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Par argotheme le 31 Octobre 2007 à 17:47
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME
Les institutions libanaises regagnent la crédibilité tant recherchée.
http://www.argotheme.comL'armée libanaise a tiré sur des avions israéliens qui ont survolé Marjyoun, le sud du pays, le jeudi 16 octobre dernier. Selon une déclaration de la police libanaise rapportée par une dépêche de l'AFP (Agence France Presse) datée du 25 octobre, deux appareils ont été visés. Ils ont rebroussé chemin en direction d'Israël vers 11h10 (O810GMT) selon le même porte-parole officiel. Les écoles ont été fermées et des mesures d'urgence ont mises en alerte.
Mais c'est aussi le second évènement du genre, début octobre un drône (avion sans pilote) a été aperçu à l'est de la ville de Tyre et a essuyé des tirs, selon la même source.
C'est dans de telles circonstances, de violation des frontières, que des militaires israéliens tombent entre les mains des belligérants qui n'ont pas intérêt à rester dans la passivité, faute de se faire contester dans leurs propres rangs d'abord et aux yeux de leurs électeurs et concitoyens.
Maléfiques à l'image d'Israël, ces survols du territoire libanais ne peuvent être observés en velléité d'apaisement, d'abord pour l'ONU qui a condamné fermement cette incursion outre les saccages gratuits des infrastructures (ponts, routes et immeubles) lors de la guerre avec les factions chiites de Hezbollah. Elles ne sont plus interprétées, comme par le passé grâce aux connivences, en prétention défensive à l'encontre du Hezbollah aux yeux de la diplomatie internationale, qui a marqué son inquiétude sans régair avec fermeté, et a remarqué la retenu de ce rival redoutable pour son imprévisibilité et les capacités de résistance qu'il a mis au point lors de la dernière guerre.
Les ripostes dont a fait preuve l'armée libanaise, en identifiant et chassant ces intrusions ainsi qu'en éradiquant les islamistes du camp de Nahr El-Bared, augurent qu'une nouvelle donne se dessine en matière de réactivité des institutions de ce pays. L'appareil militaire officiel qui était considéré depuis longtemps obsolète devant les factions paramilitaires dont ont fait usage les formations politiques qui se sont livrées à la guerre civile de triste mémoire, donne plus de gages pour sa crédibilité et pour la tutelle qu'il a sur l'intégrité du territoire.
Malgré la grave crise politique qui taraude le pays du cèdre qui peine à trouver son présidentiable conscensuel dont le dénouement électoral aura lieu le 12 novembre prochain, une reprise en mains des affaires du pays a fait des avancées. Les assassinats qui de l'étranger on en voit que la main syrienne, à si méprendre, ils sont interprétés autrement par beaucoup de libanais. La démonstration du bon fonctionnement des appareils institutionnels officiels, devant le Hezbollah qui n'hésiterait guère de passer à l'escalade, est devenue une réalité. Même la Finul (Force Internationale des Nations Unis pour le Liban) forte de 13 000 hommes, censée s'interposer aux attaques israéliennes surtout depuis l'été dernier quand son mandat a été renforcé, et qui est chargée du maintien de la paix face aux rivalités qui déchirent ce pays, les institutions libanaises marquent leur présence et manifestent leur utilité.
La Finul créée en 1978, suite à l'invasion du sud-Liban par Israël dont la mission a été étendue depuis 2006, après la guerre qui opposa Hezbollah à Tsahal se compose de plusieurs nationalités. Les bataillons italien, espagnol et français sont majoritaires. Elle essuya un attentat meurtrier en juin dernier qui se solda de 6 victimes entre espagnoles et colombiennes. Cette force est devenue moins active par rapport à la mission qui lui est assignée. Le 15 octobre dernier, la police libanaise déjoua un second complot en arrêtant un groupe de terroristes parmi ses membres des étrangers, sur le point de passer à l'acte contre la Finul. Ce qui démontre une fois de plus les capacités de contrôle par l'armée régulière.
Les incursions impromptues de Tsahal dans les territoires des pays voisins dont celui du 6 octobre en Syrie (voir mon dernier article sur Agoravox) qui reste à élucider sont des actes pour lesquels l'opinion mondiale reste permissive. Avec les pays frontaliers, il est vital pour Israël d'entretenir la discorde par des provocations, ce qui constitue aussi sa stratégie à la fois dissuasive face à la multitude d'ennemis mais aussi de domination pour consolider le processus de colonisation.
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4 commentaires -
Par argotheme le 20 Octobre 2007 à 16:40
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME http://www.argotheme.com
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Les articles de Tatem avec AGORAVOX http://www.agoravox.fr/auteur.php3?id_auteur=5016
Stratégie de Sarko : Le baiser de l'araignée aux fronts intérieur et extérieur.
Sale temps pour l'Immigration
mercredi 24 octobre 2007, par azouz
Mis en KO comateux, les sociologues émettent des balbutiements presque inexperts, récurrents d'amalgames avec l'incivilité ou la délinquance et même inintelligibles quand ils taisent toutes perspectives. Alors qu'offusquées les plus humanistes voix de l'opinion publique et affirmant une détermination élitiste, à propos du test proposé en cas de regroupement familial, manifestent subrepticement par « Touche-pas à mon ADN » le 15 octobre au Zénith.
Sarko était avec le maître du Kremlin quand la loi sur les séjours permanents des étrangers en France a été soumise aux députés. Cependant sans frilosité ni métaphore, Fardela Amara dégueule l'as en frasque parmi plusieurs discours caracolant sur le fil d'Ariane pour faire exister leurs diseurs. La thèse continentale, à propos de la défense antimissile en Europe, pour laquelle Poutine suivi de beaucoup d'eurocrates et de partisans de l'union européenne refusent l'expansionnisme des USA, nous rappelle les attractions de Bush sur le président français qui n'a pas clairement émis le point de vue français en la matière, oubliant l'essentiel à Moscou.
Comportement de silence et de surdité pour les bruits de bottes militaires américaines dans le Caucase et d'autres pays d'Europe de l'est, ressemblant à l'égard accordé au passionnel débat sur l'immigration, un laisser-faire délibéré à l'exécutif parmi les institutions. Alors que la recomposition du tissu humain de l'hexagone est à l'épreuve du clivage pesant couvé par des pans de la société française, la ségrégation. Avec 56% des français approuvant l'établissement des tests ADN (1), il est rassuré de l'adhésion à sa démarche actuelle. (2) Mis en KO comateux, les sociologues émettent des balbutiements presque inexperts, récurrents d'amalgames avec l'incivilité ou la délinquance et même inintelligibles quand ils taisent toutes perspectives. Alors qu'offusquées les plus humanistes voix de l'opinion publique et affirmant une détermination élitiste, à propos du test proposé en cas de regroupement familial, manifestent subrepticement par « Touche-pas à mon ADN » le 15 octobre au Zénith.
Coïncidant avec le lendemain du 90ème anniversaire de la révolution bolchévique, la riposte du 18 octobre est vue en barrage au contenu droitier des réformes et non au sujet de l'émigration. Régimes spéciaux des retraites et tant d'autres dossiers mobilisent aux échéances de contestation, alors qu'un projet de société se dessine à travers le cas de repeuplement... L'immigration, cinquième roue de la charrette, ne peut être mobilisée qu'en cas de panne.
Sur le périple de l'expatrié...
Non ressortissant du terroir, formule chère à Le Pen, Sarko n'a pas assisté à l'inauguration du musée consacré à l'apport des exilés. D'ailleurs aucun des officiel ou subalterne, d'ascendance gauloise ou pas, n'est venu au cérémonial d'ouverture de ce lieu symbolique. Monument créé pour incarner la mission civilisatrice de la triste mémoire coloniale, cette galerie ambitieuse de plasticité et d'esthétique est entre les mains d'une personnalité dépourvue de la controverse d'appartenance oppositionnelle. Jacques Toubon tentera de faire rayonner une image de tolérance envers les peuplades qui ont apporté, jadis, une force de travail dans l'existence contemporaine de l'œuvre France. L'heure d'ouverture de la cité coïncide exagérément avec le mode d'emploi de la roue de secours.
Vache dans le pré, indifférente aux passages des trains, la gauche socialiste, après avoir été décapitée de quelques antennes qui dépassaient, patine et n'émet pas de contre-projet croyant au risque de se déplumer davantage. Pourtant à en croire beaucoup de socialistes, c'est le seul mouvement social qui peut dégripper l'appareil ankylosé. Delanoë et Hollande ont pointé à l'inauguration, mais les rangs de leur famille politique est un pataquès, capable de volteface et de reniement, qui ligote le PS. L'Elysée emprunte cette faille, dans la principale formation adverse, en baiser d'araignée suçant la sève de sa proie. La thèse de sélectionner les émigrés, surtout les enfants, potentiels par un test médicale vérifiant la parenté sidèrent. Elle augure que l'extraction d'une force de travail aux pays déjà en mal d'émerger, mais susceptibles d'offrir les enfants qu'ils ont formés, va être une extirpation de ressources humaines. Une déportation inversée de ceux qui maîtrise la langue, auront les moyens et respectent les règles... républicaines.
C'est d'ailleurs un certain lepénisme sans Le Pen qu'on connaît à l'ancien maire de Neuilly qui a fait de cette localité une zone, au regard de quinze ans de règne, d'exclusion du logement sociale. Lepénisme avec le mot racaille jetée en allumette dans la poudrière Banlieue. Ce ne sont pas les ministrables qu'il a trouvé parmi la seconde génération qui démentiront ses convictions temporellement instruites, ou inspirées, de son origine hongroise. La discrimination positive ou l'option d'immigration choisie sont la face et le pile d'une même pièce. Fort déjà d'un ultra-pragmatisme de droite, Sarko est bien l'auteur d'une approche dynamique, en remettant sur table le dossier sulfureux de la présence permanente des étrangers sur le sol français. Même si la politique de l'exécutif qu'il mène, devant son premier ministre accablé de figuration, bute un jour d'être contre-productive, il pousse le taureau dont l'arène. Alors que des chaloupes de fortune chavirent avec des centaines de clandestins dans la zone des îles canaries.
...La meute aboie.
Alors que la gestion démographique est déjà sous la pression sociale en matière de logement rehaussée d'un chômage qu'on comprime, à coups de statistiques soupçonnées d'illisibilité au point de préconiser leur diffusion tous les trimestres au lieu de chaque mois, puisque la pseudo-résorption s'essouffle. Paradoxalement l'anticipation veut que la France reste au besoin (3). d'émigration même si les sans-emplois sont nombreux Et pour tout de suite le manque de main d'œuvre, dans les services à la personne, la santé, le tourisme, le travail saisonnier agricole, la recherche scientifique et le bâtiment, est flagrant. Des spécialités manquent. Les chômeurs actuels, y compris les intermittents du spectacle, sont devant le projet du haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, qui a réfuté que les sans-papiers soient exclus des hébergements d'urgence que l'article 21 du projet a tenté de faire passer. Ce dernier compte convertir les inscrits au Assedic en laborieux, une mutation louable si elle éternise les emplois adoptés par les catégories aux aptitudes peu enclines à aller bien vers des tâches sous-payées et réservées aux autres...
Alors que la longévité de la population racle les caisses de la Sécu (5), la nouvelle mouture conditionne l'arrivée de travailleurs aux ressources suffisantes de leur installation. Aussi bien le salaire que le logement sont paramétrés selon les membres d'une famille qui débarque. En activité, ces arrivants contribueront logiquement à la continuité du système de couverture qui se doit aux cotisations auxquels ces émigrants participeront. Alors que le trou de cette même caisse, établi depuis déjà des années, ramène à l'allongement de la durée de vie des habitants du pays. Seuls les nouveaux emplois permettent de renflouer le moribond trésor, chargé d'assurer la bonne santé à la première valeur sociale, le travailleur.
Certainement insurmontable par les concernés cette obligation, d'avoir des moyens pour venir travailler en France, aliène une caractéristique vitale en s'aveuglant en matière d'habitat. Puisque SOS racisme connaît le précédent du refus de vente d'une maison à un français d'origine magrébine et plusieurs agences immobilières ont été épinglées de leurs mentions PA et PN (Pas d'arabes, Pas de Noirs). Surtout que l'origine des travailleurs qui se déplacent et peuvent apporter réponse au manque de main d'œuvre, financer la sécu de nouvelles cotisations et rajeunir la population avec la forte natalité dont ils capables, prouve que tous les émigrants ne sont pas dotés de tels moyens.
Principaux liens vers documents et institutions :
1- Ministère de l'immigration, de l'Intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement. http://www.premier-ministre.gouv.fr/iminidco/salle_presse_832/discours_tribunes_835/immigration_identite_developpement_trois_56644.html
-2- Le Centre d'analyse stratégique l'a étudiée dans un rapport intitulé « Besoins de main d'œuvre et politique migratoire » (mars 2006). http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/immigration/besoin-main-oeuvre.shtml
3- Rapport de Sophie Boissard, directrice générale du centre d'analyses stratégiques, mai 2006, intitulé : BESOIN DE MAIN-D'OEUVRE ET POLITIQUE MIGRATOIRE, pour le compte du premier ministère.
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Un raid israélien sur une base militaire syrienne le 6 septembre dernier : Un commodo suivi de F 15-
Par argotheme le 1 Octobre 2007 à 11:29Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME : http://www.argotheme.com
Un nouveau scénario pour Stéven Speilberg
Passé sous silence le raid d'un commando précédant celui d'une escorte d'avions israéliens, sur le site militaire Deir-Ezzor au nord-est de la Syrie, serait-il le premier pas d'un embrasement dans la région ? Effectué le 6 septembre avec des avions F 15-L fournis pas les Etats-Unis, l'impunité de ses promoteurs est assurée tant que quelques pays de l'axe du mal dans les objectifs de l'agression sont alignés.
Rares sont les médias informatifs dans le monde qui ont été mis au parfum de son existence, de son déroulement et de son but, même après deux semaines qui l'ont suivi. Le Sunday Times affirme que le commando a récupéré du matériel nucléaire, provenant de Corée du Nord et destiné à l'Iran pour parfaire le triptyque des régimes voyous aux yeux des USA. Sans s'étaler, faute d'information fiables, il assure que la surveillance de cette base syrienne a duré des mois et les équipements récupérés ont été analysés.
D'autres organes américains se sont contentés d'indiquer que la (ou les) cible(s) concernent des rampes de lancement de missiles. Tandis le quotidien israélien Yedioth Ahronoth , va plus en usant de professionnalisme. Il a envoyé son journaliste Ron Ben Yishai, détenteur d'un passeport étranger, sur le lieu-même. Il publia une illustration de son reporter avec l'appareil photo en bandoulière et en arrière-plan le site de Deir-Ezzor. Les témoignages qu'il a recueillis sur place parlent des incursions aériennes dépassant le mur du son. Ces derniers soupçonnent que des choses ont été jetées.
D'ailleurs c'est l'unique journal qui a rapporté du nouveau aux israéliens, le reste s'est contenté de reproduire ce qui a été dit à l'étranger. Et aussi seuls trois officiels, Ehoud Olmert le premier ministre, Ehoud Barak ministre de la défense et Tzipi Livni celui de la défense en savent les détails de cet assaut. Nétanyahou, chef de l'opposition du Likoud, a confirmé l'existence de l'opération dont, dit-il lors d'une interview à la télévision, il a été informé sans apporter des éclairages importants précisant qu'il est encore tôt pour en parler. L'opinion générale israélienne, tel que lui est présenté l'axe du mal, montre sa satisfaction puisque le premier ministre a gagné 20 points dans sa cote en l'espace de quelques jours.
Le plus étonnant dans cette histoire est que la Syrie garde son mutisme complet ou ne voit pas l'utilité de rendre publique l'agression. D'ailleurs c'est le cas du silencieux gouvernement israélien qui ne veut actuellement s'embarrasser d'une escalade avec l'ennemi damascène embourbé dans une dévergondée image de baasiste, les ingérences dans les affaires libanaises et le soutien des islamistes palestiniens refusant la paix avec Israël. Les observateurs voient du côté syrien la retenue trop lucide, à laquelle tient le Bachar Al-Assad qui a lancé une recherche de la source de l'information qui a été à peine traitée par les médias.
Si les avions qui ont une porté allant jusqu'à 2200 km, donc pouvant atteindre les installations nucléaires iraniennes, n'ont pas été détectés par les moyens syriens alors qu'un détournement de matériel est constaté, les réactions du pouvoir syrien restent imperceptibles. Pour ceux qui croient en la vigilance avec laquelle sont gardées les bases militaires syrienne, c'est le parfait coup médiatique d'Israël pour engager dans impunément la doctrine de Menahem Begin qui se résume en : « Si l'existence d'Israël est menacée, le pays est en droit de recourir aux moyens extrêmes sans tenir compte de l'avis de la communauté internationale. » Il est fort possible que la tournée de l'escadrille a bien eu lieu à croire les innombrables experts qui suivent la crise du moyen orient, tandis que le scénario des installations nucléaires sur place puis leur transfert en Iran relève d'une machination, puisque leur acheminement peut se faire directement de Corée du nord. Cette dernière monnaye aussi son désistement de la bombe atomique et la fourniture de matériel dont elle dispose pour la conception.
Est-ce une répétition générale avant de porter un coup destructeur aux réalisations nucléaires des mollahs.
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Par argotheme le 11 Septembre 2007 à 11:34
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME : http://www.argotheme.com
GUANTANAMO : Le navet du recueil de poèmes, écrits par les internés, publié.
Même sans les coups des ciseaux du censeur ainsi que toutes ses manoeuvres de correction pour réaliser du sur-mesure, nous sommes point avec des poètes. Si ces auteurs sont effectivement des universitaires, cela ne leur donne point l'habilité d'être sensibles au lyrisme. Les bombes et leur violence en disent long...
Opération de marketing que seuls des services secrets se disant intelligents (CIA) peuvent imaginer et élaborer la recette et des laborantins doués comme les officiers du Pentagone peuvent combiner, Poems from Guantanamo*1 est une œuvre collective à classer parmi les plus abouties en matière des crimes d'édition. Ni pamphlet, ni déclaration de repentance et encore moins une poésie accomplie, cette publication d'écrits des internés dans l'horrible bagne créé par l'administration du pays de l'oncle Sam, est une insulte dégradante pour la poésie et fascisante pour l'humanité. Une horreur intellectuelle qui dépasse de loin le maccarthysme et sa férocité contre l'art et la beauté.
L'absurde quand il habite le slogan ou bien la langue « du bois » avouant son plaisir à se faire lacéré par la scie ainsi que le silencieux ravissement de l'agneau à se faire dévorer par le loup, sont des aberrations à toutes pensées libres. Et certainement pas les otages de brimades que constituent les quelques centaines de fanatiques internés à Guantanamo, qui peuvent exprimer héroïquement la liberté. Et comme ils ne prétendent guère éclairer leurs acolytes esclaves du terrorisme, afin de les faire douter ou les inciter quelque peu à les faire douter que le grand Allah reste une cause immatérielle, outre qu' à l'instar de tous les spirites sectaires et sanguinaires, c'est-à-dire indéfendable, ces poèmes sont des faussetés pires que les actes que nous promettent leurs auteurs.
L'absurde est bête. Et est odieux, s'il ne pousse pas à la réflexion et la place en but de la stupidité élaborée à dessein!
Ah ! Attendre ! En prison ! Godot dans le théâtre de Samuel Becket ne vient jamais, l'absurdité frappante, ici, distingue une qui vaut son pesant d'or. Le poète derrière les barreaux est une image très symbolique. Par contre, le poète qui sort son manuscrit clandestinement à la barbe de ses geôliers a toujours de la sensibilité à dire, pas celui muselé et soumis à ses persécuteurs. L'ingrédient qui a du prisme sur les foules, la poésie sortant de prison peut-elle justifier la manipulation ?
Qui dit mieux en manipulation de com', que celle dont nous ont habitué les USA pour justifier leur monstruosité. De leurs crimes à grande échelle comme pour les 4 à 5 millions de victimes de la guerre du Vietnam, les fictions d'Hollywood nous ont toujours concocté une cause juste avec des héros à la bravoure, toute honte bue, montrée en exemple. Comme un mode d'emploi caricatural, et en méthode de littérature comparative qui l'analyserait, ces poèmes représentent un tract qui concurrence un discours de Goebbels.
Un avocat répondant au nom de Marc Falkoff, oublieux certainement que la majorité des têtes emprisonnées comme les kamikazes du 11 septembre ne sont pas des cerveaux vides. Ils sont universitaires, et cela ne leur donne point l'inspiration idoine à une gracieuse versification. Le membre du barreau reçoit deux poèmes de deux parmi ses 17 clients. Il croit ou rêve trouver un Omar Khayyâm, un Adonis ou un Victor Hugo dans les geôles qui squattent une baie de l'ile de Fidel Castro. Il s'improvise éditeur et éditorialiste pour la circonstance. Vingt-cinq autres de ses collègues en reçoivent aussi, sans vraiment croire que la banalité soit extraordinaire.
Le pentagone autorise 22 textes, de 17 séquestrés, d'être publiés. Inéluctablement corrigés et traduits au préalable par des soldats sans moindre qualification que de rafistoler une propagande insultante au service d'une pseudo-démocratie, pourtant citée en modèle, qui n'a rien à cirer de la liberté. La conviction de l'avocat initiateur de l'ouvrage, selon les premières impressions, est d'améliorer la défense de sa clientèle détenue sans procès, sachant qu'aucun prisonnier de Guantanamo Bay n'a commis un moindre méfait.
Vraisemblablement la lecture voulue, voire la censure la plus illégitime vis-à-vis de la poésie, que désire diffuser une administration cohérente avec ses injustices, est bien travaillée. Elle croit penser comme le commun de ses sujets, poète ou citoyen. Machiavel ne peut pas faire mieux. Cet avocat et ses confrères sont déjà vus pour être des héros nationaux.
Créateur d'Al Qaeda, du sigle après le 11 septembre dont nous apprêtons de vivre le 6ème anniversaire, et depuis des lustres des réseaux islamistes djihadistes pour fédérer, surtout en orient, les ennemis du communisme et orienter leurs instincts. L'administration de la maison blanche ne s'ennuie pas dans la saveur de ses macabres plaisirs de suprématie.
« Les détenus parlent »*2 est un recueil muet. Il ne dit rien parce qu'il n'y a pas de plus plat dans l'art. Il est fait d'un insignifiant alignement de mots, sans moindre lyrisme. Voilà ce qu'on lire : L'Amérique craint, l'Amérique fout la trouille/Et pendant ce temps le sang des musulman coule. Qui est dans la stricte logique des guerres de civilisations. Ou bien : Quel printemps est-ce là/Sans fleurs et avec dans l'air une odeur de malheurs. Comme un vendeur de fleurs qui vous assure la joie en lui achetant un bourgeon. Un torturé qui a transité par les prisons de Bagram et de Kandahar écrit ...Des larmes brûlantes baignèrent mon visage. Précédant les vers, une courte biographie des détenus donne le ton à mieux appréhender l'humiliation qui ose dire son nom.
*1 : « Poèmes from Guantanamo » Recueil non encore traduit au français. Publié par University of Iowa Presse, Iowa City, 2007. Sous la direction de Marc Falkoff.*2 : Sous titre du recueil.
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Par argotheme le 27 Juin 2007 à 13:57
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME. http://www.argotheme.com
Un blog très populaire pour le nombre de visiteurs qutidien consacré au stress dans la vie professionnel, avec sondage dont le résultat est visible au public et des infos. mises à jours quotidiennement. http://www.universflash.com/blogs/suicid-o-job
UN OBSERVATOIRE DU STRESS.
Devant une restructuration économique qui a dans son collimateur 22000 suppressions d'emplois d'ici 2008 déclarés d'emblée en départs volontaires, France télécom connait le branle-bas au sein de son personnel.
Depuis sa privatisation en 2003, elle tenait à un projet de remise à niveau de rentabilité, c'est-à-dire l'augmentation des bénéfices par la réduction des effectifs. Donc les dépenses salariales et des charges y afférentes sont à la première ligne des réductions. Elle prévoit par ailleurs 6000 nouveaux recrutement dans le but de renouveler ses effectifs.
D'après les syndicats, l'entreprise a connu 5400 départs en préretraite et 2200 retraites sur un total de 10300 de suppressions en 2006. Les 2700 restants sont certainement ces départs volontaires, indemnisés ou bénéficiant d'autres programmes : retour à la fonction publique, l'essaimage (création d'entreprise) et Plan Personnel Accompagné (projet professionnel en dehors du groupe). Dans l'opacité du moins sans que nous puissions déchiffrer la procédure des sorties déjà faites, malgré nos contacts avec le syndicat sud-PTT, les créneaux de redirection sont inconnus. La direction a annoncé à des confrères de la presse, elles se sont effectuées sans pression. Rajoutant à propos du stress afférant aux 22000 départs "... c'est un objet de réflexion et d'action au sein du groupe".
Comme d'habitude, le stress qui apparaît plus un symptôme qu'une pathologie neuro-psycholique, n'est pas reconnu par la direction comme une menace sanitaire. Dû principalement à l'incertitude : Sur qui tombera l'éviction du travail ? Une ambiance angoissante plane au niveau des travailleurs. Outre l'absence d'une concertation poussée entre partenaires sociaux qui sont tous deux face au nombre, rendu public, de suppressions de postes. Devant l'objectif fixé des logiques financières, il est impératif de contrôler l'état du moral des employés anxieux par leurs avenirs.
L'observatoire a été lancé le 20 juin 2007, par les 2 syndicats SUD et CFE-CGC de cette entité. Comme son nom l'indique, il tentera de surveiller les conditions de travail en tenant le baromètre de niveau du stress afin de mettre au devant et à jour l'information afférant à la situation. La première action de cet observatoire est la diffusion en ligne d'un questionnaire d'une cinquantaine d'interrogations : les conditions de travail, sentiment de stress, pénibilité, charge de travail, relations avec la hiérarchie. Les informations recueillies, témoignages et réponses d'enquête, permettront de dresser l'état des troupes d'une part. De l'autre, elles serviront à un comité d'experts monté en la circonstance d'analyser et d'apporter des réponses. Ces données peuvent donc permettre d'interpeller la direction en cas de besoin ou de gravité. Le premier bilan de cet observatoire qui a vocation et ambition d'agir au niveau national, sera fait mi-août 2007 selon ses initiateurs.
Notons enfin que les syndicats se plaignent de grandes difficultés. Ils dénoncent les "mobilités forcées", les "pressions intolérables" de la hiérarchie et "les restructurations, transferts et fermetures de sites" Entretiens individuels "de plus en plus fréquents", propositions de mutation "sans alternative", "menaces de placardisation": Patrick Ackermann, secrétaire de Sud-PTT, décrit "un système d'exclusion, une machine à mettre les gens sur la touche".
Adresse Web de l'observatoire : www.observatoiredustress.org
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