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Automobile 6 milliards pour la relance, un coup dépée dans leau.
6 milliards de crédits à taux réduit pour les équipementiers français, Renault et PSA Peugeot-Citroën sont annoncés... Difficile relance de l'industrie automobile, sans de nouvelles technologies plus performantes et moins polluantes. Une concurrence implacable des pays émergents où les coûts de revient sont plus bas et les investissements sont plus forts.
L'annonce aujourd'hui du financement à taux bonifiés 6 à 7% (11 à 12% chez les banques et il faut d'abord décrocher un compromis de crédit avent de vraiment ce qui est impossible en ces temps de vaches maigres) de l'industrie automobile est l'un des plus incertains engagements que le denier public, par la voix du président de la république puis que c'est lui qui va encore donner le ton de son va-tout contre la récession, avancera sur la table du poker. Les marques françaises espéraient le taux de 4 à 5%, et encore regardons si c'est toujours utile de renflouer les capacités d'une industrie livrée à une compétitivité de plus-en-plus forte et inégale.
Nissan, constructeur nippon devenu filiale de Renault après son acquisition par le français, annonce 20 000 suppressions de postes dans le monde en un an. En commençant aussi par son désengagement de l'usine Renault du Maroc, après qu'aucun espoir de se maintenir n'a pu lui être prodigué globalement à toute la marque et à ses nouveaux projets.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>En France des négociations avaient été entretenues depuis des semaines entre les dirigeants de ces équipementiers et les décideurs publics. Les premiers n'ont jamais eu la certitude quant au maintien du cap, Christian Streiff, le patron de PSA, refusait de s'engager sur les deux points : l'arrêt des délocalisations et l'éventualité de ne pas licencier. Alors que la modération des dividendes des actionnaires va elle aussi se faire avec des négociations plus ardues.
<o:p> </o:p>La contrepartie de ce plan de 6 milliards, respectivement 3 pour chacun des groupes, est le maintien de lignes de production. C'est-à-dire ne pas fermer d'usines pour ne pas licencier de personnel. L'esprit de ce volontarisme s'insère dans la ligne de relance que la pesante et surprenante crise a créée. L'accord, pour l'instant informel, comprend aussi un renoncement aux faramineux bonus accordés aux staffs dirigeants, ce qui sont les commissions des traders chez les banques, et au plus gonflé de tous celui du premier manager de ces entreprises.
<o:p> </o:p>Apparemment il ne s'agit que d'annonces dont l'effet est la mise en confiance de ces constructeurs traditionnels. Ces derniers ils ne cessent de mobiliser leurs génies pour répondre aux exigences nouvelles en matière d'émission de CO2 de leurs produits et de donner aux consommateurs, acquéreurs de véhicules, des gages comme la certitude, bien aléatoire, que les tarifs du carburant ne verraient plus jamais de hausse.
France - Industrie automobile
Citroën commence à dévoiler ses nouvelles DS
Vendredi 06 février 2009
Jeudi, le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën a dévoilé le concept-car DS Inside (photo), qui servira de base pour la DS3, premier des trois futurs modèles qui porteront le nom DS, label emblématique de Citroën.
Dossier La panne sèche du secteur automobileEn France les seuls concernés par ce sauvetage sont Renault et PSA Peugeot Citroën. Le dernier d'entre eux compte revenir à son produit mythique la DS qui a connu ses heures de gloire. Un peu tardivement, ce retour à un prestigieux modèle, puisque depuis deux décennies déjà que Volkswagen a remis sur le marché la coccinelle après l'avoir relookée et booster ses performances et Fiat, tout récemment, a mis sur le marché la 500 l'une des plus prisées des voitures populaires.
<o:p> </o:p>Les entreprises des pays dont les économies ont régné depuis les temps reculés et même dès ce qui la renaissance occidentale, vivent une farouche compétition avec celles des pays émergents. Pour le secteur de l'automobile la marge de manœuvres est plus serrée. En Algérie par exemple c'est un constructeur chinois qui est vu comme celui qui ouvrira une usine dans ce grand pays du Maghreb. Outre l'effondrement du marché européen avec de 17,8 % en décembre.
<o:p> </o:p>Le chef de l'État français avait annoncé, jeudi dernier, la suppression de la taxe professionnelle en 2010, afin d'améliorer la compétitivité des usines françaises. Or les coûts de revient, par unité produite, sont de l'ordre d'environ 1400 en rabais par rapport aux pays européens vers lesquels s'effectuent les délocalisations. Et bien plus, jusqu'à 3000, quand c'est des contrées d'autres continents. Alors que la taxe professionnelle ne représente que 250. Dans ce cas les propos de Marie-Georges Buffet, secrétaire du PCF, concernant la taxe professionnelle sont d'une incontestable véracité. Ce n'est cette taxe qui oblige les entreprises à délocaliser mais les profits !
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