• Juifs nord-américains offusqués par des pubs israéliennes Des pubs incitant les juifs américains à s’installer en Israël, et un Rabbin fait retirer des sapins dans l’aéroport de Seattle-Tacoma (Washington).

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Alors que le président Barack Obama a totalement reculé sur ses idées de voir un Etat palestinien avant la fin de l’année 2011, Israël continue la spoliation des palestiniens par la colonisation construisant de nouveaux logements sur des territoires volés. Cependant les sociétés nord-américaines ont été traversées dernièrement de faits majeurs. Des actes réprouvés puisque d’insoutenables agressions, qui contredisent la politique officielle créée par le sionisme colonisateur au nom des juifs et dans des pays qui soutiennent l’Etat hébreu.
    Dans leur ensemble, les débats préélectoraux sur le Proche-Orient ne se contredisent pas réellement. Aux USA notamment, ils esquissent un sujet crucial dans la campagne électorale de 2012 et qui se dit pareillement aussi en France. Donc les projecteurs grandement orientés actuellement sur les débats, de ces échéances électorales, éclairent sur la teneur des tendances. Ils portent de songer à la paix pour le plus vieil conflit du Monde.

    Ce contexte où la conscience nord-américaine reste vissée à la médiatisation qui confectionne une image faisant des criminels de guerre de Tsahal des enfants de cœur, vient de révéler que les gens commencent à se plaindre d’une manière plus intransigeante.

    Des faits viennent étayer que les citoyens, notamment juifs, sont choqués du comportement d’Israël et des religieux juifs qui transgressent tant la communion sociale collective que l’esprit du vivre ensemble. Ce dernier étant un fondement d’équilibre et de quiétude collective nécessaire et inaliénable pour la stabilité et l’évolution. Les plus marquants des actes qui ont offusqué les opinions dans ces régions de l’Amérique, pourtant habituées à la défectuosité de la vérité à propos des affres vécus par les palestiniens, ont eu lieu en cette fin de l’année 2011.

    En entrant dans un processus de perception différente du passé, à l’égard des comportements insolents et protégés par l’intangibilité de l’accusation galvaudée en occident, de l’antisémitisme devenue désuète aux yeux des citoyens offusqués, canadiens et habitants du nord des USA prennent distance des anciennes corruptions. Les populations entendent aussi parler des discriminations des femmes au sein même d’Israël, donc ne s’imaginent guère que les palestiniens peuvent en échapper à l’apartheidimposé par le colonisateur.

    Si la transparence est lancée sur les discours politiques de précampagne, pour comprendre les positions et l’avenir de cette région du monde qui a des retombées partout sur Terre de part l’entretien du conflit, il en demeure désormais que le suivi des populations est plus présent que par le passé. Les récepteurs des actualités, des médias classiques, étaient par le passé dans l’impossibilité de réagir directement, il fallait écrire ou se présenter au niveau des médias. Via le Web et la communication sociétale moderne, les opinions réagissent plus instantanément et contribuent à la clarification des enjeux.

    Dernièrement deux affaires sont apparues comme des agacements causés par certains juifs, désignés comme orthodoxes et Israël. En parler, nous fait redouter, auprès de POPULI-SCOOP, l’accusation d’antisémitisme.

    Les deux 1ers faits de novembre :

    D’abord il y a eu d’abord une série de pubs du gouvernement israélien visant à inciter les quelque deux millions de juifs israéliens établis aux États-Unis, appel fait aussi aux juifs tunisiens, à rentrer dans leur pays d’origine, qu’est Israël selon le message. Dans la première pub, une enfant dit à ses grands-parents israéliens, via Skype, qu’elle célèbre la fête de Noël plutôt que celle de Hanoucca. Et dans la seconde un père reste sourd aux appels de son fils qui lui dit « daddy » mais réagit promptement lorsqu’il entend le mot israélien pour père : « abba ». Une troisième publicité intitulée « Christmas » a étéretirée de Yutoub, ci-après les deux autres :

    1-

    2-

    Les Fédérations juives d’Amérique du Nord ont vivement condamné ces pubs LIRE ICI. Ces dernières laissent entendre que les juifs israéliens et leurs enfants risquent de perdre leur identité nationale s’ils restent aux États-Unis ou marient des juifs à des américains. Dans la presse, on peut lire sur les pages du Washington Post l’article de Jeffrey Goldberg ici à propos de cette controverse. Le rédacteur a résumé ainsi : « Le message est, Chers juifs américains, merci de votre lobbying pour l’aide militaire américaine… mais s’il vous plaît, tenez-vous loin de nos fils et de nos filles. »

    2ème fait :

    Les neuf arbres de Noël qui avaient été installés dans l’aéroport international de Seattle-Tacoma (Washington) ont été enlevés samedi 17 Décembre 2011, en raison de la plainte d’un rabbin qui demandait qu’une menorah géante soit également exposée.


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  • IRAK, L’ECHEC AMERICAIN NE FAIT PAS DE DOUTES : les irakiens ont fêté le départs de l'US-army. Depuis le mensonge des armes de destruction massive jusqu’à la finale de l’insécurité généralisée...

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    La guerre américaine en Irak vient de prendre fin. L’opération « Operation Iraqi Freedom » a officiellement été clôturée et les soldats ont plié paquetages. Qu’en est-il des conséquences ? Plus d’écarts avec les USA, les lectures des autres peuples arabes sont encore plus sombres et aiguisent l’hostilité à l’égard même de tout l’occident. Les nouvelles haines sont plus systématiques, même si en Libye le même scénario a été reproduit avec la chute de Kadhafi…
    Les irakiens se sentent soumis à la « domination » américaine bien que libérés de leur indécrottable dictateur. L’humiliation la plus morne qu’ils perçoivent est qu’on leur a subtilisé leur pétrole, la principale richesse. Ou du moins cette ressource a été détournée de partenaires, en évinçant certains pays comme la Chine ou la Russie, pour le mettre à la disposition exclusive des USA. Outre que l’ensemencement du terrorisme islamiste là où il n’existait pas, ou était latent, est largement visible.

    En Algérie, pour citer un pays qui a connu les plus grands crimes de l’islamo-terrorisme, la vogue était au libéralisme et à l’apologie ouverte au capitalisme prédateur. Les algériens ont découvert les criminels économiques, comme Al-Kalifa, qui se faisaient passer pour des modèles de réussite et les hordes de tueurs qui se présentaient en gens pieux. Dans ce pays du Maghreb, loin des opérations de reconfiguration qui s’effectuent continuellement au Proche-Orient, l’idéologie américaine ne manquait pas d’indécence de se présenter comme celle des libertés, alors que nombreux cas dont la Palestine nous instruisent du contraire.

    Lors de la cérémonie du départ des troupes américaines, aussi bien le président Talabani que son premier-ministre Nouri al-Maliki étaient absents, n’ont pas voulu remercier l’US-Army quand la population est déçue. Leurs sièges restés vides, ont été occupés par deux soldats afin de combler le creux dans la tribune. Malgré le discours optimiste d’Obama, c’est l’une des guerres marquée d’une grande animosité et qui traumatisent, pour longtemps, nombreuses générations de jeunes du Monde Arabe.

     Les irakiens fêtent le départ des américains

    Neuf années d’une atroce guerre ont laissé des traces. La disparition de Saddam Hussein qui végétait avec l’espoir de mettre en dynastie la république, avec les attentes que l’un de ses deux fils lui succède, comme en Libye ou en Syrie où déjà la succession est effective, a créé plus de vulnérabilité. Le terrorisme en est le symptôme et le fléau d’une déstabilisation qui engage bien la responsabilité historique des américains. Car cette guerre a été fondée sur le mensonge de détention du despote d’armes de destruction massive.

    Le grand problème est la violence, bénéficiant de complaisance des populations musulmanes qui voient un crédo de résistance aux invasions étrangères, comme contre Israël plaqué, dans une région depuis la seconde, comme un corps étranger. Les musulmans gardent aussi leur inconséquence vis-à-vis de cet islamisme qui prône le châtiment barbare inspiré de la charia qui n’a de divin que l’injustice.

    En Arabie Saoudite où la Charia est exécutée à la lettre et non loin de la tombe du prophète, pas moins de 73 personnes ont été décapitées jusqu’à la fin de novembre 2011 et leur majorité étaient parmi les déshéritées, les précaires, les émigrants et issus des pays pauvres.

    1,5 million de soldats américains ont été dans les opérations en Irak, 4487 ont été tués. La société américaine consommera un autre Viêt-Nam, en l’assumant dans sa mythologie spectaculaire. Les traumatismes qu’Hollywood va mettre en films, sont justifiés y compris par le mensonge. L’autre résultat accablant de l’échec américain est que le gouvernement élu en Irak est plus proche de Téhéran que de Washington.

    Les chiites irakiens sont considérés plus sympathiques, mais loin s’en faut, ils n’ont pris de position concernant les crimes contre l’humanité de Bashar Al-Assad. Outre qu’ils n’ont pas dénoncé l’Iran y compris son programme nucléaire ou bien ont fait allégeance à Israël qui était inscrit dans les objectifs de la guerre.


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  • OccupyWallStreet, le journal des 99% Presse citoyenne en terrain de grands médias, le journal d’Occuper Wall Street par le bénévolat

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    Le premier numéro du journal de la contestation OccupeWallStreet a été édité sur papier, en octobre 2011. Le mouvement était plus connu comme un pratiquant du Web. Il ne s’agit pas d’une tribune officielle ou d’un organe propre ou officiel au mouvement. Mais d’une contribution qu’un groupe de journalistes, soutenant les manifestants, a initié comme une création journalistique collective.
    Afin d’offrir un moyen pour le grand public de suivre les histoires, les perspectives et les idées de l’intérieur du mouvement, telle est la cible du lectorat du journal d’OccupayWallStreet. Cette voix est interne aux groupes contestataires. Faite par le bénévolat, elle véhicule plus fidèlement les idées et selon les réflexes des médias classiques. Elle relève des projets qui comprennent tous ce qui est de la propagande sur support papier, lequel n’était accessible faute de financements conséquents. L’édition d’un journal, s’insère dans la gamme des produits : autocollants gras, affiches, cartes postales et dépliants explicatifs.

    Le contenu est une image d’ensemble, comme un zoom, des protestataires. Une manière de reproduire ou d’expliquer la signification du mouvement. Mettant également au devant des ressources et des solutions pour adhérer aux manifestations, l’accent est surtout mis sur la qualité du contenu de cette modeste presse. Le design qui reflète l’appartenance à OccupyWallStreet, contient les photographies les plus représentatives. D’autres objets d’art sont mis en page, ils utilisent l’humour incisif, déjà largement usité par l’ensemble de la contestation, afin d’en faire une lecture animée et satirique.

    Occuper Wall Street est considéré par ses militants comme le début d’un tout nouveau genre de la démocratie. Une approche ascendante de démocratie populaire dirigée sur les opinions de 99% de la population, face à la spéculation financière dont la richesse est jugée illégitime du fait de son volume démesuré. Les journalistes contributeurs parlent de démocratie populaire, et pensent à construire les médias du peuple qui sont deux segments inséparables du mouvement encore embryonnaire et naissant.

    Selon les idéologues, experts des mouvements sociaux et observateurs, ce qui se passe avec OccupyWallStreet, est une vision audacieuse de l’avenir. Elle commence à inspirer toute la nation américaine exposée à une crise multiforme marquée par des injustices et des disparités. Le besoin de médias conséquents, comme une presse en direction du peuple, est sans argent et doit aussi être mené avec une entreprise organisée.

    Il est indéniable qu’une ligne éditoriale est fixée. « Occuper Wall Street Journal », est un support grand format de quatre pages qui a bénéficié d’un tirage de 50.000 exemplaires. Ambition qui a été traduite lors de ce premier numéro, est qu’il est destiné au grand public en essayant d’expliquer le concept de ce qu’est cette protestation.

    Pour dresser aussi les profils des différentes personnes qui ont rejoint le mouvement et pourquoi ils l’ont rejoint, il est question de démontrer la volonté de ces militants affrontant une forte adversité. Il s’est attelé à expliquer les enjeux et comment le processus fonctionne à l’assemblée générale Liberty Plaza, ce journal n’a pas manqué de matière depuis...


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  • Wikileaks, DERNIERES LIVRAISONS, la matière la plus attendue a été révélée ce jeudi à Londres. Les gouvernements occidentaux et leurs industries de surveillance espionnent partout et ont largement servi les dictateurs.

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    L’esprit d’entreprise en occident n’a pas d’éthique, avidité du gain oblige. Surtout quand il s’agit de mépriser des peuples et des Etats positionnés dans le camp jugé adverse, on s’en passe de démocratie. Wikileaks vient de mettre en ligne 287 dossiers concernant les surveillances des populations et à leurs têtes les opposants, entre autres ceux du monde arabe, qui subissent depuis des lustres des dictatures et leurs censures. Les Etats-Unis sont en tête de cet espionnage...

    Cette nouvelle offensive de l’équipe de Julian Assange annonce la reprise des publications, après une interruption faute de moyens. Attaqué principalement par les Etats-Unis qui ont vu leurs câbles diplomatiques rendus publics avec leurs contenus ahurissants, Wikikileaks reprend ses services...

    A propos de cette suspension, le journaliste australien a affirmé « Depuis le 7 décembre 2010, un blocus financier arbitraire et illégal a été imposé par Bank of America, Visa, Mastercard, Paypal et Western Union. L’attaque a détruit 95% de nos revenus » . Ces derniers mois Wikileaks a survécu avec des dons, et ses pertes s’évalue à des dizaines de millions de dollars.

    Le responsable de wikileaks, actuellement en résidence surveillée en Grande-Bretagne, est dans l’attente de l’appel formé contre la décision de l’extrader en Suède où il doit répondre d’accusations de viol et d’agressions sexuelles. Inculpation qui semble être le pire des complots contre le journalisme libéré grâce à Internet.

    Son site a été suspendu en octobre dernier faute de fonds. Sortant de cette panne, la première matière mise en ligne sont les documents qui montrent un vaste espionnage par des gouvernements, visant leurs propres citoyens et avec l’appui de l’industrie de 25 pays et 160 entreprises spécialisées dans la surveillance. C’est l’un des grands dossiers attendus depuis que Wikileaks existe et l’avènement de révolutions dans les pays sous dictatures.

    Le fondateur de Wikileaks a, lors d’une conférence tenue le 1er décembre tenue à Londres, divulgué avec une diffusion de 287 dossiers, et d’analyses internes édités sous forme de .pdf, concernant la surveillance et l’interception des télécommunications. Il a fait une démonstration de la manière de ces systèmes qui permettent à des gouvernements de surveiller les individus à travers leurs téléphones mobiles, comptes de messagerie et les traces laissées sur Internet.

    Julian a déclaré : « Nous publions aujourd’hui plus de 287 dossiers montrant la réalité d’une industrie de surveillance à grande échelle - une industrie qui vend aussi bien ses équipements aux démocraties qu’aux dictatures pour espionner des populations entières » . Les américains sont le plus friands dans cet espionnage des citoyens, et aussi à travers le Monde entier.

    Cette action a été partagé avec le site OWNI qui, aux mêmes moments de ce jeudi, à Paris, ce groupe d’informations a dévoilé son partenariat avec WikiLeaks. OWNI a révélé pour sa part près de 1 100 documents provenant d’industriels dont une société française, Amesys, qui a fait affaire avec le régime de l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Selon OWNI, Les emails de sept opposants libyens en exil, résidant au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, ont été espionnés dans ces pays, par le système d’interception et de surveillance vendu à la Libye de Kadhafi par Amesys.


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  • Les arsenaux de Kadhafi, et ceux de L’OTAN mis à la disposition des insurgés libyens, s’évaporent dans la nature... ... L’AQMI ne pouvait rater l’occasion de se doter d’armes plus sophistiquées.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Les conséquences de la chute du despote libyen après 42 années de règne qui allaient déboucher sur une fausse république (Djamahirya) car dynastique avec le projet d’intronisation de Seif El-Islam, encore recherché, sont encore à évaluer tant au Maghreb, en Afrique que dans le monde. Quand le premier dirigeant, Mokhtar Belmokhtar, de l’AQMI affirme par le canal d’une agence mauritanienne privée et sur le Web, avoir récupéré des armes, du conflit marqué négativement par une criarde ingérence néo-colonialiste, le rouge est mis. Le Forum global de lutte contre le terrorisme, se réunira à Alger mercredi 16 et jeudi 17 novembre.

    A ce jour, la place de l’Algérie dans la transition libyenne, l’une des plus sanglantes du Printemps Arabe qui a marqué l’année 2011, se définit comme celle qui a défendu en sous-table la dictature. Sinon elle est contraire au cours de l’Histoire.

    Ce grand pays du Maghreb, dirigé depuis un demi-siècle d’indépendance par un népotisme qui joue la carte du nationalisme religieux, reste fondamentalement à la traîne des changements qui secouent l’ensemble géographique et linguistique auquel appartient l’Algérie, où un pouvoir, despotique, corrompu et tortionnaire, impose à son peuple la même identité. Parmi l’ensemble Arabe, les pires monarchies car réactionnaires sur tous les modes de libertés, respirent une peur bleue de la grogne qui monte au sein de leurs populations. Qui, elles dans leur ensemble, se demandent par quelle légitimité des familles maffieuses gouvernent leur pays et s’accaparent tous les privilèges ?

    En début septembre, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines d’Algérie, Abdelkader Messahel, a annoncé, lors d’une conférence, la création du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, composé de quelques 35 pays dont l’Algérie. La première réunion s’est tenue le 21 septembre à New York et a regroupé des pays ayant des capacités et des expériences à même de contribuer à l’éradication du fléau du terrorisme. Mais en Algérie plus particulièrement et dans le monde arabe d’une manière générale, y compris les pays touchés par les révoltes, l’islamisme qui est la matrice idéologique de ce terrorisme, est entretenu comme un vigile contre les athées, les démocrates et pour les contrôles des libertés individuelles. Les populations arabes grandement influencées par le rayonnement des mosquées, squattées par des imams presque analphabètes et les groupuscules islamo-terroriste, ne s’engagent pas à combattre à l’hydre hideuse du fascisme vert.

    Quant aux monarchies arabes s’adonnent aux punitions primitives des lapidations, des amputations des mains de voleurs et autres pratiques attribuées au régime dit de la Chariaa, sous les regards impuissants de leurs sujets démunis de citoyenneté. Une douzaine de ressortissants du Bengladesh ont été ainsi condamnés, à de telles peines, en Arabie Saoudite pendant le mois d’octobre 2011. Régime dont rêvent encore nombreux islamistes et en Algérie… L’adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 1904 criminalisant le payement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d’otages, que l’Algérie a recommandé, n’empêche en rien l’existence des groupes terroristes et de leur recrutement, ainsi que leurs actions criminelles dont les prises d’otages.

    Les 7 et 8 septembre a eu lieu une conférence sur le partenariat, où la sécurité a eu la part du lion des discussions entre les pays du Sahel et en présence de partenaires occidentaux. Depuis le commencement de l’insurrection des jeunes libyens, un mois la révolte du Jasmin en Tunisie, la région a été mise sous les feux de la rampe de l’actualité internationale et plongée dans une violence entamant une terminaison, qui est encore imprévisible dans la déstabilisation de la région, après la mort de Kadhafi et l’anéantissement des fiefs qui lui étaient fidèles à Tripoli, Mizrata et Syrte.

    Le Forum mondial de lutte contre le terrorisme est une nouvelle initiative internationale visant à combattre le terrorisme partout dans le monde. Il se préoccupe d’Al-Qaïda et sa représentation en Afrique : l’AQMI dirigée par un certain : Mokhtar Belmokhtar. Parmi la trentaine de pays membres, on compte des puissances émergentes ainsi que majoritairement les pays musulmans où couve, profondément ancrée, cette pseudo-idéologie à essence théocratique l’islam politique. Les efforts visant à mieux coordonner les mesures antiterroristes se concentreront sur la primauté du droit, la gestion des frontières et la lutte contre l’extrémisme violent. Le Forum mondial de lutte contre le terrorisme est coprésidé par les États-Unis et la Turquie.

    Un communiqué du ministère des affaires étrangères algériennes repris par l’AFP –Agence France Presse- affirme qu’une réunion du groupe de travail sur le Sahel, co présidé par l’Algérie et le Canada, relevant du Forum global de lutte contre le terrorisme, se réunira à Alger mercredi 16 et jeudi 17 novembre.

    Le Mali, la Mauritanie, le Niger et l’Algérie avaient, dès 2010, travaillé dans une coopération militaire par le biais du Comité des états majors opérationnels conjoints (Cemoc). Installé depuis à Tamanrasset, ce dernier a entretenu une coopération en matière de renseignements, afin de repérer et de venir à bout des hordes de terroristes activant dans le vide lunaire du grand Sahara.

    Selon des déclarations qui ne peuvent être ni vérifiées, ni démenties, quelques 30 000 missiles sol-sol et sol-air ont été perdus, ou dérobés, lors du démantèlement du régime de Kadhafi qui a duré quelques 5 mois. La prolifération d’armes en provenance de Libye est plus qu’inquiétante et toute la région ressent les pires conséquences. Le gros des arsenaux perdu provient des stocks de l’ancien pouvoir libyen, ainsi que détournés des mains des rebelles, pourraient déjà être entre les mains des rebelles du Darfour (Soudan), des insurgés d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d’autres extrémistes armés, avaient prévenu des responsables de l’ONU au lendemain de la mort du dirigeant libyen.


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