• Royaume-Uni : mobilisation des travailleurs qui ne change rien à l'orientation du gouvernement, remettant en cause leurs acquis sociaux...

    Gigantesque manifestation des salariés à Londres !

    Le capitalisme arrive à contenir ses émeutiers !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Depuis les marches de 2003 contre la guerre en Irak, le royaume uni n’a pas connu des manifestations comme celle du dernier samedi du mois de mars. A l’instar de nombreux pays européens des mesures impopulaires sont prises, dans le contexte du capitalisme secoué par sa crise dont il ne s’en sort pas encore. Et ce depuis 2008…

    Les tempêtes insurrectionnelles secouent le monde arabe. Les peuples de l’Amérique Latine gouvernés par des gauches sont derrière un autre de Berlin. La crise tant redoutée, qui a une géographie précise et localisée dans les pays dits occidentaux, contient le pire malheur. Celui de l’absence de toute relance, nonobstant l’accroissement alarmant du chômage qui continue l’ascension de sa terrible spirale.

    Le contexte mondial révèle aussi des attaques contre le droit syndical. Aux USA, dans certains Etats servant de laboratoires, on ne reconnaît plus les syndicats. Le travailleur n’a plus droit d’être représenté par le collectif qu’il peut élire, et se trouve individuellement face au patronat. D’énormes manifestations ont été organisées, sans que le cheminement ne soit influencé par ces protestations.

    Selon les syndicats britanniques 250 000, un chiffre jamais atteint depuis 2003, anglais ont défilé pour dénoncer la politique d’austérité du gouvernement. Et quand l’amplitude d’une manifestation est présumée, flics et casseurs se donnent rendez-vous. Aussi le cours des choses ne sera guère remis en cause. Les décideurs ont été élus, et sont soumis à l’alternance. Ils assument leurs mandats et les programmes qu’ils ont promis. Et disent ouvertement que les manifestants n’ont pas d’alternative !

    Il y a quelques mois, en décembre dernier, des manifestations étudiantes contre la hausse des frais universitaires ont provoqué des émeutes que Londres n’avait pas connues depuis les années 60, pour leur violence. La police, cette fois quelques 5000 hommes étaient dans les rues. Ils craignaient que le rassemblement de contestataires, dont la colère n’est plus mesurable, ne devienne une subversion telle que le souhaitent les groupuscules extrémistes de gauche.

    Les blacks-blocs anglais, à l’instar de leurs semblables sur le continent européen, étaient préparés. Avant de pénétrer de force dans une agence de la banque HSBC, ils ont lancé des pétards et des fumigènes. Une vitrine d’un magasin, d’un restaurant McDonald’s et d’une autre agence bancaire en volé en éclats. De leur côté, les organisateurs ont prévu un service d’ordre, ce qui n’a pas empêché de tels dégâts.

    Les déficits étatiques du capitalisme (ils représentent 10% du PIB anglais), comme modèle économique qui a le volet social à brimer pour colmater des trous financiers, semble trouver rapidement des solutions auprès des plus vulnérables, notamment les salariés. Les coupes sur les charges de main-d’œuvre, c’est-à-dire les revenus du salariat, induisent des mesures préconisées à l’encontre de la même catégorie.

    La réduction des effectifs d’emplois, dans la fonction publique des milliers de postes vont sauter en Angleterre. Et compte-tenu des automatisations des outils, causant des charges qui se pérennisent lors de chaque modernisation, le paradoxe demeure que l’Etat décide de s’en passer de ses employés.

    La réforme des retraites étant aussi la plus directe, des actions ultralibérales qui reconsidèrent des acquis du monde du travail. Des augmentations d’impôts sont annoncées par le gouvernement de David Cameron, qui réunit conservateurs et libéraux.

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