• Sur le fil des échéances, le tracé de la transparence. 

    Dans l’apanage de la communication française actuelle, il y a des dégénérescences qui disent long sur la répartition des donnes entre les cercles influents. Le 4ème pouvoir se déplace sur Web, dans sa configuration actuelle, il ne satisfait pas les citoyens même si les sondages se risqueraient de dire le contraire. Les médias français se réinventent la nouvelle ère.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Des catégories de citoyens et de praticiens qui subissent l’exclusion, du champ médiatique, sans aucun recours ne leurs soit consenti dans l’éthique démocratique et l’équation de la citoyenneté, les socles qui mettent en équilibre l’œuvre commune qu’est une société. Oui envers les médias, certains français les subissent. Accusés de communautarisme et montrer comme ceux qui désignent la femme en pute quand elle ne laisse pas soumettre.

    Des têtes d’arabes et de blacks à éliminer de l’animation ainsi que des arts. Les contrôles, en exigeant les pièces d’identité dans les espaces publics, pour les montrer en sans-papiers puis en éventuels hors-la-loi… Ne sont-ils aussi les élus de France-24 ? On croise de leurs ébats sur France-Ô avec Ahmed El-Kai, originaire comme Nagui d’Egypte.

     Dans l’espace Hadopi, le virtuel vire au polar.


    Video pirate Sarkozy - Cho bouillant !!!
    envoyé par larnaut. - L'info video en direct.

    Le président de la république a convié, le 16 décembre, des noms du Web français, quelques managers de grosses boîtes et aussi quelques spécialistes. Le fracas des ondes, le choc des signaux et la course des bandes passantes. C’était Wikileaks qui était passé de ce côté-là, celui de libérer des confidences. Son indélébile impact a ébranlé aussi bien la pratique du journalisme que la grande phobie collective et institutionnelle des médias. Il avait déjà reçu le Boss de Google.

    Les invités du 16 décembre à un déjeuner à l’Elysée avec le président Nicolas Sarkozy..

    ·         Jacques-Antoine Granjon, PDG de Vente-privee.com

    ·         Nicolas Vanbremeersch (ex-versac), patron de Spintank et meilcour.fr

    ·         Jean-Baptiste Descroix-Vernier, PDG de Rentabiliweb

    ·         Xavier Niel, PDG d’Iliad Free

    ·         Maître Eolas

    ·         Daniel Marhely, co-fondateur de Deezer

    ·         Jean-Michel Planche fondateur d’Oléane et de Witbe

    ·         Presse-Citron

    Selon Maître Eolas, le président de la République a déclaré, à l’issu du déjeuner, qu’il comptait réunir les acteurs mondiaux du web en 2011, en marge d’une réunion du G8 à Deauville et de la présidence du G20  qui sont simultanées. Il essaierait de réunir en même temps que les chefs d’Etat et de gouvernement les principaux acteurs de l’Internet des huit principales puissances économiques mondiales à l’occasion du sommet du G8.

    Sur la période des trois livraisons de Julian Assange de la documentation diplomatique accouchant les méthodes des states en matière de regard et de traitement de ses partenaires, une nouvelle approche de la transparence née. Pour 2012, déblayé du chantier de la communication du candidat qui aspire à succéder à lui-même, est une étape...

    Journalistes dans la tentation du pouvoir.


    Fr4 montage qui montre un blogueur a la solde de Sarko [TV]
    envoyé par peanutsie. - L'info internationale vidéo.

     Syndicat des journalistes : espionage et manipulations

     

    Du côté l’Elysée manquait Médiapart et OVH. Ces deux acteurs ont alimenté commentaires et polémiques, sur le Web, avant, pendant et maintenant lors de ces pourparlers. « Le canard enchaîné » brisquard dans la délivrance de scoops, a commencé souvent des débats de société, dès que ses révélations sont sur la place des médias. Après l’affaire Woerth et celle d’AEF, comme à l’accoutumée une matière s’annonce et devient porteuse de moult détails aussi significatifs qu’importants.

    Et c’est Médiapart qui, s’empare d’une relation conflictuelle sur le plan des intérêts, a creusé l’investigation du ministre des finances. Ce dernier a fait recruter sa compagne auprès de l’une des grosses françaises, la relation parle d’elle-même. Puis pour les deux actualités du gotha ayant pieds et mains dans la gouvernance du pays, Marianne s’est évertué d’extraire le cheveu de l’écheveau en exploitant une filière, valant son pesant d’or, de données informatives. Si enquêtes journalistiques existent encore, c’est bien le prince du pouvoir qui en est le sujet ! OVH, lui est tombé dans les annales des hébergeurs qualifiés… Un prestataire. 

    L’image de l’AEF, encore embryonnaire, écornée auprès des auditoires qui l’attendaient-

    Cette histoire mérite d’être déjà d’être dite avec le suffixe de terminaison « gate » « l’OckrentGate ». La directrice générale déléguée de l'AEF, se trouve mêlée, par la faute de deux de ses étroites connexions humaines, dans un espionnage du panel des canaux de la communication extérieure française. L'Audiovisuel qui devait faire rayonner une image de la civilisation française, (l’AEF), est devenu, en la circonstance de confidence faite à un audimat frais et encore en prospection, un panier où prospèrent de bien tristes manigances. Le holding « AEF » chapeaute France 24, RFI et 49 % de TV5 Monde France.24. Il a une identité propre et se distingue désormais avec cette intrigue. N’est-ce pas d’emblée une publicité ?

    Un scandale, c’est toujours utile et bon pour exister, se faire entendre, être suivi et placé au Buzz des sujets. Dans ce climat le ministre Mitterrand ne fait pas de réaction, même après avoir reçu les deux responsables, dont l’une ne cesse de talonner son supérieur hiérarchique ! Le chef de l’Etat aussi se garde de faire de ses propres spécificités à la tête de l’Etat, un opprobre des épisodiques scandales qui souvent l’atteignent. Pourtant ces deux questions du but et de l’auteur de l’espionnage, peuvent profiler l’intérêt qui a fait que le canard se déchaîne encore une Nième fois. Le DG d’AEF, Alain Pouzillac, c’est avec une plainte qu’il a vivement réagi, déposée en octobre au parquet de Nanterre. L’Assemblée nationale a annoncé la création d’une mission d’information parlementaire portant en particulier sur les "dysfonctionnements" de l’AEF.

    Selon les recoupements de plusieurs rapports de presse, l’existence d’un dispositif de surveillance de plusieurs cadres et la manipulation d’un contenu faramineux de fichiers (2,5 millions), une paranoïa quelconque s’est installée, comme un diabolique virus, dans les rouages. Si des robots (ou bien logiciels), de prise de codes secrets et personnels, ont été bien découverts, il y a une grave atteinte à autrui. Si les gestions informatiques de services publics a dérapé, car le chargé de la sécurité des réseaux a fourni les cryptogrammes. Et si pratiques administratives illégales sont tangibles, l’appareil  judiciaire est la pièce essentielle dans l’Etat de droit.

    Les 2 principaux protagonistes de cette cabbale sont : la 1ère et fidèle, depuis des années, collaboratrice de la directrice de l’AEF. Et un informaticien qui a un parcours reluisant dont le cheminement mène droit à l’époux de cette dernière. Et pour ces deux personnages, il est question de grande confiance, ainsi que de nombreuses années d’affiliation à l’éminent couple. De la journaliste de longue et prestigieuse expérience, qui a récemment été désavouée par le personnel de France 24 mais se refuse à quitter son poste. Et du French-Doctor, qui lui est enchevillé dans un autre fait qui a valu à un journaliste de confectionner tout un ouvrage. Et dont la déclaration d poursuite judiciaire n’a jamais été suivie.

    L’assistante de la dame a exploité le système mis en place par le Geek qui a avait en charge les travaux et la sécurité des réseaux du holding. Dans quel but précis, un tel système a été monté ?

     Les questions de l’enquête, auront-elles les réponses ?

    La principale : Quel est le dessein de l’espionnage découvert et qui est son commanditaire ?

    Concernant les services d’AEF.

    1.       Est-ce pour donner une ligne éditoriale précise au Holding ?

    2.       Est-ce pour censurer ?

    3.       Est-ce pour se barder contre des pouvoirs occultes ou bien des tendances à combattre que les deux agents, hélas étroitement liés à Mme Ockrent, ont tissé leurs doctrines de surveillance.  

    Si cela concerne des affaires personnelles.

    1.       Est-ce pour piéger le DG, Mr Pouzillac qui subit une adjointe comme un vigile ? Car il est dit que leurs relations sont exécrables.

    2.       Est-ce pour constituer des matériaux pouvant compromettre les scrutés, de tous les échelons des hiérarchies et services puisque les litiges sont latents et ayant déjà été électriques, dans leur boulot ?


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    Les salaires des pays avancés dans le rouge, quand le chômage bat son plein.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Selon le BIT (bureau International du Travail) qui vient de publier son rapport 2010, le deuxième publié par le BIT sur ce sujet depuis 2008, les écarts entre les salaires des pays riches et ceux dits « émergents » se réduisent à une vitesse hallucinante, depuis la crise. En Asie plus de 20% d’augmentations, quelques 15% dans les pays de l’Est européen, mais d’à peine 2% au maximum dans les pays dits riches. Donc il y a un certain rapprochement qui convainc du reflux causé par la crise qui n’a pas encore dit son dernier mot ! 

     

    Dans le contexte de crise insurmontable, latente et presqu’incompréhensible, s’établit une angoisse morne dans les pays tenaces à croire encore que le convalescent capitalisme, a encore un quelconque avenir. Elle a amputé de moitié la croissance mondiale des salaires en 2008 et 2009, indique ce rapport publié mercredi. Dans sa forme actuelle et qui est aussi bien archaïque que décadente, le capitalisme ne justifie guère plus désormais à la fois la« Taylorisation » et la « Standardisation ». Ses modes productifs sont devenus obsolètes. Un productivisme plus inhumain a bien été promu et soutenu la mondialisation, depuis les choses ont bougés et d’autres essors soutenus largement par des mouvements populaires ont gagné leurs grades.

    L’analyse concerne de 115 pays et territoires, soit 94% des quelque 1,4 milliard de salariés du monde. Intitulé « Rapport mondial sur les salaires 2010/11 – Politiques salariales en temps de crise », elle indique que la hausse mondiale des salaires mensuels moyens s’est ralentie, à la veille de la crise, de 2,8% en 2007. Puis tirée vers le bas à 1,5% en 2008 et 1,6% en 2009. Sans la Chine, la croissance mondiale du salaire moyen tombe à 0,8% en 2008 et 0,7% en 2009.

    La notion de salaire exclut donc les gains des travailleurs indépendants et ne s’applique qu’aux travailleurs salaries. Ces derniers représentent environ 86% de la population active dans les économies avancées, mais cette proportion tombe a environ 35 pour cent en Asie et à moins de 30 pour cent en Afrique 13. Tandis que dans les pays avancés la part des hommes et des femmes dans l’emploi salarié est a peu près égale, la proportion des salaries de sexe féminin en Asie du Sud et dans l’Afrique subsaharienne est nettement inferieure a celle des hommes.

    L’automatisation, les délocalisations, les industries gravement polluantes et la composition des acteurs industriels, ont préférence au statut de sociétés transnationales. Ces itinérances économiques sont éprises d’exister auprès desparadis fiscaux et les régions du monde à moindre coût de la main-d’œuvre. L’appartenance classique des richesses n’a aucune ressemblance avec celle du 3ème millénaire. Une confiance en Chine, au Brésil et un degré moindre en Inde, des régimes de gauche sont la preuve qu’ils ont dépassé l’ère des grandes famines, et surtout des disparités insupportables.

    Le clonage reproduisant à l’identique les places boursières, a créé des enfers aux entrepreneurs qui s’assoiffent de financements et de vrais cage de prédateurs à l’image de Bernard Madoff, qui était, comme même il faut le répéter, à la tête de Wall-Street. Si le FMI, l’OCDE et le G20 (ou bien son corolaire le G7) ET MÊME L’ONU, qui sont des forums d’une autre forme qu’une place boursière, telle celle où le plus grand escroc de tous les temps a pris 50 milliards sans qu’on puisse récupérer autre richesses que son slip et ses pantoufles, ces opérationnelles consultations (re) structurent encore les injustices.

    Le pouvoir d’achat s’abaisse, touchant plus de populations que par le passéaccoutumées à une faste consommation, au-delà des symptômes d’inégalitaires traditions ! La crise vécue comme un drame médiatique. Mais pour l’observatoire qu’est le BIT qui a au menue de sa mission l’activité professionnelle, deux données se clarifient. La perte des emplois et les baisses de salaire induisent une aggravation de la récession. D’une part les exportations sont en déchéance, du fait que les marchés du passé sont fournis désormais par nombreux pays émergents. Et d’autre part, les revenus des ménages qui ont réussi à demeurer en activité, destinés à une consommation, habituellement montrés comme indicateurs du bien-être, se réduisent. La reprise des pays dits riches dépendra, au moins en partie, de la capacité des ménages à utiliser leur salaire, pourvu qu’ils les aient en hausse et en adéquation avec l’inflation, pour augmenter leur consommation.

    Selon M. Somavia. « La stagnation des salaires fut un important élément déclencheur de la crise ; elle continue d’affaiblir la reprise dans de nombreuses économies …/… Nous sommes face à un monde où la demande globale est insuffisante alors que d’immenses besoins demeurent insatisfaits et que le chômage se maintient à un niveau élevé. Les responsables des politiques macroéconomiques doivent reporter leur attention sur l’emploi et la fixation des salaires afin de renforcer la timide reprise et de traiter les déséquilibres socioéconomiques à long terme. »

     


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    La librairie électronique de Google ouverte.

    Dans la foulée du business des applications qui font entrer dans une nouvelle ère Internet, Google a annoncé l’ouverture de sa librairie en ligne. C’est-à-dire simplement, que le géant de la recherche en ligne vendra des ouvrages littéraires virtuels, ou numérisés, destinés à des lectures sur les nouveaux supports.

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Au même-moment, le géant est soupçonné de favoriser ses contenus propres dans les résultats, de recherche sur le Web, qu’effectuent les internautes. En France, le Sénat et l’assemble nationale ont voté la taxe Google qui consiste à prélever des impôts dans les ressources générées par les activités de publicité  sur le Web français. Les sites ressortissants de l’hexagone s’attendent à être observés en matière fiscale…

    LE SITE DE GOOGLE-LIBRAIRIE

    La librairie électronique de Google a déjà glané plus de 4.000 éditeurs, y compris les grandes entreprises du commerce des livres comme Random House, Simon & Schuster et Macmillan, dont les livres seront disponibles à la vente via Google. Sa formule restera crédible et intéressante pour un lectorat « universalisé » quand l’entreprise foisonnante de nouvelles affaires, projets et chantiers, née à partir d’un moteur de recherche qui a imposé sa dextérité, indexera ses prix aux librairies locales pour chaque pays. L’Unesco propose de son côté sa bibliothèque…

    Après l’assaut qui a enclenché la remise en cause du navigateur accolé avec Windows (de l’autre grand qu’est Microsoft) avec Google Chrome, puis la mise sur le marché l’I-Phone, un appareil de téléphonie mobile et des tas d’autres plateformes sur le Web (Gmail, Okrut…), le bouquin comme un objet qui véhicule une charge de savoir inégalée, sera dans son prochain business inventant une  prestation, à qui on prête de l’avenir. Il arrive dans le sillage de Google Book Search, qui est un outil permettant sur la toile de chercher un livre, d'en lire des passages voire de l'acheter. Avec lequel quelques 15 millions d’ouvrages ont été numérisés.

    Nombreux éditeurs francophones, notamment de France y adhèrent. En 2009, via le Syndicat National de l’Édition (SNE), ils ont intenté en justice Google. Hachette Livre parmi les premiers signataires du protocole, a vu reprendre du service et vie les titres publiés mais épuisés, soit de 40.000 à 50.000 ouvrages. Ces œuvres introuvables en vente, représentent quelques 70% du fonds de Hachette Livre et des maisons d'édition qui font partie du groupe.

    LE SITE DE GOOGLE-LIBRAIRIE

    La possibilité que le coût d’un best-seller soit identique et fixé, comme de coutume, par l’éditeur. Conséquemment de cette nouvelle formule, ce dernier vit actuellement sa nouvelle mutation d’adapter ses circuits commerciaux sur ce qui l’e librairie par laquelle Google s’arroge déjà une avancée bien offensive. Du moins son annonce est : « … des prix qui sont identiques à celles des autres e-librairies. » Notons à ce sujet que la presse écrite avait déjà investi ce mode de lecture, et certains journaux ne libèrent que quelques articles, selon leurs normes propres, soumettant la consultation de tout un numéro, à l’identique du tirage papier, aux abonnements préalables.

    Le téléchargement d’un livre (Notre offre de téléchargement légale et gratuite) encore sous droits d’auteur est déjà possible. C’est déjà une première réponse au piratage. Tous les nouveaux moyens de lecture connaissent de leur part, une industrialisation, quand l’ordinateur s’apparentant à l’ancêtre des outils atteint manifestement des capacités conséquentes de stockage. Les gadgets (iPad , iPhone ou un téléphone Android) ont recours aux applications dédiées, du fait de la connexion directement à internet, qui leur permet d’aller à leur compte (chez Google entre autres) et continuer leur lecture, où bien choisir, payer et commencer à savourer la littérature.

     LE SITE DE GOOGLE-LIBRAIRIE

    interMédias : Le numérique signe-t-il la mort du livre?

    Créé le Vendredi 12 Mars 201046min 40s


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  • C’est en septembre 1990 qu’il a accédé à la double direction du renseignement et du département de la sécurité (DRS). Voila 20 ans qu’il occupe un poste qui a, à la moindre étincelle, toujours été un siège éjectable dans tous les pays. En l’occasion de cet anniversaire, un regard sur l’Homme le plus puissant et le plus discret vaut son pesant d’or !

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Pour le cas algérien, les regards faits des services secrets algériens sont tous des supputations de langue de bois enjolivée d’un pseudo-nationalisme et surtout de revanchardes paroles qui ne pardonnent pas à l’armée d’avoir bloqué les islamistes de la prise du pouvoir en 1990.

    Poste considéré, depuis le coup d’Etat de Boumediene, celui qui donne à l’armée des pouvoirs répressifs contres les opposants locaux et les complots venant de l’étranger, ou bien scénarisés par le régime. Ce dernier est perçu comme l’un des plus corrompus dans le monde, par la faute des apparatchiks et nomenklaturas de l’ancien parti unique, le parti FLN, qui a squatté le symbole relevant de la mémoire collective de tout le peuple par un clan d’opportunistes bâtissant l’exclusion des meilleurs enfants du pays.

    Jamais un responsable de ce genre de services spéciaux qui font un corps militaire distinct, de part le monde, n’a atteint une telle prouesse de rester « le fusible incassable » malgré moult intrigues, bavures et autres conspirations. Médiene est un homme très secret. Une seule photo existe de lui, qui a été publiée depuis des années, et quelques unes, le cas échéant, de ses paroles ont été enregistrées. Deux points noirs sont inscrits parmi les échecs du général Toufik : 1 – La mort de Boudiaf, qui est suivie par celle, la – 2, d’Ali Tounsi, le directeur général de la police toute dernière.

    Contrairement à l’ensemble des cadres des services secrets algériens, Médiene n’a pas été au MALG, le service secret du FLN pendant la guerre de libération et basé au Maroc. Et par lequel sont passés la plupart des hommes du renseignement algérien. Originaire de Guenzet de la petite Kabylie de l'est algérien, un village qui s’est dépeuplé depuis 1962, passant de 50 000 habitants en 1962, à 8000 actuellement qui a donné nombreux militants de la cause nationale, devenus cadres de haut rang après l’indépendance.

    Il bat les records de  Félix Dzerjinski, le fondateur de la Tchéka et précurseur du KGB, de l'Union soviétique, qu’il a dirigé pendant neuf ans (1917-1926). Et son Lavrenti Beria, chef du NKVD (Commissariat du peuple aux Affaires intérieures), qui est resté pendant 15 années (1938-1953). Avec Hitler, le chef de la police Heinrick Himmler qui s'est suicidé après 11 ans (1934-1945). Et enfin le général Hendrik van den Bergh à la tête du Bureau de la sûreté de l'Etat (BOSS) du régime de l’apartheid en Afrique du Sud qui a fait 11 années (1969-1980).

    Le général Médiene, surnommé Toufik, a été nommé, en septembre 1990, à la veille des élections que le pôle le plus en vu de l’intégrisme islamiste, l’ex FIS (Front Islamique du Salut), allait gagner. Avec un exacerbant populisme orienté par un xénophobe nationalisme plus extrémiste que celui entretenu par le parti unique, les islamo-fascistes souhaitaient semer une guerre régionale au niveau du bassin méditerranéen en commençant par une attaque contre la Tunisie, puisque avec le Maroc un conflit était déjà latent et acquis. Il fallait arrêter la déferlante qui couvait un danger imminent, et le rôle de cet homme s’est avéré plus important marquant ainsi la tournure des événements et toute l’Histoire contemporaine du pays.

    Après l'élection de Bouteflika pour un troisième mandat comme président en avril 2009, suite à une falsification de la constitution par une Assemblée Populaire Nationale (APN) largement acquise au raïs, les clivages se sont exacerbés entre le général Toufik et le chef de l’Etat qui jouait une illégale 3ème mi-temps. Cependant il fallait sauvegarder la stabilité du pays, secoué depuis deux décennies de troubles plus politiques que de légitimité du pouvoir placé à le diriger.

    BOUSSOUF le fondateur MALG, le service d'espionnage du FLN Libérateur

    L’ancien parti unique qui a longtemps servi comme une cellule d’indicateurs aux services secrets, la redoutable SM (Sécurité Militaire) qui s’adonnait aux tortures des opposants et d’une manière abjecte aux poètes, avait son dernier rejeton doté et suivi d’une stature internationale de diplomate ayant longtemps été sous le Burnous du charisme et de la haute personnalité de Boumediene. Ce dernier a laissé une mémorable image de son régime quelque peu égalitaire, mais surtout porté sur un programme d’industrialisation dit « l’édification nationale ». La liaison de Boumediene à l’ANP (Armée Nationale Populaire) était étroite, et une sorte de dette devait être payée aux anciens indicateurs de l’ancien parti unique, qui est à l’origine de la grande corruption et de la marginalisation des plus intelligents jeunes cadres.

    Médiène avait eu « Le Tapis Rouge » à ses pieds pour arriver à la direction des services, alors qu’il n’était que colonel quand tous autour, nombreux autres militaires étaient déjà aux grades de généraux. Formé par le KGB en 1961, il avait soutenu les chefs d’Etat Algériens dans le cadre des services secrets qui jouaient dès l’origine de Boumediene, un rôle important dans les choix du 1er responsable du pays. Quand Bouteflika est arrivé en 1999, le passage de la «guerre» à la «paix», a favorisé l'émergence de Mediene comme « homme fort » du pays.

    La stabilité était le leitmotiv généralement aussi par les nouveaux démocrates qui ne pouvaient activer dans l’insécurité et la violence. Et l’époque les militaires les plus en vue était Khaled Nezar, alors ministre de la défense fraîchement mis à la retraite, et surtout  un certain Mohamed Lamari qui a suivi le premier, quatre mois plus tard, aussi à la retraite. Ce dernier écartement est dû, selon nombreux observateurs, comme un accord entre Bouteflika et Médiene, pour donner à l'Algérie une nouvelle image, supprimant le général Lamari présenté souvent comme le plus haï des militaires de l'époque. Car réussi à chasser Chadli du pouvoir et surtout à endiguer l’accès des terroristes à certaines sphères des institutions.

    Avec le départ surtout de Mohamed Lamari, le général Smaïn Lamari (aucun rapport avec Mohamed), vice-Médiène et chef de la Direction du Contre-espionnage (DCE), et fait le « sale boulot » de l’armée, le pouvoir est effectivement partagé entre Bouteflika et Mediene. Ils ont montré une très cohésion du fait du besoin de la recherche de l’équilibre dans la gestion d’une opposition égarée dans les méandres de défense des ennemis de la démocratie, les islamistes, ou montrant du scepticisme à l’égard des familles politiques émergentes et embryonnaires du même camp. 


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  • Marine Le Pen et la mosquée de Strasbourg dans le grand débat passionnel.

     

    Nouvelles polémiques autour de l’Islam de France, deux à la fois. Elles  viennent encore questionner le processus d’assimilation d’une communauté fortement attachée à sa religion et son armada de rites. Et traduire la difficulté d’adaptabilité de la révélation ramenée aux terriens par le message de Mohamed, aux mœurs occidentales où les valeurs sociales sont ailleurs, soumises au dogme du christianisme, et géographiquement sous d’autres cieux divins.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Les propos de Marine Le Pen à propos des prières sur le trottoir qui offusquent même nombreux musulmans, écœurés, qui refusent de voir ou de participer à ce genre de spectacle de rue dégradant. Et l’autorisation de l’édification d’un minaret avec le chantier de la mosquée de la ville de Strasbourg, où il est question des 17 millions pris sur le denier public pour un Etat laïc. Ces deux sujets relèvent du grand débat de l’intégration, de personnes dans le moule républicain, qui emprunte souvent des chemins sinueux qui, par le passé, sont allés vers la burqa après avoir d’abord croisé le foulard.

    Pour la première controverse raciste, car émise par l’extrême-droite qui s’habille d’un étroit patriotisme traduisant la « peur de l’autre », elle a mis en rappel le fascisme dont elle est, dans la perception des français et la conscience collective, la tenante et la représentante officielle. Il faut reconnaître, par ailleurs, que nombreux musulmans ne désirent pas prier sur les trottoirs où s’achalande la marchandise et pissent abondamment les toutous de la race canine. Marine Le Pen montrant une image renouvelée du parti hérité de son père, ne cesse de monter dans les médias avec les pointes de téléspectateurs devant leurs télés lors de ses passages, et raflant la vedette à Gollnisch prétendant à diriger le FN. La fille Le Pen est loin d’être la seule à tenir un discours d'exclusion ou de suspicion à l'égard des Musulmans


    Musulmans occupent des rues du 18ème à Paris
    envoyé par ClasseMoyenne. - L'info video en direct.

    Et pour le second sujet, qui concerne une cité abritant les eurocrates, l’Etat s’inscrit ainsi dans le combat de l’islam des caves, pour ne pas dire celui à portée de l’extrémisme. De la place de la mosquée de Strasbourg dans les décors urbains de cette ville, indéniable qu’un message sera émis. La manière dont il sera perçu et déchiffré, fait la marque de tolérance et du vivre-ensemble que prônent les citoyens épris d’une éthique sociale. Et ce sont les 17 millions d’€ du financement de toute la construction qui requièrent les attentions puisque la laïcité se permet tant de flexibilité, afin de parer à l’égarement des pratiquants dans le fanatisme. Cet islam acclimaté aux mœurs occidentales espère être à la pointe, pour sauver les préceptes de ce culte de la déchéance. Pourra-t-il changer la lecture obscurantiste fortement répandue…


    La Grande mosquée de Strasbourg
    envoyé par StrasTv. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

    La mosquée de Strasbourg ouvrira ses portes l’été prochain, prévue sans minaret, peut avoir le sien si la communauté le souhaite, selon l’autorisation de la collectivité locale qui est à majorité socialiste. D’un grand reflet architectural, la culminante élévation de l’édifice équivaut au clocher de l’église qui abrite le. Ne sera pas ainsi plus représentative du culte qu’elle couve, dans une ville où l’activité continentale est présente. Pour rappel, la mosquée de Paris qui date des années 1920 a eu son minaret qui n’a jamais réveillé les démons xénophobes. Au contraire le rayonnement de tolérance, y compris sa contribution dite des « justes » qui a consisté à sauver des juifs de la déportation pendant la seconde mondiale, sont parmi les vertus de la présence du lieu que de son rayonnement.

    La majorité présidentielle réagit.

    ·          Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé : «C'est exactement les mêmes techniques que son père, les mêmes amalgames et il faut bien le dire les mêmes propos». «J'ai toujours considéré le Front national comme un danger majeur pour notre famille politique comme pour la France», sur iTélé

    ·          Jean-François Lamour, député UMP de Paris : «Le naturel revient au galop et on voit bien que derrière une façade peut-être plus respectable au début il y a réellement un fond de xénophobie qui s'exprime au travers de ce genre de dérapages. »

    ·          Luc Chatel, ministre de l'Education nationale : «On a eu trop l'habitude par le passé avec Jean-Marie Le Pen t'entendre ce type de propos qui sont inacceptables». «C'est la démonstration qu'à ceux qui pensaient qu'elle n'était pas exactement la copie conforme de son père elle apporte la démonstration inverse», a-t-il encore déclaré.

    Les critiques au sein de l'opposition

    ·          La première secrétaire du PS, Martine Aubry : « Je voulais dire combien j'ai été choquée par ces paroles touchant les personnes qui prient effectivement à Marseille... »

    ·          Numéro 2 du PS, Harlem Désir : « On est au delà de toute indignité. On nous avait fait croire à un moment que sous son visage avenant, Marine Le Pen allait permettre un tournant du Front national, qu'elle avait peut-être rompu avec l'extrémisme, le racisme et l'antisémitisme de son père. »

    ·          Le porte-parole du PS, Benoît Hamon : « Voici le vrai visage de l'extrême droite française, qui n'a changé en rien et Marine Le Pen est aujourd'hui aussi dangereuse que Jean-Marie Le Pen ».

    ·          Le député socialiste, Arnaud Montebourg :  « Cette déclaration est une injure à ceux qui, arabes, africains, musulmans ou non, sont morts pour la France, ceux-là même qui ont libéré le territoire national pendant que votre père, madame le Pen, trouvait des circonstances atténuantes à l'occupation nazie ».

    ·          La secrétaire nationale d'Europe Écologie, Cécile Duflot :  «… évidemment pas plus light que son père ». Elle « attise les peurs et les haines» et «utilise des ressorts racistes… »

    ·          Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent : « En comparant les prières de rue des musulmans à l'Occupation pendant la Seconde Guerre mondiale, Marine Le Pen déplace les frontières de l'ignoble». Il a réclamé samedi sa condamnation par la justice. 

     

     


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