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    Le grand écœurement des algériens est le démenti d’un certain Layada, l’un des chefs du GIA. D’abord parce que c’est un terroriste avéré, qui s’est repenti après son extradition du Maroc où il a été arrêté. Ensuite pendant l’affaire, il était emprisonné. Alors que les officiels restent perdus, ne sachant que faire devant cette attaque contre l’institution militaire. Seule la presse s’est posée la question : pourquoi cette nouvelle accusation ? Fait encore plus troublant et huile sur le feu, ce général rajoute que Mgr Claverie a été tué le 1er août 1996 par l’explosion d’une bombe contre le siège de l’évêché d’Oran, suite à un autre complot...

    A se demander pourquoi le général François Buchwalter –OUVRIR CE LIEN pour consulter le profil de cet officier, plus connu comme espion spécialiste pour les syndicats et les subversions d’outre-mer, remet au goût du jour, le massacre des moines trappistes de Tibhérine ?

    Côté français, à première appréhension c’est une mise en accusation des derniers chiraquiens qui ont encore des ombres, pour ne pas dire des portraits, collées aux murs de l’Elysée. Et qui se risquent d’orienter le parti de droite qui fait référence au gaullisme. C’est aussi à ce gaullisme qu’est porté ce coup, pour lui substituer un « sarkozisme » qui a pour référence visible un puéril jeu « People ». Côté algérien, une dinde tombe sur un couteau et se remet, le cou en avant, stoïquement à son destin.

    Médiapart et le Figaro qui ont balancé ce boulet dans la mare, mettent au devant une saga estivale, plus polémiste que distractive, à tous les « Algériologues » : historiens, journalistes et autres nostalgiques. Le premier considéré de la famille de la gauche et le second est devenu le mieux placé pour valoriser le « sarkozisme ». Et le second dans la bataille du Web, le scoop est alléchant.

    Ils ont dandiné harmonieusement la même danse du ventre pour pimenter les vacances à ceux qui ont matière à brasser avec ce qui se passaient où est en lien, dans l’actualité, avec ce pays qui était le plus vaste et proche Dom/Tom. L’unanimité de la France est derrière aussi, chère quant à l’activité extranationale. La conjoncture s’y prête aussi. Les lointains territoires et départements (Réunion, Martinique, Guadeloupe, Guyanes etc.) sont dans une tourmente identitaire grave. La guerre d’Algérie hante bien des français oubliés de l’égalité des chances pour les territoires et entre les hommes. D’ailleurs qu’un général, spécialiste des Dom/Tom, en parle réveille des démons oubliés ?

    Fait encore plus troublant, ce général rajoute que Mgr Claverie a été tué le 1er août 1996 par l’explosion d’une bombe contre le siège de l’évêché d’Oran, suite à un autre complot aussi de l’armée algérienne. De quoi multiplier les pressions sur l’Algérie en fin de compte qui n’est pas assez impliquée dans beaucoup, sinon tous, d’idées et d’histoires françaises dont l’UPM (Union Pour la Méditerranée) qui est un projet « sarkoziste » de dédouanement d’Israël. Outre que sur le plan économique la France perd d’énormes terrains devant les offensives des pays émergeants dont les chinois et autres partenaires à l’Algérie peu regardant, à tort ou à raison, des crises endogènes à ce pays.

    Il faut noter que lors du kidnapping des moines trappistes de Tibhérine, c’était la seule fois où les terroristes algériens sont rentrés en contact direct avec les autorités françaises, via l’ambassade, pour demander une rançon. Les séquences vidéo, ci-après, montrent le déroulement des faits qui sont loin de toute ressemblance avec ceux divulgués par cet officier.

    Témoignages lors de l’enlèvement.

     

    L’information tombe, le commencement du matraquage

    Démogogie et la langue de bois, la moins crédible et la plus médiocre que les algériens tentent :

    Les pires machines à parler pour ne rien expliquer...

    Le général français, à la retraite actuellement, était en poste d’attaché militaire 1995/1998 auprès de l’ambassade à Alger à l’époque de l’événement. Il a bénéficié auprès du Figaro de fortes louanges pour sa carrière et sa compétence, afin de bien mettre en exergue sa sortie de la retraite ombrageuse. Pourtant à se demander qu’est ce qu’il l’a empêché d’apporter les éclairages, via même cette presse qui aujourd’hui le met en héros de la vérité ? Dit-il, il a été jadis contraint au silence par l’Elysée. Or son chef l’ambassadeur peut aussi rajouter son avis : si cet interdit existe bien ?

    La pire ignominie dans ce retour à l’affaire des moines de Tibhérine est de vouloir innocenter des terroristes dont la matrice idéologique et leur appartenance à la nébuleuse universelle, constitue un danger pour l’humanité. Cette pratique de culpabilisation à l’égard d’une institution hautement importante parmi celles d’un pays tiers, en l’occurrence l’armée algérienne, reste une connivence directe avec les terroristes qui reprennent actuellement du service dans certaines régions d’Algérie. La complicité tente de porter à ce pays, et ses décideurs, la responsabilité de la grande violence et de mémoire des morts.

    Souvent l’armée algérienne est désignée en une junte, avec la façon écourtée et simpliste de la comparer à celles qui ont sévit en Amérique Latine par le passé. Or c’est un autre contexte et une grave situation d’insécurité...

    A se demander, comme le dit à chaque fois l’enquêteur Colombo de la série télévisée, quel est le mobile pour le tueur ?

    Tous, médias et officiels hexagonaux ainsi que les complices algériens du terrorisme islamiste tenants de la formule « Qui tue qui ? », nous rabâchent que c’est pour décrédibiliser les terroristes que l’armée s’attaque aux civils. Or sont-ils crédibles pour tenter de leur retirer une quelconque bienveillance ? A-t-on vraiment besoin de porter atteinte à leur image, celle de criminels sans âme et encore sans moindre attache avec un projet que celui d’imposer la barbarie ?

    Nous avons toujours entendu parler des généraux algériens comme des corrompus, ayant des intérêts dans des affaires de l’économie libérale et rentière du pays. Certes il existe des «  ripoux », mais delà à croire que c’est généralisé et que n’existe aucun élément intègre, c’est vouloir démanteler le jeune Etat-Nation algérien, indépendant depuis moins d’un demi-siècle. C’est vouloir briser son armée comme institution qui fait face au pire terrorisme dans le monde.

    La version de bavure que ce général préconise, et qui a été commise par l’armée algérienne est en rapport à ses propres actions. Notamment son opinion et celle de la France officielle avec l’occupation illégale depuis 1975 du Sahara occidental. Buchwalter a été mis à l’indexe, par les algériens, par le passé quand il les a accusé de bloquer l’annexion de ce territoire au Maroc. Pas plus tard que le 6 juin dernier à l’ONU, l’ambassadeur de France a bataillé fort pour maintenir le statuquo sur cette colonisation. Mr. Sarkozy s’empresse aussi de lever le secret-défense, histoire d’alimenter encore plus l’orientation de l’affaire vers la suspicion.

    Pour justifier ses insinuations, Buchwalter a porté au procès-verbal de son audition que les bases d’hélicoptères situées à Blida et à Boufarik étaient équipées d’hélicoptères MI7, MI17 et MI24 :

    Le MI 17

    et le MI 24 

    avec des paniers de roquettes et des canons de petit calibre 20 millimètres ainsi que de simples mitrailleuses. Les deux munitions sont capables de faucher des hommes. Les premiers équipent ces hélicos de fabrication russe dès leur livraison. Vraisemblablement ces armes ne peuvent épargner les têtes contrairement aux insinuations de Buchwalter. Les seconds sont soi portées par des hommes montés à bord où mises sur axes pivotants, elles criblent les corps. Et dans les 2 cas, les troupes héliportées ne s’aventureront pas à descendre au sol, pour ne pas avoir à être confronter aux tirs d’éventuels survivants, comme l’a révélé ce militaire qui se refuse une fin de carrière sans suite.

    Le grand écœurement des algériens est le démenti d’un certain Layada, l’un des chefs du GIA. D’abord parce que c’est un terroriste avéré, qui s’est repenti après son extradition du Maroc où il a été arrêté. Ensuite pendant l’affaire, il était emprisonné. Alors que les officiels restent perdus pour cette attaque contre l’institution militaire. Seule la presse s’est posée la question : pourquoi cette nouvelle accusation ?


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    La jeune Zahra Boudkour est aujourd’hui mourante, après de dures épreuves. Durant le printemps dernier, animée du désir juvénile de liberté et de justice, l’étudiante s’est jointe à une marche pacifique. Pendant le mois de mai 2008, une vingtaine d’étudiants de Marrakech consomment un jus de fruit périmé et en sont gravement intoxiqués. Dans le système inégalitaire qui a depuis toujours existé au Maroc, les pauvres sont la proie d’une misère qui n’a aucun salut pour la dignité humaine. Le système de santé en est l’illustration de l’ensemble où les disparités sont criardes.

    Zahra n’est pas la seule jeune marocaine aspirant au savoir, à la liberté, à la justice sociale et à la l’accession à une citoyenneté d’un Etat de droit. Mais vivre dans une monarchie policière qui ne distingue point et jamais entre les indépendantistes du Sahara occidental dont elle occupe illégalement la patrie depuis 1975, les tenants de l’islamisme qui sont des parias déshérités et laissés pour compte dans un faste arrogant et la grande majorité des citoyens épris de démocratie pouvant leur donner la libre expression et l’accès au bien-être social minimal.

    Le groupe des condamnés avec Zahra

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    Les malades doivent être hospitalisés. Sans couverture sociale le coût, de 1000 dirhams l’équivalent de 100€, représente un SMIG mensuel marocain qui est loin dans les ressources d’un étudiant quelque soit le pays. Et pour les revenus d’une famille marocaine c’est carrément une ruine. Une marche de 3 000 étudiants est alors organisée, elle démarre le 14 mai. L’appareil répressif, connu des plus redoutables dans la région, se déchaîne. Les CMI (compagnies mobiles d’intervention) cognent fort sur tout ce qui bouge.

    Dans la fleur de l’âge, où tout parait possible, elle voulut s’ouvrir sur le monde. Une manifestation est une expérience plus que symbolique dans les milieux estudiantin. Arrêtée, Zahra est emmenée avec d’autres de ses compagnons de fortune au commissariat d’al Jamâa El Fna. Elle fut atrocement torturée. Pour l’humilier devant l’ensemble de ses camarades, on l’a mise nue, alors qu’elle baignait dans son sang suite aux coups violents qu’elle a reçu. N’ayant plus d‘autres moyens d’action légale et face à des représentants de la loi complètement dans l’hystérie répressive, elle décide de mener une grève de la faim depuis les premiers jours du mois mai. Physiquement détériorée après les sévices, elle est dans le coma, entre la vie et la mort. Une horreur que seul le régime marocain semble l’avoir héritée des tréfonds de sa triste mémoire.

    Pendant le mois de mai 2008, une vingtaine d’étudiants de Marrakech consomment un jus de fruit périmé et en sont gravement intoxiqués. Dans le système inégalitaire qui a depuis toujours existé au Maroc, les pauvres sont la proie d’une misère qui n’a aucun salut pour la dignité humaine. Le système de santé en est l’illustration de l’ensemble où les disparités sont criardes. Durant le printemps dernier, animée du désir juvénile de liberté et de justice, l’étudiante s’est jointe à une marche pacifique.La jeune Zahra Boudkour est aujourd’hui mourante, après de dures épreuves.

    Quand le jeune roi a accédé au trône, le peuple marocain avait cru et espéré que les choses allaient changer. Celle de la réduction de la culture du chanvre indien, le kif, qui inonde continuellement tout le vaste et financièrement bien doté marché européen, constitue certainement celle qui a un lien fort avec la dignité avec la dignité de ce peuple pour qui la toxicomanie est une pathologie primaire et généralisée le plus banalement que puisse exister dans le monde.

    Notons que rares sont les journalistes et les médias de France à avoir rapporté ce fait. Le journaliste Bloggeur Olivier Bonnet a fourni un sujet complètement consacré à Zahra. Ignacio Ramonet, en a consacré un chapitre dans son article intitulé « Poudrière marocaine » et Bakchich-info, a rappelé le fait dans un article du 10 juin dernier.

    En fait au début de son règne, Mohamed VI avait fermé la sinistre prison/mouroir de Tazmamart, libéra quelques opposants comme Serfaty le secrétaire du parti communiste et même quelques uns du Polisario. Pour ces derniers, il avait exigé allégeance à son pouvoir. Puis comme tous les despotes qui règnent dans les pays maghrébins avec lesquels les officiels et un bon paquet de médias français, comme pour l’exclusivité israélienne, offre un silence et un autisme à la limite de la connivence. La reprise du système répressif de son défunt père revint, pour limiter les droits élémentaires d’un peuple chapoté par une minorité de privilégiés. Une escorte de courtisans qui assurent la continuité du règne d’une couronne certainement des plus sombres que connaît cette région du monde.

    Le procès n’a commencé qu’en septembre alors les arrestations datent du mois de mai l’année 2008. Le verdict a été prononcé le 9 juillet : 4 ans de prison ferme pour le camarade Mourad Chouini et 2 ans de prison ferme pour Zahara Boudkour et ses 9 camarades.

     


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    La « Librairie Résistance » appartient au couple militant Olivia Zemor et Nicolas Shashahani, qui sont également animateurs du groupe activiste CAPJPO-Euro Palestine (CAPJPO = Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient). En France les membres de cette organisation "LDJ", (Ligue de Défense Juive) d’extrême-droite, bannie dans ses propres bercails, sont jamais inquiétés mais soutenus par un réseau assez large qu’entretiennent ouvertement le Bétar et en sous cape le CRIF.

     

     A la façon fasciste la plus primaire, un groupe de personnes s’est attaqué vendredi 3 juillet à 14heures 20 minutes à un lieu de culture « la Librairie Résistance » située au 17ème arrondissement parisien, 4 Villa Compoint 75017 - Paris (M° Guy Moquet ou Brochant Ligne 13, Bus Ligne 31 arrêt Davy-Moines).

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    Le plus étonnant dans ce genre d’acte de vandalisme est l’absence des médias et des officiels. Ce qui dénote qu’on laisse faire, qui est une manière loin de vouloir œuvrer pour un quelconque apaisement dans les clivages ethniques qui s’exacerbent chaque jour en Hexagone par l’importation des sionistes du conflit dit « israélo-palestinien ». Plus grave encore le moindre acte antisémite est de suite rapporté et médiatisé, alors nombreux cas se sont avérés mensongers à une fréquence plus qu’intrigante. La dépêche de l’AFP, qui a signalé ce fait, a été reprise par seul le quotidien « Le parisien ». Les chaînes de télévision et les grands journaux gardent encore le black-out. L’opinion française est tenue à l’écart et sans la moindre indication dans ce genre d’informations.


    Agression de la librairie 'Resistances'hébergé par Radio Rouge

    Au nombre de 5, les individus ont détruit 4 ordinateurs et saccagés les rayons en déversant une huile, liquide assez inflamable, sur les ouvrages et les étagères détruits. Dès leur entrée dans la boutique, ils se sont ouvertement déclarés de la LDJ, (Ligue de Défense Juive), une organisation créée par le dantesque et criminel rabbin Meir Kahane. Elle est interdite aux Etats-Unis et même en Israël. Cette boutique est un modeste emplacement où le livre et la culture sont les seuls activités a déjà eu, environ 10 jours auparavant, une étoile de David taguée sur sa devanture. Elle était suivie de la signature« LDJ ». Les relents fascisants sont plus que probants en touchant à un tel endroit.

    « la Librairie Résistance » située au 17ème arrondissement parisien, 4 Villa Compoint 75017 - Paris (M° Guy Moquet ou Brochant Ligne 13, Bus Ligne 31 arrêt Davy-Moines).

    Ce lieu n’est pas à sa première agression. Il a déjà été victime d’une attaque au gaz lacrymogène, le 7 décembre 2006. L’un des 2 propriétaires malheureusement a été hospitalisé suite à cette intrusion, sans grands dégâts matériels. C’était lors d’une conférence des 2 pacifistes israéliens, la regrettée Tanya Reinhart et son époux Aharon Shabtai. L’agression a réussi comme même à perturber la rencontre de ces 2 auteurs avec leur public plus épris plus de paix que de guerre.

    Non seulement, en France les membres de cette organisation d’extrême-droite, bannie dans ses propres bercails, sont jamais inquiétés mais soutenus par un réseau assez large qu’entretiennent ouvertement le Bétar et en sous cape le CRIF. Son chef présumé est connu sous le nom d’un certain Michaël Carlist, mais jamais les services de sécurité n’ont vraiment montré leur zèle envers ce groupuscule dont les membres sont estimés par beaucoup d’observateurs à plus 100 personnes ayant une activité continuelle à l’égard de l’islamophobie et des soutiens au peuple palestinien. Comme elle a l’aval de larges appuis des sionistes qui ont la fierté du massacre d’enfants, comme il ne se passe jamais ailleurs que pour la marmaille palestinienne.

    La « Librairie Résistance » appartient au couple militant Olivia Zemor et Nicolas Shashahani, qui sont également animateurs du groupe activiste CAPJPO-Euro Palestine (CAPJPO = Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient). Sans jamais perdre sa vocation première en mettant en vente un large choix de livres en tous genres, elle s’est spécialisée au conflit du Moyen Orient. Fondée dans un garage, elle dispose d’une salle de lecture et d’une troisième salle où le public est invité régulièrement aux conférences d’auteurs et de séances dédicaces.

    Une manifestation est prévue le mercredi 8 juillet 2009 à 19 heures à la libraire. « la Librairie Résistance » située au 17ème arrondissement parisien, 4 Villa Compoint 75017 - Paris (M° Guy Moquet ou Brochant Ligne 13, Bus Ligne 31 arrêt Davy-Moines).


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    Après l'affaire du voile qui a fait couler beaucoup d’encre quand une fonctionnaire de la mairie de Paris l’a porté. La Burqa, plus rigoriste comme tenue vestimentaire de l’islamisme radical, fait l’objet d’un débat public qui va durer 6 mois. 32 députés français vont enquêter sur ce phénomène que certaines françaises adopte pour ce couvrir intégralement le corps.  

     

    La fumeuse stigmatisation de l’être masculin, veut que ce soit l'homme qui impose la tenue vestimentaire à la femme musulmane. Or c'est mépriser la gente féminine perçue comme éternellement incapable de décider de son accoutrement et de ses convictions. A entendre madame Fadéla Amara, attribuer le port du voile intégral (alias la Burqa, le Djlebab ou bien le Niqab porté en complément du hidjab pour masquer le visage) à uniquement une pression masculine, on est devant la sentence de l'association "Ni putes ni soumises" qui plaît bien des meneurs des exclusions dont sont une catégorie de jeunes toute désignée aussi en "Racaille".

    Fadela Amara insultant un citoyen, comme est l'objectif de son association "Ni putes ni soumises", qui ne peut jamais avoir droit à la moindre considération...

     

     

    Après l'affaire du voile porté par des fonctionnaires de la république laïque, voila la Burqa dans l'espace collectif d'une nation à forte communauté musulmane.

    Assimiler tout musulman à islamiste relève d’une confusion où les concepts ne sont pas déterminés dans la faculté langagière. Le premier est le croyant en Allah et peut ou ne pas s’adonner aux rites et suivre les préceptes. Le second est un militant propagandiste, souvent adepte d’une pratique rigoriste de cette religion qui est à l’épreuve de la modernité. Il se trouve souvent face à des rapports inadéquats avec autrui et son environnement, et se particularise par son apparence physique. Le port de la Burqa  par la femme islamiste (qui n’est la simple musulmane), n’a rien d’une excentricité. Elle une déclaration et un affichage ostentatoire de la sphère confessionnelle, dans le cadre collectif qui a droit de faire reculer les préalables pour une harmonie sociétale. Mais delà à incriminer l’homme à vouloir l’imposer à la femme, c’est en France encore une diabolisation de plus de tous les perclus rejetés en marge de la république. A regarder les conditions ségrégationnistes qui accablent de moult frustrations les jeunes garçons issus des anciennes populations de l’immigration, une criminalisation de plus…

    A entendre madame Fadéla Amara, attribuer le port du voile intégral (alias la Burqa, le Djlebab ou bien le Niqab en complément du hidjab) à uniquement une pression masculine, il est plus question de son attribut d’avoir mené des diatribes comme les garçons qu’elle a toujours côtoyés. Puis amadouant légèrement son propos, elle désigne des intégristes qui seraient opérationnels parmi les musulmans de France. Le rôle de la femme dans le prosélytisme islamiste n’existerait pas. Il y a un raccourci entre l’image visible dans les rues et les médias, du couple où l’homme est djellaba et la femme enveloppée dans l’ample voile qui va de masquer le visage au moins partie de peau, y compris les ongles. Pourtant quand il s’agit de femmes seules, c’est bien une décision, comme une adhésion, personnelle d’adoption d’une protection à l’égard des regards convoiteurs. 

    Fadela

    La convertie

    LA PARODIE QUI DECHIRE

    Il y a toute la fumeuse stigmatisation de l’être masculin et un mépris criard envers la gente féminine perçue comme éternellement incapable de décider de son accoutrement et de ses convictions. L’association « Ni putes ni soumises » qui l’a propulsée au devant de la scène politique hexagonale, a seulement basé son action sur ce dénigrement de la racaille où se retrouvent d’autres précurseurs de la diabolisation de la racaille…

    Ayant des attaches certains avec la communauté géographique et ethnique dont elle est issue, la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville, apporte l’eau au moulin des pourfendeurs des jeunes français ayant des origines étrangères, c’est-à-dire les victimes potentielles, de part leur nombre. Et c’est ainsi qu’elle s’est opposée aux statiques ethniques comme nombreux socialistes et les satellites qui leurs affidés, voulues par Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances. La droite française a ainsi des profils de la gauche qui lui conviennent, mais se sont trompés de chapelle politique.

    A propos des objections pour ces statistiques, le maintien du black-out ainsi que la volonté de désarmer toutes perspectives qui décèlent qui ont le moins (ou le plus) accès aux boulots, aux logements, aux loisirs, à l’éducation, aux services publics etc. Heureusement que l’écoute d’avis établis dans leur inébranlable cache-misère intellectuelle, n’est pas généralement la seule admise malgré son officialité. 32 députés, issus des 4 tendances politiques siégeant au parlement (17 UMP, 11 PS, 2 Nouveau Centre (NC) et 2 GDR, Gauche Démocratique et Républicaine, soit un PCF, et probablement un Vert), vont enquêter pendant 6 mois pour dégager le consensus national auquel une législation fixera les champs sociaux, publics et privés, où cette tenue féminine de l’islam rigoriste sera bannie ou tolérée. Les noms des députés ne sont pas encore connus, la certitude que le président de la mission sera de l'opposition et le rapporteur de la majorité a été avancée. Le président pourrait donc être André Gerin (PCF), puisque le député-maire de Vénissieux est à l'origine de la résolution déposée.

    Fraîchement, un décret du Premier ministre interdisant aux participants à des manifestations publiques avec intention de dissimuler volontairement leur visage, notamment avec une cagoule, pour ne pas être identifiés, a été publié samedi le 20 juin 2009, au Journal officiel.

    Ce texte compte donner l’outil nécessaire pour appréhender d’éventuels casseurs. Mais il conforte l’idée du tout sécuritaire cher à la droite qui, d’un texte à l’autre depuis qu’elle est au pouvoir avec Sarkozy, compte et espère mater certains mouvements sociaux, à fortes contestations politiques, qui lui sont opposés. La branche maghrébine d'Al-Qaïda n'a pas apprécié les propos de Nicolas Sarkozy, du le 22 juin dernier, le Congrès, disant que la Burqa" n'était pas la bienvenue en France."

    C'est le centre américain SITE, citant des forums djihadistes sur internet qui a rapporté l'information. Ce site est spécialisé dans la recherche et le dépistage de l'activité sur internet des organisations terroristes. L’ingérence des utilisateurs de sites web arabes qui ont une appartenance à ce qui est l’idéologie islamiste, ne s’est pas fait attendre. Nombreux ont marqué leur hostilité au regard que porte la France à cet accoutrement digne d’être considérée comme une prison ambulante.


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    Pour accélérer l’extradition de l’escroc Rafik Khalifa, qui est plus un modèle de prédateur né dans le bercail des dirigeants qui ont toujours gouvernés l’Algérie. Selon un représentant du ministère de la justice, les autorités judiciaires ont présenté aux britanniques des  éléments de preuves concernant les chefs d’inculpation constitutifs d’infractions. Afin de presser sa livraison. 

     

    Depuis le 7 janvier 2007 s’est tenu au tribunal de Chéraga relevant de la cour de Blida, banlieue ouest d’Alger, le procès de la plus grande affaire d’escroquerie qu’a connu l’Algérie. Les pratiques connues mais jamais élucidées, de gestion désastreuse de la colossale rente algérienne que génère ses ressources naturelles notamment énergétiques, l’affaire a fait couler beaucoup d’encre, tant pour son gigantisme que pour l’attente qui tenu en halène l’opinion algérienne et d’ailleurs.

    En Angleterre où s’est réfugié le milliardaire déchu, d’où il avait réfuté par le passé toutes possibilités de son extradition en l’absence de convention entre les 2 pays et surtout en défendant par des propos assez authentiques même s’ils sortent de la bouche d’un escroc : « l’injustice régnante dans son pays d’origine ». En France où les ambitions de cet arnaqueur se sont bien disséminées et où il a été aussi condamné, on avait aussi déclaré aussi officiellement que son extradition était possible. Les échos sont restés mesurés du fait l’appréhension des procédés équivoques dont s’est habituée l’administration algérienne pour hâter le rapatriement de ce justiciable condamné à la prison à vie par contumace. Et en France l’affaire a été complètement mise en berne.

     

    Décrété jeudi 25 juin 2009 par la justice britannique, l’extradition vers le pays d’origine n’a plus d’empêchements. Sauf bien sûr que cette décision ne peut se concrétiser, car il faut encore qu'elle soit confirmée en appel après le recours que les avocats du concerné soit rejeté avec une confirmation de la sentence. 

    L’ignominie de ce banditisme en col bien blanc, reflète le contraste entre l’espérance d’un pays à construire après sa libération et la prédation dont sont capables ceux qui font main basse sur les moyens qui favorisent le développement raté de l’Algérie à cause du système de pillage perdurant. Les autorités algériennes, largement critiquées par les citoyens au plan intérieur de ne pas avoir voulu faire les démarches nécessaires pour rameuter cet enfant du sérail devenu le personnage incarnant fortement le système régnant depuis que le pays a recouvert sa souveraineté. Côté algérien on se justifiait que le Royaume-Uni détenait la personne et avait toute latitude de le remettre à la justice qui l’a condamné. Côté anglais, et même ailleurs de part le monde, aucune certitude n’a jamais été perçue pour le faire payer sa truanderie appartenant complètement aux cercles du pouvoir en place et qui n’a jamais cédé malgré les révoltes populaires qui l’ébranlaient.

    L’aspect idéologique avec lequel s’explique ce scandale ramène au profil de Rafik Abdelmoumène Khelifa. Repris de justice, condamné à 6 reprises pour des larcins avant de ce lancer dans les hautes sphères, ses manigances sont affiliées aux règles destructrices qui visent les capitaux à caractère social, où les plus démunis des algériens mettent leurs expectatives en plus de bien-être. Il faut noter que le principal instigateur intenta aux secteurs du logement social OPGI (Office Publique de Gestion Immobilière). Les caisses de la sécurité sociale qui ont été poussées, par on ne sait quelle dégénérescence des décideurs, à léguer la gestion de leurs comptes à une banque sans solvabilité, des œuvres sociales de mutuelles. Les banques étatiques qui détenaient les comptes d’entreprises publiques (et non privées) les plus performantes et ceux des particuliers dont beaucoup de l’immigration, se sont vues assigner à léguer leurs ressources à la Khelifa-Banque.

    Le jeune homme d’affaire algérien qui s’est illustré en France avec le sponsor du prestigieux club français de football, l’OM (Olympique de Marseille), avait un pieds bien implanté au niveau de baie cannoise où il était propriétaire depuis l’année 2000 de trois luxueuses villas, un hôtel particulier à Cannes ayant appartenu au milliardaire excentrique connue sous le nom de Môme Moineau, puis d’une boîte de location de voitures de luxe, avant de fonder une chaîne de télévision, Khalifa TV, et une compagnie de transport aérien, Khalifa Airways, ainsi que des relations avec les 2 grandes figures artistiques, Gérard Depardieu et Catherine Deneuve, à coup de chèques de 50.000 euros pour lui faire bonne figure.

    Video 1 –portait en Flash -

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    Match et diner avec BOUTEF

    Parodie

    En réalité le scélérat, né dans les carcans de la « Kleptocratie » qui sévit depuis l’indépendance dans ce grand pays pétrolifère maghrébin, n’est qu’un écumeur sans vergogne. Dès l’intéressement de la justice algérienne à cette histoire, la liquidation judiciaire de ses entreprises a été déclenchée à la vitesse de l’éclair en France. Un apurement qui a, sans sceller le dossier, précipité un certain effacement des traces de cette affaire dans les médias. Et a amoindri les appréhensions qu’attendait l’opinion française pour avoir laisser la porte ouverte au loup pour qu’il pénètre la bergerie !

     

    La désuétude du modèle de réussite

    Rejeton d’un certain Laroussi Khelifa, qui a été ministre de la santé dans le premier gouvernement algérien de postindépendance, lui-même pharmacien de son état au même titre du larron fils qui fonda un empire financier aux convoitises largement appointés aux secteurs commerciaux que productifs. La hâte de se remplir les coffres ne fait aucun doute, du point de vue où la notion de création de richesses n’a jamais eu lieu.

    Le contexte idéologiquement propice qu’outre mesure, car il était montré aux jeunes algériens comme le modèle parfait de réussite, dans lequel est né le groupe Khelifa est marqué par le passage à l’économie de marché, d’une Algérie déjà secouée depuis des lustres par de tels méfaits camouflés d’une opacité qui ne permettait guère de les déchiffrer. Fuites de capitaux et accaparements des faramineux ressources segmentées au profit des cercles du pouvoir du FLN dirigeant, et non le FLN libérateur qui lui reste un symbole de décolonisation, étaient depuis longtemps dans les bouches.

    A l’arrivée de feu Boudiaf à la présidence de l’Algérie après de l’arrêt des élections de 1991 qui allaient introniser les ultras islamistes au pouvoir, Jean Zegler député européen de Genève lui a fait parvenir une lettre dénonçant l’existence de beaucoup de biens immobiliers, sur les boulevards de Bernes (la capitale helvétique) et de sa ville (Genève), appartenant directement à des notables du régime ou à des intermédiaires. Il avait même proposé de les récupérer pour le compte de l’Etat algérien. Boudiaf a été assassiné, au bout du sixième mois, par un de ses garde-corps et ce projet est tombé dans les oubliettes.

    Le retour de Bouteflika, renommé pour des suspicions de même nature, n’arrange en rien l’existence et la conception d’une mesure de poursuites judiciaires ardues. Lors de son passage sur la chaîne de télévision Al-Jazeera, RAK (Rafik Abdelmoumène Khelifa) cita l’actuel président algérien, du point de vue qu’il est à l’origine de sa chute. Et du côté historique, il révèla que son géniteur faillit l’exécuter pour désertion en 1958. Cette dernière information a été reprise par le quotidien « Ouest-France » du 3 février 2007 sous la plume de son correspondant à Alger.

    Quand apparaît le « golden boy » Khelifa, outre la libéralité idéologique en offensive, les frappes du terrorisme islamiste accomplissaient l’élimination physique du fleuron intellectuel et intègre de la société civile naissante, afin de taire toute possibilité de mise à nue du passif des détrousseurs d’antan sur le point de blanchir les fortunes amassées, ou de barrer la route aux familles de type camorra dites « politico-financières » qui sévissaient outrageusement dans l’importation. La filière européenne de voitures touristiques dites « CH » (1) d’âge avancé et dont les cartes grises les présentaient récentes, qui a été découverte à la même époque, illustre les méthodes frauduleuses d’entrée des produits d’import. Affaire qui reste dans les annales algériennes comme une tare pour l’absence d’expertise et de contrôle des services publics, donc les raffermissements profondément entrantes dans les rouages décisionnels.

    L’affaire Khelifa éclata le jour où 3 cadres de « Khelifa Bank » ont été arrêtés à l’aéroport international d’Alger alors qu’ils tentaient d’expatrier frauduleusement dans leurs bagages 2 millions d’Euros. Depuis seul la division bancaire du groupe Khelifa semble concerner la justice. La magistrate, madame Brahimi Fatiha, en tête du procès apporta les chiffres suivants, en guise de fonds dérobés d’une banque née, dit-on, de la vente d’une maison co-héritée avec un frère –Lakhdar- et une sœur –Hafidha- du principal instigateur suite à la falsification de signatures : « 2,292 milliards de DA, 1,796 million de dollars US, 8,1 millions d’euros, 7,42 millions de francs français (1,13 million d’euros), 8.700 francs belges (215 euros), 2.615 Deutsch marks (1.337 euros), 12.570 francs suisses, 57.360 livres sterling, 210 dollars canadiens, 500 marks finlandais (84 euros) ».

    De toute évidence la confrontation des classes rentières proches des autorités qui se sont succédées en Algérie depuis 1962, constitue le soubassement de cette affaire. Les responsables cités en l’occasion du jugement vont d’un chef de gouvernement à quelques ministres, certains pour avoir fermer les yeux devant la gabegie et d’autres pour avoir pris part dans le montage d’un groupe financier pillard. Environ 1000 personnes sont auditionnées à titre de témoins ou d’inculpés et beaucoup au même titre que RAK sont en fuite et sous mandat d’arrêt international.


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