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Investiture de Barack Obama : le désenchantement où le changement tant attendu.
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L'investiture du premier président noir des USA est source d'espoirs tant dans son pays que dans le monde. En France, c'est sous l'angle de relancer la diversité qu'est perçue cette présidente insolité des USA. Puisque la discrimination positive, l'équivalente de la positive-action du pays d'Abraham Lincoln et Martin-Luther King, est abandonnée suite aux pressions d'avis du camp du président Sarko et de ses opposants...
Journées de la diversité en France, Barack Obama continue de rayonner. Elu, plus que jamais il est le modèle et l'icône. En France le débat continue, en matière de diversité puisque la fameuse discrimination positive de la campagne présidentielle de Mr. Sarkozy a essuyé des oppositions y compris dans son camp et parmi les jolis ministres de la diversité et de l'ouverture...Le 44ème président des States est d'une mine inhabituelle, il est l'incarnation du rêve avoué par le leader noir Martin Luther King. Et ce fruit d'une certaine « positive-action » traduite en France par la discrimination positive, peut-être considérée un Luther King 2. Il s'apprête à l'intronisation sous les yeux ahuris qui ont, obamania à l'appui, suivi son challenge à travers tous les pays du monde. Question diversité, il est bien un astre au rayonnement universel. Mais qu'en est-il et où on est-on en France.
La leçon faite, des dernières élections présidentielles américaines 2008, est effectivement pour le monde entier. Un noir issu d'un couple mixte à la Maison Blanche. L'Obamania non encore assumée, en France personne n'y croit encore. Nonobstant 80% admettent un président black et seuls 58% l'acceptent Beur, selon un sondage publié le jour-même du scrutin aux U.S.A. L'inverse pour ces deux communautés serait plus plausible, au regard de leur nombre, le "Beur" convient mieux aux difficultés...
A moins que le pays de l'oncle Sam aurait choisi un Mohamed Ben Abdelkader, pour que les mentalités changent en Hexagone et dans le vieux continent. Question de primauté, les français ne font que suivre.
Là bas, on s'est contenté de ce Barack Hussein, considéré sans plus et sans autres extensions, uniquement afro-américain malgré un nom à consonance arabo-africaine. En fait, ils étaient 2 candidats d'origine "Beure", si on retient M'barack Hussein puisqu'il a été soupçonné un ami des terroristes et des arabes, dans la course à la maison en décembre 2008 ...
Le 3ème sortant, après John McCain qui a recueilli quelque 2% alors que les pronostics lui accordaient 4 à 5% des votes, est Ralph Nader. D'origine libanaise, il s'est présenté pour la 5ème fois avec sa participation du vote du 4 novembre 2008. On lui a reproché, lors de l'accès à une seconde mandature de G. W. Bush, d'avoir causé la défaite d'Al Gore en se portant candidat. Il avait là glané quelques 5% des suffrages.
Il est le précurseur, dans le monde, de la protection des consommateurs. Mais ce qui est marquant dans le parcours de cet autre arabe, sa lettre du 5 novembre 2008 à Barack Obama où il lui met les points sur les « I » pour sa conversion de candidat du changement à celui de la continuité du régime qui favorise l'injustice concernant le conflit du Proche-Orient, où il lui explique, sondages et chiffres à l'appui, que les juifs américains ont une autre opinion. Ainsi que son appui aux lobbys à l'origine de la crise financière.
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