• Avant la menace d’actes terroristes en occident…

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    …La culture, des pays victimes de l’islamisme, menacée et persécutée en permanence.

    En Afghanistan le joug des talibans est aussi la barbarie contre la culture. On les avait vus dès leur prise du pouvoir s’en prendre à un monument du patrimoine, les statuts de Bâmiyân. Des chefs d’œuvres préislamiques puisque datant du 5ème et 6ème siècle du calendrier universel guidé par ce qui l’ère chrétienne.

    En Afghanistan le joug des talibans est aussi la barbarie contre la culture. On les avait vus dès leur prise du pouvoir s’en prendre à un monument du patrimoine, les statuts de Bâmiyân. Des chefs d’œuvres préislamiques puisque datant du 5ème et 6ème siècle du calendrier universel guidé par ce qui l’ère chrétienne.

    Le Mollah Omar déclara en mars 2001 alors que le saccage des bouddhas de Bâmiyân « Nous cassons simplement des pierres... » . C’était à Kandahar son fief, alors que les dynamites résonnaient partout… C’était l’époque, 2001/2002, où les bibliothèques s’en prenaient des roquettes qui déchiquetaient leurs bouquins. Les souvenirs du dernier retranchement, après que la guerre qui s’est installée dès 1992, fut la ville de Pol-e Khomri, surnommée « la petite Moscou ». Tous les démocrates et les intellectuels y ont trouvés refuge, mais ils furent rattrapés.

    Responsable de la bibliothèque de KABOUl

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    Un grand symbole, avant d’être un atout touristique pour ce pays déchiré par les Houligans de la charia, ces réalisations rupestres sont d’une valeur inestimable. Gengis-Khan s’est cassé le sabre en les approchant, après avoir détruit la ville, qui abrité les peuples, les Pashtouns et les Tadjiks, qui les ont érigées et a laissé son nom, Bâmiyân, à l’actuel site. Creusées et sculptées sur le flan d’un monticule, qui a été préalablement taillé en horizontal, deux statuts de 53 et 35 mètres chacune (inversion des chiffres) représentent des bouddhas.

    Face à la machine intégriste mondiale, les médias continuent de nous apprendre que le sang est le plat quotidien servi par des attentats. Pourtant les autres victimes de « l’internationale islamiste » et sont partout où l’ordre morale et religieux est belliqueux. Une chanteuse surnommée la « Madona musulmane » est à l’origine du fabuleux projet appelé « Freemuze ». Elle est à l’origine de la parution d’un CD consacré aux chanteurs censurés dans le monde (notre prochain sujet : suite). Et parmi les 14 participants du monde entier, figure l’afghan Farhad Darya qui symbolise le retour de la musique après la chute des talibans.

    Attentat à la bombe lors d’un concert de Farhad Darya

    Il a eu lieu le mardi 14 septembre, dans un stade de la ville de Hérat, et a fait 13 blessés selon le constat des employés de l’hôpital. Ces derniers ont précisé que les personnes reçues pour des soins sont : 1 femme, 1 enfant, 1 policier et 10 hommes. Selon le témoignage d’un journaliste de l’AFP, la bombe était certainement posée sur une moto garée dans les parages du stade.

    Statut des Bouddhas de Bâniyâm

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    Ni le chanteur Faryad Darya, ni ses musiciens n’ont été touchés. L’artiste est un personnage connu dans les milieux artistiques afghans, iraniens, pakistanais et même au niveau de toute l’Asir du sud-est. Musicien, compositeur, producteur et ambassadeur de l’ONU pour la paix dans son pays d’origine, il vit aux USA . Il chante en différentes langues : persan (dari), ouzbek, anglais et en ourdou. Et il gère une fondation pour l’aide des orphelins et des enfants des rues d’Afghanistan.

    Après l’explosion le chanteur s’est déplacé à l’hôpital pour constater les blessures et l’état de ses fans touchés.


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