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    Le célébrissime Enrico Macias, auteur de la fabuleuse chanson « Enfant de tous pays », ne peut être reçu à bras ouverts en Algérie pour plusieurs raisons. Deux sont logiques et des plus approuvables pour l’opposition et le rejet de son éventuel voyage dans la ville, Constantine, où il a ouvert les yeux et vécu sa jeunesse. 

     

    Très peu d’autres causes le priveront à jamais d’assouvir sa nostalgie, même si cette dernière est affective et humaine peut soulever certains cœurs. Lors de l’échec de son déplacement en Algérie avec le président Sarkozy, il dit que parce qu’il est juif qu’on lui refuse cette rencontre avec ses racines. Or il s’agit bien des discours qu’il tient vis-à-vis de l’histoire algérienne que les événements du Proche-Orient qui indisposent plus d’un.

    Avant d’aller dans la vision expéditive et réductrice d’entendre encore un quelconque antisémitisme, notons que nombreux juifs étaient membre du PCA (Parti Communiste Algérien) et avaient choisi leur camp pour libérer l’Algérie. Comme le cas de Daniel Timsit, mais ils sont innombrables.

    D’une part sa non-condamnation de la colonisation en général et son insoutenable indifférence pour celle française démantelée par l’histoire en Algérie. Le peuple berbéro-musulman dont il ne se revendique pas, tout en gardant un friand attachement au joli pays, s’est emparé de sa liberté les armes à la main. Et il se trouve, selon ses sires, qu’il se positionne dans le camp combattu par les algériens. Son rapport à la guerre de libération est bien celui de nombreux algériens déchus, pourtant toujours fascinés. Comme c’est aussi le cas de la ténacité du discours de l’Algérie française qui distille les bienfaits de l’occupation de 130 ans…

    D’autre part son cynisme gravement contradicteur de son discours poétique, et qui ne laisse pas place au doute… Quant au danger que représente Israël, désormais pour tous les juifs du monde, avec son régime ségrégationniste interne. Enrico Macias nie les témoignages de nombreux juifs conséquents qui ont fait des constats visuels concernant la situation sociale et discriminatoire des israéliens d’origine non-européenne, comme le rapporte ce sujet publié par Pierre Stambul.        .

    La question palestinienne au cœur de l’actualité mondiale, est une source de l’insécurité au niveau de plusieurs continents. Alors que les israéliens et les USA continuent dans leur politique, les jeunes générations éprises de vivre dans d’autres conditions n’ont que le terrorisme, pour ceux qui subissent cette politique, comme l’arme des impuissants. Tant que la justice mondiale, n’est pas en passe de se faire appliquer, cette violence reste incontournable. Guenaïzia Gaston reste dans la logique d’imposer l’injuste !

    Alors que les démonstrations d’humanisme s’affichent par plusieurs artistes et avec impartialité, Enrico Macias campe sur ses idées. Ne rend-il pas compte qu’’Israël est devenu un danger pour les juifs dans le monde ? Certaines critiques se demandent comment la vedette reste insensible aux souffrances du peuple, le palestinien ? Une situation d’ailleurs bine plus grave que celle des Algériens jadis. Les palestiniens spoliés de leur patrie dès la Naqba, sont expatriés sous les yeux de tous et exterminés par un apartheid largement démontré désormais ? 

     

    Les signes d’une nouvelle conscience mondiale pour les droits du peuple palestinien, sont devenus assez présents. Des juifs dans le monde et en France, se refusent une l’ignominie de la guerre criminelle de Tsahal et la politique d’un Etat qui se conjugue comme une réelle menace pour l’image du judaïsme.

    Derniers en date des artistes à boycotter Israël Dustin Hofmann. Après des hommes de lettres ou bien, comme lui, des musiciens se sont audacieusement positionnés dans le camp de la paix qui ne porte pas de risques contre les juifs surtout. Cependant des responsables israéliens sont poursuivis pour crimes de guerre ne peuvent librement voyager dans le monde.

    La mémoire de la décolonisation de l’Algérie, quand Enrico dit qu’il a une dimension algérienne dans son identité.

    En effet la question de la guerre libération de l’Algérie constitue l’essentiel de la réticence des algériens à le recevoir. Très peu de choses étaient connues, mais finalement l’idée d’avoir commis des actes contre l’indépendance s’est fortifiée ces dernières années. Enrico habitué à dire « rester sur les thèmes du passé, c’est être dépourvu d’un projet d’avenir pour les algériens », était acteur dans cette récente réunion. C’est-à-dire qu’il persiste à croire que le colonialisme qui mettait les algériens en sous-citoyens, et dans leur propre pays, n’avait pas en rien de la barbarie. Le cas des palestiniens n’est pas en reste de ce mépris, qu’il ne le défende pas est loin de trouver des avals.

    A l’occasion du premier rassemblement des juifs originaires de Constantine qui s’est tenu le 27 et 28 mars 2005 à Jérusalem, les membres de cette communauté se sont regroupés. Etaient présents parmi nombreuses autres personnes : Enrico Macias, l’historien Benjamin Stora et Nicole Guedj. Cette dernière était en poste de secrétaire d’État aux Droits des Victimes avec le gouvernement Raffarin. La rencontre a été couverte par le journal « Maariv » considéré comme le 3ème des organes de la presse écrite de l’Etat hébreu.

    Un participant insolite a pris parole pour rapporter son haut fait de guerre. Tout simplement il raconta sa contribution contre le FLN et contre l’indépendance algérienne. Ce grand symbole pour le peuple algérien, l’organisation politique FLN, avait ses militants exposés aux pires exactions des colonialistes de tous bords. Le Mossad a mis sa touche aussi, à travers l’unité 131 qui opérait dans les pays arabe et surtout l’Egypte, en menant un traque permanente des combattants du FLN !

    Répondant au nom d’Avraham Barzilaï, et âgé de 29 en 1956, l’intervenant qui était venu en mission d’Israël en Algérie occupée rapporta comment, durant la glorieuse guerre libératrice, une cellule du Mossad a armé et entraîné des juifs de Constantine pour se défendre contre des actions "terroristes" du FLN. Si bien sûr terrorisme et combat libérateur prêtent à une quelconque confusion des genres. Sous la couverture d’enseignant de la langue hébraïque, il était sous les ordres d’un certain Shlomo Havilio dirigeant du quartier général du Mossad en France. Enrico Macias et cet agent du Mossad semblaient vivre des retrouvailles.


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    D’abord parce que Molière et Brecht ont été interdits, au sens de censurés, que leur art est resté éternel et leurs œuvres sont des repères dans le théâtre universel. Cet art, le 4ème que l’humanité a découvert bien avant toutes religions, plus que tous les autres réveille les consciences. D’ailleurs le climat d’indifférence du monde des arts, en France pour la question palestinienne, est gravissime. 

    Le dernier monologue « On-Man-Show » de l’humoriste Dieudonné, intitulé « Mahmoud » faisant référence au président iranien, est politique même si un volet de parodie de l’histoire humaine est dans son contenu. Si, par le passé, l’artiste a été puni par la justice n’équivaut point qu’il est en tort vis-à-vis de la conscience et des causes, car la loi est toujours perfectible. Quand elle est inscrite dans un système politique, elle est loin de respecter les vraies valeurs. C’est pour cela que la jurisprudence et les législateurs se mettent presque quotidiennement à créer des nouvelles et à apporter des correctifs à celles existantes.

    Ensuite défendre l’Iran ou Cuba ou bien les communistes chinois dans un théâtre engagé constitue l’essence et la nature même de ce genre, le théâtre engagé, d’art scénique. Une manière sortant de l’interprétation du palais, sinon contentons-nous du théâtre des bouffons du roi. Celui qui caresse dans le sens, du poil, convenant aux doxas et à l’establishment.  

    Existe-t-il une communauté qui ne peut-être critiquée en France ? Car le fait de ne pas admettre le communautarisme, cela n’entraîne pas son inexistence. Qui ne se souvient pas de Coluche parodiant un arabe ? Et de Smaïn se portant président de la république. Et qui ne connaît pas les positions du dernier défunt Laurent Terzieff pour la question algérienne, sinon l’ignorant et le négationniste qui n’a aucun droit sur le droit français.

    Seulement la bannière de l’antisémitisme est brandie à chaque fois que les crimes de guerre sont dénoncés, quand le dévoiement du sionisme est critiqué… Là, il est vraiment question d’une sectaire vision de la dérogation et de l’impunité… Il est question de censure abjecte.

    Une amère et troublante vérité, de la colonisation et des affres vécus par le peuple palestinien, n’est plus à démonter. Elle s’est multipliée comme une dérive dangereuse, lors de l’agression des humanitaires de la Flottille de la liberté.

    Il n’est point d’antisémitisme quand une affaire humanitaire préoccupe certains juifs sincères et sensibles à l’humanisme. La question palestinienne et le conflit du Proche-Orient sont une tare, et elle taraude les consciences éprises de voir la légalité internationale prendre le dessus sur l’impunité des criminels de guerre de tsahal. Parmi ces derniers nombreux ne peuvent être reçus dans certaines démocraties occidentales, faute de se faire arrêter et emprisonnés pour crime de guerre.

    Et c’est pour cela que Dieudonné est défendable, car il dérange. En termes clairs, il ne fait pas un théâtre où sont prodigués des conseils contre le sida ou bien pour que la population mange plus du bio ou évite de consommer les produits périmés.

    La libraire Résistance attaqué par une section du même groupuscule LDJ.

    Fichier hébergé par Archive-Host.com

    La situation où ont mis les européens, et après eux les USA, l’ensemble des juifs du monde est déplorable. Après des pogroms de la Russie tsariste et la shoah de la seconde guerre mondiale 39/45, les occidentaux se sont débarrassés des juifs dans une contrée déjà peuplée. Tout en leur approuvant politiquement de faire de leur idéologie, le sionisme, un programme d’extermination des palestiniens…  

    Avec la connivence des occidentaux aussi, entre silencieux et pleinement participants, il ne se passe désormais plus un jour où la violence d’Israël ne fait des morts et n’impose pas l’expatriation et l’exil aux palestinien, et ce depuis plus d’un demi-siècle. Il n’existe plus un moment ou bien un lieu où la paix qui tient à cœur plusieurs peuples du monde ne soit menacée. Une haine qui alimente l’insécurité dans plusieurs pays, faite de provocations directes du terrorisme des fanatiques du « fascislamisme » monte à chaque moment que vivent les humains d’un cran. Et le conflit du Proche-Orient est une huile inflammable rajoutée à l’incendiaire mondiale.

    En France les membres de la "LDJ", (Ligue de Défense Juive)http://i.ixnp.com/images/v6.37.1/t.gif d’extrême-droite, bannie dans ses propres bercails, ne sont jamais inquiétés mais soutenus par un réseau assez large qu’entretiennent ouvertement le Bétar et en sous cape le CRIF. Cette organisation, créée par le dantesque et criminel rabbin Meir Kahane, est interdite aux Etats-Unis et même en Israël. Et c’est elle qui mène ces attaques venues des temps de l’inquisition.

    L’affaire de la librairie résistance est, de triste mémoire, un précédent dans l’amertume de la vie culturelle française. Tristesse parce que les silences et l’impunité, exception faite du PCF parti communiste français, offusquent plus d’un citoyen de l’hexagone. 

    Agression d'une librairie (LIBRAIRIE RESISTANCE) à Paris
    envoyé par Weasreopen. - L'actualité du moment en vidéo.

    Des cercles juifs de France reconnaissent implicitement et se félicitent ouvertement que la LDJ s’adonnent à ses actes criminels. Et comme ils n’ont procédé à des dégâts matériels, c’est une prouesse, disent-ils, de savoir manifester. Et L’art prend sa vicissitude comme un traumatisme. Une note de JSSNews dit banalement : « Bien que n’ayant aucun lien direct avec la LDJ, JSSNews ne peut que féliciter ces jeunes français pour leurs actions. » Ce genre de complicité est tolérable, et l’organisation qui signe le méfait est promue.

    L’art et la liberté d’expression privés de leurs droits de cité, en pâtissent de la dégénérescence du sionisme. Cette idéologie qui prônait originellement un refuge de paix au peuple juif, connaît sa phase finale de mutation. Comme le stalinisme qui n’est le communisme proprement dit, elle est devenue un danger au judaïsme lui-même !


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  • La crise n’est pas un effet du faux socialisme spécifique à l’algérienne, elle est plus due "cette crise" à l’absence de cet idéal !

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    La crise algérienne peut-être observée sur plusieurs angles. Et choisir de l’analyser par celui de l’édification socialiste prônée aussi au temps de Boumediene, emporte inéluctablement la curiosité à l’appréhender selon l’axe du mouvement communiste algérien qui a suivi l’ensemble des péripéties de l’histoire contemporaine de ce pays de 1937, et bien avant, à ce jour.

    La crise n'est pas un effet du faux socialisme spécifique à l'algérienne, elle est plus due "cette crise" à l'absence de cet idéal !

    Beaucoup d’observateurs se demandent si le mythe algérien qui a été créé autour de la glorieuse guerre de libération, existe encore ?

    Le rayonnement de la geste historique qui a été à l’origine de l’existence de l’Etat algérien, continue-t-il encore d’être idolâtré par les jeunes générations algériennes d’abord ? Et puis, si vit-il cet amour passionnel surtout de la diaspora, éprise d’observer ce pays souvent dérouté par les tourments, autant que par le passé ? Un espoir de retour à la voie du développement qui ne s’amenuise pas après la fin du pétrole, est-il possible ?

    Ou bien se sont estompés l’aura et le prestige d’un combat qui a relevé la tête à un peuple dont les ancêtres ont été pendant bien de longs siècles sous moult occupations ? Car il n’est pas simple de regarder, sans susciter des passions, ce pays qui brasse des milliards de pétrodollars, sans se demander avec ses habitants ou bien se considèrent ressortissants, pourquoi tant de désespérance...  Bezzzef, y’en a mare, vous diront certaines langues écœurées. 

    Pourquoi le pays vit la désolation de voir son système scolaire s’effondrer, après qu’il a fait de former une élite qui s’est toujours empressée de le quitter chassée par une razzia de médiocrité qui tient les centres sensibles qui gouvernent la société ? Des scandales de corruption ne cessent de détruire le semblant de stabilité, alors que les décideurs, et Bouteflika en tête, mettent leurs têtes dans le sable sans donner la lueur d’une conscience quelconque des vrais enjeux qui font l’avenir du pays.             

    Et certainement il y a une multitude d’éléments (comme des observatoires) qui, à la fois traduisent et interrogent son identité, et ne sont pas connus ou consultés. Ces critères ou paramètres sont fondateurs de cette personnalité algérienne.

    Que cela peut paraître peu plausible, ils permettent tous de se faire un angle, une position, une matière et un modèle pour méditer, ou analyser, cette construction, demeurée aléatoire, d’un Etat qui s’inscrit dans le contemporain des peuples. Et dont fait partie l’algérien, comme partie prenante des Etats émergeants, avide d’acquérir un bien-être.

    Un socialisme spécifique avec lequel feu Mohamed-Chérif Messaâdia (ex premier responsable du parti FLN) mentait à feu Georges Marchais (ancien secrétaire du PCF).

    Le choix du repère par lequel, comme un troue de serrure et sans voyeurisme on peut contempler l’évolution sociologique, politique, économique et culturelle de l’Algérie, est essentiel pour faire l’approche appropriée au thème de l’origine des différentes crises éternelles et multiformes. Une convergence des visions sur l’Algérie existe. Elle signifie qu’existent bien sources, méprisées, pour examiner de divergents arguments pour sortir de l’ornière.


    Les pales étapes de l'histoire de l'Algérie
    envoyé par DzCaNaL.

     

    C’est pour cela que cette question du communisme algérien est comme un sentier tout tracé, et relevant de la trajectoire d’ensemble de cette véritable jeune nation, et ce pour plusieurs raisons. Et elle nous apprend le vécu de ce pays à travers ce qui communément désigné par les idées de gauche. Une contemplation bien quelconque mais instructive.

    Les composantes de l’histoire algérienne, tel le fragment du communisme algérien que se partagent à longueur de plusieurs décennies les mémoires réellement présentent dans les annales et les chronologies, méritent d’être interrogées. Principalement les 2 sigles PCA (Parti Communiste Algérien, de 1937 à 1965) et PAGS (Parti de l’Avant-Garde Socialiste, de 1966 à 1990) nous informent sur les plans historique et idéologique, surtout et seulement, qu’il y a un reniement dangereux de certains spectres favorables à l’épanouissement de ce pays.

    En effet, quel idéal a pu donner vie au projet d’un socialisme en Algérie et surtout à quoi est dû l’attachement des militants qui, d’une manière cornélienne, ont maintenu cette aspiration ?

    Parce qu’au niveau de ces 2 partis politiques, la même composante humaine a parcouru presque tous les jalons temporels et périodiques depuis 1940 à 1988, puis demeurent encore à ce jour, en 2010, à l’état embryonnaire et de latence, cette évidence de l’existence de combats justes et infrangibles. Une telle dimension humaine recèle ou représente aussi un cadrage ou un pan de ce champ de vision ou de prospection, comme une jumelle ou un outil agrandissant, qui ne peut-être éloigné des réalités. Pour quoi nier que des algériens aspiraient au socialisme, du moins à l’une de ses doctrines. Est-ce un idéal, malheureusement, perdu pour les algériens ?

    La genèse du communisme traduit aussi que le choc du 5 octobre 1988, est une rupture avec le mythe du socialisme algérien que ces 2 partis en ont faits comme objectifs de leur programme. Le dogme n’est-il pas déjà avec cette empreinte parmi les vérités algériennes, et qui sont gravement et dangereusement occultées ?

    Si bien sûr cette dimension « socialiste », qui a été aussi instrumentalisée par Boumediene et l’appareil subalterne à son armée qu’est le parti FLN, peut figurer dans le parcours historique et identitaire des algériens. Au-delà de la réalité qui fait qu’en 2010, siège le PT (Parti des travailleurs de Louiza Hanoun) à l’assemblée nationale et de sa présence sur la scène politique comme un électron libre, les algériens rebutent et haïssent plus, qu’ils vénèrent, le socialisme. Il est certainement crucial de revisiter cette opposition positive dont s’est accommodé le PAGS pendant ces années de clandestinité.

    Ce repère du 5 octobre qui a mis fin à la version socialiste du mythe algérien. 

    Le passage vertigineux du PAGS à la légalité, en 1990, constitue le point de fracture du socialisme avec les algériens. Les circonstances s’y prêtaient. Le mur de Berlin au niveau international et l’ostracisme des structures mentales locales, pour désagréger l’idéal socialiste en Algérie, n’ont pas été innocents. Avec d’autres conditions qui augmentent davantage la curiosité. Elles sont citées en interrogatoires à  la fin de ce sujet.

    Si aujourd’hui le PT tourne-en-rond pour répondre au grand divorce de la population algérienne avec l’idéologie qui est doctrine du socialisme, dans la logique de son discours et de son identité, c’est parce que le communisme algérien qu’a combattu ce parti de Louiza Hanoun emporte avec lui le recul de la stratégie d’un parti révolutionnaire pouvant être un acteur majeur de la construction de la démocratie en Algérie. Un parti révolutionnaire est celui qui clarifie la vie, pour ne pas balancer encore davantage de confusion en matière de concepts politico-idéologiques…

    En effet le manque de confiance des algériens dans le socialisme réside dans la disparition du PAGS ; Et de l’échec des tentatives de refonte d’un parti communiste ancré dans le mouvement social et les actions politiques qui expriment la soif populaire de démocratie, il y a aussi bien une certaine faillite du mythe algérien ainsi que de l’orientation édificatrice d’une nation moderne et démocratique.

    Cet éclatement du plus vieil courant politique algérien est une fatalité à considérer, dans le sens d’évaluer et de rappeler un segment de la mémoire, comme un tronc du processus de l’évolution démocratique en Algérie. A moins qu’il faut rester encore autiste envers les pistes et les débats. Et à partir de cette dimension existe une analyse vivante et du moins décente de la crise algérienne, dont l’apogée est le terrorisme, qui semble toujours être en latence.

    Cette extinction a emporté, chose qui se justifie comme une preuve, les fondements du progrès et de justice sociale qui devaient être dans le débat de la société algérienne. Cette dernière, comme communauté nationale ayant un Etat et une population en quête de citoyenneté, mérite de savoir où l’idéal réside.

    Et pour qu’elle revendique, parmi toute l’humanité, un monde de paix et de libertés, elle a bien le droit de se faire, à l’instar des autres peuples, un idéal animé du respect des droits humains qui soit sa principale inspiration. Or vivre ce vide vécu par les algériens ne fait que multiplier les déceptions de sa jeunesse. Il est l’absence incarnée dans les débats actuels en Algérie, souvent loin de la clarté qui expose de vraies valeurs démocratiques. Et ce qui laisse place aux transgressions immorales nuisant aux normes et idées que certains définissent par la modernité.

    La raison de cette perte de l’esprit militant ne donne pas, en premier lieu, un champ politique dynamique et prêt à instaurer la démocratie. Elle est le contraire, une négation bien voulue par les dominateurs qui ont toujours dirigé le pays, de ce qui crée et entretient le romantisme des combats les plus justes qui ont directement effet sur l’existence matérielle et collective.

    Pour conclure, un tas de questions peut demeurer sans réponse dans cette exquise de la genèse du mythe du socialisme en Algérie. Elles peuvent être formulées ainsi :

    Que s’est-il passé dans les rangs du PAGS pour qu’il se pulvérise ?

    Les frappes des hostilités exogènes comme celles de Louiza Hanoun sont-elles venues à bout du communisme algérien ?

    La théorie du noyautage sécuritaire est-elle plausible, ou bien la soupape dite des « militaro-staliniens » n’a pas fonctionnée pleinement ?

    Le passage à la légalité, si dérapant, a-t-il été la 1ère déclaration à la dissolution, car la riposte a été sans une intelligente réactivé aux faits du 5 octobre ?

    Car simplement la déferlante de la fin de l’URSS a empêché le parti révolutionnaire de se créer un idéal qui a pour sens le mythe algérien lui-même et dans sa globalité ?

    La vacance du pouvoir, celui légitime et révolutionnaire, était depuis 1962 à combler, mais c’est l’autre histoire… Car celle qui a enclenché un épisode décisif dès octobre 1988, avec toujours la même vacuité de l’autorité légitimée par une gouvernance foncièrement progressiste. Comme le disait le militant assassiné par la machine terroriste qui exalte l’irrationnel : Demain reste à faire !  

     


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  • Peut-être que c'est la saison estivale, dans quelques mois nous verrons mieux !

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    Au centre des idées tendances de l’heure, les réseaux sociaux du Web sont désormais les sites les plus visités. Leur fréquentation est sans cesse en augmentation, de part dans leurs activités propres et tous les usagers d’Internet en sont jusqu’à là appâtés par les prestations d’échange qu’ils mettent gracieusement en ligne. 

    L’économie seconde, après les individus, à s’y mettre désormais sans relâche, constate que sa clientèle et partenaires potentiels y sont pleinement, avant elle. Les acteurs économiques, tous secteurs confondus, abondent à donner ampleur à leur présence. Et c’est bien sûr le fer de lance de la publicité qui trouve une nouvelle mine d’or. Aussi les moult applications, enjointes à ces réseaux, trouvent aussi leur business comme l’élevage d’une poule pondant des œufs d’or.

    Facebook constitue l’objet virtuel de toutes les convoitises, avec le demi-milliard d’utilisateurs dans le monde et 5 millions en France. Après avoir pu être premier des réseaux, assez rapidement avec l’ancrage dans les mœurs culturelles de la pratique d’Internet, de prise de contacts et de partage. Cette plateforme, que Twitter talonne de plus en plus et chaque jour davantage, est devenue la Mecque des solitaires, des ambitieux, des conviviaux, des polémistes et aussi des fondateurs de nouvelles consciences. Même si ces derniers, les philosophes, s’en balancent de leurs existence et impact, puisqu’ils constatent que leurs idées sont véhiculées à la vitesse de la lumière par des adeptes connectés souvent jusqu'à l’addiction, ils ne comptent pas, surtout eux, courir à la traîne de la vague universelle.

    Avec les dernières nouvelles concernant Facebook et publiées par son site consacré à l’analyse « Inside Facebook », un constat de revirement de situation se dégage. Il n’y a que 320 800 nouveaux membres actifs ont été recrutés en juin, ce qui équivaut logiquement que seuls les nouveaux inscrits et s'étant bien connectés à Facebook pour la première fois en un mois. Du moins ce qu’on peut comprendre par « nouveaux membres actifs ». Pendant le mois précédent, de mai, 7,8 millions de nouveaux membres actifs ont été enregistrés. Et là il s'agit d'une chute vertigineuse.

    Selon le site français Eureka Presse, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré récemment qu'il a comme objectif d’atteindre le milliard de membres avant deux ans, c’est-à-dire en 2012. A cette échéance le chiffre d'affaire du réseau social devrait dépasser le milliard de dollars, selon des estimations concordantes. Selon Reuters, en 2009, Facebook aurait dégagé plusieurs dizaines de millions de dollars de bénéfices. Pour d’autres sources il s’agit de quelques centaines de millions. Nonobstant, Facebook mise actuellement sur les pays où il est peu présent : la Russie, la Chine, le Japon et la Corée du Sud.

    Cet indicateur, signalant un recul, s’appréhende pour certains comme un essoufflement ou une saturation ? C’est-à-dire à force d’usage, on ne tire plus le plaisir et l’utilité. Ou bien à force de ratisser large, le plein est fait des utilisateurs ciblés. Un brin d’alarmisme ressort de cette dernière donnée, à laquelle se rajoute 253 840 membres ne sont pas connectés du tout pendant le même mois. Ils sont parmi les plus ciblés dont l’âge se situe entre 18 et 44 ans. Cette catégorie représente 70% des 125 millions d'usagers actifs recensés aux États-Unis. Le gros de la désertion est le fait des femmes (- 100 060 connexions) et des hommes (- 73 560 connexions) de 26 à 34 ans.

    Avant de croire à une quelconque trêve estivale, du fait des vacances, qui peut être l’origine de ce tassement. Nombreux spécialistes de la communication, particulièrement l’observatoire « Inside Facebook », attribuent ces défections aux dernières polémiques sur le respect de la vie privée.


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    Le climat que vivent certains américains qui ont des opinions divergentes avec celles des doxas locales et l’orientation générale de la politique étrangères des USA, pousse aux extrémismes. Après le 11 septembre 2001 et avec le conflit du Proche-Orient, le premier évènement a été provoqué directement et indirectement par la persistance du second, la fameuse « Black-Liste » prend en chasse toute opinion sortant de l’orientation établie.

    Après Helene Thomas qui a été d’office mise à la retraite alors qu’elle a exercé de longues années comme correspondante de presse à la Maison Blanche, une deuxième journaliste vient d’être limogée de CNN suite à un message louant l'ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, décédé le 4 juillet 2010, sur Twitter. La première a ouvertement tenu des propos condamnant Israël, et la seconde a exprimé une sorte de sentiment de tristesse suite au décès du guide spirituel du chiisme libanais.

    Toutes les deux journalistes ont par la suite tenté de faire part de leurs regrets ou de justifier leurs dires, mais les décisions qui leurs sont tombées sur les têtes sont expéditives. « Il s'agit d'une erreur de jugement de ma part d'avoir écrit un commentaire aussi simpliste », a écrit Octavia Nasr sur le site de CNN. Après avoir dit sur son message de moins de 140 signes : « … je suis  triste d’avoir appris la mort de l’ayatollah, que je respectais beaucoup ». Elle a formulé par la suite, sur CNN, la justification de son respect envers le défunt : « sa position singulière et pionnière au sein des religieux chiites sur les droits de la femme… »

    Octavia Nasr a exercé pendant 20 ans, comme reporter chez CNN, et était rédacteur-en-chef du département Proche orient, qu’elle a couvert d’une manière qui n’a jamais été contestée. Son professionnalisme a fait d’elle l’une des meilleures du monde pour les évènements de ce conflit qui secoue depuis des décennies le Monde, grâce surtout à l’effet et l’impact du canal qui l’emploie. Avant de rejoindre CNN, Octavia a été correspondante de guerre pour la Lebanese Broadcasting Corporation dès 1985, c’était ses premiers pas avec la presse après des études suivies au Liban et aux USA. Elle s’est distinguée, dès-lors, pour avoir signalé que les lignes de front de la guerre civile dans son pays d’origine, étaient des plus dangereuses pour les journalistes. 

    Elle a reçu de nombreux prestigieux prix, notamment : en 2003 de l’Edward R. Murrow (Le journaliste qui a provoqué la destitution de Mac-Carthy) pour sa couverture permanente avec CNN du conflit au Moyen-Orient, le cèdre d'Or 2006 pour l'excellence en journalisme de la chambre de commerce libano-américaine ainsi que le « CNN World Report Achievement Award ».

    Elle s’est faite, ces dernières années, une renommée de compétente et même de chef de file, au de CNN, pour l’intégration des réseaux sociaux du Web. Où elle apportait, pour le partage, d’énormes données d’actualité et en prenait l’essentiel des matières qui lui permettaient le traitement de ses sujets.

    La place d’Octavia Nasr auprès de la chaîne CNN est des plus influente au niveau mondial. Hors-antenne elle était présente sur toutes les plateformes de CNN Worldwide. Toute la politique du Moyen-Orient et l'actualité qui concerne le terrorisme mondial et l'Islam militant, était présent dans son blog personnel sur le site de CNN avec lequel elle offre quotidiennement un aperçu rarement abordé par la télévision américaine.

    Lors de l’évènement du 11 septembre 2001, elle a été l’une de journalistes les plus écoutée au niveau mondial. Parmi ses grandes émissions et reportages, elle a retransmis en direct une couverture de la guerre de Bosnie, l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, l'attaque japonaise de gaz Sarin, l'accident du Concorde, et toutes les étapes majeures du processus de paix au Moyen-Orient.

    Le Hizbollah libanais, malgré qu’il n’ait jamais directement porté atteinte aux intérêts américains, tout en dénonçant la politique menée dans le monde et particulièrement dans la région à l’instar de nombreux personnalités et pays du monde entier, est considéré par l’administration de la Maison Blanche comme organisation terroriste.

    Nombreux experts disent que la violence politique advient des injustices. Les observateurs et analystes pensent de leur côté l’échec du combat anti-terroriste est perdu, du fait que créer des raisons valables qui justifient ses frappes le génère inéluctablement. S’en prendre aveuglement à ceux-là même qui, comme Octavia Nasr, ne disent qu’un sentiment de compassion envers un individu qui rejoint les morts prend une consonance d’appel au crime. CNN est loin d’être en odeur de sainteté depuis les 2 guerres en Irak…


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