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Le consul général français à Jérusalem essuie des tirs de sommation de Tsahal.
Monsieur Alain Rémy : consul général de France à JérusalemCe n'est pas la première fois que le consul général français à Jérusalem est malmené au niveau desaccès sur Gaza. Bien avant l'offensive dite "Plomb Durci" qui littéralement équivaut à "Balles Mortelles", il ne lui pas été permis de rentrer dans ce territoire dont la révolte des populations est catalysée par le Hamas. Cette fois, après avoir accompli une mission de suivi des projets français à Gaza, les soldats de Tsahal l'arrêtent par la force en tirant sur le convoi de la délégation qui le suit et le bloque pendant plus de six heures.Le consul général de France à Jérusalem a été bloqué suite à des tirs de sommation de Tsahal lors de son passage à Erez. Il était accompagné de nombreux diplomates européens et de nombreux de ses collaborateurs. Le groupe revenait de Gaza où la visite avait pour but de dresser un point sur visu des conséquences de l'agressivité avec laquelle l'armée israélienne s'est prise à une population désarmée et « pour évaluer la situation, notamment l'ouverture des points de passage, et examiner l'état des projets financés par la France ».
Israël comptant masquer ses crimes aux yeux du monde, les journalistes n'ont pu pénétrer le territoire où ont été cloîtrés les 1 million et demi de palestiniens pendant les pilonnages puis lors de l'offensive de l'infanterie et des blindés. Le pays dont on nous martèle qui est la seule démocratie du Moyen-Orient, ne permet encore que difficilement aux experts et observateurs de constater ses saccages inhumains.
Le siège du consulat général français à Jérusalem
L'incident s'est déroulé mardi, 27 janvier, après que le groupe de diplomates a été bloqué pendant plus de six heures sans qu'aucune réactivité n'a fonctionnée aux bons moments et dans la journée. L'affaire n'a été traitée que le lendemain mercredi matin. Et dit-on c'est une première, par le Quai d'Orsay qui a convoqué l'ambassadeur de l'Etat hébreu, Daniel Shek, afin de « protester contre cet incident inacceptable et lui demander des explications ».
Les diplomates français et avec eux les européens, lors du passage de Tzipi Livni à Bruxelles, avaient depuis bien des jours, et lors de la trêve, signalé le manque de volonté d'apaisement côté israélien. Car côté Hamas peu d'interlocuteurs ont encore fait le pas pour des discussions avec cette organisation islamiste que les habitants de cette zone ont bien élu pour les administrer. « Nous avons constaté des blocages par les autorités israéliennes concernant le passage de certains matériels humanitaires et des diplomates. Nous demandons aux autorités israéliennes de lever ces blocages compte tenu de la gravité de la situation humanitaire », a déclaré au cours d'un point presse électronique, jeudi 22 janvier, Frédéric Desagneaux, porte-parole adjoint.
Israël tente d'étouffer tous constats de ses forfaits.Les morts de Gaza plus de 65% de femmes et d'enfants... Gaza enterre ses morts.
Le gouvernement israélien a tenté une explication, pour ce fait, en soutenant que l'incident était dû à la montée de violence aux confins de Gaza et d'Israël. Or, aucune mesure d'apaisement n'est encore réellement côté occupant qui boucle les réseaux de survie et ne rate pas l'occasion de bombarder. Comme l'indique bien la réponse des officiels israéliens par la voix du ministère des affaires étrangères : « Tous les points de passage ont été fermés pendant plusieurs heures en raison de l'attaque survenue le même jour contre une patrouille israélienne... ».
Notons qu'à la frontière égyptienne les choses sont faciles pour parvenir à Gaza.
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