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Après 50 ans de combat du sud chrétien, le Sud-Soudan devient 54è Etat Africain
Par argotheme dans IMMIGRATION - MONDIALISATION - INTERNATIONAL - LE MONDE - DIPLOMATIE MONDIALE - RELATION INTER-ETATS le 8 Août 2011 à 12:32Une nouvelle nation africaine est née, dernier pays à voir le jour dans le monde. Après plus de 5 décennies de combat, le Sud-Soudan est le 54ème Etat du continent dit « noir ». La célébration devait éclater à partir de minuit, la seconde zéro de la naissance un nouveau pays. La partition du Soudan a une longue histoire, carrément datant du 18è siècle.Depuis le milieu des années 1950, avant même que le Soudan ne se rebelle contre le joug colonial britannique en 1956, les Soudanais du sud se sont soulevés pour la couverture pleine de leurs droits. Le Soudan, l’ex plus grand pays d’Afrique, a une ligne de faille exceptionnellement claire. Deux types de populations, habitants des régions distinctes...
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La lutte du Sud a explosé avec une rébellion très engagée pendant les années 1960, et a connu un sursaut de mobilisation lors des années 1980. Le gouvernement soudanais a réagi brutalement, en bombardant des villages et lâchant des milices arabes qui ont massacré des civils, et mettant en esclaves des enfants du sud.
Cette distinction entre le Nord et le Sud a été renforcée et soulignée par les colonisateurs britanniques, tout au long l’occupation anglaise qui ne pouvait aussi l’effacer. Le sud constitue le (1/3) un-tiers du pays, dont la population est presque dans sa totalité animiste et chrétienne. Alors que la majorité est musulmane et est au nord, perçue totalement dominé par les Arabes.
Les groupes chrétiens du Sud-Soudan ont manifesté leur volonté d’existence depuis le 19ème siècle. Et leurs efforts, incessants, ont porté fruit en 2000 quand George W. Bush a été élu président des Etats-Unis. G. W. Bush a mis le Soudan parmi les premiers points de son agenda de la politique étrangère des USA.
Et en 2005, le gouvernement américain a poussé les rebelles du Sud et le gouvernement central - à la fois las de la guerre et enfermé dans une impasse militaire - de signer un accord de paix global qui garantit aux sudistes du droit à la sécession. Ce samedi, un homme a brandi un panneau où été inscrit "Merci, George Bush."
Des milliers de fêtards ont partagé cette joie dans les rues torrides de Juba, la capitale d’un Etat qui ouvre les yeux, pendant les heures précédant l’aube. Le samedi, d’énormes drapeaux ont été levés, sous des chants, avec des danses et nombreuses personnes joyeuses ont sauté sur les toits des voitures.
Ce jour aussi, du 10 juillet, parmi les activités pour célébrer cette naissance, les nouvelles autorités sud-soudanaises ont organisé un match amical de football. Entre leur équipe nationale et celle du Kenya, une manière de lancer aussi la fédération nationale (de Foot) qui aussi un sport spectaculaire et prisé par la population.
La déclaration d’indépendance, s’est faite avec une lecture à haute voix dans la matinée, mettant en allégresse la population qui n’a pas cessé de la manifester. Elle a eu lieu en présence en d’un gratin de chefs d’Etats représentant toute l’Afrique, et y compris le président de l’ancien pays le Soudan, Omar Hassan al-Bashir.
Etaient présents, entre autres représentants des pays africains, Robert Mugabe, le président du Zimbabwe, Jacob Zuma, d’Afrique du Sud ; Meles Zenawi, Premier Ministre d’Ethiopie ; Teodoro Obiang, président de la Guinée équatoriale et le président du l’Union africaine ; Mwai Kibaki, président du Kenya, et Yoweri Museveni, président de l’Ouganda.
La joie de la population à Juba
Omar Hassan Al-Bashir,un islamiste qui n’a rien à envier aux talibans dans la gestion de la société de la société soudanaise et la gouvernance de l’Etat, a été largement applaudi lors de son passage devant la foule, car il a laissé-faire. Alors qu’il est pleinement suspecté de crimes de guerre, contre la population du sud. Vers le milieu des années 2000, la politique de la terre brûlée fut une des tactiques, en lien à la crise au Darfour, dans l’ouest du Soudan. La CPI (cour pénale internationale) l’a condamné, pour aussi cette domination des tribus du nord avec des violences sur les populations du sud.
Le gouvernement central a toujours semé des divisions parmi les Sudistes, en tournant les groupes ethniques les uns contre les autres. Mais vainement, l’aspiration d’indépendance prenait toujours le dessus. Certaines des violences les plus innommables, comme le massacre de Bor en 1991, quand des enfants ont été empalés sur des piquets de clôture. Certaines violences ont marqué les esprits
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