• Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Casse-tête pour nombreux juristes, l’acte de piraterie de Tsahal, car commis dans les eaux internationales, est un cas unique dans les annales des relations entre les Etats. En matière de terrorisme aussi, il n’est plus question d’impénétrables nébuleuses islamo-fascistes, mais de raid meurtrier préconisé par une entité étatique qui s’est soldée de morts.

    Les conséquences, de la brutale réaction israélienne contre un projet d’humanitairesvenus de plusieurs pays, sont les peurs de toutes les jeunesses et les opinions du monde. Ces dernières croiront-elles, à l’avenir, au droit international ? Peuvent-ils être encore s’imaginer que les terriens ne sont pas à la portée, et soumis, aux Etats dominateurs qui se permettent d’agresser quiconque n’est pas d’accord avec leurs intérêts. Le cas de l’invasion de l’Irak, à partir de mensonges et contre la décision onusienne, a certainement montré les pratiques qui méprisent toutes légalités.

    Car l’image d’Israël est écornée, à l’avance, par d’abord et surtout le blocus. Toutes les analyses de ce dernier le disent : Israël procède avec une pompe économique pour soumettre les 1,5 millions de Gazaouis à la disette, avec à échéance les plonger à une famine à la clé et dont l’objectif final est l’affabulation de conquête du Grand-Israël du peuple élu. Seuls les produits israéliens étaient admis, et sous prétexte de ne pas armer le Hamas, la sélection est plus que cynique. A se demander pour quelle religion prient ces colonisateurs qui ont l’humanisme sous la botte ?

    En matière de droit international

    l La nation qui s’accorde sans remords de commettre des forfaits répétés à l’égard de populations désarmées, et attaquent avec violence les structures engagées dans le secours de ces mêmes vulnérables, donne un tournis angoissant aux observateurs. Les plus lucides refusent de pardonner, car l’insécurité dans le monde a pour une large part ces manœuvres. Et les connivences avec l’emporte-pièce du tout sécuritaire, du clash entre civilisations et meneurs du maintien du conflit, dit israélo-palestinien, sont devant le paradoxe d’arriver à un désastreux résultat pour Israël. Y’a-t-il un peuple, les israéliens, bien conscient pour discerner les dangers qui le menacent réellement ?

    L’humanité semble revivre des faits comparables à ceux de Barbe Noire le pirate cruel et sans pitié qui était, jadis, un auxiliaire de la couronne anglaise. Et l’intervention musclée, bien huilée et conforme à sa préparation de l’armée israélienne, est plus comparable aux misérables faits de truands des hautes mers, car elle s’exprime de la même manière et à la même époque. Ce geste est identique à ceux auxquelles s’adonnent les somaliens et autres groupes ou éléments agissant au nord de la corne d’Afrique. Une piraterie qui a eu des conséquences, l’auto-défense dans les eaux internationales peut être activité par tous individus censés ! Du moins qui est incapable de fuir et ne veut pas se laisser-faire.

    Les victimes de cet acte qui relève de la justice internationale, et par lequel ont été massacrées avec des tirs à bout-portant 9 personnes est un précédent qui fait peur à nombreux peuples de la Terre. Il n’a pas besoin de jurisprudence, mais d’une rigueur des décideurs politiques. Car la crédibilité des instances internationales est mise au doute, sinon elle sera définitivement enterrée par le désastre qu’elle puisse provoquer sous forme de désespoir des gens qui croient à la justice. Presque toutes les victimes, martyrs internationalistes, ont reçu de 3 à 8 balles tirées dans le dos et au niveau de leurs nuques. De quoi bien regarder le conflit du Proche-Orient comme un cas déstabilisant pour l’ensemble du globe.

    Après plusieurs jours de négociations avec Washington, Israël a finalement annoncé la création d’une « commission publique indépendante » avec participation étrangère, deux semaines après l’assaut contre la flottille internationaleLe litige judiciaire est déjà l’arraisonnement, alors que pour les crimes c’est carrément la forme d’impunité la plus dangereuse que l’humanité a droit de contester. Et sans un organe muni d’un mandat international, de l’ONU par exemple, qu’attendre comme réaction des familles, des Etats ainsi que des personnes proches des victimes ?


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    Il est un temps pour Israël, certains y voit un tournant historique pour tous les juifs, qui est non pas des plus durs, mais bien celui de la remontrance. La communauté internationale se questionne si bien ce conflit du Proche-Orient n’est pas le fruit de la bêtise, de la violence et des reproches non faits, depuis des lustres, à l’Etat hébreu !

    Quand on utilise cette désignation « Etat hébreu », certaines têtes sont dérangées. Du moins ce pays, par les nombreuses voix de tous ses responsables, Israël se veut un Etat juif, et désire le faire reconnaître surtout au peuple palestinien.

    Et c’est cet Etat israélien et non autre chose, qui soumet au joug d’une nuit coloniale un peuple en le chassant de sa terre. Manipulant ainsi l’antisémitisme à tous vents, alorsnombreux juifs du monde prennent leurs distances de cette illégale colonisation.

    La conscience internationale se réveille plus secouée par les faits tragiques, où des humanitaires se font abattre dans les eaux internationales avec un acte de piraterie des plus illégaux. Les artistes, pour leur part, épris de leur rigueur intellectuelle ne sont pas comme les politiciens et les diplomates. En France c’est la chaîne de salles de cinéma« UTOPIA » qui refuse de diffuser un film israélien…

    Image prise des contenus des images des Pixies sur Facebook.

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    Bien avant tous, le fabuleux guitariste Carlos Santana santana,Musique,annulation concert,Israël,Gaza,février 2010a annulé un concert depuis février 2010, chose qui a été peu rapportée par les médias. Sa décision ne date pas de l’assaut criminel des soldats de Tsahal contre les humanitaires de la Flottille de la Liberté.

    Mais et aussi les Les Pixies ont décidé, avant l’agression de l’armée israélienne. Les Pixies avaient déjà reçu des demandes de la part d’organisations en faveur du boycott culturel et universitaire d’Israël, comme le montre la lettre ouverte du groupe "Boycott Israël" datée du 1er mars. Certainement ces sollicitations ont eu une influence directe sur leur décision.

    Les Pixies refusent de tenir leur concert en Israël, à Tel-Aviv prévu le mercredi 6 juin 2010. C’est leur premier concert, en Israël, programmé depuis des mois, mais qui n’a pas eu lieu. Et cela fait des années que leurs fans les attendaient. C’est leur promoteur répondant au label Shuki Weiss qui a diffusé son communiqué, la veille du spectacle. Deux groupes britanniques, Gorillaz (hip-hop) et Klaxons (punk), ont, eux aussi, annulé au dernier moment un concert prévu samedi à Tel-Aviv dans le cadre du festival rock Pic.Nic 2010, programmé jusqu’au 9 juin.

    Les Pixies est un groupe de musique mythique (SA PAGE FANS SUR FACEBOOK) pxie,Israël,annulation concert,juin 2010,free gaza,humanitairequi parcourt le monde de capitale en capitale, devant des auditoires du rock alternatif. Un large public jeune, de part le monde, est attaché à ce style. Ce collectif de musiciens est constitué de 4 américains qui ont déjà un quart de siècle de pratique. Dont la moitié est partie en l’air, pendant une séparation qui a été vécue comme une traversée du désert.

    Formé en 1986 à Boston dans le Massachusetts, le groupe s’est séparé en janvier 1993 dans des conditions quelque peu houleuses. Mais il s’est reformé en avril 2004 avec toujours ses 4 membres à son origine : Black Francis (né Charles Thompson IV, et ayant aujourd’hui pour nom d’artiste Frank Black) (chant et guitare rythmique), Joey Santiago (guitare lead), Kim Deal (basse et chant) et David Lovering (batterie).

    « Les Pixies » n’a eu qu’un modeste succès dans son pays d’origine, mais a été beaucoup mieux accueilli en Europe, sans que pour autant ses albums touchent le grand public. Leur musique se caractérise par le punk-rock qui a dans ses textes des thèmes de la psychologie sociale : la maladie mentale, l’inceste, les souffrances physiques et parcourt la philosophique, le surréalisme et le spirituel quand il traite des OVNI. La richesse de leurs rythmes mélodique tire sa dynamique particulière des couplets calmes, suivis et entrecoupés des entremets de refrains endiablés.

    Selon Wikipédia le groupe est largement considéré comme l’un des fers de lance de l’explosion du rock alternatif du début des années 1990. Bien qu’il se soit séparé avant d’avoir pu bénéficier pleinement de ce statut de pionnier. Leur influence s’est considérablement étendue après leur séparation. Ce statut d’artiste culte n’est sans doute pas étranger au succès de Nirvana, dont le leader Kurt Cobain a maintes fois publiquement reconnu que son groupe devait énormément aux Pixies.


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  • Israël - Palestine : Place aux jeunes pour une solution finale !

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    Alors que le processus de paix du conflit du Proche-Orient patauge et se fait court-circuité quand Israël crée des crises pour reporter à en vain toutes perspectives de discussions,  les résistances se consolident et les initiatives se multiplient.

    Entre autres et parmi les louables initiatives, Azilah Productions donne le ton pour dépasser les blocages. La vogue de la téléréalité, avec son impact dû principalement à l’engouement du public, devient un moyen à large spectre où se conjuguent, la participation des téléspectateurs avides de destins radieux dans le monde du Show-biz avec la spontanéité des amateurs, de leurs talents pour l’improvisation.

    Par le fait du cloître où sont enfermés les protagonistes d’une thématique quelconque, la plus souvent préconisée est celle des dérapages sexuels et des accouplements virtuels emportés sur le tas du ponctuel, on parle de « Loft ». Ce dernier est plus un lieu architectural, un espace d’habitat démuni de cloisonnements et agencé avec une amplitude aérée.

    Le projet d’Azilah Productions est d’une originalité qui ne peut laisser indifférents nombreux critiques des médias et des politicards de tous bords, ceux qui préconisent qu’il faut applaudir et même faire l’apologie, des derniers fiefs du colonialisme et ceux qui pensent que le combat de la violence est la seule voie. Or dans ce conflit du Proche-Orient, les palestiniens ont déjà opté à de nouvelles formes de résistance qui ont déjà été expérimentées ailleurs et par le passé.

    Pendant le mois de septembre prochain (2010), 6 filles et 6 garçons tous âgés de 18 ans, respectivement venant de Palestine et d’Israël vivront 3 semaines dans un Loft situé près de Marseille, à l’archipel du Frioul. Sur ce point du site choisi, il faut remarquer la neutralité du lieu et la symbolique qu’offre cette région française qui a été longtemps parcourue par nombreuses civilisations à travers les siècles.

    Installer dans une mitoyenneté des êtres qui ne respiraient que les violences d’une guerre qui a d’énormes répercussions sur la face la Terre entière, va faire visser tous les regards des autres citoyens du Monde, dont ceux qui subissent les conséquences malgré leur éloignement. Ensuite mettre sur la table des négociations les frêles méninges que l’innocence n’a pas encore délaissée, constitue un réel exercice qui mêle la création et la prospective sur les intentions des générations futures. Ce qui a laissé dire au producteur que c’est bien « Une expérience scientifique ». 

    Intitulée «Les Accords de Marseille», cette tentative à première vue est une louable idée pour désamorcer le piège du tourner-en-rond auquel la paix ne cesse d’être exposée. Malgré l’improvisation que recommande ce genre de démarches médiatiques et artistiques, le contenu est scénarisé avec une conduite dûment fixée par le producteur, Mohamed Ulad qui est le compagnon de Mazarine Pingeot, la fille de François Mitterrand, et la contribution et la philosophe franco-israélienne Sophie Nordmann.

    Il s’agit de documentaires qui sont consacrés à deux sujets essentiels. L’un est réservé aux activités sportives et culturelles. Et l'autre présentera des négociations de paix qui porteront sur le statut de Jérusalem, les réfugiés palestiniens, les frontières, etc. Deux tuteurs adultes, l'un israélien et l'autre palestinien, encadreront ces derniers travaux qui sont plus significatifs. Ces derniers intervenants n’interféreront pas dans les discussions et se contenteront de fournir aux jeunes diplomates les repères historiques et politiques.

    Aussi sur le plan qualitatif, une distance est prise du direct. C’est-à-dire pas de caméras H-24 ou des prise de vue au niveau des chambres pour éviter les bestiales vulgarités auxquelles nous trop habitués, à la limite d’offusqués, les téléréalités pléthoriques et visibles sur plusieurs canaux.

    Le tournage commencera avant septembre prochain, et une plage de diffusion d’une dizaine d'épisodes de 26 minutes est prévue sur France 5.


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    La déprogrammation des films israéliens prend une vitesse inattendue, sous la houlette d’un large mouvement de solidarité avec le peuple palestinien. D’habitude on accusait les gauches européennes et plus précisément françaises ou bien simplement les islamistes d’être en tête de telles actions humanitaires et engagées avec les palestiniens. Mais le mouvement de fraternité s’universalise et se cristallise partout.

     

    Le film « A 5 heures de paris » du réalisateur israélien Léon Prudovsky est la première victime connue. Les conséquences de l’agression, de la flottille de la liberté qui voulait faire parvenir de l’aide à la population de Gaza, vivant sa 4ème année d’un blocus criminel et illégal, seront certainement nombreuses à l’avenir. Mais elles sont déjà bien présentes.

    Ce film n’a rien d’apologique de la politique israélienne qui plonge dans la pire tourmente de son histoire, et ce particulièrement depuis ce fait de fin mai 2010.

    Les artistes, sinon simplement le monde de l’art, à travers les salles de diffusion des œuvres cinématographiques vont à l’avant-garde de la dénonciation de l’impunité des crimes signés par l’Etat hébreu. Et en exprimant leur solidarité avec la lutte du peuple palestinien, certains apportent aux opinions de leurs pays des éclairages nécessaires pour faire cesser les injustices. Sur la scène politique française, le PCF et le NPA se sont déjà largement exprimés, alors que José Bové prend un recul opportuniste qui le protège, loin de la chasse aux amères vérités, dans son poste de député européen.

    Les salles Utopia, relèvant d’un mouvement de gauche français, plutôt alternatif, qui ne cesse de gagner du terrain ont déjà été à l’origine d’un tel fait par le passé. Elles ont été relaxées, au tribunal correctionnel d’Avignon lors d’un récent jugement de février 2010. Ce qui est un démenti à toutes les forces médiatiques qui fomentent des inculpations à l’encontre de tous opposants français à la politique israélienne. Sinon dès qu’ils ne la justifient pas, ils sont visés !

    Le responsable des salles UTOPIA, lors du procès d’Avignon, RELAXE ! ET BASTA AUX INJUSTICES !

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    Nombreux médias et leurs personnels, de journalistes, dont un Yann Moix qui dispose de largesses au niveau du Figaro, apportent depuis quelques années déjà, une haine indescriptible, en jouant aux incitateurs. Incitateurs des cercles embusqués derrière l’antisémitisme !

    Les cas de Richard Labévière que nous avons rapporté sur POPULI-SCOOP, du sous-préfet Bruno Guigne, de l’anticolonialiste Siné qui a été aussi accusé d’antisémitisme par la manipulation d’un journaliste du nouvel Obs.… Bien plus nombreux de cas où même le jeune qui porte un T-shirt avec l’emblème palestinien est exclu de son collège, car d’autres secteurs que les médias, dont les institutions de la république françaises, adhèrent à cette traque de personnalités françaises non-complaisantes avec les crimes d’Israël.

    Ces salles de projection « UTOPIA » destinées aux plus démunis, ont été en 2009 exposées à une accusation, affabulatrice, d’antisémitisme. (VOIR IMAGE DE LA PHOTO NUMERISEE) L’association culturelle juive des Alpilles (ACJA), qui est l’une des officines de la veille opérationnelle en France, pour soutenir Israël et porter à la connaissance des complices du sionisme colonisateur (à ne confondre avec le sionisme originel), sans moindre éthique ou respect de la légalité, avait portait plainte pour incitation à la discrimination raciale et injures publiques.

    Maintenant que cela puisse agacer les complices du sionisme dévoyé, utopia sont dans les premières lignes à exprimer leur désapprobation de la politique arrogante et criminelle d’Israël.

     


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    Si, de nos jours, une œuvre cinématographique française peut être considérée accomplie et performante, c’est bien celle de Luc Besson. Car elle associe les deux traits essentiels, la création et le business qui se situent en amont des bobines projectibles en salle. Et sont 2 actes précurseurs et primordiaux, à tous films pouvant être considérés aboutis.

    La maîtrise de Luc Besson de la gestion managériale est de haut vol, c’est-à-dire reconnue par sa dynamique compétence. Et elle allie bien les aptitudes fondamentales, qui sont le goût du risque, l’anticipation et l’assimilation des connaissances, pour ce cas du 7ème art. Ces critères sont des exigences essentielles pour toute entreprise, sans eux aucunes ambitions n’a droit à l’existence.

    Dans les films de Luc Besson, on remarque aussi une indélébile emprunte de sa verve érudite pour le spectacle de grands publics. Mais aussi il dispose désormais de la ressource certaine et essentielle qui lui permet de s’en passer, en ayant fondé ses propres moyens, des négociations auxquels sont soumis et ont obligation de les surmonter, avec d’énormes difficultés, très souvent les cinéastes pour que leurs travaux aient vie et soient montrés aux auditoires.

    Avec une ironie, profusément ludique chez les critiques, on renâcle fièrement qu’il sauve l’honneur du pays de Godard et Depardieu en la matière. Et dans une époque, déjà longue de quelques décennies, où le règne d’Hollywood n’a pas eu d’égal. Puis présentement les pays émergeants y mettent les bouchées doubles, à travers Bollywood l’indienne et Nollywood la nigériane pour ne citer que ces 2 cas, sa capacité à surmonter les obstacles indisposant habituellement les créateurs peut-être considérée unique dans le monde.

    Dans le cheminement de son aventure artistique et intellectuelle, il vient de lancer Weareproducteurs.com. Il s’agit carrément d’une société où tout un chacun peut être producteur, à travers un site Web qui ambitionne d’associer les internautes aux actes décisionnels : la sélection du staff (acteurs, musique et scénarios) ainsi du financement  de production, et bien au-delà aussi, la promotion.

    On ne peut pas d’ores-et-déjà prédire si cette expérience se limite au film prévu pour l’automne 2011, ou bien un souffle qui s’étale sur le la longue par une société de production ? Les prouesses du réseautage du Web qui ont, non pas seulement faculté de créer des apéros géants, peuvent-ils aussi soulever des investisseurs et dénicher les talents sélecteurs des meilleurs textes ?

    Cependant son initiative tombe à pic du point de vue que l’éclatement des réseaux sociaux, communément visibles sur Internet, arrivent à susciter des liens qu’on croyait inertes car virtuellement incités. Et quand s’implantent avec enthousiasme les mœurs participatives qui marquent grandement le changement d’époque, de société et de relations humaines, l’idée ne manque de génie.

    Tout le monde sait que les amoureux du cinéma abondent au niveau des salles, delà à vouloir les associer, c’était inimaginable. Quoi que pensent aussi les professionnels qui ont détenu jusqu’à là les centres opérationnels à l’origine des œuvres, les changements des modes de vie que connaît l’humanité augurent de nouvelles perspectives et dans même les actes banaux et quotidiens. Les cinéphiles ne faisaient qu’applaudir. Même si d’éventuelles volontés aspiraient par le passé à contribuer dans les domaines qui les tiennent à cœur, et à tous les échelons des activités auxquelles ils désirent participer, le « milieu », au sens de cercle d’initiés, reste bien un cadre cloisonné de spécialistes et bien sûr un véritable carcan où se sont établis des noms. Il n’y avait pas de perspectives pour que s’élargissent les contacts et osent indiquer un point de jonction. Telle est la vertu du Web, apportée par les mutations contemporaines.

    Avec l’explosion de le-économie, il y a quelques semaines Marc Dorcel proposait, la même chose, de devenir producteur d'un film pornographique. Et une autre expérience, ayant la même veine, existe déjà. Ces 2 sociétés sont aussi à découvrir.


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