• Le système algérien de gouvernance, c’est quoi ?

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    C’est l’accaparement du pouvoir par la perversion de la constitution.

    En Algérie, tellement le temps passe vite depuis l’indépendance, et le sursaut du 5 octobre 1988, il n’est encore l’heure à l’alternance. Bouteflika sort de ces méandres lointains… A part la constitution, il n’y a rien qui puisse être ce « système ». Seule celle, votée en 1989 a valeur de détenir ce titre de texte global et régulateur, parce qu’elle charrie lourdeur de son poids.

    En Algérie, tellement le temps passe vite depuis l’indépendance, et le sursaut du 5 octobre 1988, il n’est encore l’heure à l’alternance. Bouteflika sort de ces méandres lointains… A part la constitution, il n’y a rien qui puisse être ce « système ». Seule celle, votée en 1989 a valeur de détenir ce titre de texte global et régulateur, parce qu’elle charrie lourdeur de son poids.

    L’aspiration des algériens à modifier cet élément identifié, j’entends SYSTEME de GOUVERNANCE et REGIME. Que la refonte des règles d’existence et de fonctionnement la société, soit une chimère. Et les citoyens, si ce n’est pas une peuplade, ils attendent que se termine la 3ème mi-temps d’un président qui a pris en otage le pouvoir. Ah, la constitution.

    Cette 1ere législation du pays est au cœur de la question du pouvoir, dixit "la gouvernance et le système qui s’en occupe". Elle a l’air d’un décret, la grande loi !

    Un paradoxe conflictuel habite les choses communes aux algériens, a détruit le mental collectif et a annihilé les espérances. Comment les réhabiliter par le changement ? On a beau sacraliser le Coran et autres segments de la personnalité algérienne, nous sommes appelés à respecter notre maison et l’atmosphère législatif (les règles de vie) pour qu’elle nous abrite ou nous embarque dans l’harmonie.

    La revendication de traduire devant un tribunal les acteurs qui ont saccagé la valeur de la 1ère loi du pays est une nécessité. Et non pas une dématérialisation de la conduite, elle est une obligation envers les générations qui recherchent la confiance, la stabilité et la démocratie. Comme pour remettre en place le pacte national qui fait des algériens CONSTITUTIONNELLEMENT une société ? Et il n’y a pas de relents revanchards ou autre "DERRIERES" ou autres pensées à replacer dans l’ordre les chers acquis de ce peuple.

    Les "bafoueurs" de l’esprit juridique de la société algérienne, sont devant l’Histoire ceux qui ont porté atteinte à la constitution algérienne. Et ils sont au nombre de 2, sans aucun autre.

    Dans l’imaginaire du peuple algérien, existe un projet de société, que cela puisse paraître utopique ou non encore établi. UN PROGRAMME EXISTE ! Celui de conduire l’évolution (progrès), l’égalité (entre les personnes) et la légalité (les fondements du fonctionnement et rapports des composantes de la société) et enfin la vision d’avenir.

    Ces voies préconisaient, dans le projet national, l’avenir de toute société et nation. Et elles existent sur une base "anticipatrice" puisée du réalisme -SURTOUT et en 1èr lieu. Que d’uniquement la solitaire mémoire, qui vient en seconde source de ce destin qui ne confond pas avec la décadence.

    Alors ceux qui ont violé ce projet national, en caricaturant la constitution, doivent payer pour crédibiliser ce qui a été déjà fait. Et ils sont 2, rien de plus.

    1- Le piétinement de l’article 40 de la constitution de 1989, relatif au segment religieux. L’art 2 aussi est, originellement, aussi une lourde tare. La responsabilité est de Chadli.

    2- Cette faiblesse constitutionnelle a permis à applaudir la 3ème mi-temps de Boutef. Ici, la personne de ce dernier d’abord, ainsi que le parti politique qui squatte le grand symbole des 3 lettres F.L.N. qui ont une appartenance à la mémoire collectif, sont incriminés.

    Si des projets de travail exposent une quelconque démarche, ils n’abordent pas un sens pratique du changement voulu. Et c’est parce qu’un certain moment, les errements ne font pas fait croire que la légalité est avant tout une éthique sociale et politique.

    La clarté est : mettre la main dans le trafic de la constitution algérienne, a obligé la démission d’un monsieur qui s’appelle Benbitour. Même s’il a la conviction de n’avoir été pas d’accord avec les méthodes de travail du président Boutef, ce qui est trop simpliste, c’était le bain d’un régime anticonstitutionnel qui est l’origine de la gravité des crises anciennes et nouvelles. Y compris celle qui par honnêteté certainement a obligé, cet algérien assez modeste et effacé, de se détourner de l’actuel président.

    Pour replacer ce fait dans le contexte à la fois du passé et l’avenir, la HONTE ET L’HUMILIATION faite aux algériens par le 3ème mandat de Boutef, exige de parler de l’assemblée nationale qui a fomenté un club dit : Parti FLN, qui a cautionné le 3è crime et a torturé bien des poètes.

    Comme il est fondamental de revenir au cas Chadli sans complaisance, ni faux-semblant. L’homme est une calamité, qui a commis avec El-Azhari (le faux dévot El-Ghazali) prêchant sur le 1er média la TV", pendant les années 80, L’APPEL AU DJIHAD. Celui qui a fait 200 000 victimes et a permis au Aâlim "du Foul et du Zite" (fève et huile)d’insulter notre valeureux Kateb Yacine.

    Au point de recommander au peuple algérien de ne pas accepter que soit enterré cet intellectuel, engagé qui est resté ainsi jusqu’à sa mort, dans son propre pays sous la terre qu’il a farouchement édifiée.

    DIEU MERCI l’auteur de "Mohamed Prend Ta valise", de "La Guerre de 2000 ans", de "LES ANCÊTRES REDOUBLENT DE FEROCITE" et de NEDJMA est mis sous le sol de la généreuse Algérie, à côté de Boumediene et de l’Emir Abdelkader.

    Alors que le système qu’il a combattu ne fait que s’amuser… de la constitution.


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