, s'extrapole de l'entendement humain. Un hymen déchiré puis réparé par le scalpel chirurgical aurait réglé le problème. Pardi ! Pourquoi la dulcinée n'a-t-elle pas été au Maroc, en Espagne et en plein Champs-Elysées se payer la tête du mari. Une France, pourtant culturellement enrichie, souffre des sous-prolétariats hérités d'une mémoire coloniale douloureuse et secrétant l'ignoble pathologie à la marge des codes et des exclusions.

    Le second baptême de feu pour Rachida Dati, la femme politique.

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    C'est Rachida Dati, réveillée après le coup d'avoir soutenu son subalterne de magistrat et manœuvrant en volteface comme électrocutée par le grondement des baffons, a décidé de s'éloigner de la dérive. Elle ordonne une cassation du jugement par l'action publique.

    Dans l'hémicycle des députés où elle s'est exprimée, elle a su placer la barre haute –ci-jointe la séquence vidéo de son intervention- , promue en militante et éclairée d'idées libérales, c'est-à-dire animée de la soif de liberté, liant ouvertement son expérience personnelle à cette affaire. Ce qui est une manière bien plus avancée que celle du religieux de l'OIEF qui, comme le dit si bien un proverbe maghrébin, tente couvrir le soleil d'un tamis. La garde des seaux a brisé, clinquante d'un Bling-Bling de banlieusarde vachement émancipée et affichant audacieusement son officialité, le tabou en en rendant caduque qu'un mensonge puisse mener à la répudiation. Le fameux programme socialiste dits « des grand-frères » où l'universitaire issu de l'immigration qui a couru tous les marathons sans décrocher son emploi, s'est trouvé avec un truand relaxé après des années de taule à encadrer les indomptables chenapans conscients des avenirs bouchés. Avec une fougue rebelle, madame la ministre a fini par discerner que l'éclaboussure la concerne, la taraude, la marque...

    Rachida divorcée avec une tradition du sauvageon ou du rangé, en âge de fonder une famille et qui n'aurait jamais mis les pieds en Europe, vient de signer son contrat avec un destin politique plus poussé. Avant que 150 eurodéputés, signataires d'une pétition, ne lui assurent des arrières, elle avait discrètement été soutenue de nombreux messages d'une gauche qui se démarque en mettant l'indexe là où il faut le placer. Le fait religieux ne peut avoir de résonnance nocive sur autrui, son prochain, son épouse... le voisin aiment dire simplement certains.

    Extraits de la pétition « /... Nous signataires, considérons que contrairement à la décision du tribunal de grande instance de Lille, la virginité d'une femme n'est pas une qualité essentielle de la personne. Pas plus d'ailleurs que pour un homme... / ...précédent dangereux qui ne peut que conforter certains fondamentalistes dans leur combat archaïque alors que justement l'un des remparts contre ce fanatisme devrait être le droit.../ ».

      

    La video de Rachida Dati à l'assemblée nationale.

    Une association décidée de rompre avec les archaïsmes • Chiennes de garde

    Mme Badinter sur RTL

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  • Pour répondre à cette question au forum des 2èmes Assises Internationales du Journalisme, Cliquez l'image ci-bas.

    Cliquez pour répondre : A quoi sert un journaliste ?

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

    Ecoutez en MP3, la version vocalisée, pour les non-voyants, texte phonétisée <script language=javascript type=text/javascript> var recordingUrl = "http://www.spokentext.net/members/argotheme/Les_journalistes_debout_dans_des_assises.__.mp3"; var width = "100"; var height = "20" ; </script> <script language=javascript src="http://www.spokentext.net/display_player.php" type=text/javascript></script>

    Cet artcile a été publié par POPULISCOOP ¤scoop populaire¤ pour écrire et publier un article -

    Les orages ne sont pas encore dissipés suite à l'amendement du jeudi 15 mai, de la loi de 1881 dite de la liberté de la presse qui a été commentée à l'époque de sa promulgation par Emile Zola avec « Le journalisme est le dernier des métiers » pendant que l'affaire Dreyfus faisait toutes les Unes, que Les assises internationales du journalisme se sont ouvertes à Lille, à partir de ce 21 mai et pour 3 jours. Comme une réplique collective... 

    Le même jour s'est tenu, à 15 heures, un rassemblement de protestation devant le siège de l'AFP (Agence France Presse) place de la Bourse, organisé par l'intersyndicale de l'agence pour dénoncer les attaques et charges incessantes de hauts responsables politiques du pays. Outre Mr. Nicolas Sarkozy qui s'en est pris à plusieurs organes (L'Express, Marianne, le Journal Du Dimanche, l'AFP et Le Parisien) les accusant de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Mme Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices. Suivi de Mr. Frédéric Lefebvre qui a enfoncé le bouchon, parlant ouvertement de censure.

    C'est dire aussi que ce détail ou scoop démontre que certaines attaches, hélas !, sont peu loyales ou équitables envers les acteurs politiques. Ils offrent la belle occasion de mettre le doigt là où le public, l'administré et le consommateur ayant sa représentativité aux panels des audimats, pour attendre plus d'équité. Ségolène Royal a eu des relations de travail impardonnables, que cela agace les connivences. Et cette affaire, plus que d'autres, d'injustice est encore inaudible à ce jour. Ce qui donne matière à critique de l'autorité plus intouchable, car présidentiable, qu'un simple confrère, un organe, un modeste bloggeur et autres intervenants vulnérables et à découvert. Notre passage ici risque de d'être argument devant les tribunaux.      

    Sous le questionnement quelque peu décalé, sinon peu recherché et à la limite comme la qualifia un expert saugrenu , « à quoi sert un journaliste ? » retenu pour les prochaines assises, encore d'autres, prévues avant la fin de l'année. Cette rencontre d'Aras -Lille- a déjà lancé dès l'ouverture, un appel pour une « charte de qualité de l'information ». On ne peut plus claire, pour se croire et se placer d'une manière incontestable le meilleur de tous. Et une  « Instance d'éthique » dont les contours restent encore invisibles. Demandant l'intégration de la première dans la convention collective qui préside aux relations de travail de la corporation. Ce projet de charte a vu le jour lors des assises de 2007 et a certainement eu le temps de mûrir. Il vise, selon ses promoteurs, de regagner le public par l'aptitude qui rehausse recherche des caractéristiques qualitatives pour l'information déjà confectionnée, et non au niveau de son élaboration où entrent en jeu les sources et la promiscuité. Or à ce sujet, relatif à la bonne facture, certains « reporters » de la blogosphère et des nouveaux médias dits « citoyens » apportent malgré leurs moult faiblesses tant de belles réalisations que de nouvelles aussi fraîches que succulentes et insolites.

    Les médias Français vivent un branle-bas et tensions avec la majorité politique dont les ténors jouent d'une main à la manipulation, en ce qui concerne le comportement « people » de leur leader en la personne du chef de l'Etat qui semble leur donner rendez-vous à chaque apparition privée ou dans le cadre de sa mission présidentielle, et d'une autre main une offensive visant à les mettre dans les rangs. Et en s'adonnant à plaisir, pour une presse spécialisée en people, de le suivre dans les, ce qui a laissé dire à un journal le « Bling-Bling » et autre attirail, sorties depuis le bateau privé naviguant dans la baie new-yorkaise jusqu'à Disney Land en banlieue parisienne. Ainsi que des histoires de cœur, parsemées de SMS et révélations en volte-faces, faites comme un roman rose, traînant le niveau des médias au rabais audible comme nuisible que parfait. Le poids de la presse dite people ne rassure pas tant, soit peu du fait de sa prépondérance aux yeux des communs. Les travaux journalistiques de fond jamais excusables, en cas de dérive, sont désarmés devant l'ampleur de la séduction présidentielle mise sur la place publique.

    Mais la grande révolution subie par les médias avec le Web, comme une innondation de facto incontournable et difficile à contenir, draine une digestion non encore abordée. Eh ! Elle a envahi les canaux avec forcing, et n'a encore dit son dernier mot. Ce qui laisse dire à beaucoup de professionnels présents et invités à s'exprimer en la circonstance, dans leurs réponses à la question slogan « A quoi sert un journaliste » et -à propos du net- les propos suivants :

    J'ai choisi de partager cette vidéo qui explique le devenir du journalisme. Afin de faire parvenir les appréhensions qu'on se fait de ce fabuleux métier.

    Mais la grande révolution subie par les médias avec le Web, comme une intrusion de facto incontournable et difficile à contenir dont la digestion n'est pas encore abordée alors qu'elle a envahi les canaux avec forcing, n'a encore dit son dernier. Ce qui laisse dire à beaucoup de professionnels présents et invités à s'exprimer en la circonstance, dans leurs réponses à la question slogan « A quoi sert un journaliste » et -à propos du net- les propos suivants :

     Patrick Roger de Rance-Info  : ... la bourrasque technologique.

     Hervé Brusini de FR3 : La fabrication d'un morceau de truc qui va rentrer dans un ensemble que tu connais à peine. Sans parler du Net ? Tu sais ça, le Net ?

     Bruno Frappat président du groupe Bayard : Nous sommes tous des journalistes ! » On pourrait croire, parfois, que les journalistes professionnels n'ont pas d'avenir.  Qu'ils vont se fondre dans la masse des citoyens devenus journalistes, cernés qu'ils sont par tout un chacun puisque ce chacun a son mot, son site, son blog à dire sur toute chose.

     Karl Sivatte président des clubs de la presse de France et francophone : Avec la multiplication des émetteurs d'informations, le public fait des choix tant au niveau des télécommandes que des souris, objets difficiles à maîtriser.

     Hervé Bourges président de l'Union internationale de la presse francophone et président de l'école supérieure du journalisme : La rapidité dans la constitution de l'information, dans sa recherche, dans sa formulation, et dans transmission est le premier avantage affiché par les nouveaux médias.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

    Enfin comme nous gardons l'initiative, ci-après : Fadel Chanaa, journaliste de Reuters, délibérement assassiné par Tsahal. RSF (Reporters Sans Frontrières) fait semblant de ne rien savoir et son "BOB" assiste aux assises. Alors que tous le monde fait semblant de ne jamais connaître les dessous de l'ONG RSF que beaucoup du personnel d'une presse parallèle ne cesse de suggérer les vérités. Que de complaisance, comme pour Mme Royal. En effet Tsahal ne veut qu'on sache...


    Nous donnons la promesse de vous rapporter l'oeuvre journalistique de Fadel. Rendez-vous est donné.

    </o:p>

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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME. 

    Cet article a été publié par POPULISCOOP -Scoop Populaire-

    <script language=javascript type=text/javascript> var recordingUrl = "http://www.spokentext.net/members/argotheme/algrie__histoire__ne_pas_dire.mp3"; var width = "130"; var height = "20" ; </script> CELUI QUI NE SAIT PAS EST UN IMBECILE. CELUI QUI FAIT SEMBLANT DE NE PAS SAVOIR EST CRIMINEL. de Berthold Brecht -dramaturge allemand <script language=javascript src="http://www.spokentext.net/display_player.php" type=text/javascript></script>

    2 séquences  vidéo dans cet article, extraits du film -->

    Et comme nombreux lecteurs ont réagi à cet article, aussi bien des algériens que des amoureux de ce pays, notre offre un montage vidéo de BELLES IMAGES D'ALGERIE.à la fin de cet article

    On croyait la « sur-glorification » de la guerre d'Algérie était le propre des catégories rentières qui ont des dividendes dans le système qui dirige le pays depuis l'indépendance. Mais il n'y a pas qu'elles, qui se composent d'anciens moujahids maquisards et leurs descendants encore plus voraces en matière de rapine, bien des donneurs de leçons tablent sur le même idolâtre béat. Jouissant de position de puissance, les mettant en continuelles chamaillades entre prédateurs dans le partage du gâteau, ces « kleptocrates » soutiennent de concert à la fois les lectures et les écritures populistes de cette mémoire combien fraîche et douloureuse.

    Katiba :

    Plus d'infos sur ce film

    Si un jour l'Histoire de l'action armée qu'a présidée le FLN mériterait d'être constructive, elle peut admettre les critiques qui lui prodigueraient, quand elle est revisitée, les palliatifs qui préserveraient son honorable rang, sa bonne et juste cause ainsi que sa place distinguée dans toutes les gestes contemporaines des décolonisations. Appréhender avec dédain tels des dégâts collatéraux ou de dérives circonstancielles toutes les violences inexplicables que renferme la tâche historique qui a libéré le pays, nuirait davantage à sa bonne réputation. Et métamorphose cette dernière, depuis qu'une démocratie surveillée par l'islamisme et les connivences dont il l'aval au sein du système indécrottable d'un parti unique pervertissant le sigle de la mémoire collective « FLN », de celle toute faite pour le vénérable symbole à celle ternie et dévoyée par bien des secrets et non-dits cachés par le passé et toutes les étroitesses voilées d'un présent agité.

    Les regards lucides doivent aborder d'ors-et-déjà, comme souvent nous donne à les voir l'historien et acteur de cette mémoire Mohamed harbi, les malheurs connus pour que surgissent avec moins de fracas ceux plus malsains et même inhumains tus à jamais. Comme le rôle joué par un certain groupe de « Oujda », la liquidation en règle de la pluralité, perçu comme un revers idéologique, connue au sein du 1èr GPRA (Gouvernement Provisoire) ou dans les rangs de l'ALN (Armée de Libération Nationale) et d'autres dualités entre personnes qui sont à l'origine de plusieurs scandaleux règlements de compte entre chefs centraux et locaux, ne sont que temporairement sous boisseau, puisque leur jour viendra pour que la vérité censée et présidée de droiture réintègre l'acquiescement qui lui est dû.

    Toutes les affaires du massacre de « Melouza », des morts suspectes de grands leaders comme Abane Ramdane ou Krim Belkacem, de celle dite de la « Bleuite », du refoulement expéditif des jeunes étudiants qui ont désiré rejoindre les maquis avant mai 1956, des massacres sans moindre distinction qu'ont subi les éléments du MNA de Messali El-Hadj, des envois au charbon ou des tueries envers les militants communistes algériens qui étaient dans les rangs de l'ALN et tant d'autres sujets qu'on citent sur les bouts des lèvres, sont disparues officiellement de tous rappels aussi bien par les historiens du sérail que par d'autres intéressements comme les émissions de télé et le cinéma.

    Chanson espagnole chantée par une oranaise

    Plus d'infos sur ce film

    Alors que bien plus graves thèmes comme « le comment et le pourquoi » de l'existence d'une si forte communauté de plus de 200 000 harkis seuls à avoir embarqués avant ou après l'indépendance ce qui est proportionnellement à la population algérienne de l'époque et aux autres partants bien moindre à la réalité, des plus de 1,2 millions de pieds-noirs à avoir plier bagages et des massacres qui ont poussé les revanchards du côté de l'OAS et des réveillés à la dernière qui ont commis les pires sévices sur les anciens collabos... Tous ces sujets restent à citer, à commenter, à vérifier et à soulever puisque les cycles d'exaltation se sont épuisés au service d'une fin icarienne que d'une propulsion, le suicide que l'envol. L'Algérie se cloitre, s'autodétruit et s'embourbe dans les cycles resurgissant au gré des fastes revenus et camouflets que lui rapportent l'énergie pétrolifère, mais ne trouve pas l'harmonie stabilisante d'abord avant une voie de développement irréversible. A se demander pourquoi ? Et pour une large part, la mémoire est dévergondée car dépourvue de projections porteuses de modernité.

    C'est dans cette approche que s'inscrit le dernier film de Jean-Pierre Lledo au titre évocateur: Algérie, histoire à ne pas dire. Dernier de sa «Trilogie d'exil », par laquelle il se donne la délicate peine de fouiller les normes de la citoyenneté dans un pays, sien et auquel il se reconnaît pleinement, qui a recouvert sa souveraineté sans admettre que les siens sont diversifiés, multiculturels et pluriethnique. Autour de ce film bien des remous continuent, de riposter pour préserver les positions acquises, de secouer un cocotier dont l'enracinement est miné d'une acclimatation qui n'est pas sienne. Parce que remuer un couteau dans une plaie qui tarde à se cicatriser tant au niveau de l'ex. métropole, où les relents coloniaux croient encore à une mission civilisatrice malgré les violences et les ségrégations, qu'au niveau algérien, où le complexe du colonisé offre un paradigme de victimologie partagée entre un esprit de vengeance vis-à-vis de l'ex. occupant et un incommensurable besoin de légitimité pour la dictature populiste, en place et sur le point de se convertir en une féodalité, n'est pas l'introduire dans une sinécure.

    A bien regarder l'apport de toute l'œuvre de ce cinéaste, le questionnement de l'Algérie multiethnique est avancé, tel un projet sociétal. Et il n'y a peut-être pas dans le gotha des réalisateurs algériens, un tel regard enrichissant à plus d'un titre parce que parcouru et imprégné d'une distanciation utile pour capter des visions moins mécaniques que celles de vouloir apprendre l'Histoire aux générations montantes en leurs inculquant une plate simplicité de l'héroïsme avant  des perceptions critiques et constructives. Ainsi globalement la modernité souffre d'une pathologie allergisante, notamment au niveau des tendances de gauche surtout, parce que le capitalisme trouve dans ce qui est « le monde moderne » ses intérêts dans la robotique et beaucoup d'autres atouts de l'avancée du savoir. Sur le plan sociologique et qui concerne l'Algérie, la formation d'une société ouverte sur la pluralité ethnique est plus posée que jamais.

    La mémoire à ne pas révéler... éclate chaque à la face de chaque algérien qui ne sait toujours pas où de quoi sera fait demain et que peuvent bien être les paramètres et les contours de sa personnalité ? Elle n'est certainement pas uniquement un plat de couscous et un mélodieux chant berbère. Deux aspects que j'ai saisis après la projection du jeudi 8 mai 2008, sur invitation du manifeste des libertés, quand la première question a été posée à J.P. Lledo : « Pourquoi un tel film ? » Une interrogation, première dans la série de l'inspection idéologique et du comité de censure, que veut bien dire le film ? Et le film souffre encore, depuis la fin de l'année 2007 où son dernier clap a été fait, du mi-chemin entre censuré pas du tout...

    Notre montage vidéo, BELLES IMAGES D'ALGERIE... Eloignez votre écran pour améliorer la qualité.


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  • Diapo réalisé par ARGOTHEME, avec l'outil de la plateforme KIZOA 

    Réalisation Nous commémorons la "Neqba" à notre manière.

     


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    AUX NON-VOYANTS : Vous pouvez écouter ce texte, il est vocalisé -ICI- <script language=javascript type=text/javascript> var recordingUrl = "http://www.spokentext.net/members/argotheme/Parutions_littraires__la_veille_des_lections_aux_USA..mp3"; var width = "100"; var height = "20" ; </script> <script language=javascript src="http://www.spokentext.net/display_player.php" type=text/javascript></script>

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    Par N.E. Tatem avec avec ARGOTHME  

    Cet article a été publié par Logo de POPULISCOOP, journal de presse alternative.POPULISCOOP 

    Et par Rédacteur AGORAVOX.AGORAVOX

    EXCLUSIVITE, A LA FIN DE CET ARTICLE, UNE VIDEO TRES SIGNIFICATIVE DE LA CAMPAGNE ELECTORALE DE Barak Obama  BARAK OBAMA.

     Des livres qui soulèvent les inégalités et la censure aux USA, leurs particularités ils sortent à la veille des élections 2008 et en Europe pour échapper à l'interdit officiel et institutionnel d'un régime qui prétend propagaer la démocratie...     

    Avec les quatre premiers mois de l'année 2008, quelques analystes à la pointe de la connaissance du mythe yankee, certainement davantage inspirés par l'étendu du branle-bas électoral, ont fait paraître des travaux. Dans ces œuvres livresques que nous avons tenté de décrypter, l'explication du destin du libéralisme américain qui s'accouple bien à l'avenir d'une société refusant de baisser les bras dans son influence sur le reste de la Terre, et dont l'influence n'est plus aussi envoutante que par le passé minée par les fortes inégalités.

    Parutions littéraires à la veille des élections aux USA, c'est aussi la bonne saison. Ce mois d'avril à renaissance printanière nous a exhortés, plus que les autres mois écoulés, à suivre les soubresauts de l'investiture des démocrates américains à travers deux candidats qui n'ont rien de commun, sauf la chapelle politique. Beaucoup, sinon tous, des habitants du monde ont suivi les échéances écoulées et sont stupéfaits du processus par lequel les républicains ont, avec presqu'une simplicité déconcertante, placé leur candidat, John Mac-Caine, alors que le camp adverse tient en haleine pour la suite attendue en résultat crucial renfermant de minces espoirs. Une bonne majorité des terriens continuera encore de scruter le déroulement de l'atmosphère toute circonstancielle de la faisabilité de l'activité politicienne au pays du Lincoln, jusqu'au jour J.

    L'attrait est rehaussé par la déférence envers cette puissance surestimée en gendarme universel. Surtout que le questionnement essentiel sur les parcours à rebondissements auxquels se livrent autant l'ex. première-dame, Mme Clinton bien classée aux remparts du conservatisme, que le métis Obama Barak vu comme le phénomène du postmodernisme, n'a pas encore de réponse. Et parce que la dispersion du spectre de la communication vit pleinement son ère et convie les terriens, de même chez eux, à suivre ce qui se passe dans ce pays bien rayonnant.

    Avec les quatre premiers mois de l'année 2008, quelques analystes à la pointe de la connaissance du mythe yankee, certainement davantage inspirés par l'étendu branle-bas électoral, ont fait paraître leurs travaux. Dans ses œuvres livresques que nous avons tenté de décrypté, parce qu'ils expliquent tant-soit-peu le destin du libéralisme américain qui s'accouple merveilleusement à l'avenir d'une société refusant de baisser les bras dans son influence sur le reste de la Terre, et dont l'influence n'est plus aussi envoutante que par le passé minée par les fortes inégalités et les interdits officiels et institutionnels. Très peu de littératures continuent comme « Américan Vertigo » de Bernard-Henri Lévy continuent de faire l'apologie du pays aux défauts incalculables, y compris les anglais qui nous offrent plusieurs titres aussi remarquables les uns que les autres. Le plus percutants est : « De l'inégalité en Amérique. La vague conservatrice de Reagan à Bush »(1), suivi « De la religion en Amérique »(2) et « Obama, le roman de la nouvelle Amérique »(3) revenant à des français. En plus depuis les dernières guerres expéditives en Irak et en Afghanistan qui interpellent fortement les américains avec les mêmes intonations que l'agression impérialiste du Viêtnam car dépourvue de justesse en leurs causes, créant une culpabilité tout autour de leurs menées et conséquences. Elles sont à l'origine d'une crise identitaire transversale qui sillonne profondément et avec un choc tel une brisure foudroyante, ce peuple ressentant qu'il est tout-à-fait offensé en deux temps.
    O. barak

    Premièrement par son dirigeant actuel qui ne remonte aux devants des scènes diplomatique et n'est plus apprécié de part le monde. Et en second lieu par les appels incessants, aux meurtres et aux saccages, de terroristes que les américains avaient cru avoir apprivoisés dans des élans anticommunistes, se rendant-compte que la bête immonde est indomptable et tarde à être éradiquée. C'est là qu'une certaine déprime donne à la conscience collective le malaise d'une culpabilité pour l'agressivité des rapports avec les non-partenaires étrangers, classés par étroitesse en ennemis à attaquer toujours et davantage. Cette remise-en-cause du soi américain est loin d'être généralisée et trouve son panacée dans l'obligation de se défendre par la dissuasion.Ce qui donne désormais plus d'importance à l'intéressement exogène, aux yeux des citoyens américains pour savoir ce qui est pensé d'eux. C'est aussi la recherche de sauver la face du fatras local de violence et faits sociaux comme les fusillades dans les établissements scolaires. 36 fusillades entre vendredi 18 avril 2008 et lundi 21, uniquement dans la ville de Chicago faisant 7 morts et nombreux blessés. Du plan international ceux, des américains, qui savent que le président G.W. Bush termine en queue de poisson son règne, ne pouvant se déplacer dans le monde et surtout en Europe, l'allié traditionnel, sans ameuter des dizaines de milliers de manifestants à le dénoncer pareillement à un criminel de guerre malaimé, n'attendent que la nouvelle tête vienne redorer les blasons. La honte prioritaire !

    A force de nous asséner que la meilleure démocratie du monde est celle du pays de martyr Martin Luther King, plutôt là où on l'a assassiné, le doute s'est installé dans nos méninges avides de vérités antinomiques, celle qui s'aperçoivent dominées, dont on ne tient pas compte et qui pourtant nous chatouillent les esprits. Rappeler que la démocratie est toujours discutable, perfectible, reste à établir, ébauche interminable et ouverte à des réaménagements qui lui apportent de meilleurs facultés ainsi qu'une perspective d'avenir, interpelle. Le mot « chantier » lui convient le mieux et laisse entendre que la chose se réalise. Elle n'est pas toute faite, toute construite même si des faits probants laissent croire qu'elle s'exerce. Et comme on arrête jamais d'entreprendre en matière démocratie, l'incertitude pousse à vérifier l'authentique de l'ivraie. Dans l'ensemble de ce qui ne satisfait pas et met moralement à nue cette démocratie, oblige au scepticisme...

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    John MaCain
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    Par respect au peuple américain qu'on ne peut confondre avec son administration, nous nous ne contenterons pas d'amoindrir les riches particularités de ce pays par sa forte criminalité endogène ou bien par la grotesque médisance gratuite que : les Etats-Unis n'ont pas d'histoire. Le premier fléau n'étant pas leur propre sans nul-autres parmi toute l'humanité et la seconde métaphore écourte tous les siècles depuis que le continent a été découvert. Cette dernière formule désormais n'étit plus admise dès la première décennie où Christophe Colomb foula le sol du continent encore nouveau et toujours en métamorphose. Si ailleurs on peut se limiter au pour ou au contre envers la politique américaine... En France deux points de vue entièrement paradoxaux sur le fond, restent à égale opinion admiratif du point de vue culturel, et sont colportés ou assumés entièrement tant à droite qu'à gauche. Ils facilitent une lecture limpide par rapport aux ambiguïtés et tergiversations généralisées ailleurs.

    Du côté de la première tendance on en est globalement à la béatitude admirative du capital faiseur de la croyance en « le marché », concurrentiel et échangeur de la finance entre les acteurs spéculateurs et peu productifs, même si Sarkozy, qui représente une droite qui se veut pragmatique, a tenu des propos concernant la nécessité de régulation. Du côté de la gauche on s'exalte surtout des luttes et conquêtes féministes et raciales. Les deux familles politiques de France croisent leurs armes sur la discrimination positive chère au camp adverse, comme une radicalité qui n'ait point de concessions à offrir et pour qu'on ne puisse pas faire reculer l'époque sur cette question. Et ce sont justement les banlieusards, toutes origines confondues regroupés sous BBB (Blacks, blancs, Beurs) qui n'arrivent pas à se frayer une place au soleil dans la partie hexagonale, qui trouvent rendez-vous avec la réussite, selon l'équivalent de la discrimination positive française à travers ce qui est « affirmative action » après avoir déjà exploré le Canada, l'Australie et le royaume d'Elisabeth.

    Pays de la censure par excellence, la plus abjecte et de cynisme inégalé agissant en criminalité officielle, les mesures qu'elle enclenche font souvent unanimité comme une paranoïa collective du fait que l'Etat fédéral soit le décideur. Le maccarthysme, sagement assumé par beaucoup, est l'incarnation la plus juste des applications de cet interdit qui vise ceux suspectés de nuire ou de ne pas défendre les valeurs communes protégées par la puissance publique, donc légitimes. Et c'est la littérature romancée, journalistique et des essais, que vise chaque fois cette nuisance chargeant ouvertement les libertés de pensée et d'expression. Depuis les années 20 où les écrivains – Dos Passos, Fitzgerald, Hemingway... - ont pris conscience que le puritanisme américain leur est fatal, des vagues d'auteurs ont préféré l'exil auprès de grises banlieues européennes que le confort de leurs bercails. Comme l'ex. URSS, les USA gardent souvent leurs subversifs chez eux et aussi ne leurs autorisent pas la paix douillette en leur infligeant aussi leur goulag comme l'emprisonnement du maître du polar Dashiell Hammett ou bien des persécutions avec les dossiers du « FBI de Hoover » et du « Beria Washington » (4) qui ont touché James Baldwin, Norman Miller, Allen Ginsberg et beaucoup d'autres.

    Dans la puissante machine idéologique hollywoodienne qui a aussi le statut du pole industriel à orientation inaliénable, on se contente de glorifier, par moult fictions, la suprématie du pays pour faire passer un abominable mépris du reste du monde, reconstituer la personnalité américaine une fois effritée dans des aventures ruineuses et mettre au devant des malveillances en meilleure et éclairée sinécure. Ce qui a donné matière Théodore Roszak, considéré précurseur de la contre-culture suite à son ouvrage « Vers une contre-culture » paru en 1969, à décortiquer en 1991 dans « La conspiration des ténèbres » (traduit au français en 2004 faisant une vente de 70 000 exemplaires) l'immensité de cet appareil phénoménal du 7ème art qui fonde un imaginaire universel aussi fort que les conquêtes de l'espace par la NASA. Cet auteur publia en 2006 « La menace américaine » à la veille de la réélection de Bush-fils. Et son dernier livre « L'enfant de cristal »(5), qui sort en France qu'en son propre pays au regard du traitement d'indésirable qui lui est fait, et cette oeuvre est consacrée au thème du cinéma.

    L'histoire dite de la « Black List » (la liste noire) qui est d'abord un livre portant ce tire, a visé des journalistes au professionnalisme incontesté, détenteurs les plus grandes distinctions (Pulitzer, Emmy Awards, Peabody Awards) illustre le système de contrôle et répressif, souvent chanté par ignorance ou complaisance envers la belle démocratie.Commencée en 1996 avec l'affaire de l'avion de la TWA à destination de Paris, qui explosa comme abattu par un missile tiré de l'un des nombreux bâtiments de la US-Navi en manœuvre là où a eu lieu le drame, elle explique désormais le culte principal d'une administration pervertie . Kristina Brojesson reporter et productrice très en vue, travaillant à CBS, qui découvre le pot-aux-roses constate aussi l'indécence, sans en être vraiment prête à une autre croyance, des règles abjectes en en place. Quand elle décide de savoir si vraiment la censure peut tant l'empêcher de faire son travail, alors qu'elle vivait l'idée idéale confectionnée par le précédent du Watergate, en enquêtant auprès de ses collègues, elle fut ahurie par l'éthique de surveillance généralisée et bien établie. Corruption en retraite dorée ou en cachets surévalués, licenciements, pressions, autocensure...

    Toutes les panoplies qui laissent croire à l'inexistence de la liberté d'expression au pays de la belle démocratie, ont été vérifiées par Kristina. Surtout qu'il ne fallait pas toucher au niveau de la presse, pendant les années 90 où éclata ce scandale, à l'industrie du tabac. Mais ça reste encore en vigueur en matière d'autres industries de l'armement, de l'énergie, de la pharmacologie et bien d'autres secteurs où il est complètement impossible de révéler les malversations, secrets inhumains et autres odieuses réalités. Comme pour d'autres arts où la censure est omniprésente, nous y reviendrons un jour.

    (1) « De l'inégalité en Amérique. La vague conservatrice de Reagan à Bush » de Godfrey Hodgson –Edition Gallimard

    (2) « De la religion en Amérique » de Denis Lacorne –Edition Gallimard.

    (3) « Obama, le roman de la nouvelle Amérique » d'Audrey Claire, -Edition  Le Rocher

    (4) « Le FBI et les écrivains » 1991, de Nathalie Robins - Edition Albin Michel.

    (5) « L'Enfant de cristal » de Theodore Roszak, traduit par E. Ochs –Edition Le Cherche Midi, collection « Néo ».
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