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Crise de la presse française : quand la vérité manque cest la complicité avec les criminels.
Rares sont les révélations des exactions de Tsahal dont victimes les palestiniens. Tellement inaudibles et mises sous boisseau, au point que les opinions se construisent sur le mensonge et la cachoterie. L’handicap fait par Tsahal aux journalistes pour leur mission d’informer, s’est vérifié en crimes en vase clos. Sur les quelques 1500 victimes de l’opération dite « Plomb durci » qui vaut dans la sémiotique « Balles assassines », 60% sont des enfants…
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME .
Cet article a été publié par POPULISCOOP -Scoop Populaire
… et 28% des adultes civils, puis 2% des combattants du Hamas incriminés du vocable de « terroristes » alors qu’il s’agit de combattants indépendantistes au même titre que ceux de l’OLP, même si les méthodes des deux factions diffèrent. Gaza s’inscrit comme le mouroir collectif que les prix « Nobel » des sciences nient et ceux de la paix, paradoxalement, ne songent pas mépriser.
Quart d'heure de célébrité d'Olivia ZEMOR
envoyé par enquete-debat. - L'actualité du moment en vidéo.Quand on se mobilise pour chasser Laurent Ngagbo qui se cramponne au pouvoir en Côte-d’Ivoire, les avisés regards tablent ce qui mérite plus d’être médiatisé. En occident particulièrement les lignes éditoriales des médias sont tellement décriés, désavoués par les citoyens qu’ils sont censés servir et perdant la confiance des administrés des Etats qui défendent becs et ongles la démocratie sans la construire chez eux… Car quand la paix est complètement d’un bras de fer, de l’Etat hébreu, colonialiste et impitoyable du sionisme dévoyé en fascisme…
Il est question d’une crise de la presse, dans un diagnostique souvent créé par la nouvelle de l’intrusion de Wikileaks et du journalisme citoyen via Interne, et un dévoiement des valeurs journalistiques sensitives à informer honnêtement le peuple. On croit, chez les experts qui observent les médias, l’écourtée raison de la nouvelle transparence du web, comme une perte de professionnalisme. Elle serait à l’origine de la fin du journaliste qui fait l’opinion en songeant s’aseptiser d’émettre la sienne, même s’il a des convictions humanitaires. Dans ce climat, le conflit du Proche-Orient est noyé dans ce qui est « la thèse de la conspiration ». Mais les esprits saints reviennent au galop. La vérité emprunte les chemins ardus…
C’est le cas des outrances macabre des criminels de guerre de Tsahal et de l’apartheid israélien qui n’a rien d’être plus soft ou léger que son ancêtre d’Afrique du Sud ou bien du Nazisme allemand. Les témoignages rapportés par Paris-Match, tiens ce titre semble survivre à la crise médiatique, de 4 jeunes officiers, méritent d’être salués. D’ailleurs plusieurs sujets, tous conséquents, d’une clarté judicieuse et grandement professionnels ont été diffusés dernièrement par ce titre de la presse française que la crise n’a pas approchés… Quand on se rappelle les changements du quotidien « Le Figaro » qui n’ont pas encore livré l’épilogue de leur cheminement, les crises du journal « Le Monde », les licenciements de « Libération » lors de son rachat et les départs…
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D’ailleurs au temps de la guerre indépendantiste d’Algérie, qui ne peut pas se souvenir de l’œuvre d’Yves Courrière qui fut un pavé dans la marre. Non seulement le prestigieux périodique français connaîtra de nouveaux lecteurs, mais aussi il marque sa confiance dans la vérité la plus enfouie dans les méandres de la conscience occidentale et dans les rédactions en connivence pour que la paix continue de s’éloigner de ce conflit dit du « Proche-Orient ».
Micha, Dana, Noam, et Mikhael ont combattu pour Tsahal. C'est la première fois que des officiers israéliens manifestent à visage découvert leur contestation à propos des exactions infligées dans la bande de Gaza, entre 2000 et 2009.
- Paris Match
« On déboule dans un village palestinien à 3 heures du matin et on se met à lancer des grenades étourdissantes dans les rues. Pour rien, pour faire peur. On voyait les gens se réveiller affolés... On nous raconte que cela fait fuir les éventuels terroristes. N’importe quoi... Par rotation, on faisait ça toutes les nuits. La routine. On nous disait “Bonne opération”. On ne comprenait pas pourquoi. »
« Une nuit, nous avons l’ordre d’entrer de force dans une clinique d’Hébron qui appartient au Hamas. On confisque l’équipement : ordinateurs, téléphones, imprimantes, d’autres choses, il y en a pour des milliers de shekels. La raison ? Toucher le Hamas au portefeuille, juste avant les élections du Parlement palestinien, pour qu’il perde. Le gouvernement israélien avait officiellement annoncé qu’il n’allait pas tenter d’influencer cette élection... »
« On a tué un type par pure ignorance »
« On ne savait pas que, pendant le ramadan, les fidèles sortent dans la rue à 4 heures du matin avec des tambours pour réveiller les gens, qu’ils mangent avant le lever du soleil. On identifie un type dans une allée qui tient quelque chose, on lui crie “stop”. Là, si le “suspect” ne s’arrête pas immédiatement, la procédure exige des sommations. “Arrêtez ou je tire”, puis on tire en l’air, puis dans les jambes, etc. En réalité, cette règle n’est jamais appliquée. On l’a tué, point. Et par pure ignorance des rites locaux. »
« Nos excavateurs dressent une barrière de séparation en plein milieu d’un champ de figuiers palestinien. Le paysan arrive en larmes : “J’ai planté ce verger pendant dix ans, j’ai attendu dix ans qu’il donne des fruits, j’en ai profité pendant un an, et là, ils me le déracinent !” Il n’y a pas de solution de replantage. Il y a des compensations seulement à partir de 41 % de terre confisquée. Si c’est 40 %, tu n’as rien. Le pire c’est que peut-être demain ils vont décider d’arrêter la construction de la barrière. »
Rendre ses galons, redevenir soldat
« On installe des check points surprises. N’importe où, ça n’est jamais clair. Et soudain on arrête tout le monde, on contrôle leur permis. Il y a, là, des femmes, des enfants, des vieux, pendant des heures, parfois en plein soleil. On arrête des innocents, des gens qui veulent aller travailler, trouver de la nourriture, pas des terroristes... J’ai dû le faire pendant cinq mois, huit heures par jour, ça m’a cassé. Alors j’ai décidé de rendre mes galons de commandant. »
« Notre mission : déranger, harceler »
« On est à Hébron. Comme les terroristes sont des résidents locaux et que notre mission est d’entraver l’activité terroriste, la voie opérationnelle c’est de quadriller la ville, entrer dans des maisons abandonnées, ou des maisons habitées choisies au hasard – il n’y a pas de service de renseignement qui nous pilote –, les fouiller, les mettre à sac... et ne rien trouver. Ni armes ni terroristes. Les habitants ont fini par prendre l’habitude. Ils sont irrités, dépressifs, mais habitués car ça dure depuis des années. Faire souffrir la population civile, lui pourrir la vie, et savoir que cela ne sert à rien. Cela engendre un tel sentiment d’inutilité. »
« Mes actes les plus immoraux ? Faire exploser des maisons de suspects terroristes, arrêter des centaines de gens en masse, yeux bandés, pieds et mains liés, les emmener par camions ; pénétrer dans des maisons, en sortir brutalement les familles ; parfois on revenait faire exploser la maison ; on ne savait jamais pourquoi telle maison, ni quels suspects arrêter. Parfois, ordre nous était donné de détruire au bulldozer ou aux explosifs l’entrée du village en guise de punition collective pour avoir hébergé des terroristes. »
« Protéger des colons agressifs »
« On débarque dans le district de Naplouse pour assurer la sécurité des colons. On découvre qu’ils ont décidé d’attaquer Huwara, le village voisin, palestinien. Ils sont armés, jettent des pierres, soutenus en cela par un groupe de juifs orthodoxes français qui filment, prennent des photos. Résultat : on se retrouve pris entre des Arabes surpris, terrorisés, et notre obligation de protection des colons. Un officier tente de repousser les colons dans leurs terres, il reçoit des coups, il y a des tirs, il abandonne. On ne sait plus quoi faire : les retenir, protéger les Palestiniens, nous protéger, une scène absurde et folle. On a fini par faire retourner les agresseurs chez eux. Une dizaine d’Arabes ont été blessés. »
Assassiner un homme sans armes
« On est en poste dans une maison qu’on a vidée de ses occupants, on soupçonne la présence de terroristes, on surveille, il est 2 heures du matin. Un de nos tireurs d’élite identifie un mec sur un toit en train de marcher. Je le regarde aux jumelles, il a dans les 25-26 ans, n’est pas armé. On en informe par radio le commandant qui nous intime : “C’est un guetteur. Descendez-le.” Le tireur obéit. J’appelle cela un assassinat. On avait les moyens de l’arrêter. Et ça n’est pas un cas unique, il y en a des dizaines. »
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