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    Hamé, MC (maître de cérémonie) du groupe de rap « La Rumeur », encore une fois relaxé… 

    Les propos déliés du poète, plutôt des délits versifiés, peu conciliants sont ceux que la morale admet toujours. D’ailleurs quelle justice peut se targuer d’être impartiale sans cette éthique élémentaire, de laisser libre-parole aux troubadours ? L’épreuve de la censure étant la seule qui donne à l’artiste le statut du porteur d’idées subversive !

     

    Ce sont souvent de simples opinions en avance sur leur époque, menaçant de véracité les doxas qui disposent de systèmes injustices entre les humains d’abord.

    Huit longues années de poursuites judiciaires qui se soldent à chaque fois par relaxation, telle est l’épreuve du parcours de nombreux « rappeurs » (chanteur rap). Des disculpations prononcées une suivant l’autre, mais point de certification au droit de cité de l’art non-conformiste. Comme instance butoir, la cour de cassation, a donné ce mois de juin 2010, finalement et encore une fois qui sera peut-être la dernière, raison à Hamé, la tête pensante du groupe « La Rumeur », contre l’ex-Ministre de l’Intérieur.

    L’affaire a commencé quand Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, engagea les poursuites pour «diffamation, atteinte à l’honneur et la considération de la police nationale». Pour ne pas nuire à l’art musical, souvent imprenable, aucune chanson n’est visée par la plainte, mais l’article publié dans un fanzine, le prospectus qui accompagne très souvent les œuvres du rap, la sortie en 2002 de leur album intitulé « L’ombre sur la mesure ».

    Donnant ce titre à son texte : « Insécurité sous la plume d’un barbare », Hamé a étayé des constats comme le ferait quiconque connaissant sont de vie. «… les rapports du ministère de l'intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété. » Poursuivant «… vivre aujourd'hui dans nos quartiers c'est avoir plus de chance de vivre des situations d'abandon économique, de fragilisation psychologique, de discrimination à l'embauche, de précarité du logement, d'humiliations policières régulières… »

    Et l’Histoire (avec un grand H), après moult vérifications et combats entre des antagonismes dont l’un serait inéluctablement peu légal, se remet à sa droiture foncièrement juste et inébranlable. Elle replace les éléments à leurs endroits, de doter chaque poste de son occupant naturel pour combler l’horreur du néant. Comme souvent la parole du poète a valeur de prophétie, ayant plus de mérite que tous autres émanant d’autres sphères comme la politique, elle renvoie les harmonies en les substituant aux vices.

    La rumeur - L'ombre sur la mesure

    Ce cas édifiant, du groupe rap « la rumeur », est désormais un repère dans les annales de la justice française et dans la perception institutionnelle des dires poétique. Mais les déboires du rap sont encore d’être tus… Les ingérences sont d’ailleurs aux aguets pour s’attaquer aux arts. Y compris le cinéma

    Nous ne trouvons plus, hélas !, de dramaturgies susceptibles d’être censurées. Le théâtre semble être le canal officiel des bouffons, par fidélisation, qui font les comiques sans être des humoristes. Quand il s’agit de véritables persécutions judiciaires, il y a donc des populations et leurs arts qui importunent le palais et autres lieus du prince. Le 4ème art n’ayant point les trippes de Molière et encore moins ceux de Brecht.  

    Ecouter et voir les vidéo-clips – LECTURE AUTOMATIQUE ACTIVEE- le mixe complet de LA RUMEURE

    Mais aussi il est devenu l’exemple type, le cas de la rumeur, du moins pour les cercles avisés, des suppliciés par les modes et méthodes officielles. Et dont sont victimes certaines personnes d’une France habitée de disparités comme on n’en fait plus, et nulle part ailleurs dans plusieurs contrées du monde.

    A ses débuts le groupe avait pour nom "Ultime Coalition", et il s’est rebaptisé « La Rumeur » en 1995 avec l'arrivée de Hamé. Ce dernier né en 1975, de son vrai nom Mohamed Bourokba, a carrément été pris dans un imbroglio judiciaire qui a duré une décennie. Quand en matière de discrimination, les universitaires s’y trouvent plus exposés, telle en fait l’ambiance qui a présidé la longue procédure.

    Petit film réalisé par Hamé, vidéo de Mediapart

    Et à laquelle s’est trouvé exposé ce français est, comme Zizou ou bien Albert Camus (que ce dernier cas agace les têtes bloquées des 2 rives), d’origine algérienne. Comme il est titulaire d'un DEA de Cinéma et de sociologie des médias et a récemment étudié à l'université de New York Tisch School of the Arts pendant 1 an.

    Il a débarqué dans la région parisienne à l'âge de 17 ans dans le cadre de ses études, venant de Perpignan. Depuis installé dans une zone urbaine dite « difficile », comme un poisson dans sa belle eau, il participe avec le groupe dans un rap à forte identité immigrée. Et toute assumée.


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    Grave recrudescence du terrorisme en Algérie, en ce mois de juin 2010. Et comme d’habitude les frappes aveugles n’épargnent ni les militaires, ni les simples citoyens. Peine perdue pour les politicards, dont l’actuel président qui a grandement dévoyé le nationalisme algérien.

    Cette nouvelle montée de l’insécurité est plus large et dangereuse que se l’imaginent certaines sphères jouant la connivence avec la pseudo-idéologie islamiste. Ou bien qui tentent de faire de l’islam une idéologie rayonnant, impunément, à travers de somptueuses mosquées. Comme elle advient alors que le poste de directeur est resté vacant depuis l’étrange assassinat de Tounsi Ali, semant aussi un grand désarroi avec ce retard de nomination d’un remplaçant. Ce manquement est attribué à l’arrivée d’un nouveau cadre qui révèlerait le pot-aux-roses à propos du crime dont a été victime le prédécesseur.

    L’euphorie du football, non encore passée même si l’équipe nationale a fait des déçus atterrés dans leur chaire. Ces derniers incapables, comme toujours faute d’une réelle démocratie avec des pratiques d’écoute et de réactivité aux réactions même les plus justifiées, de se faire entendre. Ils baissent aussi les bras, impuissants devant la puissance des décideurs leur fermant toute sortie des rangs ou insoumission.

    L’activité terrorisme de l’islamisme violent, cependant bien entretenue par ce même système qui ne permet pas de refaire le pays sous de nouveaux socles libérés des xénophobies multiples et des obscurantismes, ne tarit pas. Elle ne s’est pas éloignée comme on le laissait croire, que les groupes de criminels se sont déployés au sud du pays, c’est-à-dire qu’ils se trouvent géographiquement isolés. Et elle reste dans un état de reprise de ses pires activités du fait d’un mécontentement généralisé, dû principalement à la dilapidation ouverte des richesses du pays et surtout aux innombrables injustices dont celui de la dégradation des conditions sociales des plus vulnérables des algériens est d’une ampleur jamais atteinte.

    Les policiers abattent un terroriste causant un massacre avec un engin chantier.

    Le recoupement des diverses de presse laissent apparaître une augmentation des actes terroristes, signés de l’islamisme que le pouvoir en place croit pouvoir domestiquer, est tout à fait l’impression que ressentent les citoyens.

    Sinon dans la version ouvertement opposée à l’idée du président Bouteflika qui prédit que l’annulation des élections de 1991 où a gagné le pole des radicaux, catalysé par l’ex FIS, est une erreur. Et qui persiste de sauvegarder l’islamisme comme idéologie reconnue et proche ou assumée par le parti FNL qui détourne le symbole collectifs aux 3 lettre « FLN », une telle aggravation joue dans l’intérêt du détournement du mécontentement social redouté par les dirigeants.

    Les comptes rendus diffusé par surtout les journaux qui se placent en dehors du giron du pouvoir, car les journaux gouvernementaux comme El-Moudjahid et ceux créés par nombreux sbires de la corruption au sommet de l’Etat, ne disent pas un seul et même mot. Ceux qui s’y rapprochent, après une naissance loin des rouages acceptant de s’approprier des statuts de dominateurs et de nomenklaturas, redirigent de tels sujets en simples faits divers, sans mettre en exergue la nature de l’insécurité politique et les gestes officiels qui la sous-tend. Il ne reste finalement que les organes qui ont été atteints dans leur chaire et ceux imprégnés d’une conséquence de la vie politique locale qui rapportent ces informations avec le contexte qui les cause.

    La terreur

    Le 2 juin : 2 attentats simultanés ont été commis à Bordj-el-Kiffan. Le premier visait une caserne de la garde républicaine et le second un café populaire. Ils se sont soldés par la mort d’un kamikaze et l’atteinte par de graves blessures de 6 personnes entre militaires et civils.

    Le 3 juin : 6 militaires ont été tués et 4 autres blessés à Cap Djinet près de Dellys. Le véhicule des militaires regagnait la caserne, revenant de la pêcherie locale dont la renommée est grande au niveau de la baie d’Alger. Il a sauté sur une bombe enfouie dans la chaussée.

    Le 10 juin : un camion de marque Hyundai chargé d’explosifs avait ciblé, un attentat kamikaze été perpétré à Ammal, près de Boumerdès. Sa cible est un cantonnement de la Gendarmerie nationale. 2 gendarmes et 2 civils ont été tués, ainsi plus de 20 blessés, entre militaires et citoyens, ont été enregistrés.

    Le 15 juin : Abou Yahya, de son vrai nom, Abdelghani Bouchebcheb un terroriste-repenti, fils d’un ancien moudjahid a été abattu par un groupe terroriste, vraisemblablement les hommes qu’il commandait au maquis. Il sortait de la mosquée, après l’accomplissement la pdernière prière de la journée, El-Iïcha.

    Le 21 juin : une bombe artisanale a explosé au passage d’un convoi de patriotes. Ce groupe de vigiles auxiliaires des services de sécurité empruntait le chemin de wilaya n°17, entre Lakhdaria à celle de Bouderbala. Cet attentat n’a pas fait de victimes.

    Le 23 juin : Deux officiers de l’armée, un colonel et un sous-lieutenant, ont croisé le guet-apens qui leur été tendu. Le fait s’est déroulé à Aïn Defla, précisément au lieudit Kharbouch qui relève de la commune de Bordj Emir Khaled, qui est une zone les pires affres pendant les années 90. Une bombe artisanale avait soufflé leur véhicule, et se trouvent grièvement blessés.

    Le 24 juin : Un capitaine et un adjudant ont trouvé la mort dans un attentat, encore à l’explosif, qui a eu lieu dans la commune de Naciria, entre les villages d’Imaghninène et Bouassem.

    Le même jour, 24 juin : une attaque combinée a eu lieu à Tébessa à 600 km à l’est d’Alger, soit aux frontières avec la Tunisie. Deux bombes ont explosé simultanément. La première a visé une camionnette occupée par une famille de quatre personnes (1 homme, 2 femmes et un bébé). Aucune des cinq personnes n’y a survécu. La deuxième a éclaté au passage des services de sécurité et de la protection civile, venus secourir les victimes. Selon l’APS et L’AFP qui ont rapporté cette information, 2 gendarmes et un pompier ont trouvé la mort, alors qu’un officier fut grièvement blessé.

    Et le soir du même jour, 24 juin et à Tébessa aussi : Un groupe terroriste a assassiné cinq personnes dans le village d’EL-Kitna, une sixième personne grièvement blessée a été évacuée vers l’hôpital de Bir El Ater. L’attaque a eu lieu dans la nuit du jeudi à vendredi, les témoins ont rapporté que les assaillants avaient de longues barbes, habillés en tenues Afghanes et armés de Kalachnikov. Les terroristes ont ciblé le mariage d’un garde communale de 42 ans qui a été également assassiné.


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    On ne sait par quelle étymologie et nécessité, le vocable d’entraîneur d’équipe glisse souvent à devenir « coach » ? Peut-être c’est la mode d’aller aux anglicismes, simplement guidé par l’idée ou l’esprit que l’universalisme passe par la langue la plus usitée. Mais ce n’est notre sujet.

    Sanctionner l’entraîneur de l’équipe de France de football qui a participé au mondial d’Afrique du Sud en 2010, a plusieurs raisons. Celle d’avoir lu un communiqué laconique de la grève des joueurs pour une séance d’entraînement, après l’éviction de Nicolas Anelka, en est une et le dernier en date des méfaits à reprocher à ce responsable. Comment et pourquoi faire écho du boycott de cette session de travail ? Si ce n’est pas pour informer l’opinion et en conséquence accabler le collectif des joueurs pour son comportement, quelle serait la motivation ?

    Le lendemain lors d’une autre conférence, il sème un nouveau doute encore dangereux et déstabilisant en mettant un doute sur la participation de tous les joueurs au match qui les attend contre le pays organisateur l’Afrique du Sud. Comme il n’a précisé s’il maintient Patrick Evra comme capitaine d’équipe, alors que celui-ci est membre du staff dirigeant. Tant d’aléas, tant ceux passés que ceux non encore surmontés pour assurer l’avenir à jouer, dont l’incohérence criarde de la position d’un membre des dirigeants en la personne du capitaine, dénotent la débandade qui fait l’ambiance de cette sélection.

    Son intervention, devant un parterre complètement obnubilé par les péripéties d’une hostilité comme une autodestruction à aller à la victoire, a été commencé par la clôture de l’incident « Anelka ». «La sanction prise contre Nicolas Anelka est justifiée. Je soutiens la Fédé dans sa décision car personne n'a le droit de se comporter de cette manière. L'exemplarité d'un sportif de haut niveau est primordiale. Il a subi une première sanction sportive en étant sorti à la mi-temps de France-Mexique et une deuxième administrative avec cette exclusion», a déclaré Raymond Domenech.

    La désignation de cette formation, pour la bonne mémoire, était avancée avec 30 joueurs puis elle s’est amoindrie à 26. Les raisons qui ont poussé à cette tergiversation reste un mystère, pourtant bien des explications sont utiles pour aplanir les embarras des curiosités restées inassouvies. On avait cru, parmi les chroniqueurs sportifs, que l’affaire de prostitution sur mineur allait constituer un scandale. Mais cette baisse du nombre a aussi laisser planer, à quoi rime la volteface. L’impunité des joueurs qui ont été avancés pour ce cas de pédophilie et que le grand hebdomadaire « Paris-Match » a arrondi en « mœurs people » avec la présentation, en prostituée professionnelle, de Zahia comme une cover-girl professionnelle malgré son âge… Du moins aussi ses tuteurs !

    Le cas de la crise « Anelka », joueur qui a démenti le titre du quotidien l’Equipe, est l’apogée de la défaillance de l’encadrement de l’équipe française, quoique pense les « footballophiles ». Les mots du journal, qui est aussi celui du plus grand tirage du pays, porte une surcharge syntaxique. Elle interpelle que les propos du joueur ne sont pas, ne peuvent être dits ainsi, comme ils ont été affichés à la « Une ». Le quotidien d’informations sportives,  n’a-t-il pas tenu-compte que du point de vue de l’expression verbale… Il y a un langage que les dialoguistes peuvent, comme ils sont les créateurs, décrypter…  Le joueur a persisté de son côté, ne pas avoir proféré exactement ce qui a été rapporté.

    A quel degrés de responsabilité peut-on que Domenech n’a pas puisé de toutes les ressources que recèlent la France pour faire son équipe. Et comment l’a-t-il fait ? Quand certains grands talents sont écartés dans pareils circonstances, il faut sérieusement citer des responsabilités quant à ces défaillances pour des bons joueurs. La question a été déjà soulevée quand le même Anelka n’a pas été pris lors de la sélection de 2006, et si le prestige de la France n’a pas été vraiment écorné.

    C’est le cas du coup de boule de Zizou, quand il faut songer aux réputations. Pour ce cas, voici la précision qui vaut son peson d’or. C’est lors de la pause mi-temps que les dirigeants italiens ont donné ordre à leurs joueurs de provoquer l’éviction de Zidane du terrain de jeu, et par n’importe lequel des moyens. Ils savaient que sa présence et sa prestance empêchait la victoire. Après 2 chutes qui ont valu des coups francs au capitaine de l’équipe qui avait à son palmarès un trophée mondial, Matérazi s’en est pris à 2 reprises à Zidane. La seconde a provoqué la violente riposte de quelqu’un insulté et blessé…

    Article le plus lu, racisme et football

    Le manque de joueurs reconnus pour leurs capacités dans l’équipe nationale et lors de la coupe mondiale, est-ce acceptable ? Même si existent des nations qui soient privées de leurs meilleurs pendant la coupe du monde, il est difficile de s’imaginer qu’elles soient nombreuses. Domenech a répondu que superficiellement sur l’absence de Benzema, Naceri et… lors de la sa divulgation de la liste réduite de 26 à 30 pour les préparatifs. Quand il a été questionné, il n’a fourni des explications de l’écartement de brillants joueurs. Simplement il faut comprendre que lé précédent d’Anelka n’a pas été vraiment pris en compte…


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    L’une des vieilles familles de la scène politique française, le parti communiste, est désormais dirigé par une nouvelle tête depuis le 20 juin 2010. Continuant ainsi son parcours avec les mêmes sinuosités et dans l’intransigeante veine de ne pas démunir les adeptes du marxisme de leur cadre de regroupement. 

    Marie-Georges Buffet a passé le témoin à Pierre Laurent, lors du 35ème congrès, dans une douceur qui est bien à l’opposé du démantèlement souhaité par les sphères scrutatrices de l’évolution du communisme en France. Nombreux observateurs de l’évolution du PCF, le sont pour des raisons de convoitise des énormes et divers potentiels que recèle cette organisation, pour se rappeler à quoi lorgnent certaines de ses alliances.  Ces dernières lui doivent des tribunes comme la fête de l’Huma, ou bien le partage de l’action politique qui assure, du point de vue qu’elle est l’expression d’un mouvement social, une présence médiatique. Elles ont leurs limites d’alliances organiques qui ne tournent pas avec de larges volontés populaires.

    Le camarade qui dirigeait l’Humanité, l’organe de presse mythique, était attendu à ce poste depuis des années. De quoi ne plus démontrer la stabilité du parti qui arpenta, ces dernières années de post-effondrement du mur de Berlin, ses turbulences internes comme on mélange un paquet de cartes. C’est-à-dire à tout nouvel impératif qui se présente pour être joué (discuter), se redistribuent au sein du parti les tickets des itinéraires réels, alors que la doctrine ne cesse de reproduire le même réflexe. Sans renoncement à l’amovibilité de démocrates conséquents et prenant ouvertement part à la gestion institutionnelle des rouages de l’Etat, les analyses et les ambitions communistes ont l’empreinte idéologique, l’appartenance indiscutable à des populations exclues…

    On croyait que le discrédit des années 80, du socialisme dans le monde, et qui perdure, allait causer le fatal effritement souhaité par les pourfendeurs. Et malgré l’ambiance, de défiance et d’hostilité, de remise en cause des grands acquis sociaux, où les militants ont été les plus inusables et audacieux à porter le flambeau et à raviver sa flamme éclairante des sentiers des luttes qui les concrétisées, les communistes qui sont toujours des rangs ont la même conviction de ne pas baisser les bars. Le sentiment d’échec semble même plus reculer que de devenir une croyance. Le capitalisme est à sa pire époque. Ses menées impopulaires et sa crise apparaissent comme des crimes que le personnel politique qui les décide qualifie de réformes !

    Le marxisme français, à travers son parcours, s’est longtemps confondu avec le monde du travail. Et c’est le programme des réformes ou bien des buts avérés des alliances géostratégiques, comme l’Union Européenne, qui sont le fond essentiel de l’orientation du parti avec la tentative de consolider la perception de classe ouvrière.

    Mais ce sont les clivages français, ayant pour essence l’intérêt national conjugué à celui des couches sociales laborieuses qui priment. Sans « une prise de tête » ouverte quelconque avec le patronat, car l’entretien du dialogue est dans l’identité communiste, le PCF n’est pas attractif pour les entrepreneurs qui appartiennent naturellement aux créateurs de richesse. Puisque telle est l’une des causes, à l’origine la profonde et perpétuelle crise du communisme. L’individualité comme instinct social, psychologique et même génétique de l’être est peu absoute dans la trajectoire collective aussi bien des partisans que dans leur pratique de la politique.


    35ème Congrès - Rapport de Pierre Laurent
    envoyé par CN-PCF. - L'info video en direct.

    On ne va pas par mille formulations pour positionner le parti sur les questions mondiales comme le conflit du Proche-Orient. Ce qui est d’une aise idéologique conforme aux idéaux humains d’abord. En effet le PCF est de loin le seul parti de France à émettre une cohérente opinion qui assume la légalité, se départit de l’ambigüité et se ressource de sa propre position d’être à la pointe de la révolution dans le système que la démocratie perpétue… L’aspiration de changer la vie a principalement la présence dans la société pour alimenter l’idéal !


    Par Noël Blandin / La République des Lettres, vendredi 11 juin 2010.

    200 membres du Parti communiste Français (PCF) ont rendu hier leur carte, à une semaine du 35e congrès d'étape qui sera marqué le 18 juin prochain par le départ de Marie-George Buffet. Parmi eux, de nombreux cadres, élus locaux, intellectuels et figures militantes de longue date du parti, dont notamment les députés Patrick Braouezec, François Asensi et Jacqueline Fraysse, le maire de Nanterre (fief historique de la "ceinture rouge" parisienne) Patrick Jarry, ou encore l'ex directeur deL'Humanité Pierre Zarka, le philosophe Lucien Sève et l'historien Roger Martelli.
    Peu convaincus par l'alliance avec le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon au sein d'un Front de Gauche (FG) -- qui a acté mercredi l'idée d'un "programme partagé" pour l'élection présidentielle de 2012 --, la plupart de ces communistes "refondateurs" déplorent que cette alliance ne soit qu'un "tête à tête". Plusieurs d'entre eux sont déjà engagés dans les mouvements de la gauche alternative comme l'Association des Communistes Unitaires (ACU), les Alternatifs et plus globalement la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (Fase) créée en décembre 2008 autour de Clémentine Autain. D'autres lorgnent du côté d'Europe Écologie ou du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot. Tous envisagent de lancer prochainement un grand débat via des "Etats généraux de la transformation sociale et écologique".
    Pour Gilles Alfonsi, il s'agit de chercher "des formes nouvelles de pratique politique", de "rompre avec les partis-guides monolithiques" et de "dépasser les limites du Front de Gauche par une nouvelle dynamique populaire ouverte à toutes les forces et à tous les citoyens". C'est "la fin d'une époque, d'un monde communiste", souligne cet ex-membre du Conseil national du PCF, aujourd'hui animateur des Communistes Unitaires. Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine, estime elle que le PCF est ajourd'hui "contreproductif" et que le Front de Gauche a été "créé petit-bras". Patrick Brouezec, dont le départ est annoncé depuis les élections régionales de mars dernier, souhaite de son côté se rapprocher de la FASE. Pour le député de Seine-Saint-Denis, "c'est un constat d'échec, mais aussi une perspective d'avenir". L'historien Roger Martelli pense lui qu'il n'y a "plus de possibilité de changement à l'intérieur du Parti Communiste".
    Les ponts ne sont toutefois pas entièrement coupés avec le parti, la plupart des "démissionnaires" se disant "toujours communistes". Pierre Laurent, successeur désigné de Marie-George Buffet à la tête du PCF, saura-t-il sinon les faire revenir du moins les associer à une rénovation d'un Parrti Communiste qui risque de jouer sa dernière carte en 2012 ?


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    C’est aux premières heures de l’occupation que l’apartheid a pris le pas sur la cohabitation pacifique des 2 peuples israélien et palestinien. Ce dernier par excellence a gardé une forte communauté chrétienne, et ce n’est pas uniquement la volonté actuelle de faire reconnaître l’Etat hébreu en nation juive qui démentit les origines des disparités.

    Nous avons eu à soulever, sur notre modeste journal en ligne Populi-Scoop la question du droit international devant la piraterie et le terrorisme étatique israélien. Et nous continuons d’exposer, après le cinéma, une émission de télévision et enfin les artistes musiciens, l’évolution et les nouvelles situations que connaît ce conflit. Le domaine de la littérature mondiale renferme le plus houleux et critique débat à propos de la question palestinienne, autour surtout du Tribunal Russell sur la Palestine.

    Vidéo présentation du tribunal

    Ken Coates
    envoyé par RussellTribunalPalestine. - L'info internationale vidéo.


    Tribunal Russell pour la Palestine M.Stéphane HESSEL(SUISSE)
    envoyé par edyes. - L'actualité du moment en vidéo.

    Les hommes et les femmes de lettres, tous corps confondus (c’est-à-dire auteurs, éditeurs et critiques), de part leur chaire située au summum des arts, n’ont pas été favorables à la ségrégation et à l’expatriation du peuple palestinien. Derniers en date à avoir ouvertement manifesté leurs soutiens à la lutte des palestiniens, devenue sur la voie de la non-violence,Henning Menkel l’embarqué pour Gaza avec la Flottille de la Liberté et l’éditeur de l’organe de presse tageblatt qui a refusé de publier un article et a mis fin à la collaboration de son écrivain fétiche l’écrivain Robert Redeker menacé de mort par des islamistes.

    Le premier est un Nobel de littérature suédois qui est devenu le précurseur de l’idée du boycottage des lecteurs en initiant l’interdiction de la traduction de ses romans à l’hébreu, et le second est plus significative car il concerne une apologie à la domination et à l’impunité dans le conflit du Proche-Orient. Redeker a publié ses notes de lectures de l’ouvrage un sujet sur l’ouvrage de Taguief qui a pour titre « La Nouvelle Propagande antijuive (édition : PUF) ».

    Ces nouvelles de bonnes augures apprennent à aux sphères des critiques que la collusion entre une entité étatique et une confession religieuse comme un tonnerre dans le radieux ordre de guerre… Dans le chaos et le conflit, les humeurs mettent sur table les idéologies, même si le philosophe qui ne désire pas changer le monde, songe et agit pour l’entretien des violences comme des brasiers à fomenter des haines.

    En diapo les auteurs connus pour leur soutien à la cause palestinienne.

    L’honnêteté intellectuelle est pour une large part un ancrage dans la réalité, mais la confusion entre un joug israélien et islamisme palestinien ou arabe semble plus trancher dans les esprits. L’actualité justement a justement cette vocation de tranche. Selon l’auteur de l’ouvrage traité par Redeker, les gauches qui noyautent les doxas médiatiques alimentent l’antisionisme et sont favorables à l’islamisme palestinien. « … l’anti-israélisme et le propalestinisme, depuis les années 1990, se sont inscrits dans la doxa journalistique, reflétant le parti pris « antisioniste » partagé, avec plus ou moins de virulence, par toutes les gauches. »

    Ces gauches n’ont-elles pas faites ainsi pour remettre à leur juste place les clivages raciaux aux USA et en Afrique du Sud ? L’histoire jugera, et de la littérature le débat de l’humanisme prend racine. Aujourd’hui la question palestinienne arrive dans les cœurs des combattants des droits des peuples et des libertés de part le monde, de surcroit elle leur donne cette inspiration aux littérateurs d’émettre un point de vue politique sur ce qu’ils considèrent d’injuste ! L’intellectuel armé de l’écrit a justement ce don de ce faire écouter…

    Liste des écrivains connus mais la liste est plus longue :

    1. Començons par José Saramago josé saramago,palestine,littérature,boycottage,tribunal Russelqui vient de rendre l’âme dernièrement, le 18 juin 2010 : écrivain et journaliste portugais lauréat du prix Nobel de littérature 1998. Il est mort le 18 juin 2010. Saramago fut membre du Parti communiste portugais depuis 1969. Il était athée. Il n’a jamais dissimulé sa défiance face à la construction européenne dont il a déploré les dérives libérales. Fortement engagé dans le mouvement altermondialiste, participant aux forums sociaux mondiaux et étant l’un des signataires du Manifeste de Porto Alegre. Il s’est également engagé dans la contestation de la version officielle des attentats du 11 septembre 2001. Il a de plus souvent dénoncé la politique du gouvernement israélien vis-à-vis de la Palestine. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.

    2. Juan Ooytisolo Photobucket : opposé au franquisme. Son père a été emprisonné par les Républicains pendant la guerre d’Espagne et sa mère tuée par le premier raid franquiste en 1938.

    3. François Maspero François Maspéro,traducteur,écrivain,éditeur,engagé,guerre d'Algérie : écrivain et traducteur français. Il a également été éditeur, libraire et directeur de revues. Il a suivi l’engagement de sa famille dans la Résistance. Son père, Henri Maspero, sinologue et professeur au Collège de France, est arrêté en 1944 et meurt au camp de concentration de Buchenwald. Il crée, en 1959, en pleine guerre d’Algérie, les Éditions Maspero, engagées à gauche.

    4. Russels BanksRussels Banks,USA,Littérature : écrivain américain né le 28 mars 1940 dans leMassachusetts. La description du monde des petites gens croulant sous le poids d’une vie quotidienne dure et pauvre ou de la tragédie sont les particularités de sa littérature. Russell Banks est très actif politiquement, n’hésitant pas à critiquer ouvertement son gouvernement (il a pris position contre l’intervention en Irak et contre le Patriot Act). Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

    5. Claire Messud Claire Messud,palestine,littértaure : de son père français d’origine (à partir ancien-français Algérie) a été nominé pour le PEN Faulkner Award /. Romancier Claire Messud a récemment participé au Festival palestinien de littérature en Cisjordanie, et elle vient de publier un magnifique essai de son expérience ici.

    6. John Berger John Berger,littérature,le temps des cerises,palestine,angleterre  : est un écrivain engagé, romancier, auteur de nouvelles, peintre, critique d’art et scénariste britannique. Le Temps des Cerises, 2009. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

    7. Arundhati Roy Ã©crivaine indoue,plaestine,littértaure : Sa vie de bohème est remarquable. Habitant une hutte couverte de tôle et gagnant sa subsistance en vendant des canettes de bière vides. Elle écrit Le Dieu des petits riens, qui lors de sa parution en 1997 devient un best-seller mondial (il obtient le Booker Prize). Arundhati Roy est aussi célèbre pour son activisme pacifiste. Son premier essai, intitulé The End of Imagination (La fin de l’imagination), était une réaction aux tests nucléaires.

    8. Eduardo Galeano Eduardo Galeano,littérature,uruguay,palestine,censuré : écrivain et journaliste uruguayen, célèbre pour avoir écrit Les veines ouvertes de l’Amérique latine. Il est d’origine italienne, allemande et espagnole. À quatorze ans, il entre comme débutant au journal socialiste El Sol (es), où il brosse des caricatures d’hommes politiques tout en assurant la chronique des arts et du théâtre dont il devient rédacteur en chef en 1964 directeur. Il est censuré par le président Jorge Pacheco Areco. À vingt ans, il devient chef de rédaction au grand hebdomadaire Marcha et, en 1964, son directeur général à Montevideo. À la suite du coup d’État militaire de 1973, il est emprisonné avec des milliers d’autres opposants. Il a participé à des forums sociaux mondiaux de l’altermondialisme (2001… 2005), Les veines ouvertes de l’Amérique latine a été offert par le président vénézuélien Hugo Chávez au président américain Barack Obamaà l’occasion du cinquième sommet des Amériques en avril 2009, propulsant les ventes de ce livre. Il fait partie des 19 personnalités qui ont proposé et signé le manifeste de Porto Alegre. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.


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