• L’attente de la reconnaissance en plein assemblée générale de l’ONU de septembre 2011, d’un Etat palestinien selon les frontières de 1967 angoissent à la fois Israël et tous les pays qui soutiennent une colonisation aveugle. Une occupation devenue un fascisme même dangereux pour les juifs du monde, parce qu’il se faite en leur nom. Surtout quand les connivences avec des crimes de guerre qui restent impunis, l’humanité observe une injustice criarde.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Israël isolé compte sur la conférence, en France, orchestrée depuis Tel-Aviv avec la sous-main d’Alain Juppé.


    Le projet de soumettre à l’Assemblée générale de l’ONU de septembre 2011, la reconnaissance de l’Etat palestinien dans les frontières de 1967, est le thème de politique internationale qui préoccupe toutes les carcasses diplomatiques qui restent désarmées devant le point majeur du conflit du Proche-Orient : l’impunité d’un colonialisme spoliateur.

    Au moment où Israël a réussi à orchestrer une préalable conférence en France pour la relance, inutile désormais, des négociations qui ne tiennent pas compte des confins de 1967, les palestiniens montrent une cohérence dans leurs rangs. La conférence en juillet voulue par la France, faute d’arrêter l’échéance onusienne de septembre, se pose comme une alternative à l’avancée de la paix. Une manière de détourner le projet onusien de Septembre.

    L’humanité, au sens de peuples de tous les continents, est interpellée pour dépasser les blocages dressés contre la paix et avec les projets israéliens de spolier encore plus de territoires. L’idée d’une conférence internationale visant à relancer des négociations au point mort depuis deux ans, qu’Alain Juppé a déclaré lors de son périple dans la région du Proche-Orient, étant celle du premier ministre israélien qui pourtant n’a pas ouvertement dit qu’il est favorable à la tenue de cette rencontre.

    Dans un article paru au Figaro, le quotidien de la droite française daté d’Avril 2011, ce projet de conférence pour la relance des négociations, a été en effet attribué à Benyamine Netanyahou. Or le chef de la diplomatie française ne l’a pas avoué, chose qui laisse croire que cette conférence est une tentative visant à court-circuité la déclaration de l’Etat palestinien en septembre à l’ONU, et qui semble avoir gagné les faveurs de nombreux cercles diplomatiques.

    L’isolement de l’Etat hébreu à l’origine du dernier colonialisme et d’un fascisme qui dit manifestement son nom d’expropriateur d’un peuple, le palestinien, de sa terre, angoisse davantage les soutiens dont il bénéficie le sionisme expansionniste, avant l’occupant lui-même. Car ces défenseurs découvrent qu’ils protègent l’auteur d’une injustice qui a désormais plus de difficultés de se justifier. Et est regardée avec l’impuissance des peuples qui, de leur côté, apprennent que les connivences de leurs dirigeants sont abusives.

    Y compris aux USA où la question de la protection d’Israël devient, de jour en jour, un outrage décriant les valeurs de démocratie et de liberté dont se targue le pays de l’oncle Sam. Les droits du peuple palestinien gagne des sympathies demeurées depuis des décennies dans la vision de domination désormais plus critiquée. Barack Obama, malgré les pressions de diverses versions et sources, a publiquement indiqué que le retour aux frontières de 1967 est la seule mesure, pour une paix définitive, montrant cette lassitude américaine de garder les soutiens à une occupation conflictuelle.

    La conférence est orchestrée par Israël, selon cet article du mois d’Avril 2011 du Figaro.

    De leurs côtés la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l’ONU ont, dans trois rapports publiés début avril et fin mars 2011, ont affirmé que Salam Fayyad, le premier ministre palestinien, avait réussi à mettre en place les institutions politiques et économiques essentiels et tout à fait opérationnels pour créer un État viable.

    Selon nombreux diplomates israéliens et officiels dont des retraités de Tsahal, l’État hébreu a rarement été aussi isolé. Chose que l’opposition israélienne conduite par Tipzi Livni a confirmé sans avoir vu nécessité d’argumenter cet état de la vision qu’a le monde pour Israël, car les choses sautent aux yeux. En plus le mouvement révolutionnaire de démocratisation qui touche le monde arabe, rajoute une nouvelle décantation encore plus hostile à l’arrogance israélienne.

    Cette dernière, basée sur un sentiment d’impunité, est devenue dans les opinions mondiales, grâce à ces changements du Printemps Arabe, comme une inégalité jouant énormément pour l’insécurité dans le monde.

    La plupart de nos interlocuteurs qui sont en bons termes avec l’Etat hébreu ne cessent de faire entendre aux dirigeants israéliens en leur expliquant qu’il faut profiter du vent de démocratie qui souffle dans les pays arabes pour négocier. Les deux choses, négociations et le cadre des révoltes des peuples arabes contre les despotes qui les dirigent, peuvent liées, du point de vue que les défaites face à cet ennemi commun qu’est l’agent local de la domination occident, qu’est Israël, peut jouer à rejoindre avec confiance la nouvelle situation qui ouvre de nouvelles donnes fondant la paix dans la région.


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  • DSK dont la compétence a été si soulignée, malgré les échecs du capitalisme archaïque qu’il a défendu !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

     

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    Une cyberattaque a touché pendant des mois le système informatique du FMI, alors que DSK n’était pas encore accusé du viol de la femme de ménage d’un hôtel. L’ancien directeur, DSK ayant dirigé le ministère de l’économie français, a été très souvent présenté comme un cadre hyper-compétent. En plus de cette affaire qui n’a pas été résolue, les crises européennes du Portugal et de la Grèce et celle dite du capitalisme sont largement dues aux travaux du FMI. Alors dire que DSK est et était hyper-compétent, il y a de quoi être désabusé !

    Quand les promoteurs de la candidature de DSK à la présidence française disaient qu’il a modernisé ou bien changé le FMI, d’autres échos au sein des auditoires qui entendaient cette communication, se demandaient exactement en quoi son œuvre a-t-elle été reluisante ? Car des populations européennes vivent des calvaires que le FMI leur a imposés. La Grèce, le Portugal et l’Espagne…

    La première mise en scène, pour hyper-compétence de l’ex ministre de l’économie de la France, s’était métamorphosée en cacophonie. Quand l’homme est descendu des ses hauteurs, emprisonné dans un luxueux appartement aux parages de Manhattan, la promotion s’est tue. Et les seconds qui l’ont encaissé, recherchaient en quoi les valeurs professionnelles, de l’ex directeur du FMI, avaient-elles rendu l’action des argentiers, aux faramineux dividendes, performante ou équitable ?

    Si la Grèce, le Portugal et l’Espagne frôlent la banqueroute, en continuant de subir des réajustements structurels quasi cycliques, c’est certainement à cause du FMI et non pas d’une quelconque mauvaise gouvernance de leurs dirigeants.

    Les deux premiers pays sont dirigés à réduire les salaires jusqu’au niveau de ceux des pays émergents ou ceux des pays de l’Europe de l’Est. L’Espagne respire un peu du fait d’une activité industrielle, hélas non-extensible, et de son agriculture qui vient de vivre le cauchemar de voir ses produits d’été (salade, tomate et concombre) faussement accusés de transmettre une bactérie mortelle.

    Alors qu’en France on se félicite des emplois qui sont créés des croissances conjoncturelles, comme les soldes, sans pour autant avoir rattrapé à annihiler tous ceux liquidés depuis l’apparition d’une crise dite du capitalisme. En donc quoi DSK a-t-il été efficace pendant ses fonctions au sein du FMI ?

    La nature de cette crise est « civilisationnelle » (transfert de civilisation vers d’autres contrées), en rapport avec la mondialisation où des forces productives émergentes s’accaparent des parts du marché global, tout en gagnant des emplois dans la répartition mondiale des tâches productives : le travail dans un cadre universel.

    La tare du grand monsieur de la finance au sein du FMI.

    Voilà qu’une nouvelle révélation, de Reuter relayée par le New York Times, tombe dans les rédactions de presse. Elle rajoute la flambée des révélations croustillantes concernant l’institution financière, le FMI. Entre autres, celle de l’arrivée en force de Stanley Fischer, le directeur de la banque centrale israélienne, comme le 3ème candidat pour succéder à DSK. Une grande médiatisation lui a été réservé, en vain, il est frappé de limite d’âge alors qu’il s’est accroche jusqu’à la dernière minute. Recalé, le duel est entre le mexicainAgustin Carstens et Christine Lagarde.

    Et cette fois le travail de DSK au FMI n’est pas épargné, dès lors l’accusation de viol d’une femme d’hôtel ne concerne, en effet, point la compétence de DSK. Pour cette dernière il s’agit d’une pulsion humaine et maladive, d’un maniaque, que le haut fonctionnaire ne peut pas commander et retenir. Un psy peut générer la chasteté de l’individu qui fréquenterait le divan… Mais c’est une autre histoire.

    Comme elle comporte une antériorité, au scandale de l’accusation de viol, elle scinde la responsabilité de DSK à sa gestion de l’établissement international chargé de la régulation financière planétaire. Il y a le pas de fait, à revoir cette soi-disant grande aptitude qu’on a tant rabâchée. En vain aussi, les révélations continuent. Outre les nombreuses dérives sexuelles qui sont suivies par la défense de Naffissato Diallo, la femme qui accuse DSK de viol, le volet de la gestion du FMI par DSK remonte aussi à la surface…

    Cette fois et comme une première remise en cause de l’hyper-compétence, il s’agit d’une cyberattaque qui a touché les systèmes informatiques du FMI, avec celles des industriels. Depuis des mois, tandis que Dominique Strauss-Kahn lorgnait à la présidence de la république française, les ordinateurs du FMI ont été piratés. Un programme, sous forme de script, a été installé dans le système informatique du FMI et il a été effectivement trouvé. Sans que les enquêteurs n’y trouvent, encore à ce jour, non seulement une trace des auteurs de la cyberattaque que sa portée exacte.

    Révélée le 12 juin par le quotidien New York Times, qui a contacté des hauts responsables de l’institution financière, après aussi que Reuter l’ait rendue publique auparavant, il est question d’une importante intrusion de pirates qui ne sont encore identifiés. Jonathan Palmer, le chef du service d’information du FMI a envoyé un courriel adressé le 8 juin à tous les employés du FMI, faisant état de transferts suspects de fichiers détectés seulement lors de la semaine d’avant. Le point vulnérable est qu’un ordinateur du Fonds avait été compromis. Il a été utilisé comme d’accès à certains systèmes du FMI.

    En face du siège du FMI, dans le même boulevard de Manhattan, la banque mondiale a pris soin de couper son travail via Internet jusqu’à le sécuriser. Tellement la maîtrise de l’attaque était difficile, voire impossible, au niveau du FMI et ce pendant de longues semaines et des mois.

    Le groupe de pirates informatiques Anonymous avait appelé à une attaque en ligne contre le FMI. Afin de protester contre les restrictions sévères imposées à la Grèce dans le cadre de son sauvetage financier. Et les enquêteurs se penchent aussi à la possibilité que des pays ont organisé cette attaque. Cette information apporte son démenti de bon boulot sur les affaires internes du FMI, au moment où DSK dirigeait le FMI.


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  • L’islam de France est une pratique venue avec les populations issues de l’immigration et intégrées avec leurs croyances. Le CFCM créé, en 2002, par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’intérieur. Il renouvelle es représentants régionaux et nationaux en 2011, dans un climat marqué par le boycott, de la mosquée de Paris et l’UOIF du processus de vote. Entre clivage communautaire et conflit théologique, les musulmans de France peinent à s’organiser.

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    La bataille pour le contrôle du CFCM (Confédération Française du Culte Musulman) est à la fois idéologique et interethnique. La mosquée de Paris est plus liée à l’Algérie, la plus ancienne présence comme édifice et instance de regroupement des musulmans en hexagone. Elle rayonne davantage que le nouveau rouage, le CFCM, du fait du charisme sage de son recteur Dallil Boubekeur et de son passé marqué par sa protection de juifs pendant la seconde guerre.

    La structure organique créée en 2002 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, suscite un nouveau débat de ce qui l’Islam de France. Le CFCM a été mis sur pieds, pour certains, afin de mieux contrôler les adeptes et la pratique de la seconde religion de France. Et pour d’autres, dans le but de parer à une désunion qui était, originellement, théologique. Mais il s’avère que c’est un clivage organisationnel dû à la jeunesse de l’existence de la structure qui constitue l’intermédiaire avec l’Etat laïc.

    Le CFCM est reconnu pour diverses fonctions sociales, notamment les deux considérées importantes : le rapport avec l’administration et la formation des imams dans le contexte français. Ainsi que la négociation de carrés musulmans dans les cimetières, la question de la viande hallal qui est souvent problématique dans les cantines scolaires et l’intervention dans des situations controversées ou litigieuses en rapport avec l’Islam de France.

    Le dernier processus électoral de 2011 est marqué par le boycott de la mosquée de Paris, d’obédience algérienne, et de l’UOIF, Union des Organisations Islamiques de France, qui se défend d’être proche des frères musulmans. Alors que son discours n’offre point la distinction claire et la distanciation mesurée de la ligne de la secte intégriste née en Egypte et proche d’un certain Tarik Ramadan.

    Sur fond de lutte de domination entre les communautés ayant des origines diverses : algérienne, marocaine, tunisienne et turque, la fin de juin 2011 étant déterminante pour ancrer une représentativité dont les musulmans de France ont grandement besoin. Les élections en cours pour désigner les principaux délégués, régionaux et nationaux, ont déjà plébiscité les 41 élus régionaux le 5 du même mois.

    Au départ 3700 membres des assemblées de mosquées ont été dégagés, selon un mode de vote qui cache bien sa subtilité. Car basé sur la surface du lieu de prière. Au fur et à mesure qu’elle s’étend, le nombre d’envoyés d’une mosquée augmente. Ce qui écarte la mosquée de Paris, pourtant c’est une institution très écoutée et prônant "l’Islam des Lumières". Celui reconnu et dit "l’Islam de France", ambitionne d’a impact au sein même du monde musulman, du fait de son aspiration à être moderne.

    Et au final, aux 41 délégués régionaux déjà désignés s’ajouteront 17 autres membres, reconnus comme qualifiés, certainement désignés par le ministère. Ils rejoindront les premiers pour constituer l’assemblée générale. Cette dernière installera le bureau national du CFCM, qui est accrédité pour 3 années et joue principalement le rôle de représentation officielle du CFCM. Le parcours de ces dernières semaines n’a pas été sur du velours. Outre que c’était un mouvement agité, le boycott des deux structures marquantes dans l’espace public notamment des médias, a laissé une trace indélébile.

    Mais cette absence très remarquée, de l’UOIF et de la mosquée de Paris, n’a pas affecté le taux de participation des électeurs fréquentant habituellement toutes les mosquées et sur les listes desquelles ils sont inscrits. On attribuait à ces 2 boycotteurs des valeurs de pouvoir rassembler à eux deux, les 2/3 des musulmans selon un pronostic basé sur leur audience. Or les élections se sont déroulées assez normalement, puis que 75% des inscrits ont exprimé leurs choix lors du vote pour les 41 délégués.

    Certains observateurs voient que la Mosquée de Paris et l’UOIF seront très présents parmi les 17 désignés qui se joindront aux 41 élus régionaux. Or elles persistent à croire que le processus étant biaisé, avec un fort retranchement derrière la tendance dite« marocaine ». En effet au regard des résultats, cette tendance a laissé apparaître que la communauté marocaine a accaparé le gros des 41 membres de l’assemblée générale, sorte de domination très visible ailleurs.

    Et cela est souvent dit, à propos de la forte mobilisation des marocains pour asseoir leur prépondérance dans nombreuses associations, structures cultuelles, réseaux culturels et instances où les communautés issues principalement de l’immigration essaient de s’organiser.

    Un militant associatif maghrébin a révélé que l’association « Chorba pour tous » dédiée à servir des repas, principalement pendant le mois du Ramadan, a été fondée par des algériens pour tous les musulmans. Afin de nourrir les démunis de menus alimentaires « hallal » pendant le mois de jeûne, et elle est passée sous le contrôle des marocains qui n’arrivent plus à maintenir, tel qu’ils le désirent, à longueur d’année cette distribution des repas. Et d’ailleurs pendant le Ramadan, la qualité des repas a carrément été perdue, par faute de cette étroitesse communautaire.

    C’est le cas aussi de nombreuses autres activités, comme les structures de soutiens aux sans-papiers. Ou bien de représentations de travailleurs résidents légaux. Quand il s’agit de rassembler tous les étrangers de France, les marocains se mobilisent pour diriger toutes les formes d’organisations…


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  • Le vent du Printemps Arabe a soufflé, après la Tunisie, d’abord en Algérie. Puis place était laissée à la Révolution des Jasmins qui a été suivie de celle de Place Tahrir en Egypte. En Algérie une forme d’organisation a tenté d’encadrer, amis surtout la déclaration de lancer réformes est tombée en promesse. La-voilà arrivée, mais elle reste creuse sans contenu, ni réels buts de changement. Seulement le maintien des despotes qui ont dirigé le pays pendant des décennies se dessine.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Des discours répétés, sortis des méandres du dogme de l’ex parti unique : un train de réformes sans tête, ni queue.

    Faite des mains des acteurs du système régnant depuis la guerre de libération, qui a mis à mal la notion de république en falsifiant la constitution de son pays, cette corruption a rendu fantoche Bouteflika. Maladif pour une subversion quasi présente et quotidienne dans l’ensemble, il est obligé de mettre sur la planche à malaxer la farine en pâte à pain : des pseudo-réformes. Moi ou bien chaos !

    Le despote est ébranlé d’une gronde de la société civile algérienne contestataire, qui s’inscrit dans ce qui est le Printemps Arabe. Tourner-en-rond, jusqu’à quand le pouvoir algérien peut-il encore tenir ?

    Puis sauvé d’une noyade par Sarkozy qui l’invita au G8, du mois de mai, le président algérien traîna un pesant boulet, d’un 3ème mandat anticonstitutionnel... jusqu’à Deauville pour croiser les grands, sortir d’un isolement certainement plus angoissant que les troubles violents de l’Algérie... Obama lui tourné le dos ! Image montrée dans nombreuses télés !

    Les langues de bois habituelles ont repris promptement du service, telle une chorale à la gloire des réformes. Les démagogues, de la boîte idéologiquement fermée, tous affidés àla classe officielle complètement rejetée par les nouvelles générations, donnent écho au despote. Une renommée internationale générée par ce qu’était la place du pays dans le monde que par son effort, leur fait respecter le Raïs. Mais pas seul, et toute sa cohorte, les noms de l’ancienne garde embusquée dans une ubuesque légitimité historique, disentVIVE LES REFORMES.

    Revenus au devant de la scène, qu’un certain Bensalah présidant le Sénat s’est mis à animer, les marionnettes sont sorties, les têtes blanches, comme de greniers poussiéreux. Elles chantent la sérénade des réformes ! Contrairement à l’histoire qui suit un autre chemin.

    Elles marchent en ordre, l’hymne dans la voix, pour sauver les brigands ayant fait usage de torture, après avoir abusé de censure, à l’encontre des élites d’Algérie. Ces dernières ont préféré l’exil pour échapper à une dictature qui dit son nom et assume son empire du mal. Et où des journalistes, adhérents à la nouvelle exhibition, croient venir le changement de l’intérieur d’un régime qui a été soldé par une constitution devenue un labo de réformes et un cirque d’amendements.

    Voilà des années que réformes après d’autres, toutes policées les unes que les autres, tentent de garder les meubles du régime que la pourriture a inondé dès les premières heures de l’indépendance, pour ne pas dire depuis les premières, avant 1962, exclusions et les vieilles "guéguerres" de clans.

    Puis les lourds médias, relevant de la même famille dite révolutionnaire qui a plus de pratiques mafieuses, alias la mafia politico-financière, que d’entrain à accepter la révolution démocratique. Celle, dite du Printemps Arabe, qui inonde des contrées entières sous le label du "Printemps Arabe".

    Dès la décennie 70, alors que Boumediene gagnait son aura auprès du peuple, des arsenaux tonnaient l’arrivée de réformes, toujours plus nouvelles et même modernes mais, loin d’être propres. Le train passe, paraît-il des réformes, il fallait sauter dans le premier wagon. Si la locomotive a eu son échappée furtive avec la colère de la jeunesse, sinon et alors s’accrocher à la dernière voiture pour noircir, derrière et après soi avec le chaos, les espoirs naissants.

    Escamoter la révolte de janvier qui a suivi, comme inspirée, de la révolution des jasmins, telle est la seule visée d’un débat, pour parler de réformes. A suivre bien les propositions d’ici et là, elles sont présidées d’un hallucinant contenu : le vide dans toutes les analyses et le ton anxiogène des discours. Alors que Bouteflika lui-même ne dit point son mot, comme ankylosé dans une illégitimité handicapante.

    Tout peut changer ! Sauf les têtes (les personnes) qui depuis de longues décennies ont de la médiocrité et des corruptions comme religion avant bien l’islam. La religion qu’ils ressortent, au peuple berné, aux moments des grands leurres.

    Inexorablement, la marche des nouvelles visions contestataires que la jeunesse algérienne ne cesse quotidiennement de relancer en grèves, manifestations et blocages d’institutions, pousse à chasser les sbires qui sont à l’origine des atrocités. Celles non encore cicatrisées et menaçantes de retours sans cesse planifiés.

    Le système politique algérien tente de gérer le soulèvement. Il contourne les choses et table sur la programmation de nouveaux dédales pour contenir la révolte sourde mais habitant profondément de larges et différentes couches de la population. Il promet comme en Libye ou en Syrie : moi ou bien chaos !

    Parmi les miroirs aux alouettes donnée à la population, l’ouverture de l’audiovisuel au privé. Or loin s’en-faut, l’illusion est tellement gigantesque que même les gens des medias ne croient pas, car l’impossibilité est vivace.

    Mais qu’un projet d’amendement de la constitution soit encore redit, il faut vraiment être du parti du président Bouteflika pour le croire. L’actuelle première loi du pays dispose-t-elle déjà d’une validité quelconque pour qu’elle encaisse sereinement une nouvelle réforme ?


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  • Direction du FMI : course ardue des postulants qui chevauchent, avec Christine Lagarde, dans l’incertitude le Monde émergent.Tractations, diplomatie et challenge dans un capitalisme hanté de crise, pour désigner le nouveau directeur (ou la directrice) au FMI.

    Trois candidats à la direction du FMI seront déterminés, par les 24 administrateurs de l’institution financière, dès fin juin. Et les plus en vus sont la française Christine Lagarde, le mexicain Agustin Carstens, du kazakh Grigori Martchenko. Les tractations diplomatiques ainsi que les périples pour persuader les pays émergents, qui représentent 60% des votants pour le choix du directeur, sont au plus fort de la course…

    La précipitation de DSK dans les griffes de la police américaine a le mérite de démontrer que même dans une prison dorée, la justice est fonctionnelle. Avec le dépôt de garantie financière et un bracelet accolé au bas de la jambe, on peut contrôler les criminels. Et la prison reste une épouvantable création humaine qui n’est pas une contrepartie à équivalence matérielle du délit commis, au-delà de sa possibilité à rééduquer.

    Ce départ irréversible du FMI a brusqué l’institution de régulation internationale de la finance, la projetant dans un scénario où l’intrigue et l’adrénaline ne manquent guère. Même si l’intérimaire du directeur a été désigné, au lendemain de l’arrestation de DSKet de l’éclatement du scandale, le vide s’est installé. La fonction attend qu’elle soit pourvue d’un nouveau « manager ». Ainsi une course menant à la direction s’est engagée avec les espoirs de changer, en filigrane et en perspective, la face économique du monde.

    La ministre française de l’Economie, Christine Lagarde, est à première vue celle qui se dirige, parmi les candidats dont la liste sera révélée lors du second vendredi du mois de juin alors que 4 se sont faits déjà connaître dans les médias et selon les tractations révélées, vers le poste super-bien payé ! Elle mène un marathon à travers les pays émergents, dès lors que d’autres prétendants se sont déclarés intéressés. Et le mexicain Agustin Carstens s’est déplacée après elle en Chine, dans le cadre du ballet diplomatique.

    Par contre, Christine Lagarde est exposée au contretemps qui se dessine comme un handicap majeur, après un discrédit dû principalement à DSK pour la France et ses officiels, que cela risque d’être ignoré. La justice française, de son pays par ailleurs, ne décidera de sa controverse dans l’indemnisation de Bernard Tapie de 360 millions d’€, que le 8 juillet. Alors dès la fin juin le nouveau directeur du FMI sera installé.

    Dans la convoitise, il y a le mexicain Agustin Carstens, le kazakh Grigori Martchenko et le sud-africain Trevor Manuel qui présentent de l’intérêt aux yeux des opinions et sont pleinement dans le sprint qui ne durera désormais que quelques jours. Car d’autres candidatures se sont affirmées. Encore peu populaires pourtant sans moindre importance, ces challengers s’inscrivent dans l’affluence quasiment primordiale dans la gestion des affaires financières des Etats dans le contexte globalisé.

    Citons les outsiders les plus remarquables, mais encore invisibles, : l’Israélien gouverneur de la Banque d’Israël Stanley Fischer. Et La coprésidente d’Attac Aurélie Trouvé, 31 ans, maître de conférences en sciences économiques.

    Le premier, comme la lecture de la répartition idéologique du monde le démontre, est pour le maintien telle-qu’elle la répartition des tâches de la gouvernance mondiale.

    La seconde incarne une perception de la régulation transnationale, d’une manière plus équitable en suivant les échanges et les circuits financiers qui les alimentent.

    Les 24 membres administrateurs du FMI tableront sur des candidatures qu’ils feront connaître à l’ensemble de de leur conseil. Et ne retiendront en fin de parcours que 3 éligibles. Ils procèderont à une sélection selon les critères expliqués DANS CETTE FICHE.

    Mme Lagarde a déjà glané des soutiens des pays européens relevant de l’UE, même si les crises financières et de trésorerie des pays de la rive sud de l’ancien continent (Espagne, Portugal et Grèce) ont spécifiquement la caractéristique d’être banalement, ou complètement en débâcle, traitées directement par le Fond Monétaire International. Aussi bien l’accord des pays du G8 que l’appui déjà obtenu des USA, sont devant le poids de 60% revenant aux pays émergents.

    Cependant les pays africains, ne pouvant oublier la présence du candidat sud-africain qui ne montre pas de l’enthousiasme, redoutent que la zone francophone du continent noir, ne se prononce en faveur d’un autre candidat que celui de leur réelle famille « les pays émergents ».

    Quand Paris déclare déjà au nom du continent : «  L’Afrique soutient Christine Lagarde  ». Dans cette position de tourner le dos au mexicain, on peut croire du vote des pays arabes qui peut soustraire son appui à Agustin Carstens qui a déjà été Sous-directeur du FMI de 2003 à 2006.


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