• La croissance africaine amorcée, l’énergie au cœur de l’avenir du continent.

    Le sommet du pétrole et du gaz africain, le mercredi 21 Avril à Paris, dans les locaux de l'AIE (9 rue de la Fédération, Paris) pour assurer le développement tant espéré !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

    Certains rares pays africains ont entamé un regain de croissance économique depuis avant 2005, et à partir de cette année, 2010 selon le 1er trimestre, se confirme davantage ce retour au développement. Ce qui reste peu connu ou vulgarisé auprès et chez nombreux observateurs, cercles politiques et médias internationaux et aussi locaux, même parmi les plus avisés. 

    Ces signes positifs laissent croire qu’en 2010, cette tendance s’est propagée encore à plusieurs pays, y compris ceux restés longtemps à la traîne. Et encore, comme obstinément on n’y croit pas à cette reprise attendue depuis des décennies. Elle semble ne pas faire l’unanimité et est aussi inexistante. Toujours considérés peu plausibles, les quelques 5% de croissance vraiment généralisée par le niveau de stabilité politique devenant avérée pour les années 2008 et 2009, ils restent un canular sans moindre considération.

    Déjà en 2005/2006, le rapport du Centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié par le mardi 16 mai, donna le ton. L'espoir aux habitants de ce continent considéré comme le plus mal loti de la planète, devait se substituer aux grandes misères marquées de famine et de troubles de toutes sortes.

    Et certes les catastrophes humanitaires de l’Ethiopie et du Soudan, et par malheur aussi où s’y greffe l’islamisme abjecte avec sa violence terroriste et rétrograde, sont trop visibles pour les nier. Au-delà des perceptions que les pays occidentaux ne laissent pas passer sans en parler de ces 2 cas, les choses ailleurs sont moins sombres.

    Comme encore l'instabilité en Côte d'Ivoire, ou bien dans l'est de la République démocratique du Congo, est à l’origine d’un frein tangible. Aussi le « naufrage de l'économie du Zimbabwe », pays qui n’a pas les moyens de donner aux gouvernants en place, et indécrottables depuis leur présidence du mouvement d’indépendance, telle l’Algérie par exemple, les arguments et finances pour rester éternellement au pouvoir.

    A quoi attribuer cette lueur d’espoir ?

    • ·         Pour les plus éclairés des combattants africains pour le développement social et économique, c’est la rupture les anciennes formes de néo-colonialismes qui a généré cette progression vers de meilleurs destins pour les populations africaines.
    • ·         Pour les économistes spécialisés « es. Tiers-mondisme » c’est l’arrivée de l’émergence qui a été déjà le champ de nombreux pays sud-américains et asiatiques. Une dérivation éliminant les européens et les USA, qui a créé de la confiance. Les chinois sont prodigieux avec une plus grande et dynamique présence sur le continent noir.
    • ·         Et pour les politiciens qui ont toujours montré une avidité à construire des sociétés africaines évoluées au niveau de ce qui est la civilisation humaine basée sur le bien-être social, que seuls des structures économiques fiables peuvent porter et occasionner. C’est bien le contact de nouveaux partenaires en dehors des pays traditionnels, une dérivation éliminant les  européens et es USA, qui a créé de la confiance. Les chinois sont prodigieux avec une plus grande et dynamique présence sur le continent noir.  

    Dans ce contexte jusqu’à là inimaginable à cause de la gabegie qui a fait des systèmes de gouvernance postindépendance de véritables oligarchies, régnant avec des corruptions et d’autres blocages réels causant l’absence des programmes de développement. Il était peu pris en compte, l’importance du secteur énergétique. Tant les habitants du continent noir n’avaient d’énormes besoins domestiques et les programmes étatiques ne relevaient guère de songer à cet incontournable moyen, l’énergie, qui fait tourner l’essentiel de tout appareil productif de richesse.

     Les questions énergétiques comme richesses à ne pas nier pour continuer et pérenniser l’élan africain.

    Ainsi arrive le « Sommet Africain du Pétrole et du Gaz – cliquer ici pour consulter le programme- » qui aura lieu le 21 avril 2010 dans la capitale française au siège de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie), 9 rue de la fédération Paris. Il se tient alors qu’en ce début d’Avril, le prix du baril du pétrole vient de consolider, certainement d’une manière définitive et irréversible, une hausse assez appréciable sans qu’elle cause les vents de paniques fréquemment reproduits, tellement l’habitude des fluctuations à la hausse ont conquis, avec les ans, la normalité. La rareté des énergies fossiles est bien établie, les experts en ont averti toute l’humanité.

    Prendront part plusieurs ministres, dirigeants de sociétés pétrolières et gazières, de banques, de sociétés de services, pour débatte des grands thèmes  ont confirmé leur présence à ce qui s'annonce comme un passionnant lieu d'échanges et de débat. Le continent africain détenteur de nombreux gisements pétroliers, peut largement profiter de la forte reprise économique en Chine et en Asie, sans se remettre à une quiétude. Faut-il que les pays africains soient dotés de leurs propres opérateurs qui anticipent la forte demande africaine pour les prochaines années.

    Afrique - Pétrole: La malédiction de l'or noir - kewego
    En Afrique subsaharienne, la prospection pétrolière tourne à l’obsession. Toutefois, même la découverte de gisements d'importance, comme ici en Ouganda, ne garantit pas une hausse du niveau de vie des populations.

    Quand on sait que la déplétion des gisements (diminution naturelle de la production des gisements actuellement exploités) reste forte au niveau mondial, malgré que soient de temps à autres des découvertes de gigantesques ressources, comme au Brésil pays qui a d’abord fait sa croissance sans cet atout énergétique. Chaque année, la crise énergétique qui est en vue partout, explique qu’il faut non seulement faire face à l'élévation des besoins par l’arrivée de nouvelles demandes, mais aussi trouver réponses aux millions de barils consommés par jour alors que déclinent fortement la production.

    Peu nombreuses, les nouvelles découvertes de gisements ne sont pas en mesure de satisfaire la demande en place et encore moins celle, comme en Afrique, est naissante. Outre le Brésil que nous avons cité, ci-haut, l'Irak probablement est aussi parmi les régions du monde où les possibilités d'augmentation de la production sont effectives. Pour le continent africain, d’énormes potentialités existeraient et sont peut-être importantes, en attendant que les prospections nous révèlent leurs vérités, nonobstant et d’ors-et-déjà le Golfe de Guinée étant à la pointe.

    L'importance de ce Sommet Africain du Pétrole et du Gaz est due principale à la perspective d’une exploitation optimale des ressources énergétiques africaines, en prenant en considération toutes les expériences des anciens pays producteurs. Des points de non-moindre importance seront débattus comme : l’exploration, les stratégies des acteurs en Afrique, le potentiel du gaz par l'interdiction du « torchage », les problématiques liées aux hydrocarbures et la situation du raffinage africain.


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