• Le paradoxal soutien onusien ou occidental aux révolutions arabes.

    Les éventuels massacres des dictateurs font de mauvais amis aux révolutionnaires du printemps arabe.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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     Avec les réflexes du clientélisme qui anime les régimes qui paient des troupes de larbins, pour mater les soulèvements, les dictateurs commettent des crimes contre les populations qui les contestent. Les partisans, des dictatures arabes gangrénées de corruption, captent de faramineuses rentes. Et elles ne veulent pas qu’elles leurs échappent.

    Ces suppôts tiennent à aider ceux qui à la tête des Etats, qu’ils ont suivi pendant des décennies en gagnant des privilèges. Ils ne reculeront pas jusqu’à sacrifier, leurs vie et leurs propres libertés. Ils disposent de réseaux dédiés à entretenir et protéger les situations de haute dégénérescence et de gabegie telles qu’elles… Face aux révolutions qui, de leur côté, espèrent leur belle époque « quand les peuples suivront » ils censurent mais traquent avec férocité les révoltés. Ils sont d’un côté…


     parsanahassainia

    De l’autre, l’implication des pays occidentaux comme en Syrie et en Libye, via l’ONU qui complètement discréditée, est un leurre néfaste aux yeux mêmes des révolutionnaires issus des catégories marginalisées. Les expériences de la Tunisie et d’Egypte ont mis au devant ces engages dans les séditions, sans l’apport étranger.
    A l’origine ces révolutionnaires hommes, femmes et jeunes étaient, de part l’intégrité, vivaient des calvaires d’exclusion qui les ont poussé aux révoltée. Des décennies durant ils ont observé l’organisation internationale, tellement versée à une complaisance envers les crimes israéliens, inactive. Ils n’oublient quand même pas que les locaux de l’ONU, coûtant des millions de dollars, ont été pulvérisés lors de l’opération criminelle dite« Plomb Durci ».  
    Pour les pays arabe où l’apprêté des luttes est jalonnée de malheurs, de fracas des armes et de mise sous précarité de millions d’êtres humains, la Syrie et la Libye, la solution à l’iranienne. Elle est espérée par les dirigeants qui lâchent des policiers aguerris dont la brutalité est clanique et terriblement injuste.


     parsanahassainia

    Si les drones américains n’on pas été efficaces contre Ben Laden, il a fallu l’intervention au corps à corps pour venir à bout de ce criminel du « Fascislamisme ». Et si ces engins automatiquement et à distance pourchassent le démentiel Kadhafi, il faut se demander qui est le mieux bardé des deux sbires, le dictateur ou bien le leader de la nébuleuse obscurantiste ?
    Puis Bernard Henry Levy, un intellectuel connu au Maghreb, étant un personnage qui a d’abord réduit la diplomatie institutionnelle de son propre pays, la France, à une retraite pour dirigeant officiel, en dépassant sa mission de sa présence et ses interventions. Au Maghreb, il est honni par le petit peuple, et peut-être moins auprès de certaines bourgeoisies. A se demander si un quelconque ministre des affaires étrangères est en poste, quand le philosophe a brillé dans tous les médias et salons huppés, avec une bougeotte puérile.
    La Russie, la Chine et d’autres pays ne sachant de quels arguments tenir, ne donnent pas aval aux interventions occidentales. Ces pays émergents doutent que les révoltes soient autonomes, c’est-à-dire dépourvues de manipulations exogènes. Des partenaires plus présents dans les pays arabes, ces pays ont d’une part des raisonnements valables quant à la prédation des richesses énergétiques, comme en Libye, et souhaitent d’autre part que les révolutions aboutissent sur des victoires.

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