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Bouteflika présent au G8 avec l'aide de Sakrozy : la France trahit encore une fois , après la Tunisie, les révoltés du Printemps Arabe
Par argotheme dans histoire, France, Algérie, Maghreb, Tunisie, Maroc, Monde arabe, démocratie, universelle et humaine, mémoire commune le 1 Juin 2011 à 09:43Comment un président qui a falsifié la constitution de son pays, pour un 3ème mandat alors que la 1ère loi ne prévoit que 2, et contesté dans le cadre du Printemps Arabe, s’est trouvé dans le G8 de Deauville ? Bouteflika sur invitation de Sarkozy représentait les pays africains. Ces derniers ne l’ont pas mandaté et l’organisation du continent noir –OUA- a été mis en marge. Bouteflika soutient ouvertement d’autres despotes arabes, Kadhafi et Bashar Al-Assad ainsi que Saleh du Yémen, et lui-même illégitime bénéficie de la complicité de Sarko. Barack Obama s’est éloigné de lui quand il l’a approché pour lui toucher la main.
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME .
Voir en ligne : TOUS LES SUJETS de POPULI-SCOOP CONCERNANT L’ALGERIEAu G8 Bouteflika a représenté les pays africains, sans mandat et sans légitimité...L’organisation africaine (OUA) mise à la marge Par Sarkozy et son larbin Boutef.La trahison des contestations algériennes, exprimées contre le pouvoir de Bouteflika, est catégorique. Comme pour la Tunisie, elle est diligentée à partir de Paris et par Sarkozy. Une sorte d’ingérence contre-révolutionnaire, qui a commencé avec une indifférence puis s’est révélée plus engagée à sauver le pouvoir en place.Le G8 a ouvert large la porte au despote Bouteflika qui pourtant soutient publiquement Kadhafi et Bashar Al-Assad... Et était depuis quelques mois complètement isolé. Boutef a tenté, lors de ce G8, de toucher la main à Obama qui lui a exprimé physiquement, en s’éloignant, du mépris.
La nature du pouvoir algérien est une unique configuration. Elle est faite d’une seule chapelle politique, ayant toutes les relents institutionnels sous son monopole. Elle s’est installée dès le 1er novembre 1954 à la tête de tous les appareils. Et elle s’est depuis accaparé tous les centres de décisions. En réprimant, non pas seulement ses opposants et liquidant physiquement ceux qui tentent de lancer des projets dans l’intérêt du pays et du peuple. Elle vécut pendant de longues décennies dans l’angoisse, et l’impasse, de ne pas garder le pouvoir.
Revuede presse. Un G8 "arabe" ? par TV5MondeY compris celui de diriger sans partage, sous la bannière d’unicité, la guerre de libération (54/62), ce fut une aussi dictature bannissant toutes formes d’autonomie de l’opinion. Pendant la tâche historique qui déboucha sur l’indépendance, les réprimandes faites de bavures, et de coups montés et de massacres, n’ont pas manqués.
Les liquidations physiques entre les clans qui traversent toujours la même nébuleuse gouvernante, ont été comme le couperet à terminer toute discussion susceptible de mettre au devant la plus simple des démocraties. Une vision de dictature et de domination à option bourgeoise qui règne sur l’Algérie depuis plus d’un demi-siècle…
En 2011 les oppositions pourtant reconnues par la constitution, restent à la marge. Un appareil répressif érigé, avec des salaires doublés ou multipliés par 3 ou 4, contre le reste du peuple qui ne se reconnaît pas dans les dirigeants indécrottables, ayant main-basse sur le pouvoir. Une dictature qui ferme la porte au moindre souffle qui peut être critique.Depuis le début de l’année une contestation a germé, mais vite asphyxiée. Sarkozy vient de signer une ingérence dans les affaires algériennes, tournant le dos au soulèvement et trahissant l’un des fiefs vivant du Printemps Arabe.
L’indifférence des élites locales et des partenaires internationaux a mis sous boisseau le mouvement de révolte qui s’est réveillé à partir d’un fait en rapport avec le pouvoir d’achat. Les premières ont vécu une hémorragie qui a fait de la partance vers l’étranger des meilleurs, du moins les moins asservis et corrompus. Ce qui reste le personnel qui a toujours dirigé, Mehri, Hamrouche, Belkhadem et autres caricatures de politiciens issus de l’ex parti unique.
Pour les secondes, ce qui est le plan international, l’invitation de Bouteflika, le descendant régulier et adultérin de la mouvance qui règne sur l’Algérie depuis 60 ans, au G8 de fin mai à Deauville est largement perçue comme une trahison. Le raïs, avec un 3ème mandat anticonstitutionnel dans les poches a été invité au forum des pays les plus riches. On sait seulement que c’est un coup de passe-passe signé Sarko. Deauville a appelé pourtant à aider les épris de démocratie !
Pourtant Bouteflika a exprimé ouvertement son soutien à Kadhafi, à Bashar Al-Assad et à Saleh du Yémen. Quand ce même G8 a été ferme, et rejoint par la Russie, pour faire partir les dirigeants arabes qui ont accaparé les pouvoirs comme le président algérien. Dans la logique de la démarche globale de ce qui est le Printemps Arabe, ce qui vient de se passer est une basse manoeuvre de Sarkozy pour sauver un ami.
Bouteflika est présenté comme représentant des pays africains, alors que ces derniers n’avaient eu que peu de sujets et d’égards les concernant dans ce G8.
Bouteflika a tenté, lors de ce G8, de toucher la main à Obama qui lui a exprimé physiquement en s’éloignant du mépris. Mais ce n’était pas seulement le président américain.
Tags : sarkozy, france, pouvoir, libye, G8, algérie, Bouteflika, deauville, contestation, despotes, printemps arabe, ingérence, opposants
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