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Apartheid sioniste une perception de plus en plus crue par lhumanité.
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME .
Sans discrimination et disparité, le colonialisme de la meilleure démocratie du Proche-Orient (comme ces précédents européens) n’existerait pas !
Le gouvernement de Netanyahou est destiné à plonger toujours plus profondément dans la ségrégation ethnique et religieuse. Quoi que doutent encore les sionistes de bon teint, cette perspective se dessine et est l’avenir d’Israël. Mais désormais toutes idées de spolier les palestiniens de leur sol, même avec des démocrates qui peuvent être jugés autrement, est l’Apartheid sous impunité sioniste. Tant il est difficile, aux yeux de nombreux observateurs, de séparer ce dernier du judaïsme...
La comparaison ne manque de réalisme, formulée par Joe Biden, un homme de la Maison Blanche connu pour être un défenseur d’Israël. Exactement, elle a été faite ainsi, mais peu de médias l’ont rapportée : "le ministre Ariel Atias, (du logement) est un fanatique religieux ultra-orthodoxe, dont le judaïsme est à peu près aussi intolérant que d’autres, comme de nombreuses formes extrêmes de l’Islam."
L’ASSIMILATION DU SIONISME AU RACISME EST ANCIENNE. CERTAINS DEMOCRATES AMERICAINS LE DISAIENT
La raison qui a poussé l’envoyé et membre du cabinet du président américain, est fondée par des faits réels. Atias, une étoile montante du parti religieux Shas, a publiquement appelé à imposer des contraintes juridiques et physiques sur le choix des occupants des logement, excluant la population arabe d’Israël. Mais ces exigences pour la ségrégation ne s’arrêtent pas aux Arabes et encore moins à ce seul décideur. Sont également visés des juifs laïques qui ne respectent pas strictement les règles religieuses. Atias a un profil religieux, bien égal à celui des"Fascislamistes". Au mois de juillet dernier, il a déclaré lors d’une conférence de l’Association du barreau d’Israël, que la population arabe d’Israël doit être empêchée d’acheter des logements dans de nombreuses régions d’Israël.Ce racisme n’a vraiment rien à faire et ne doit pas exister sur Terre et avec le 3ème millénaire !
Rajoutant, couche après une autre :
"Je l’ai dit dans le passé et je le répète : je ne pense pas que les populations peuvent être mélangés..."
"Je prône la séparation des groupes de population comme une solution saine."
Dans la vision d’Atias, pour le bien d’Israël, certaines terres seraient vendues à des Arabes. D’autres non plus pour des juifs ultra-orthodoxes. Et d’autres encore à des Juifs séculiers. De quoi créer une nation qui distingue sa population selon le fait religieux du judaïsme, ainsi que sa catégorisation. Une vrai ségrégation, des plus officielles dans le long inter-et intra-lignes religieuses.
Israël ne peut survivre sans apartheid, aux USA le temps est aux pleureuses
Dr. Norman Finkelstein, de l’Université de Waterloo. Juif dont les parents ont été deportés, mais conséquent. Confronté à l’hystérie et aux larmes de crocodile, lors d’une conférence.
Pour comprendre la notion et le concept ségrégationniste de l’apartheid
LA LEGALITE INTERNATIONALE ET L’APARTHEID
En déplacement en Cisjordanie, samedi 20 mars à Ramallah, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a observé, avec une impuissance inqualifible, la colonie israélienne de Givat Zeev et le mur de séparation construit par l’Etat hébreu. Ce dernier est plus qu’un symbole de la politique suivie bien avant que le gouvernement de Netanyahou ne vienne savourer les victoires du peuple élu. Et faire monter de plusieurs crans les projets expansionnistes du grand Israël auquel, non pas les politiciens dans la solitude mettent exécution, mais bien une majorité de la population expatriée d’ailleurs pour formaliser et planter à jamais l’occupation.
Le secrétaire général de l’ONU a beau rappeler, comme lors de cette visite, que Jérusalem-Est, conquise par Israël en 1967 puis annexée, demeure un territoire palestinien occupé au même titre que la Cisjordanie. La spoliation des palestiniens est bien en marche.
Si l’ONU commence, par la voix de son 1er responsable, à être fixée... La mésentente entre Américains et Israéliens soulève le soutien économique et militaire des USA pour Israël. D’éventuels représailles américains ne sont tellement pas plausibles et les dirigeants israéliens s’en passent d’y croire. Y compris cette vision d’apartheid mise au devant par Jimmy Carter et qui est devenue sans avenir même de la part de son initiateur.
Le Premier ministre israélien accepte, sans vraiment mesurer le risque, la rupture avec les Américains pour affranchir, l’entité sioniste, d’une tutelle politique très valeureuse mais qui lui donne une image d’être plus fantoche que comme elle est perçue par nombreux observateurs de son existence et de sa création originelle. L’annonce de la construction des 1.600 logements à Jérusalem-Est, a été faite avec arrogance et le chef de l’exécutif lui-même. Seule une dimension mondiale, déclarant l’apartheid sioniste effectif, peut encore imposer la paix dans cette région du monde.
POUR LE NUCLEAIRE IRANIEN ET LE RAPPROCHEMENT D’OBAMA AVEC LES ARABES, ISRAEL S’EN PASSERA DES USA
En 1990 le Premier ministre Yitzhak Shamir avait exigé de George Bush père, la garantie d’un emprunt de 10 milliards de dollars afin de faciliter l’installation de juifs déferlant en masse d’URSS qui vivait sa déconfiture. Le président américain demanda pour sa part, en contrepartie, qu’aucun nouveau arrivant n’aille en Cisjordanie. Shamir refusa ce deal, en comptant sur le lobby de, comme d’habitude, force la main par le vote au Congrès. Les lobbyistes n’ont pas convaincu l’opinion américaine qui avait appuyé Bush à plus de 80%. L’aide financière n’a pas été obtenu et d’autres finances ont été trouvées. George Bush lâché par le lobby n’a pas été réélu en 1992 et Shamir, de son côté, a subi le même sort la même année.
L’action des lobbys pro-israéliens, et surtout de l’AIPAC (American Israel Public Affairs), s’est beaucoup multiplié depuis que le président américain a été élu et ne cesse d’envoyer des messages d’apaisement en direction de l’Iran. Les israéliens majoritairement avec l’expansion des colonies, l’extermination et l’expatriation des palestiniens ainsi que pour l’annexion de toute Jérusalem et la construction davantage de logements pour l’accueil de juifs plus virulents, ne pensent en rien aux conséquences diplomatiques. Ils portent largement et ouvertement la ségrégation à bras le corps.
Benjamin Netanyahou originaire des Etats-Unis sait que les moyens d’Israël sont largement consolidés. Il compte sur une sanction électorale, comme Bush père, qui ne donnerait un 2ème mandat pour Obama. A l’écoute des lobbys et des pays européens qui ne lésinent pas de leurs soutiens, il comprend aussi que militairement Israël a gagné son autonomie, vis-à-vis des USA surtout, en matière d’armement. Hormis l’aviation, l’Etat hébreu fabrique tout son arsenal : Les navires de guerre, les tanks, les armes légères et les armes lourdes, les radars, les missiles et les appareils de surveillance sont maintenant de fabrication israélienne.
Au niveau mondial "l’apartheid sioniste" est devenu l’argument pour que la paix s’impose afin de mettre fin à ce conflit qui et à l’origine d’une insécurité. L’idée du boycott d’Israël est la seule réponse, comme fut par le passé en Afrique du Sud.
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