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Une crise incroyable entre Israël et les USA, une majorité disraéliens ne veut pas la paix et assure, comme lAipac, Netanyahou de soutiens inconditionnels
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME .
Pour lire la 1ère partie de cet article : L’Aipac isolée : ses démesures de soutien à Israël préoccupe les américains et toute l’humanité !
La décantation étatsunienne s’opère actuellement sur la place forte de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee). Elle est placée sous silence par les dirigeants de ce lobby qui semble devenir la hantise du peuple juif partout où, l’aura et intelligence, de ce dernier, sont respectés.
De sa réunion annuelle qui s’est tenue du 21 au 23 mars 2010 avec 7500 congressistes, le seul résultat qui a émergé et auquel tient fermement cette structure, est de faire perdurer le conflit du Proche-Orient. L’écho de cette rencontre a partout résonné, mais peu accepté dans sa signification habituelle même s’il a été encore une fois réitéré : avec Israël quelque soi sa politique. Ces idées ne rayonnent plus au-delà de la sphère de l’Aipac.
Et à la Maison Blanche qui s’attendait que cette ONG de fort lobbying adresse, au chef le métis, son opinion à propos de sa politique étrangère. Une mise-au-point directe et assez exceptionnelle était préconisée et attendue. On a observé plus un banditisme idéologique largement inspiré de, et favorable à, l’injuste d’une colonisation semblable à celles des époques révolues. Même si l’Aipac, est maintenant présidée par Lee Rosenberg, ex-financier de la campagne d’Obama et originaire comme lui de Chicago, la paix tant désirée se définit, d’abord en Amérique et partout dans le monde avec l’octroi aux palestiniens d’un Etat viable et souverain...
Déjà influente pour défaire des présidents qui se risquent de ne pas soutenir publiquement Israël, l’influente et redoutée Aipac, compte actuellement 100 000 membres. Ils étaient 75 000 en 2002. Elle pèse en effet très lourd dans les finances de toutes les campagnes électorales, de tous les niveaux et hiérarchies institutionnelles, des Etats-Unis. C’est même le 1e levier politique au sein des partis, notamment des 2 grands camps des States.
Depuis le bureau ovale, Barack Obama a scruté ces assises, sans donner de suites. Comme si l’air du vent de panique que l’Aipac voulait créer et distiller au sein de l’opinion générale, n’a eu aucun effet, sinon un bruit contraire.
Surtout qu’en cette période du 1e trimestre 2010, des clivages diplomatiques ont été ressentis avec le coup de gueule de madame Clinton, ainsi que la colère de Joe Biden. Tous les deux blessés par le non-respect des intérêts, y compris de sécurité, de la première puissance mondiale. A l’égard de Benjamin Nétanyahou, la Maison Blanche a réservé, pour carrément ses 6 visites qu’il a effectué aux USA depuis son retour aux affaires, des accueils des plus glaciaux, marqués l’annulation de la photo du perron devant les médias pour les 2 où il a été reçu à la Maison Blanche.
Jérémy Ben-Ami président du directoire exécutif de J-Street.
L’Aipac a finalement opté, après son assemblée, pour l’envoi d’une lettre à tous les élus siégeant au congrès. Et qui ont été touchés aussi par la nouvelle organisation J-Street. Sachant que cette institution d’élus fédéraux où Barack Obama a siégé en tant que sénateur représentant de Chicago, approuve juridiquement les grands travaux du président. Et ce dernier ne peut agir sans son aval.
Par cette missive, l’Aipac prie ouvertement les destinataires à recommander à Barack Obama « des relations privilégiés » avec l’allié au Proche-Orient. Sans prendre en compte les accrochages en Israël des 2 membres du cabinet du président, qui sont de non moindre rang : la secrétaire d’Etat et le vice-président élu le 4 novembre avec Barack Obama.
Dès-lors, l’entretien du conflit israélo-palestinien et dans lequel sont souvent introduits les pays arabes, a fait le sujet majeur de la réunion d’Aipac qui travaille ouvertement, comme de son habitude, pour le maintien de son aspérité conflictuelle sous prétexte de la sécurité de l’Etat hébreu. La position de l’Aipac s’est préfigurée inappropriée pour les stratèges qui préconisent désormais l’autre voie, celle souvent souhaitée par nombreux démocrates mais peu abordée, de la paix.
Plus clairement une nouvelle attitude se déchiffre au sein de l’opinion américaine. Elle est déjà perceptible dans les couloirs et rouages de la Maison Blanche. Les intérêts américains constituent moins un objectif de l’Aipac, devant ceux d’Israël dont l’attitude n’en finit d’agacer nombreux citoyens notamment ceux qui ont élu Barack Obama et pour les démocrates épris de tourner radicalement la page du prédécesseur G. W. Bush.
Il se dessine aussi une résolution chez les américains, de ne plus confondre la haine antimusulmane que les terroristes de Benladen veulent ancrer dans le monde, et aux USA, par la gratuité de leur violence. Une volonté de faire une nette distinction entre le conflit du Proche-Orient, qui est géographiquement lointain des américains, par rapport aux risques d’attaques que les chefs de la nébuleuse islamiste (à ne pas confondre comme pensée ou idéologie ou bien croyance collective aux musulmans) ne cessent de leur promettre à chaque fois que l’occasion leur est donnée de s’exprimer.
Pour lire la 1ère partie de cet article : L’Aipac isolée : ses démesures de soutien à Israël préoccupe les américains et toute l’humanité !
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