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    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.      

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    Zinedine Zidane se rendra à Gaza en mars 2010 comme ambassadeur de l’Unicef. Conscient et sensibilisé aux souffrances du peuple palestinien en général et la situation des Gazaouis en particulier, en cette année du mondial de football, la colonisation sioniste, inhumaine et fasciste, qualifiée par Nelson Mandela et Jimmy Carter en Apartheid, sera mise à l’indexe par cette personnalité éprise de valeurs très poussées en humanisme. La légalité internationale, devant les pires des ségrégations et dominations souvent dédouanées et soutenues par les puissances impérialistes, compte être redynamisée par ce périple de Zizou sous le signe de l’organisation onusienne pour l’enfance. 

     

     

    Sollicité par l’Unicef à la veille de l’année 2010 du mondial sud-africain de football, Zizou se rendra à Gaza. L’information a été rapportée par des médias israéliens. Cette décision est symbolique d’autant que le leader sud-africain Mandela n’a jamais été de main morte envers le sionisme spoliateur des palestiniens de leur terre (Copie de l’originale de cette lettre ici). La colonisation israélienne a été qualifiée par lui en Apartheid, puis reprise sur un titre du livre de Jimmy Carter un autre défenseur de la légalité internationale et dénonciateur de l’occupation illégale. Les raisonneurs pour une paix juste et irréversible.  

    Une visite pour rencontrer des jeunes gazaouis et certainement jouer quelques passes avec eux. La star universelle dont l’humilité précède de loin l’envergure internationale, est une personnalité non seulement symbolique en de telles circonstances de grandes compétitions où il a brillé et laissé une indélébile trace…

     

    Avec le brésilien Ronaldo, Zidane investi ambassadeur de L’unicef

     

    L’organisation onusienne de l’enfance l’avait déjà sollicité pour une tournée au Canada, une parmi les rares fois où il sort de sa retraite. Pays où il a emprunté le bus, avouant chose impossible en Europe. Et où il est connu comme ancien capitaine de l'équipe de France, championne du monde en 1998.  Zinedine Zidane a animé pendant une semaine du mois de juillet 2008, à travers plusieurs villes (Montréal, Toronto et Vancouver) du pays une série de rencontres et d’exhibitions dont une partie des recettes a été versée à l'UNICEF. Sans omettre de jouer avec les jeunes, d’un quartier défavorisé du nord de Montréal où ont eu lieu, un an auparavant, des émeutes.

    10 buts à 0, contre la police locale

     

    L’idole dont la simplicité et la réserve sont légendaires, au point d’être perçu comme timide. Zidane est apprécié par l’iconoclastie qui ne fait aucun doute, parce que loin du star-système de même. Plusieurs années de suite personnalité préféré des français.

    Zinedine Yazid Zidane est cité parmi les plus grands joueurs de football de tous les temps avec Pelé, Platini et Maradona et est listé parmi les 125 meilleurs joueurs mondiaux encore vivants en 2004, dans un classement conjoint de Pelé et de la Fédération internationale de football association (FIFA). Sportif préféré des Français en 2006. A trois reprises (1998, 2000 et 2003), il fut meilleur joueur mondial de l’année selon la FIFA, et obtint le ballon d’or en 1998. Jouant au poste de milieu offensif, il a été le meneur de jeu de prestigieux clubs européens, comme la Juventus de Turin et le Real Madrid, avec lesquels il a remporté de nombreux titres nationaux et internationaux.

    Les médias israéliens et particulièrement les français, farouchement défenseurs du sionistes, se sont empressés de radoter l’information pour une éventuelle levée de bouclier. Habituellement et souvent avare de commentaires, sinon répondant aux seules questions qui lui sont adressées, avec des paroles condensées, Zidane s’est contenté, cette fois aussi, d’exprimer un humanisme de son inébranlable modestie.

     « Je suis ému d’avoir été désigné par l’UNICEF pour accomplir cette mission. Je ferais tout mon possible pour voir un grand sourire sur le visage des habitants de Gaza. Les Gazaouis ont beaucoup souffert et subi d’énormes pertes suite aux violences commises par Israël à leur égard. »

     

     


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    Sans pétrole et comptant sur la monnaie sonnante et trébuchante de ses voisins riches en or noir, la petite royauté de Dubaï est déclarée en faillite. Les investissements immobiliers faisant des champignons géants en béton manquent de cohérence. Le tourisme sans les normes de plaisance ainsi que le port ou bien la compagnie aérienne s’avèrent être des idées spéculatives… Le capitalisme agonisant…

     

    Les projets immobiliers, gratte-ciels surtout, de Dubaï n'ont aucune identité ou vocation économique adéquate avec le contexte où ils sont réalisés. Même les richesses qui les ont créés appartiennent aux voisins à la fratrie des petites monarchies du golf.
    Est-ce des centres d'affaires ou bien des structures d'accueil de tourisme ? 
    De simples folies de narcissiques et dépravés ayant les poches pleines, inaptes à satisfaire des demandes et besoins identifiés selon des traditions de consommation. 

    Si c'est pour les affaires que sont élevés ces édifices, l'accompagnement de place boursière ou bien de sièges pour décideurs -comme sillicon-valley- n'existent pas. La compagnie aérienne ainsi que le dynamique port, qui sont la première appréciée et le second une plateforme de dispatching de marchandises, forment ensemble une image de centre de spéculations des plus prisés dans cette zone désertique. Comme un attirail, mais seuls ne répondent pas aux exigences de la diversité et de la productivité desquelles se rapprochent Singapour à titre comparatif.

    Quelle boîte industrielle va retirer les cravates à ses managers pour les habiller en gandourah ventilée ? Sur le plan écologique, les climatisations de ces immeubles sont un gouffre financier dans un pays chaud. Les centres commerciaux ne sont en rien des prouesses sans des équipements de plaisance, des genres prisés au plan universel. La vente des produits de bazar, d’ailleurs trop luxueux sortent du contexte des grandes mégalopoles où se croisent d’autres prestations de même espèces comme le raffinement de la cuisine des restaurants et des créations artistiques reconnues. De vrais souks aux étales éblouissants par les nouveaux alliages luisants...

     
    De même pour le tourisme, aucun style n’est visible comme les mauresques architectures et agencements tenants des particularités locales et espérés par les visiteurs. Très attendu par les éventuelles clientèles, il est complètement abandonné. Il n’est fait que juste des piaules, avec des lits douillets, pour roupiller. Pas de casinos, pas de filles de joies, même les piscines sont des bassins pour "Burqini". Alors que pour siroter un cognac...

    Des incohérences criardes habitent de telles ambitions. Les lois de l'investissement inspirées des préceptes islamiques, qui donnent plus de 50% obligatoires aux princes,  sans tenir compte de l’apport réel de ce dernier, devient douteuse malgré la crise du capitalisme qui a fait penser à l’économie islamique parmi les anciens spéculateurs en faillite. Si ce ne sont pas ces derniers qui ont épongé les menus ressources de cette monarchie, la plus vulnérable dans cette région.

    Cette pratique islamisée de l’économique a fait pourtant des émules, comme en Algérie. Pendant l’année 2009, une loi a été promulguée sur cette base rentière, dépourvue d’intelligence et complètement déphasée des réalités économiques. Peine perdue, ce pays maghrébin visait les fonds et moyens orientaux, du fait du non-intéressement des entreprises et capitaux occidentaux.

    L'illusion d'être les centres de la Terre se mêle à une vaste avidité de gains, celle d'être le cœur de l'univers, ne se font pas uniquement à coups de milliards. Les labels suivent les centres universitaires et autres labos. S’en passent des grosses fortunes est plausible, le savoir et le génie sont irremplaçables... 


    ACTUELLEMENT, depuis 2008, 50% du désert de l'Arabie Saoudite souffre des assèchements des nappes phréatiques qui ne se renouvellent qu'au bout de 40ans selon des expertises...

    Des incohérences pour lesquelles aucune étude préalable n'a été faite...

    LA FOLIE DES GRANDEURS.


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    L’Algérie est plongée dans une indescriptible désolation sociale, alors que le champ politique reste ankylosé d’une léthargie affligeante. Les ressources pétrolières sont plus que reluisantes dont la hausse des tarifs a coïncidé avec le retour de Bouteflika aux affaires, le marasme fait d’autoritarisme, de népotisme et de désespoir désenchantent et génèrent plus de dérision que de sérénité. La citoyenneté rationnelle et éprise d’évolution montrée du doigt par le mouvement BEZZEF !

     

    Alors que l’Algérie est plongée dans une indescriptible désolation sociale, le champ politique reste ankylosé d’une léthargie affligeante. Pour rompre la neutralisation de toutes suppliques venant de la population en général, le soubresaut de « Bezzef » s’est engagé de défraîchir un terrain stérile où végète des herbes qui n’ont de fruits que la corruption, de religion que la prédation banquière et de projet que la domination des vulnérables.

     

    Fichier hébergé par Archive-Host.com

     

    Déraciner les baliveaux, de la mafia politico-financière, incultes et suceurs de l’humus nourricier, échappe à la classe politique défaillante. Celle du pouvoir applaudit et l’opposition ne cogite que pour perdurer son inertie. Quant aux islamistes, ils ont épuisé leur panoplie de chimères rétroactives et moyenâgeuses. Le démocratisme qui les soutenait a terminé de bricoler contre un système zélé à s’éterniser. Les transitions espérées par la jeunesse, depuis octobre 1988, n’ont pas supplanté les herbes nocives. Des égarements de violence ou de partir à la précarité des exils incertains, ont résulté d’un pernicieux climat de désarroi, encore et toujours grandissant.

    La face cachée : la misère et la paupérisation.

    Même si les ressources pétrolières sont plus que reluisantes dont la hausse des tarifs a coïncidé avec le retour de Bouteflika aux affaires, le marasme indécrottable génère plus de dérision que de sérénité. Parce que la gouvernance compte sur la faste manne atténue toutes les crises… Les réalisations de plusieurs centaines de milliers de logements ainsi que les projets de prestige, comme l’autoroute est-ouest ou bien celui de la grande mosquée au faramineux coût de 5 milliards de dollars, ne mitigent en rien la modicité féconde et décadente de la classe moyenne. Les riches le sont encore plus, arrogants et pervers, et les démunis désarmés et désorganisés.

    La misère des algériens

    Selon un constat du PNUD il y aurait 19 millions de pauvres en Algérie sur une population estimée à 36 millions, 17 % de la population posséderait 50 % des richesses du pays. L’opacité avec laquelle sont brassés les milliards est à la source des inégalités.

    En ce qui concerne la mosquée chère au raïs, les algériens sont stoïques, « le mal » est enveloppé du religieux, le sacré ! L’identité algérienne est aussi emballée par une langue improbable et une douteuse spiritualité, loin -toutes les 2- de vouloir libérer les esprits. Quant à l’autoroute, c’est l’exemple qui démontre que des pays mettent désormais les camions sur trains. La nature économique de telle infrastructure s’initie sous d’autres cieux, aux ères de dépression. Comme pour les grands programmes de logements, elle est mise en place pour donner du boulot aux administrés d’abord. Or en Algérie, elle n’a rien de cela. Ce sont les chinois et d’autres étrangers qui ont pris le travail. Et investissent même le secteur des services, traditionnellement du ressort des autochtones, en rameutant leur personnel, ou bien mettent en esclavage quelques recrus de la main-d’œuvre locale, comme est le cas dans le sud du pays.

    Face au régime plus délétère que jamais, car il dure depuis la couverture de la souveraineté nationale en 1962 et reconnu tel par ses propres meneurs lors surtout de la décennie 80, certains intellectuels algériens ont pris l’initiative de dresser un nouveau type de réaction citoyenne. Inconnu dans les us de l’expression sociale de ces dernières années, dans le pays envié pour ces atouts dont l’énergie pétrolière ainsi que sa population très investie dans la formation et l’éducation des jeunes générations, « Bezzef » est passé à la charge. Son action de cet automne 2009 est aux devants des faits, dirait-on insolites, de sédition rapportée par la presse écrite privée tirant son existence même dans cette détermination.

    Octobre des polissons

    Pour surmonter la désillusion qui accable les plus laborieux de la population,entrepreneurs et travailleurs, cette contestation citoyenne se place sur la question primordiale de la liberté d’expression. Elle tente de renouveler, de la mémoire collective contemporaine celle où plus de 70% des algériens se reconnaissent notamment les jeunes, aussi bien la moralisation de l’action politique que le socle qualitatif d’une opposition animée de citoyenneté républicaine ! Le parcours depuis 1988 d’où est né un espoir encore disputé… reste inabouti ! Le pouvoir moins vacant avec Bouteflika est paradoxalement vacillant pour son illégitime 3ème mandature truandée par d’indécrottables faux tenants de la mémoire.

    Baptisée « Bezzef » l’action et le semblant de cadre, où sont en jonction des jeunes volontés protestataires, est venue au monde comme un éclair dans une nuit sereine. Le mot signifie littéralement dans le langage populaire : Basta, c’est trop, y’en-a-marre, ça suffit et Assez. Une fronde menée surtout par des journalistes et des écrivains, la catégorie d’intellectuels qui a joué par le passé et avec d’autres générations, les premiers rôles dans l’évolution de la conscience des populations algériennes. En 2005 à la veille des élections présidentielles, les Egyptiens ont créé le mouvement « Kifaya » qui a une même connotation, au moins sur ce point de la dénomination.

    Cette implication de la corporation des journalistes rehaussée de leur statut de gens de lettre, a été usitée du temps des années de plomb du parti unique et bien avant à l’époque du colonialisme. Drainée et inspirée par l’œuvre littéraire et dramaturgique de Kateb Yacine, elle traduit une droiture dont l’agitation se distingue d’être perspicace. L’engagement d’hommes et de femmes de culture en meneurs rigoureux dans leur foie mais indifférents à récolter quelconques dividendes, est un acte de perfectionnistes comme en lien avec leurs œuvres.

    Comme ne pas faillir devant ses prochains et l’Histoire, l’éclair illumine le sentier de la liberté et du bien-être : la citoyenneté rationnelle et éprise d’évolution. Quoique pensent les agacés par l’ultime répartie de « Bezzzef », l’attitude tire du romantisme et de la bravoure, une confiance. Elle dégage une dignité de personnes offusquées de toutes les dérives qui harassent par l’arbitraire d’autres voix.

    L’intelligentsia conséquente met main dans la main.

    La sorte de relève animée d’une verve romantique très poussée à briser l’emprise du système désigné en la circonstance par la « Bouteflicaille », s’est regroupée autour de 5 à la fois journalistes et écrivains. La mobilisation déterminée, mais tempérée d’hésitation et de clivages entre membres de la corporation, respire un souffle ardent d’éveiller une subversion envers une sclérose supportable par les algériens qu’avec un outrancier populisme. Amari Chawki, Adlen Mehdi, Kamel Daoud et Mustapha Benfodil, tous exerçant dans la presse et ayant fait le pas pour la littérature d’ouvrages, s’en sont pris, en se étant d’accord sur l’essentiel, en dénonçant le règne de la médiocrité et du tourner-en-rond.

    Le mouvement a réellement débuté avec la 21ème commémoration du fameux et historique jour du 5 octobre 1988. Mais suite à l’interdiction récente d’un roman ayant un titre d’un barbarisme d’une curiosité qui questionne le premier qui le lit ou entend son intitulé « POUTANKHINE », ce mouvement est devenu, en l’espace de quelques jours, un repère indéniable dans le mouvement social en Algérie. Il manifesta contre cette censure, lors du dernier salon du livre. Une sorte d’onde issue d’un maillage via le réseau social de « Facebook » et que la presse, libérée du carcan du monolithisme politique, retrouvant sa ligne de conduite dans ce soulèvement, a relayé. 5 octobre 2009-11-30

    Les cercles partisans qui croient détenir les rênes de l’opposition partisane s’en préservent de réagir, toutes distances gardées, n’osent même pas exprimer désaveu ou soutien à «  Bezzef ». Y compris les démocrates déshérités d’ancrage dans les réalités et éloignés des luttes montantes, restent comme sous boisseau et au fond des méandres oisives. Quant aux islamistes déjà largement entretenus par le pouvoir pour barrer la route à toute lueur démocratique, ont épuisé l’essentiel de leurs idées. La population est désormais au parfum de leurs ignobles desseins.

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