• Dans des pays et des démocraties qui se respectent, c’est une consécration POUR LA VERITE !

    Alain Ménargues compte parmi les journalistes auxquels les sionistes de France livrent, pour le compte d’Israël, une surveillance et les sanctionnent impitoyablement de censure. De part le monde occidental existent aussi nombreux professionnels des médias qui ont subi ce sort de ne pouvoir être impartiaux dans le conflit du Proche-Orient.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    LA PAIX AU PROCHE-ORIENT A DES MARTYRS ET VICTIMES POUR LEUR EXPRESSION DE LA VERITE

    - UN CRIMINEL DE GUERRE ISRAELIEN PRIS DANS LA DENONCIATION DU JOURNALISTE David CRONIN

    - Octavia Nasr limogée de CNN, 2ème femme et journaliste d’origine arabe prise en chasse par les doxas et l’establishment.

    - Charlie-hebdo sectaire vire Siné, son doyen. Signer la PETITION.

    - Affaire Richard Labévière : La diplomatie de Sarkozy démentie par l’aveuglement sioniste. SIGNER LA PETTION

    - Helen Thomas, doyenne des correspondants de presse à la Maison Blanche mise à la retraite pour des propos condamnant Israël.

    - FRANCE : la chaîne Canal+ visée par l’affabulation outrancière de l’antisémitisme.

    - LA MONSTRUOSITE ISRAELIENNE, SANS LES MEDIAS, avouée par des officiers de Tsahal.

    - Un livre censuré en France, le diktat sioniste n’est pas le propre d’un certain Dieudonné !

    - Ma faute ? Avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale.

    - Israël Turquie : la censure des expressions et le piétinement de la légalité.

    - Wikileaks rapporte qu’Israël est plus gangréné par les mafias que la Russie.

    - LES NEGOCIATIONS DE PAIX DANS L’IMPASSE DE L’IMPUNITE DE L’ETAT HEBREU.

    Alain Ménargues, né en 1947, est un journaliste d’investigation et écrivain français, ancien directeur de l’information de Radio France internationale et correspondant de Radio France à Beyrouth de 1982 à 1995.

    Il est spécialiste du monde arabe et a été envoyé spécial permanent au Moyen-Orient pendant 15 ans, et est actuellement journaliste indépendant et écrivain installé au Caire.

    Il collabore par ailleurs à de nombreuses publications françaises, ainsi qu’à des radios de divers pays.


    Quand on observe la mouise sur laquelle bute et est engluée la paix, on ferme les voix qui veulent mettre fin à la pire injustice que connait l’humanité : la spoliation des palestiniens de leurs terres.

    Finalement la Cour de Cassation a condamné Radio France International (RFI) pour le licenciement abusif du journaliste Alain Ménargues. Le verdict est tombé le 9 avril, après 6 années de démarches. La sentence ne peut plus être désormais contestée du fait de la fin de procédure, arrivée à l’instance juridictionnelle qui au-delà de laquelle, aucun recours n’est possible.

    Ici, nous ne sommes pas dans une affaire d’espionnage comme chez Renault, des cadres accusés par lettre anonyme de corbeau, qui a la Chine comme autre visée avec celle de membres du personnel. Mais devant la configuration idéologique et les principes de vouloir spolier les palestiniens de leur Terre, des entorses à ciel ouvert... à l’encontre d’un cadre épris de vérité !

    Ce fut, en 2004 que ce professionnel a été démis de ses fonctions. Mais datant de bien longtemps, la traque sur la place publique des journalistes dits pro-palestiniens, était perçue comme une convenance de la diplomatie française officielle. Celle faite au nom des français, et puisque relevant de ce qui est la doxa occidentale qui prétexte l’antisémitisme, dans ce cas la question du Proche-Orient reste d’où il est interdit extirper la colonisation opérée sous un label judaïque… Lequel bénéficie dans les médias de connivences qui redoutent la paix indésirable au Proche-Orient. Car cette paix arrêtera inéluctablement l’occupation de la Palestine, créée par l’idéologie sioniste complètement dévoyée par descrimes et l’apartheid.

    Quand l’affaire a éclaté, le personnel et les syndicats ont pris position contre, Alain Maguières, leur directeur de l’information. Leur déclaration « Nous, tous les personnels de RFI, dénonçons les propos insultants de M. Ménargues qui ne reposent évidemment sur aucune réalité. (...) Nous rejetons toute incitation à la haine raciale. » Les syndicats de RFI sont ensuite reçus à leur demande par le PDG de RFI qui, selon une dépêche l’AFP de l’époque, est « choqué par les propos de M. Ménargues ». Le 19 octobre au soir, ce dernier décide du licenciement d’Alain Ménargues.

    Or dans le fond c’est à la suite de parution de ses deux livres : « Les secrets de la guerre du Liban » et « le Mur de Sharon », successivement en 2004, que ce journaliste a été abusivement licencié. Mais ce qui vient d’être juridiquement rejeté et qui confirme définitivement la condamnation de RFI, l’employeur.

    Le premier ouvrage, sorti dès mai 2004, retrace la terreur des massacres de civils palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila (Beyrouth, Liban) en septembre 1982. Ménargues révéla que, Tsahal, l’armée israélienne avait outre apporté son assistance matérielle aux milices fascistes libanaises dans leurs crimes. Mais aussi ses forces spéciales avaient pris part à la tuerie de 2.000 hommes, femmes et enfants. Ce qui n’a jamais été démenti !

    Puis en septembre de la même année « Le Mur de Sharon », est venu rajouter une autre couche de l’opinion que s’est fait le journaliste du conflit. Ce bouquin offre une analyse d’un racisme que même Mandela et Jimmy Carter ont dénoncé

    A qui donc faut-il faire payer les indemnités ? Réclamées à 250 000 euros, dès l’ouverture auprès des prudhommes du procès. Quand le denier public et les poches du contribuable ont à débourser, sans avoir adopté la ligne des criminels de guerre, une telle somme, il est plus question de sanctionner l’abus ! La dépense induite par ce revers à une décision de tribunaux, incombe plus à la source de la décision qu’aux citoyens…

    Maintenant que justice est faite, il y a des conséquences à régler aussi !

    LES OUVRAGES D’ALAIN MENARGUES

    * Les Larmes de la colère, Presses de la Renaissance, Paris, 1996 (ISBN 2-85616-600-8).

    * Les Secrets de la guerre du Liban : Du coup d’État de Béchir Gémayel aux massacres des camps palestiniens, Albin Michel, Paris, 2004(ISBN 2-226-12127-7).

    * Le Mur de Sharon, Presses de la Renaissance, Paris, 2004 (ISBN 2-7509-0060-3).

    LA PAIX AU PROCHE-ORIENT A DES MARTYRS ET VICTIMES POUR LEUR EXPRESSION DE LA VERITE

    - UN CRIMINEL DE GUERRE ISRAELIEN PRIS DANS LA DENONCIATION DU JOURNALISTE David CRONIN

    - Octavia Nasr limogée de CNN, 2ème femme et journaliste d’origine arabe prise en chasse par les doxas et l’establishment.

    - Charlie-hebdo sectaire vire Siné, son doyen. Signer la PETITION.

    - Affaire Richard Labévière : La diplomatie de Sarkozy démentie par l’aveuglement sioniste. SIGNER LA PETTION

    - Helen Thomas, doyenne des correspondants de presse à la Maison Blanche mise à la retraite pour des propos condamnant Israël.

    - FRANCE : la chaîne Canal+ visée par l’affabulation outrancière de l’antisémitisme.

    - LA MONSTRUOSITE ISRAELIENNE, SANS LES MEDIAS, avouée par des officiers de Tsahal.

    - Un livre censuré en France, le diktat sioniste n’est pas le propre d’un certain Dieudonné !

    - Ma faute ? Avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale.

    - Israël Turquie : la censure des expressions et le piétinement de la légalité.

    - Wikileaks rapporte qu’Israël est plus gangréné par les mafias que la Russie.

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  • Un anniversaire pour les démocraties naissantes sur les rives du Sud : LE PRINTEMPS ARABE.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Indiscutablement, parler de l’épopée de « La commune de Paris » à l’heure des subversions pour la démocratie en cette époque qualifiée de « printemps arabe », il y a intérêt quelconque. Celui de (et pour) se remémorer, de ces émeutes révolutionnaires, il y a de probantes similitudes et singularités.

    Le mouvement populaire de jadis qui remet en cause des régimes végétant sans la confiance des sujets administrés, a les mêmes particularités que celles vécues par les pays arabes.

    La doctrine qu’on reconnaît est : un pays, renfermant les libertés, a plus de chances de prendre en charge son destin. Elle vérifie, sans les paradoxes libéraux, que quand il en est dépourvu, les peuples en ont marre et se révoltent. Face audespotisme des dirigeants arabesqui sont réellement de criards défaitistes, quand même la justesse des causes qu’ils sont censés défendre au nom de ceux qu’ils gouvernent.

    La geste historique dite de la Commune de 1871 réveille positivement son témoignage, avec ses 140 années. Elle soulève la même idée citoyenne d’abord. Puis les émeutes qui l’ont jalonné sont identiques à celles qui se manifestent maintenant, avec la revendication essentielle qu’on perçoit de la rive sud du bassin méditerranéen.

    Hymne à l’égalité, le fait est mémorable pour la symbolique de sa désignation, liée aux affaires de la cité « Commune de Paris », n’est pas anodin. Il a duré du 18 mars au 28 mai 1871. Et est présenté aussi pour l’humanité comme une référence incontournable dans l’interprétation et l’exercice de la démocratie.

    Son accomplissement par la révolte de citoyens désarmés et contestant les forces étatiques, rappelle tous les évènements récents déclenchés depuis la Révolution des Jasmins. Les faits de « La Commune » furent une révolution qu’un peuple a porté jusqu’à créer sa propre administration, instaurant sa volonté et de la manière la plus participative. Ce que recherchent exactement les peuples arabes…

    Cette expérience du « peuple qui dirige » n’a pas longtemps duré, un feu de paille... Elle est pourtant gravée dans les annales et chroniques de l’Histoire humaine, notamment d’avoir été l’acte précurseur des révolutions du 20ème siècle. Puis le revers d’une victoire de l’ennemi s’est couronné d’un bain de sang, un vrai génocide nommé «  la semaine sanglante ». Tel le massacre qu’effectue Kadhafi ou bien le syrien Bashar Al-Assad.

    Ce fut surtout, et sans autre interprétation, une révolte armée des ouvriers de Paris. Tous les révolutionnaires s’accordent à la considérer comme un repère, une méthode vivante et un principe valeureux, dans leurs pratiques subversives. Lénine la citait ainsi : « la source du pouvoir n’est plus dans des lois préparées par un Parlement, « mais dans l’initiative venant d’en bas », des masses populaires. »

    Si la capitale française garde l’appellation et le symbole à son compte, tel récemment pour place Tahrir en Egypte qui est bien désignée à comparaison, d’autres villes françaises(Marseille, Lyon, Saint-Étienne, Narbonne, Toulouse, Le Creusot, Limoges) ont connu les mêmes soulèvements. Les populations de toutes ces agglomérations ont donné à leurs localités la gestion directe du peuple.

    Karl Marx d’abord opposé à une lutte armée des ouvriers opta par la suite à la soutenir, disait « c’est la première insurrection prolétarienne autonome. » Elle avait introduit le régime républicain et la démocratie qui n’avaient pas fonctionné auparavant. Le régime français, très versatile, de l’époque de 1804 à 1871, la France a vécu principalement sous des régimes monarchiques plus ou moins autoritaires : (Premier Empire, Restauration, Monarchie de Juillet, Second Empire), le régime républicain et la démocratie n’avaient fonctionné que très peu d’années.

    Grâce à cet acte révolutionnaire collectif, qu’aussi Mao Zedong et Fidel Castroont suivi : de remettre au peuple l’initiative. Une page nouvelle a présidé la destinée de la France ! En restant un exemple pour toutes les révolutions qui se disent...


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  • Les japonais, changent leur penchant à l’énergie peu verte, apprennent à militer…

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    La contamination, des terres et des eaux situées aux alentours de FUKUSHIMA, est l’impact où se concentre le danger. Delà, dispersant les particules radioactives qui au fur et à mesure qu’elles se répandent perdent de leur teneur, le pays est exposé à une recrudescence des pathologies que provoquera cet incident pendant des décennies.

    Voir en ligne : Notre premier sur sujet sur le Nucléaire !

    Une nouvelle ère s’ouvre aux japonais. Le doute, puis les réserves et enfin la contestation du tout-nucléaire. Les effets néfastes de cette catastrophe, ne s’amenuisent qu’une fois l’accolement des poussières devient moins compact. Leurs traces sur toutes les matières où elles se déposent resteront qui par le temps et avec les mouvements des vents et cyclones climatiques, elles s’étiolent. Mais loin s’en faut, leur dégradation est loin d’être prompte, même comptée en années !

    L’air est, car ouvert et ayant plus de mobilité souvent de grande vitesse, certainement est le vecteur le plus actif de la propagation du poison morbide. Aux premières heures de l’incident, la radioactivité était plus forte, puis l’absorption des lumières et des frottements des mouvements atmosphériques ont commencé à diminuer le danger. Mais au cœur en fusion et dans ses proches alentours, et dans un rayon estimé à 30 km, il faut au moins une décennie, non pas d’attente mais de travaux, pour que baisse les risques.

    La désolation qui frappera ce site pendant, suite au tremblement de terre et au tsunami qui peuvent se reproduire du jour au lendemain et selon leur légendaire imprévisibilité, n’étant pas anodine. Elle est une « Nième » leçon de ce fléau mortel.

    Le Japon a perdu six réacteurs dont le coût peut désormais atteindre les 50 milliards (avec ou sans) le montant de la neutralisation continuelle des irradiations. Cependant on ne pense même pas aux déchets de ce pays qui, pour ses énormes besoins énergétiques, est en tête des utilisateurs de cette industrie dangereuse. Elles sont où, leur stockage est-il sécurisé ? Et comment étaient-ils traités par le passé ? Une opacité qui est connue des pays adeptes du nucléaire.

    Auparavant la population japonaise était indifférente aux dangers d’un éventuel accident nucléaire, comme celui qu’ils vivent actuellement, et à la fiabilité d’une telle technologie. La contestation de cette technologie par la population qui n’existait pas auparavant, se réveille timidement mais elle pleinement décidée à parler aux responsables de l’Etat et des entreprises privées.

    Pour ce qui est de la prise de conscience des japonais du péril qui dépasse de loin leurs comportements devenus naturels avec la fréquence des tremblements de terre, ils exigent désormais que des contrôles externes aux entreprises privées qui gèrent ou possèdent les centrales du pays.

    Outre que le chef du gouvernement est décrié pour son incompétence dans la gestion de la crise attribuée uniquement à Fukushima. Le premier responsable de Tepco a piqué des hypertensions, le régime aux poissons est pour le Japon le massacre des baleines et l’extermination du thon quelque soit sa couleur. Le chef du gouvernement est pris dans son poste, pour celui qui a amoindri le saccage du tremblement sur les centrales du pays… Puis qui ne trouve pas de solution…


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  • 2ème PARTIE (1ère partie déjàpubliée) Atteinte à la jeune révolution des jasmins et à la cohésion du peuple tunisien par un appel aux juifs à quitter le pays.

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    L’interprétation que toute opinion lucide peut déduire de l’appel de la ministre israélienne de l’Immigration et de l’intégration « Sofa Landver », à l’expatriation des juifs de Tunisie vers Israël, est d’une simplicité à faire entendre que le conflit dit du Proche-Orient n’est pas prêt d’être solutionné. Le pays du sionisme dévoyé, ne lésine point sur les méthodes de la confrontation. La paix attendra, le peut-elle éternellement ?

    Voir en ligne : Pour lire la 1ère Partie : Menaces internes et externes contre la révolution des jasmins.

    Quand la Tunisie transite vers un régime démocratisé et certainement générateur d’un bien-être collectif que la laïcité a déjà grandement favorisé par le passé, entendre cette incitation qui appâte la communauté juive tunisienne est une attaque en règle contre cette candide démocratie maghrébine. L’Etat hébreu offre une subvention exceptionnelle de 2.000€ de plus que pour tous les autres immigrants, à ceux qui viendront de Tunisie.

    Sofa LandverSofa Landver : La ministre israélienne de l’Immigration et de l’intégration

    Elle n’indignera certainement pas toutes les connivences de la spoliation du peuple palestinien de sa Terre. L’indifférence des officines et des puissances qui ont des machinations ailleurs. Comme en Afrique et d’autres pays arabes, dirigés par des despotes mais récalcitrants à la forme désuète d’impérialisme généré par le capitalisme qui n’a rien à proposer aux peuples éloignés et paupérisés par les cercles financiers.

    SUIVRE UN DEBAT SUR LE WEB A PROPOS DE CET APPEL

    Surtout que le matraquage médiatique incessant vient de présenter un attentat, commis pendant la même période en Israël où une femme a trouvé la mort et trente personnes ont été blessées, comme une reprise de la violence dans un conflit qui questionne l’humanité et l’ONU. Cette dernière aussi s’empresse de décider pour d’autres conflits.

    Pendant la même semaine de cet acte, et suite aux roquettes lancées sur des territoires occupés que les résolutions onusiennes désignent comme relevant du futur Etat palestinien, 8 palestiniens ont trouvé la mort dont 3 enfants. La riposte israélienne a été très peu mesurée et révélée, tant le nombre de victimes que pour les moyens employés. Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad a condamné en déclarant « Il est honteux, après tous les torts causés à notre peuple, (...) sous des slogans et des appellations creuses totalement incompatibles avec notre quête légitime de liberté par des moyens pacifiques. »

    Cette disproportion de la violence d’Israël, par rapport à une résistance armée d’outils artisanaux et confrontée à une colonisation expansive et illégale, mine la perspective de paix en conformité avec la légalité internationale. L’occupation de nouvelles terres prises, par l’exil et l’extermination des palestiniens, dans le projet d’un Etat hébreu qui est isolé dans la diplomatie international mais soutenu par l’occident décadent, est basée aussi sur le regroupement des juifs sur des sols volés à leurs légitimes possédants.

    Maintenant que les juifs tunisiens taisent ce genre d’appel agressif, cela relève de la conscience colonialiste et spoliatrice de laquelle certains pays, habitués à la domination, tirent une idéologie qui sévit encore, malgré le déphasage après les indépendances des années 50 et 60. Roger Bismuth, président de la communauté juive en Tunisie et ancien membre du Sénat tunisien, note qu’il n’y a aucun changement d’attitudes chez les nouvelles autorités issues de la Révolution des Jasmins, mais n’exclut pas de rejoindre, lui-même, l’Etat colonialiste.

    De même que la présentation médiatique de la résistance palestinienne comme du terrorisme appartient à cette ligne, de conduite éditoriale pour les médias, de création d’Etat sur les ruines des maisons détruites sous les yeux des familles délogées et les corps de tous résistants à cette colonisation dite du « peuple élu ».

    L’agence de presse officielle TAP, a rapporté la réaction des autorités tunisiennes, fraîchement installées, à propos de . Elles expriment leurs « vive condamnation et refus catégorique » et dénoncent que la déclaration de la ministre israélienne « constitue une ingérence manifeste ».


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  • Le martyr de la paix...

    L’engagement du comédien et réalisateur Juliano Mer-Khamis est d’abord contre l’occupation israélienne, qu’il a toujours dénoncée. Il vient d’être tué, le 4 avril, dans son théâtre de Jénine où il offrait, depuis quelques années, aux enfants la possibilité de s’adonner et de voir du théâtre. Il était juif palestinien !

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    La dernière production, du « théâtre de la Pierre » qui devient après sa reconstruction, « théâtre de la Liberté » est « Alice au pays des merveilles ». Situé dans le nord de la Cisjordanie, il était destiné aux enfants palestiniens…

    Sa mort constitue une perte considérable, pour la notion lumineuse de « paix juste et irréversible » au Proche-Orient. Un conflit qui s’éloigne, avec le pouvoir de la droite israélienne, de sa fin. L’artiste militant encombrait d’ailleurs les deux camps antagoniques de la violence qui se pratique sans perspective de fin. Celui des criminels de guerre de Tsahal favorisant l’expansion colonialiste, et celui des « Fascislamistes » qui ne se reconnaissent pas dans les efforts de l’OLP de suivre une résistance paisible et non-violente.

    En effet la perte de Juliano Mer-Khamis, inexpliquée car commise par des hommes masqués, débarrasse les forces colonialistes et les combattants palestiniens qui ne croient pas aux enseignements de Gandhi et Mandela, d’un témoin et un militant. L’artiste qui ne rentre pas dans les pratiques et paramètres des deux violences, gênait des deux côtés.Zakaria Zubeidi, un chef de file de la Brigade des martyrs d’al Aqsa organisation qui veut changer de méthode de lutte, fréquente le théâtre comme un enfant. Il était l’un des grands meneurs des 2 Intifadhas...

    Pour Abou Nidal qui a été tué en Tunisie et pour le responsable du Hamas abattu dans sa chambre d’hôtel à Dubaï, il était question de terroristes, selon la désignation dominante en occident et la plus privilégiée par Israël. Mais les enfants de Gaza massacrés par centaines, comme les 65% des 1500 victimes de l’opération Plomb Durci, il est n’est point expliqué par nombreux médias le génocide…

    Cette mort suscite aussi la question des « islamo-fascistes » qui n’étaient en odeur de sainteté avec lui, le jugeant libérale du point des mœurs donc dérangeant, d’après les connaisseurs du terrain à Jénine… La structure théâtrale qu’il dirigeait a été déjà visée par deux jets d’incendiaires, qui ont causé à deux reprises des dégâts importants. Il vient d’être abattu par des hommes masqués, à quelques mètres du « théâtre de la Liberté »… Il était trop libertin, et considéré comme quelqu’un qui éloignait la jeunesse de la religion…

    … Du « théâtre des pierres » fondé, en 1989, originellement par sa mère, Arna Mer (1930-1995), pendant la première Intifada (et en hommage à elle) dans le camp de réfugiés de Jénine, est né le « théâtre de la Liberté ». La mère de Juliano Mer-Khamis est une dramaturge juive mariée à un chrétien palestinien et dirigeant du parti communiste israélien. Créer cette structure théâtrale pendant la première Intifada et dans le camp de réfugiés de Jénine, ce fut un symbole. Détruit en 2002 par l’armée israélienne, il a été avait rouvert en 2006, grâce à la volonté du fils qui vient de trouver la mort.

    Arna Mer, Mère de Juliano, dans son oeuvre avec la marmaille palestinienne

    EXTRAIT DE FILM DE Juliano

    Mer Khamis est apparu dans un certain nombre de films israéliens après son premier rôle au cinéma dans la production de 1984 du roman de John Le Carré "The Little Drummer Girl", sur la chasse du Mossad pour un combattant de l’OLP... Et qui devint le film qui retrace le monde l’espionnage côté conflit du Proche-Orient.

    Il vivait dans l’espoir de rapprocher les deux peuples en conflit, son rêve qui est celui de nombreux palestiniens à vouloir montrer la justesse de leur cause… S’est donné un martyr !

     


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