• ANALYSE DU PRINTEMPS ARABE : DES REVOLUTIONS POPULAIRES QUI MERITENT D'ÊTRE EXPLIQUEES.

     


    A - Les peuples arabes dispensent l’intangibilité révolutionnaire de l’alternance en démocratie.

    Quand Carthage et Louxor renouent avec Platon, le printemps arabe ne sera que fleuri !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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     Les révoltes des peuples arabes présentées et réduites en contestations de despotes, sont aussi incontestablement populaires de part la large adhésion. Elles sont aussi plus réfléchies que comme elles sont couvertes par les médias et commentées par nombreux analystes attachés à l’artifice des violences. Le spectre islamiste éloigné, enfin résonne un autre leitmotiv dépassant des imaginaires établis.
    Ces soulèvements, carrément décapants les sommets pervers, s’inscrivent dans le climatde mondialisation, une bifurcation et un nouvel ordre dans les relations internationales. Ils ont un indéniable prisme universel. Et les départs en France de l’ex ministre des affaires étrangères, MAM, est la conséquence appliquée du dégagement proféré enTunisie et scandé aux pieds des pyramides égyptiennes. Cependant ces révolutions restent encore plus spacieuses, bien au-delà de leurs fiefs.
    Car aussi des monarchies, ayant mainmise définitive sur le pouvoir et même si elles ne sont pas nommément désignées à quitter l’autorité, leurs de gouvernements sont ébranlés. Les dictateurs, pris la main dans la « kleptocratie », ont été impitoyablement chassés de leur demeure.
    Pourtant ces royaumes artificiels qui ne sont pas à l’abri de troubles, secouent Maroc, Jordanie et Bahreïn, se croyaient à jamais intouchables. Visant leurs gouvernements ces révoltes spontanées, mais inspirées de revendications justifiées, aspirent fondamentalement à des projets de sociétés affranchies de l’arriération et des inégalités. Comme se dessinent en Tunisie et en Egypte.

    La Tunisie en fer de lance des transitions révolutionnaires !

    Quand est arrivée à son terme pré-final la révolution des jasmins, chassant le dernier débris de l’ancien système avec la démission de Ghannouchi par un dimanche houleux. Plus qu’aux heures des ultimes victoires contre la Camorra Ben Ali/trabelsi.
    Ce départ, d’intérimaire désenchanté, est le fruit des persistances des manifestations, de très bonne qualité révolutionnaire et sociale. Malgré le décès de 4 citoyens lors du dernier samedi de février. Le peuple était soutenu par le retour enchanté et plus que solidaire des touristes. Même massif…
    … Pour parachever la démarche décidée et intransigeante d’un peuple mobilisé sur des bases conscientes. L’exemple tunisien porte largement les signes que la société politisée devient révolutionnaire, l’éducation du peuple disait un révolutionnaire… si cela peut agacer les serviles aux diktats dominateurs.
    En effet l’objectif principal de la révolution des jasmins n’est pas encore atteint. Du fait que le renversement, des foyers conservateurs de l’ancien système, n’est pas encore arrivé à son terme. La germination du véritable bouquet de jasmins n’est qu’en pépinière de transition.

    Depuis le début des évènements tunisiens, les USA et l’ensemble des pays occidentaux nous ont matraqué qu’ils ne tergiversent pas avec leurs intérêts. Aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, le passage du témoin s’est effectué entre premier décideur fraîchement installé, prenant le relai du déchu chef d’Etat… Les rouages du désuet considérés comme partant sont restés dans leur représentation à travers des individus qui se recyclaient. La rupture n’étant pas consommée avec la vieille situation !
    Quand il est dit que les USA ont motivé les armées des deux premiers pays, Tunisie etEgypte, à avoir chassé leurs minables dirigeants, il faut se demander : par quel autre martyr que celui de Sidi-Bouzid veut-on encore mépriser la volonté populaire ? Le déclencheur !

    B - Les révolutions arabes rejoignent un dogme corroboré dans la philosophie de la démocratie !

    L’aube d’une nouvelle ère pour des peuples qu’on croyait asservis à jamais.

    L’écho et l’impact des révoltes des peuples arabes n’ont pas encore tellement gagné l’aura d’être une référence aux autres peuples de part le monde. Suivies d’un bout à l’autre par la magie et l’explosion des médias de toutes formes, elles inspirent des populations qui se questionnent davantage sur leurs sorts et leurs rapports aux gouvernances qui les coiffent.
    Comme elles ont eu déjà des conséquences imparables, quelque soient les enfermements comme les coupures du téléphone et du Web, sur plusieurs nations dont les gouvernants redoutent que les silences des peuples se transforment en véritables soulèvements. Car un échange, d’un spectre mondial, partagé au niveau inter-arabe où il est bien dynamique et il parle via les canaux de communication mondialisée. Des expériences se transmettent du fait, de la mitoyenneté régionale, et de la couverture médiatique au niveau du globe terrestre.
    Elles sont déjà des modèles à suivre et reconnus, que cela agace les dominateurs de jadis. Et sont perçues telles des subversions éclairées qui remettent en cause des formes de gouvernance pourtant insoupçonnables, jusqu’à là. Ces dernières de part leurs profondes convictions de justices, et de bien-être (prospérité) qui est partagé entre de vastes couches des populations, sont comme dubitatives, et effrayés, envers ces aubes nouveaux.
    Telles que pour certains Etat du socialisme des pays d’Amérique Latine, pourtant bien que modèles performants sur plusieurs plans notamment la croissance économique, qui ont réagi à ces faits d’actualité, sans prendre le poule d’une autre réalité géographique. Ces révolutions arabes accouchent d’embryons aux génomes éminents, qui méritent d’autres considérations plus actuelles, du moins de leur époque !
    Elles transitent, par les épreuves incontournables des mutations qui ne s’effectuent pas sur du velours. Vers la découverte de sociétés avides de liberté et surtout de relever l’échine dans le concert des nations, ces révolutions avancent encore...

    Au-delà des déconnectés des réalités terrestres, les communistes de Cuba et du Venezuela qui osent péniblement supposer une quelconque manipulation venant de l’extérieur de la Libye, ils sont les 1ers et directement questionnés. Car concernant la durabilité au poste de chef d’Etat, il y a cette fois ce qui les concerne. Et de l’autocritique socialiste à faire à Kadhafi, comme une véritable révolution démocratique s’applique pour soit aussi !
    Une révolution universelle, qui fait du paradigme de « l’alternance » au pouvoir, est née pour assouvir les volontés de continuels changements. Un socle sur lequel se dresseront désormais tous les prétendants à gouverner leurs peuples, de part l’humanité, s’implante dans les esprits.
    Telles sont ces peu lapidaires révolutions arabes. Et qui, dans la quête d’une radieuse finalité, n’ont pas révélé leur destin. De quoi saluer un certain, Daniel Ortega, révolutionnaire vivant de nos jours. Qui après une révolution a poussé la démocratie, jusqu’à quitter le pouvoir en perdant dans des élections. En toute exemplarité !
    Pour l’Egypte et la Tunisie, les questions essentielles méritent de s’affirmer désormais comme enjeux des batailles démocratiques à entreprendre.
    Car elles ne pas encore terminées ces révolutions, lorgnées comme des anarchies parsemées de violences. En voici quelques sentiers qui persistent tracés, et qui sont à suivre lors des lendemains… :
    • - Est-ce les peuples émeutiers poussés par la colère collective qui ont gagné ?
    • - Ou bien, encore une fois, le prolongement de l’ancien règne par le truchement de personnes soi-disant ayant des mains propres ?
    • - Et où l’occident et à leur tête les USA ont avancé de nouveaux pions subalternes ?
    • - Les laissés pour compte des populations, n’ayant aucuns droits de vivre dans le bien-être et surtout les jeunes… qui, lorgnent vers le bel et libre occident en embarquant sur des radeaux pour l’atteindre, auront enfin les pays auxquels ils aspirent ?
    • - Ou bien simplement, la vague contestataire passée, la prédisposition originelle est préservée ?
    • - Les inégalités de jadis resteront-elles dans leurs états (et Etats), par lesquelles certaines révolutions caricaturent toujours les peuples, en leur enjoignant les vicissitudes des individus ?
    Puisque nous vivons d’exquis soulèvements populaires, sans leadership officiels ou encore apparents dirigeants. Les attitudes de ces révolutions, en Egypte et Tunisie, interpellent à une valeur indéniable et pour toute l’humanité. Des transitions politiques déjà usitées par certains pays de part le monde. Ce n’est pas le cas de la malversation anticonstitutionnelle de Bouteflika en Algérie. Hugo Chavez oserait-il aller jusqu’à la présidence à vie ?
    Ainsi pour que la démocratie, dans son interprétation universelle, soit munie d’alternance comme condition à la liberté qui légitime des pouvoirs, le jeu des peuples arabes l’a tracé. Ainsi la limitation des mandats qui est la transhumance à la tête des Etats, se pose en un cas plausible de ce que sera la démocratie des peuples.

     


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