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    Cliquez pour répondre : A quoi sert un journaliste ?

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

    Ecoutez en MP3, la version vocalisée, pour les non-voyants, texte phonétisée <script language=javascript type=text/javascript> var recordingUrl = "http://www.spokentext.net/members/argotheme/Les_journalistes_debout_dans_des_assises.__.mp3"; var width = "100"; var height = "20" ; </script> <script language=javascript src="http://www.spokentext.net/display_player.php" type=text/javascript></script>

    Cet artcile a été publié par POPULISCOOP ¤scoop populaire¤ pour écrire et publier un article -

    Les orages ne sont pas encore dissipés suite à l'amendement du jeudi 15 mai, de la loi de 1881 dite de la liberté de la presse qui a été commentée à l'époque de sa promulgation par Emile Zola avec « Le journalisme est le dernier des métiers » pendant que l'affaire Dreyfus faisait toutes les Unes, que Les assises internationales du journalisme se sont ouvertes à Lille, à partir de ce 21 mai et pour 3 jours. Comme une réplique collective... 

    Le même jour s'est tenu, à 15 heures, un rassemblement de protestation devant le siège de l'AFP (Agence France Presse) place de la Bourse, organisé par l'intersyndicale de l'agence pour dénoncer les attaques et charges incessantes de hauts responsables politiques du pays. Outre Mr. Nicolas Sarkozy qui s'en est pris à plusieurs organes (L'Express, Marianne, le Journal Du Dimanche, l'AFP et Le Parisien) les accusant de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Mme Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices. Suivi de Mr. Frédéric Lefebvre qui a enfoncé le bouchon, parlant ouvertement de censure.

    C'est dire aussi que ce détail ou scoop démontre que certaines attaches, hélas !, sont peu loyales ou équitables envers les acteurs politiques. Ils offrent la belle occasion de mettre le doigt là où le public, l'administré et le consommateur ayant sa représentativité aux panels des audimats, pour attendre plus d'équité. Ségolène Royal a eu des relations de travail impardonnables, que cela agace les connivences. Et cette affaire, plus que d'autres, d'injustice est encore inaudible à ce jour. Ce qui donne matière à critique de l'autorité plus intouchable, car présidentiable, qu'un simple confrère, un organe, un modeste bloggeur et autres intervenants vulnérables et à découvert. Notre passage ici risque de d'être argument devant les tribunaux.      

    Sous le questionnement quelque peu décalé, sinon peu recherché et à la limite comme la qualifia un expert saugrenu , « à quoi sert un journaliste ? » retenu pour les prochaines assises, encore d'autres, prévues avant la fin de l'année. Cette rencontre d'Aras -Lille- a déjà lancé dès l'ouverture, un appel pour une « charte de qualité de l'information ». On ne peut plus claire, pour se croire et se placer d'une manière incontestable le meilleur de tous. Et une  « Instance d'éthique » dont les contours restent encore invisibles. Demandant l'intégration de la première dans la convention collective qui préside aux relations de travail de la corporation. Ce projet de charte a vu le jour lors des assises de 2007 et a certainement eu le temps de mûrir. Il vise, selon ses promoteurs, de regagner le public par l'aptitude qui rehausse recherche des caractéristiques qualitatives pour l'information déjà confectionnée, et non au niveau de son élaboration où entrent en jeu les sources et la promiscuité. Or à ce sujet, relatif à la bonne facture, certains « reporters » de la blogosphère et des nouveaux médias dits « citoyens » apportent malgré leurs moult faiblesses tant de belles réalisations que de nouvelles aussi fraîches que succulentes et insolites.

    Les médias Français vivent un branle-bas et tensions avec la majorité politique dont les ténors jouent d'une main à la manipulation, en ce qui concerne le comportement « people » de leur leader en la personne du chef de l'Etat qui semble leur donner rendez-vous à chaque apparition privée ou dans le cadre de sa mission présidentielle, et d'une autre main une offensive visant à les mettre dans les rangs. Et en s'adonnant à plaisir, pour une presse spécialisée en people, de le suivre dans les, ce qui a laissé dire à un journal le « Bling-Bling » et autre attirail, sorties depuis le bateau privé naviguant dans la baie new-yorkaise jusqu'à Disney Land en banlieue parisienne. Ainsi que des histoires de cœur, parsemées de SMS et révélations en volte-faces, faites comme un roman rose, traînant le niveau des médias au rabais audible comme nuisible que parfait. Le poids de la presse dite people ne rassure pas tant, soit peu du fait de sa prépondérance aux yeux des communs. Les travaux journalistiques de fond jamais excusables, en cas de dérive, sont désarmés devant l'ampleur de la séduction présidentielle mise sur la place publique.

    Mais la grande révolution subie par les médias avec le Web, comme une innondation de facto incontournable et difficile à contenir, draine une digestion non encore abordée. Eh ! Elle a envahi les canaux avec forcing, et n'a encore dit son dernier mot. Ce qui laisse dire à beaucoup de professionnels présents et invités à s'exprimer en la circonstance, dans leurs réponses à la question slogan « A quoi sert un journaliste » et -à propos du net- les propos suivants :

    J'ai choisi de partager cette vidéo qui explique le devenir du journalisme. Afin de faire parvenir les appréhensions qu'on se fait de ce fabuleux métier.

    Mais la grande révolution subie par les médias avec le Web, comme une intrusion de facto incontournable et difficile à contenir dont la digestion n'est pas encore abordée alors qu'elle a envahi les canaux avec forcing, n'a encore dit son dernier. Ce qui laisse dire à beaucoup de professionnels présents et invités à s'exprimer en la circonstance, dans leurs réponses à la question slogan « A quoi sert un journaliste » et -à propos du net- les propos suivants :

     Patrick Roger de Rance-Info  : ... la bourrasque technologique.

     Hervé Brusini de FR3 : La fabrication d'un morceau de truc qui va rentrer dans un ensemble que tu connais à peine. Sans parler du Net ? Tu sais ça, le Net ?

     Bruno Frappat président du groupe Bayard : Nous sommes tous des journalistes ! » On pourrait croire, parfois, que les journalistes professionnels n'ont pas d'avenir.  Qu'ils vont se fondre dans la masse des citoyens devenus journalistes, cernés qu'ils sont par tout un chacun puisque ce chacun a son mot, son site, son blog à dire sur toute chose.

     Karl Sivatte président des clubs de la presse de France et francophone : Avec la multiplication des émetteurs d'informations, le public fait des choix tant au niveau des télécommandes que des souris, objets difficiles à maîtriser.

     Hervé Bourges président de l'Union internationale de la presse francophone et président de l'école supérieure du journalisme : La rapidité dans la constitution de l'information, dans sa recherche, dans sa formulation, et dans transmission est le premier avantage affiché par les nouveaux médias.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

    Enfin comme nous gardons l'initiative, ci-après : Fadel Chanaa, journaliste de Reuters, délibérement assassiné par Tsahal. RSF (Reporters Sans Frontrières) fait semblant de ne rien savoir et son "BOB" assiste aux assises. Alors que tous le monde fait semblant de ne jamais connaître les dessous de l'ONG RSF que beaucoup du personnel d'une presse parallèle ne cesse de suggérer les vérités. Que de complaisance, comme pour Mme Royal. En effet Tsahal ne veut qu'on sache...


    Nous donnons la promesse de vous rapporter l'oeuvre journalistique de Fadel. Rendez-vous est donné.

    </o:p>

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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME. 

    Cet article a été publié par POPULISCOOP -Scoop Populaire-

    <script language=javascript type=text/javascript> var recordingUrl = "http://www.spokentext.net/members/argotheme/algrie__histoire__ne_pas_dire.mp3"; var width = "130"; var height = "20" ; </script> CELUI QUI NE SAIT PAS EST UN IMBECILE. CELUI QUI FAIT SEMBLANT DE NE PAS SAVOIR EST CRIMINEL. de Berthold Brecht -dramaturge allemand <script language=javascript src="http://www.spokentext.net/display_player.php" type=text/javascript></script>

    2 séquences  vidéo dans cet article, extraits du film -->

    Et comme nombreux lecteurs ont réagi à cet article, aussi bien des algériens que des amoureux de ce pays, notre offre un montage vidéo de BELLES IMAGES D'ALGERIE.à la fin de cet article

    On croyait la « sur-glorification » de la guerre d'Algérie était le propre des catégories rentières qui ont des dividendes dans le système qui dirige le pays depuis l'indépendance. Mais il n'y a pas qu'elles, qui se composent d'anciens moujahids maquisards et leurs descendants encore plus voraces en matière de rapine, bien des donneurs de leçons tablent sur le même idolâtre béat. Jouissant de position de puissance, les mettant en continuelles chamaillades entre prédateurs dans le partage du gâteau, ces « kleptocrates » soutiennent de concert à la fois les lectures et les écritures populistes de cette mémoire combien fraîche et douloureuse.

    Katiba :

    Plus d'infos sur ce film

    Si un jour l'Histoire de l'action armée qu'a présidée le FLN mériterait d'être constructive, elle peut admettre les critiques qui lui prodigueraient, quand elle est revisitée, les palliatifs qui préserveraient son honorable rang, sa bonne et juste cause ainsi que sa place distinguée dans toutes les gestes contemporaines des décolonisations. Appréhender avec dédain tels des dégâts collatéraux ou de dérives circonstancielles toutes les violences inexplicables que renferme la tâche historique qui a libéré le pays, nuirait davantage à sa bonne réputation. Et métamorphose cette dernière, depuis qu'une démocratie surveillée par l'islamisme et les connivences dont il l'aval au sein du système indécrottable d'un parti unique pervertissant le sigle de la mémoire collective « FLN », de celle toute faite pour le vénérable symbole à celle ternie et dévoyée par bien des secrets et non-dits cachés par le passé et toutes les étroitesses voilées d'un présent agité.

    Les regards lucides doivent aborder d'ors-et-déjà, comme souvent nous donne à les voir l'historien et acteur de cette mémoire Mohamed harbi, les malheurs connus pour que surgissent avec moins de fracas ceux plus malsains et même inhumains tus à jamais. Comme le rôle joué par un certain groupe de « Oujda », la liquidation en règle de la pluralité, perçu comme un revers idéologique, connue au sein du 1èr GPRA (Gouvernement Provisoire) ou dans les rangs de l'ALN (Armée de Libération Nationale) et d'autres dualités entre personnes qui sont à l'origine de plusieurs scandaleux règlements de compte entre chefs centraux et locaux, ne sont que temporairement sous boisseau, puisque leur jour viendra pour que la vérité censée et présidée de droiture réintègre l'acquiescement qui lui est dû.

    Toutes les affaires du massacre de « Melouza », des morts suspectes de grands leaders comme Abane Ramdane ou Krim Belkacem, de celle dite de la « Bleuite », du refoulement expéditif des jeunes étudiants qui ont désiré rejoindre les maquis avant mai 1956, des massacres sans moindre distinction qu'ont subi les éléments du MNA de Messali El-Hadj, des envois au charbon ou des tueries envers les militants communistes algériens qui étaient dans les rangs de l'ALN et tant d'autres sujets qu'on citent sur les bouts des lèvres, sont disparues officiellement de tous rappels aussi bien par les historiens du sérail que par d'autres intéressements comme les émissions de télé et le cinéma.

    Chanson espagnole chantée par une oranaise

    Plus d'infos sur ce film

    Alors que bien plus graves thèmes comme « le comment et le pourquoi » de l'existence d'une si forte communauté de plus de 200 000 harkis seuls à avoir embarqués avant ou après l'indépendance ce qui est proportionnellement à la population algérienne de l'époque et aux autres partants bien moindre à la réalité, des plus de 1,2 millions de pieds-noirs à avoir plier bagages et des massacres qui ont poussé les revanchards du côté de l'OAS et des réveillés à la dernière qui ont commis les pires sévices sur les anciens collabos... Tous ces sujets restent à citer, à commenter, à vérifier et à soulever puisque les cycles d'exaltation se sont épuisés au service d'une fin icarienne que d'une propulsion, le suicide que l'envol. L'Algérie se cloitre, s'autodétruit et s'embourbe dans les cycles resurgissant au gré des fastes revenus et camouflets que lui rapportent l'énergie pétrolifère, mais ne trouve pas l'harmonie stabilisante d'abord avant une voie de développement irréversible. A se demander pourquoi ? Et pour une large part, la mémoire est dévergondée car dépourvue de projections porteuses de modernité.

    C'est dans cette approche que s'inscrit le dernier film de Jean-Pierre Lledo au titre évocateur: Algérie, histoire à ne pas dire. Dernier de sa «Trilogie d'exil », par laquelle il se donne la délicate peine de fouiller les normes de la citoyenneté dans un pays, sien et auquel il se reconnaît pleinement, qui a recouvert sa souveraineté sans admettre que les siens sont diversifiés, multiculturels et pluriethnique. Autour de ce film bien des remous continuent, de riposter pour préserver les positions acquises, de secouer un cocotier dont l'enracinement est miné d'une acclimatation qui n'est pas sienne. Parce que remuer un couteau dans une plaie qui tarde à se cicatriser tant au niveau de l'ex. métropole, où les relents coloniaux croient encore à une mission civilisatrice malgré les violences et les ségrégations, qu'au niveau algérien, où le complexe du colonisé offre un paradigme de victimologie partagée entre un esprit de vengeance vis-à-vis de l'ex. occupant et un incommensurable besoin de légitimité pour la dictature populiste, en place et sur le point de se convertir en une féodalité, n'est pas l'introduire dans une sinécure.

    A bien regarder l'apport de toute l'œuvre de ce cinéaste, le questionnement de l'Algérie multiethnique est avancé, tel un projet sociétal. Et il n'y a peut-être pas dans le gotha des réalisateurs algériens, un tel regard enrichissant à plus d'un titre parce que parcouru et imprégné d'une distanciation utile pour capter des visions moins mécaniques que celles de vouloir apprendre l'Histoire aux générations montantes en leurs inculquant une plate simplicité de l'héroïsme avant  des perceptions critiques et constructives. Ainsi globalement la modernité souffre d'une pathologie allergisante, notamment au niveau des tendances de gauche surtout, parce que le capitalisme trouve dans ce qui est « le monde moderne » ses intérêts dans la robotique et beaucoup d'autres atouts de l'avancée du savoir. Sur le plan sociologique et qui concerne l'Algérie, la formation d'une société ouverte sur la pluralité ethnique est plus posée que jamais.

    La mémoire à ne pas révéler... éclate chaque à la face de chaque algérien qui ne sait toujours pas où de quoi sera fait demain et que peuvent bien être les paramètres et les contours de sa personnalité ? Elle n'est certainement pas uniquement un plat de couscous et un mélodieux chant berbère. Deux aspects que j'ai saisis après la projection du jeudi 8 mai 2008, sur invitation du manifeste des libertés, quand la première question a été posée à J.P. Lledo : « Pourquoi un tel film ? » Une interrogation, première dans la série de l'inspection idéologique et du comité de censure, que veut bien dire le film ? Et le film souffre encore, depuis la fin de l'année 2007 où son dernier clap a été fait, du mi-chemin entre censuré pas du tout...

    Notre montage vidéo, BELLES IMAGES D'ALGERIE... Eloignez votre écran pour améliorer la qualité.


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