• Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Cet article a été publié par POPULISCOOP POPULISCOOP -scoop populaire- Ecrire et publier un article. -Scoop Populaire      -

    … Avec de la Maison Blanche et du secrétariat d’Etat.

    Des régimes de plus en plus émancipés de l’impérialisme américain comme la majorité des Etats sud-américains, sont exposés à des manœuvres de déstabilisation par le biais des réseaux sociaux. Un acharnement inégalé prend forme chaque jour, mais sans créer des implications vraiment actives. Dans certains cas, c’est même l’effet contraire, des distances et des ripostes sont prises des essais américains. 

    Des régimes de plus en plus émancipés de l’impérialisme américain comme la majorité des Etats sud-américains, sont exposés à des manœuvres de déstabilisation par le biais des réseaux sociaux. Un acharnement inégalé prend forme chaque jour, mais sans créer des implications vraiment actives. Dans certains cas, c’est même l’effet contraire, des distances et des ripostes sont prises des essais américains.

    Ces espaces numériques de mise en relation et de diffusion d’informations et de certains contenus culturels, sont aussi un véritable champ politique. Les USA qui gardent l’initiative en matière de la toile avec Microsoft, Google, - Facebook, - Twitter et bien d’autres plateformes, ont choisi de propager leur endoctrinement via ces systèmes électroniques, illimités et s’en passant des frontières.

    Avec l’avènement des forums de discussion de la fin des années 90, qu’a précédée et stimulée la généralisation offensive de l’utilisation d’Internet, la chose a été prise au sérieux par les champs de confrontation idéologiques. Ceux qui s’en servent le plus, sont ceux qui ont facilité à les introduire publiquement et de la manière informelle. Grâce surtout à la teneur des débats qui se tenaient lors et dans ces échanges, c’est même une majeure préoccupation pour les autorités américaines d’être présentes et d’orienter les participants prédisposés à jouer le jeu.

    Depuis 2008 l’effet politique du virtuel sur la vie réelle a été constaté très plausible. Du fait de l’éclatement des interconnexions entre personnes, par la magie des réseaux dits « sociaux », le champ d’action se déplace continuellement sur la toile. Puisque ces derniers entretiennent de sérieuses discussions, en mesure d’influencer le quotidien et même d’être à l’origine de mouvement sociaux comme en Iran... Qui ne songerait pas d’en faire, de ses rencontres virtuelles, sa boîte à outils pour influencer le monde ? Les individus s’y sont mis jusqu’à l’addiction pathologique et les Etats ne sont pas en reste.

    A ce stade de l’évolution numérique de la civilisation humaine sur d’envisageables relations humaines décalées et à haute mobilité sur le Web, que les sociologues qualifient de progrès, la CIA n’est pas indifférente. Comme appareil central de surveillance et d’intervention idéologique d’un impérialisme basé essentiellement sur la domination d’autres peuples pour les intérêts américains, l’agence n’est pas restée dans l’expectative. Surtout et en premier lieu cette boîte très active en matière de manipulation et de complots. Elle a vite et spontanément remis au goût du jour ses structures classiques en rapport avec le rayonnement idéologique du pays de l’oncle Sam.

    Le fameux congrès pour la liberté de la culture, qui date des années 50, plus connu sous le nom « congress for cultural freedom », s’est le premier intéressé à cette nouvelle tendance d’investir individuellement et collectivement le Web pour élargir la géographie de l’influence américaine. Cette succursale dont la création a été largement soutenue en Europe, visant les arts, les intellectuels et les milieux universitaires est à la pointe des centres de la psychologie anticommuniste. N’ayant pas ses propres sites internet connus comme tels, la CIA procède désormais par des recrutements sous forme noyautage des activistes, via les réseaux existants, des personnes présentes et exprimant des positions qui conviennent aux states.

    Et surtout elle est tentée de créer des activités subversives, sous son paradoxal label du « démocratisme » qui s’avère contre-productif en matière de terrorisme. En encourageant les regroupements et recoupements des oppositions hostiles aux régimes des pays qui désobéissent à l’orientation globale de la Maison Blanche, les Etats-Unis mettent les bouchées doubles pour rentrer en contact avec leurs larbins.

    Parmi ses plus illustres et récentes activités le AYM « Alliance of Youth Movements » où madame Clinton en personne a livré un message à une communauté, comme le montre la vidéo ici-bas. Dès les premières heures de la journée du 15 octobre 2009, quand la ville de Mexico a accueilli un sommet regroupant certains « Geeks » et bloggeurs ouvertement favorables à l’impérialisme. Comme la jeunesse est friande de la nouvelle technologie, alors que les séniors préfèrent quitter leur monde sans y mettre la main, les populations présentant des perspectives politiquement plus aptes à s’inscrire dans la stratégie américaine sont appelées à suivre les adeptes rassemblés pour la circonstance.

    Traduction de l’introduction de la secrétaire d’Etat américaine, lors des journées du 28 et 29 octobre 2009 : « Vous venez de cultures et de pays différents, et vous parlent des langues différentes. Mais vous partagez tous un engagement commun de dialoguer avec le monde, en utilisant tous les outils à votre disposition pour rassembler les gens à résoudre les problèmes. Et qui vous faites le genre de dirigeants, dont nous avons besoin pour que nous travaillons à relever les défis et saisir les opportunités du 21ème siècle. »

    43 délégués sont venus du monde entier (Etats-Unis, Turquie, Sri Lanka, Canada, Royaume Uni, Irlande, Moldavie, Colombie, Inde, Pérou, Brésil, Liban, Arabie Saoudite, Jamaïque, Malaisie, et Mexique) à Mexico. L’absence de certains pays, comme Cuba ou bien la Chine, potentiellement imprenables est remarquée. Cependant les intervenants, outre la secrétaire d’Etat Mme Clinton, les animateurs de la campagne électorale de Barack Obama ont largement guidé les discussions. 


    votre commentaire

  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME 
    Site de ARGOTHEME.        

    Cet article a été publié par POPULISCOOP POPULISCOOP -scoop populaire- Ecrire et publier un article. -Scoop Populaire      -

    Le grand comédien de théâtre français Laurent Tazieff est mort pendant la nuit du 2 au 3 Juillet dans son lit d’hôpital à la « Pitié-Salpêtrière », Paris 13ème, où il était souffrait depuis quelques de difficultés respiratoires. Non seulement il était partisan d’un art engagé, mais aussi il avait l’opinion exigeante de s’inscrire dans le mouvement progressiste français. Il figura un certain dans la « liste Noire » car signataire de la déclaration des dites des 121 pour l’indépendance de l’Algérie.  

    Dès la matinée du 3 juillet, nous avons appris que l’immense comédien Laurent Tarzieff a rendu l’âme, suite à des difficultés respiratoires. Il était depuis quelques jours dans un lit de l’hôpital "La Pitié Salpétrière"...

    Laurent Tarzieff, un acteur exigeant...

    Voir en ligne : Regarder la vidéo sur l’INA pour la question algérienne

    La veille, le 1er et 2 juillet, la canicule a battu son plein avec des 35 et 36° dans la capitale française.

    L’acteur avait une plus-que remarquable présence sur scène, c’est-à-dire à ses côtés les autres personnages se rapetissaient, au sens de perte d’exergue, devant celui qu’il incarnait.

    De même son jeu, d’ailleurs fondé sur son physique doué d’un charisme dirait-on né et fait pour la scène théâtrale.

    Ses opinions philosophiques et politiques ne sont pas démunies d’engagement. L’homme était pour l’indépendance de l’Algérie à l’époque de la guerre de libération de cette ancienne colonie, s’inscrivant dans le progrès et le sens de l’Histoire. Il figura un certain temps en France, après avoir signé en 1960 "le Manifeste des 121", sur la LISTE NOIRE quand il a pris part part à la déclaration sur le droit à l’insoumission dans la Guerre d’Algérie.

    POUR L'INDEPENDANCE DE L'ALGERIE, Laurent Terzieff signattaire de la "déclarartion des 121" <script src="http://www.ina.fr/js/global/controle/ogp_player_embed.js" type="text/javascript"></script> <script src="http://www.ina.fr/player/embed/w/320/h/240/id_notice/I00009335/id_utilisateur/924176/hash/3387a805a1d27650497b527501b78ed4" type="text/javascript"></script>

    Et comme il échappa, après quelques mois, à la censure, il explique son infaillible en gagement

    Surtout pour l’art auquel il a consacré toute sa vie, il avait idée fixe de celui qu’il désirait pratiquer. Quand de nos jours, la censure touche plus les médias, le 4ème art semble se faire sans faire réagir la société... Et sans intéresser les rois, c’est-à-dire les gouvernants politiques qui nous dirigent, lui il avait compris que son école, d’autodidacte, est celle à contre-courant des autres noms de sa génération, majoritairement issus du sérail et genres conservatoire.

    Il disait : "Pour moi, le théâtre doit être le miroir de la réalité, et refléter les deux éléments fondateurs de l’existence : le monde intérieur et le monde extérieur" . Il parlait ouvertement de "l’exigence morale et artistique qui fonde le métier de comédien ".

    Laurent terzieff et l'avant-gardisme au Théâtre : <script src="http://www.ha.ina.fr/js/global/controle/ogp_player_embed.js" type="text/javascript"></script> <script src="http://www.ha.ina.fr/player/embed/w/320/h/240/id_notice/I00009385/id_utilisateur/924176/hash/3387a805a1d27650497b527501b78ed4" type="text/javascript"></script>

    retrouver ce média sur www.ina.fr
    retrouver ce média sur www.ina.fr

    votre commentaire