• Le Printemps Arabe souillé des ingérences assoiffées de pétrole

    LES PEUPLES ARABES ENTRE DESPOTES ASSUMANT LES MASSACRES DES OPPOSANTS ET OCCIDENTAUX ATTIRES PAR LES RICHESSES DONT SURTOUT LE PETROLE.

    Pour le départ du despote Kadhafi, qui préparait ses deux fils à lui succéder, l’ingérence des pays occidentaux tourne à une déconfiture. Le démoniaque dictateur sait que les victimes collatérales, dans un conflit où les armes se substituent à la stabilité sous le joug d’une caricaturale « pseudo-Djamahirya », finiront par être son argument.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Les insurgés qui combattent Kadhafi, ne savent plus où donner de la tête, après 6 mois de vains combats. Il se cramponne au pouvoir. Le congrès américain, après les dénonciations de plusieurs du monde, doute sur le but et la manière avec laquelle s’opère la transition du pouvoir en Libye. Une unanimité est faite pour le départ du démentiel Kadhafi. La cause des insurgés reste encore juste dans les opinions, mais jusqu’à quel point du conflit qui s’installe au Maghreb ?

    A l’origine du détournement du soulèvement, la précipitation au sein de l’ONU. Qui a placé les USA et consorts à la prise en main de la tâche : éviter un massacre d’un dirigeant enragé. Ce qui laisse perplexe le plus crédule des observateurs.

    Au lieu que ça soient des pays africains ou autres arabes ou bien même chinois ou russes, qui interviennent. Ce sont les représentations exactes des Etats qui montrent plus de haine envers les arabes et l’islam qui passent à l’acte, ruinant la révolution libyenne qui s’insèrent d’un ensemble en mutation : le Printemps Arabe !

    Le réveil des peuples arabes qui a débuté avec les premiers jours de l’année 2011 a semé l’espoir de voir les choses négatives changées. Notamment de gouvernance interne qui donne une bonne représentation vers l’étranger. Mais comme des massacres, que les despotes ont programmés, l’interventionnisme est venu semer le désenchantement. Les révolutionnaires qui se sacrifient pour les libertés et la justice sociale, redoutent désormais que les peuples qu’ils voulaient émanciper leurs tournent le dos.

    Femmes du Yémen manifestent alors que le silence des médias occidentaux confirme qu’on s’intéresse plus au pétrole et à la préservation des régimes ennemis des libertés, comme celui de l’Arabie Saoudite.

    Les facteurs déclenchant des révoltes sont innombrables, mais seulement les inégalités sociales donnaient aux jeunes, volontés de révoltes, voyant leur avenir bouché et sans des perspectives. Puis loin d’être identique à ceux des autres peuples du monde. Surtout quand en Syrie Bashar Al-Assad hérite le pouvoir de son père, puis Kadhafi prépare ses fils à une telle succession, le retour aux monarchies archaïques était le seul destin. Le retour à l’archaïsme est perceptible, comme promis aux peuples... dans des républiques à qui aucune viabilité ou homogénéité n’étaient attendues.

    L’alternance au pouvoir, le bon usage des ressources, la répartition équitable des richesses et surtout l’intangibilité des libertés : d’expression, de croyance et de circulation, sont les points sombres des anciennes gouvernances desquels les populations aspiraient à s’en défaire.

    En plein parcours, l’ingérence des puissances occidentales, sous le prétexte d’éviter les massacres des dictateurs, a créé un désistement de révolutionnaires pourtant encore chauds à modifier les agissements antidémocratiques avec lesquels étaient dirigés leurs pays.

    L’absence d’une telle intervention au Yémen, où le pétrole est carrément inexistant pourtant la nébuleuse Al-Qaïda est fortement implantée, dénote aussi que le maintien de la domination de la monarchie saoudienne sert largement cet occident. Ce dernier répète chaque que ses politiques sont stratégiquement menées dans ses seuls intérêts.

    En effet, sous la bannière onusienne, les pays occidentaux se sont ligués pour mener des assauts contre des pays qui vivaient des subversions légitimes. En intervenant uniquement dans les pays où l’odeur du pétrole est omniprésente, les USA et les pays occidentaux ont renoués avec un impérialisme que les révolutionnaires arabes ont combattu pendant bien des décennies.

    En effet, l’opposition n’est pas crédible. Nous sommes devant une situation où son fils joue le prince héritier et les rebelles de Bengazi, sortis de sous la djélaba de Kadhafi, jouent les marionnettes. Pour devenir des PIONS des USA et des dominations occidentales. Il doit partir. Kadhafi laisse croire qu’il protège le pétrole de son pays...


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