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Par argotheme le 14 Avril 2007 à 16:13
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME http://www.argotheme.com
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La forte hausse des suicides au niveau de la catégorie d'âge des 24/55ans, en commutation de celle plus jeune, des ados qui a tenu le palmarès par le passé, apporte bien de nouveaux éléments quant à l'origine du mal-être poussant à l'autodestruction. En premier lieu, les 35/54ans occupent à eux seuls, environ 50% des 4000 à 5000 suicides enregistrés en France. Ils marquent que les aléas de l'existence, pour en finir avant l'heure, sont le principal mobile.
En seconde place, les observateurs s'accordent que le transfert générationnel a un autre inédit, la sous catégorie des 24/35ans dont le suicide revient principalement au stress dans le travail. Cette raison constitue désormais la première cause de mortalité(1), à ce niveau. Ils ne s'avancent pas, outre mesure, à localiser les métiers ou les entités économiques les plus touchés de ce fléau. Leurs estimations, car le statistique officiel est inconnu, avancent 400 à 500 (2) cas par an, exclusivement imputés aux pénibilités variées dans l'exercice d'activités professionnelles. Et étonnement aussi bien le changement du groupe d'âge que l'origine du mal-être ne gonflent point le nombre global. Raison ignorée il y a quelques années, l'évidence encore péjorative mais catégorique du cadre détérioré d'exercice du travail, devient plus préoccupante que le chômage qui, depuis plusieurs décennies persistant et invincible, prenait aussi la vedette en la matière.
Outre que ce groupe d'âge est très plus actif dans la société, mais aussi les témoignages des collègues aux suicidés, puis les doléances des sujets eux-mêmes avant leur fin de vie, concordent sur les pénibilités variées dans les emplois. Les sociologues du travail établissent, en première explication, une mutation de l'organisation du travail. L'immuabilité du taylorisme a instauré un productivisme préoccupé des résultats, ou l'outil avant la considération de l'être. Ils se sont alarmés, nombreuse fois et depuis longtemps de la désertion du syndicalisme en plus de son émiettement, avec un constat d'impuissance pour le déséquilibre des rapports entre les acteurs sociaux. Cette dernière question demeure perçue strictement idéologique, ou due à l'absence des centrales dans les œuvres sociales comme les mutuelles, les caisses de retraites ou la sécurité sociale, comme le font d'autres expériences dans le monde.
Ils avancent aussi la thèse complémentaire de l'éveil du travailleur, non pas pour ces intérêts de classe chères au marxisme, mais face aux variations du genre délocalisation ou liquidation auxquelles l'entreprise est exposée, son seul moyen de survie. Cette dernière incertitude d'une part, se conjugue à la forte pression du management venant d'autre part. Par temps de nouvelle répartition du travail dans une mondialisation ballottée, entre l'alternative qui peine sans s'imposer face et à la place de la marche dominante pour réduire les coûts de la main-d'oeuvre, la conscience professionnelle est méprisée malgré son aiguisement chez le consciencieux, seule la performance est dessein. «La main-d'œuvre française est, des pays industrialisés, une des plus dures au travail, une des impliquées et mobilisées dans son travail. » (2)
Les suicides, au sein de la population travailleuse, ont paru dans un premier temps anodins. Les révélations directes des suicidés et de leur environnement, ont été des témoignages qui suscitèrent la recherche d'éclairages théoriques mais aussi des responsabilités civiles et pénales, car il s'agit de mort d'homme. Parmi les cas qui ont poussé à s'alarmer, il convient de citer ceux qui ont vraiment sorti l'anguille dessous la roche. Isabelle Béal, employée du groupe Sodexho, s'est donnée la mort début mars à 41 ans, et a laissé un message évoquant explicitement la pression dans son occupation professionnelle. 200 manifestants ont marché, le 4 avril à Saint-Priest près de Lyon, pour lui rendre hommage. Mais le fait majeur est celui des 3 employés du technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines) qui, l'un après l'autre en l'espace de 4 mois, se sont donnés la mort dans des circonstances qui ont incontestablement mis au devant les conditions insupportables de leur gagne-pain.
C'est le dernier des 3 travailleurs de Renault qui a mis en évidence les impérieuses et intolérables exigences du travail. En mourrant chez lui, à Saint-cyr-l'école (Yvelines) à 38 ans, il a préalablement consigné son geste fatal sur une page l'instruisant des cadences et l'atmosphère de son travail. Son épouse indiqua qu'il ramenait des dossiers pour bosser et se réveillait la nuit pour le faire. La police, avec ce dernier cas, a mis son nez sans pouvoir trouver des incriminations directes de l'employeur. Les deux précédents sont : en octobre 2006, un technicien en informatique s'est défenestré en se jetant du cinquième étage dans le hall du bâtiment principal du technocentre, où sont conçus les nouveaux véhicules et travaillent 12000 personnes. Et en janvier, un ingénieur s'est noyé dans un des plans d'eau proche du site de Guyancourt.
Le PDG de la marque au losange, il faut le noter pour ne pas tomber dans un parti pris béat, Carlos Ghosn a vite saisi la question à bras le corps. Il s'engagea sans repousser l'installation à des dates éloignées « d'une journée de l'équipe », la désignation d'un directeur d'établissement responsable des conditions de travail et surtout de procéder à des recrutements pour alléger les plans de charge des lignes de production considérées à forte concentration de tâches.
Habituellement les entreprises se lavent les mains de tels comportements, jugés comme réflexes malheureux de la vie privée de leurs employés. Les suicides sont directement attribués, thèse à laquelle se remettent aussi les enquêteurs, à des soucis individuels quand même il était impossible d'établir l'existence d'infortunes qui poussent à terminer avec la vie. Et dans le cas où le travailleur est vraiment devant une épreuve quelconque tel un divorce, un endettement, une maladie dont la dépression est toute indiquée pour justifier son acte, aucune formalité n'autoriserait ou laisse penser de lier le suicide au poste de travail.
Le stress dans le travail vient de l'intensification de (ou des) la mission, la polyvalence assignée, le besoin croissant de qualité... Les 35 heures, recommandent plus de labeur pour une plage horaire réduite, deviennent très exposée à reconsidération à ce sujet. Déjà le stress, avant de culminer par la mort, est source à long terme de pathologies graves. Il provoque 50 à 60 % des absentéismes (justifiés ou pas), jusqu'à 70 % des congés de maladies, retards et baisse de productivité. L'INRS évalue à 1,6 milliards les pertes des entreprises françaises des effets secondaires du stress, 20 milliards pour l'Europe des 15 où 27% des travailleurs se disent stressés par le boulot. La sécurité sociale, de son côté, accuse 10 à 20 % de ses frais pour les accidents de travail dus à cette maladie psychogène.
En conclusion, le code du travail stipule en son article L.230-2 : « L'employeur a obligation d'évaluer les risques y compris psychosociaux et de préserver la santé physique mais aussi mentale des salariés. »
(1) Valérie Langevin, psychologue à l'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) In « économie matin » N° 88 du 26 mars au 1èr avril.
(1) Idem
(2) et le Figaro du 26 mars, tribune d'Alain d'Irbarnes, Directeur de recherche au CNRS, Administrateur de la fondation des sciences de l'homme.
Publication récente : Philippe Rodet, médecin publie chez Editions de Fallois : « Le stress, nouvelles voies » 2007.
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Par argotheme le 4 Avril 2007 à 13:55
Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME. http//www.argotheme.com
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Aucune musique arabe ou maghrébine n'a pu aller au-delà et aussi loin, des confins de son bercail, comme le Raï. Pour tant de propagation dans le monde, certains critiques ou observateurs le comparent, sine qua non, au reggae. Des refrains nés dans le ghetto de pays dont l'émergence post-coloniale reste à faire.
Il faut déceler que ces deux genres ont eu des parcours similaires. Après avoir vu le monde dans des pays sous-développés et ont été bâtis à partir de patrimoines locaux, leur succès détale à travers les continents de la Terre. Seules les langues diffèrent. La musique qui a distingué le King Bob Marley a le privilège de se chanter en anglais. Le raï, avec sa disponibilité à intégrer, mixer et brasser tous rythmes rencontrés, est fait avec sa langue toute particulière. Celle de la rue dont la richesse poétique a pour source l'oralité qui ne rechigne pas à emprunter des passages entiers des autres langues en suivant le parlé de la rue d'Afrique du Nord.
Depuis plus de décennies déjà, l'audimat, quelques canaux de diffusion et le milieu artistique français qui lui ont permis, chacun selon, une percée innovante. La dernière en date s'est réalisée avec la langue de Victor Hugo et s'appelle « Aïcha. » Chose que pratiquaient les premiers chanteurs et dramaturges populaires de l'Algérie surtout. Les paroliers qui ont le plus utilisés des mots de la langue française, sont ceux du raï classique et contemporain.
Dans le dictionnaire Larousse de 1998, pour la première fois, s'est instaurée une admission dans le vocabulaire et une signification est fixée au mot Raï : « Genre de musique et de littérature moderne de l'Ouest algérien, ouvert sur les autres styles... » A se poser la question, si c'est vraiment une littérature ? Nous dirons surtout ses détracteurs. Que non ! Vous diront tous ceux qui ne le tiennent pas d'une odeur de sainteté. Pourtant la poésie du raï n'a pas d'égal dans la métaphore et la sincérité de ses propos et significations. Tel, le Rap c'est un verbe qui sort des tripes des jeunes qu'on considère pour des laissés pour compte et des désœuvrés.1ère période :
« Les Cheikhs »
L'avènement du raïLa naissance du raï date du début du siècle clôturant le millénaire qui s'est éteint. Après et pendant la 1ére guerre mondiale, la misère s'est installée comme un vide austère. La crise de 1929 avait longtemps rodé et les stigmates de la guerre sont de profondes plaies et des cicatrices tranchantes. Le « Melhoun »(1) qui était le seul bédouin festif avec lequel s'animaient les soirées et les fêtes auparavant, avait subi un frein. En l'absence de l'opulence qui permettait les méchouis et les nuits où le vin coulait à flots que cette poésie lyrique animait ; l'extinction d'une mode et l'apparition de nouveaux contextes et perspectives historiques, le « Melhoun » séculaire est devenu obsolète.
2éme période : Les chikhate, La grande mue.
Les servants de ces « Rave-parties » regroupant, au début les princes des anciennes bourgeoisies berbères, arabes et ottomans, rejoints par les colons, ont été les premiers fondateurs du rai. Des noctambules d'origines européennes et autochtones tenaient de longues soirées sous forme de beuveries ans les grandes propriétés foncières. Les employés sont allés renforcer les ghettos qui se formaient dans les parages des villes, rejoignant les déracinés qui ont perdu leurs terres. Certains sont devenus bergers de maigres troupeaux, préservant leur liberté par le nomadisme. De leurs écoutes des « Cheikhs » du « Melhoun », ils commencèrent à les imiter reprenant quelques vers de la pompeuse poésie du « Melhoun ». Ils adoptèrent une rythmique plus accélérée, moins mélodieuse grâce à des instruments semblables à ceux de leurs maîtres mais aux sons, aux formes et à la manipulation plus légère: « le Nay »(2) et le « Galal »(3). Certainement créés pour la commodité de leurs transferts et sont devenus de prédilection à la suite de raffinements.
Ils ont d'abord été invités à animer des soirées dans les bordels ouverts pour assouvir les besoins sexuels de la soldatesque colonialiste, dont les contingents de célibataires et légionnaires. Et c'est dans ces lieux de perversion qu'ils ont été baptisés aussi les premiers chanteurs du raï en « cheikhs » tels qu'étaient désignés leurs prédécesseurs du Melhoun. C'est la raison du lieu de l'apparition du raï que la mauvaise réputation lui reste une ombre fatale. C'est à dire depuis, on lui enjoint une vulgarité qui l'ait toujours casé dans la précarité et le refoulement.
Cependant du côté instrumental l'accordéon, le violon, la clarinette, la trompette et d'autres encore ont fait leur percée, dans le patrimoine musical du Maghreb.
Comme la venue du raï est incontestablement parvenue à partir du Melhoun, une nouvelle forme du texte le différencie nettement. Sa poésie est élaborée d'une autre manière plus écourtée et déstructurée, glanée d'un passé en partance. La trame générale de son poème s'est mobilisée à exprimer une subversion par rapport aux tabous qui ne plaisent pas aux catégories sociales conservatrices plus attachées à la musique arabo-andalouse que le chaâbi de Dahman ou El-Anka. Le raï a vécu une longue période en marge, telle une sous-culture, des circuits officiels et des cadres culturels établis dans la société et les rouages qui la dirigent.A partir de ces bordels se sont révélées les premières voix féminines qui ont été invitées à être d'abord les chœurs puis elles ont fait le pas radieux de chanter. L'époque des « Chikhate », la deuxième étape, était venue après environ la décennie préliminaire. Elle reste une transition des plus enrichissantes puisque avec le Melhoun, il n'était pas ainsi. L'absence des chanteuses était quasi totale. Et elles ont marqué à jamais le genre en donnant un travail vocal jouissif, mielleux et suave. Un autre style qualitativement supérieur, par rapport aux genres locaux, duquel le raï ne peut désormais s'en passer, insuffla une flamme de bonheur que seule la culture berbère avait souvent entretenue.
Il faut préciser que cela n'a pas seulement réhabilité ces femmes chanteuses, mais aussi réconforta davantage la mauvaise renommée. Déjà une farouche intolérance de la société traditionnelle, n'arrêtait de l'isoler, elle perdura sans manquer d'argumentaire.
Mais c'est aussi grâce à ses Chikhate que le raï est sortie dans la rue. D'abord commandé par les cabarets où se pratiquait la fameuse danse érotique du ventre, puis les bars et enfin les festins qui s'organisent dans les bas-fonds. L'attirance qu'a eu les voix féminines a rendu populaires beaucoup d'entre elles et en aménagea les premiers enregistrements sur les supports de vinyle noir. Les Cheikhs demeuraient nonobstant, à chanter avec beaucoup de prépondérance.3éme période : Les Chebs, la Modernisation.
L'étape des Chebs (Jeunes) est due principalement à un trompettiste incontournable actuellement dans le monde du raï. Dès les débuts des années 70, Bellemou jouait de son cuivre dans les gradins des stades de football d'Oran. Parmi les supporters des deux clubs : MCO et USMO, résonnaient anonymement, chaque dimanche, des sons plus affiliés à l'Ouest algérien, et dignes de représenter tout le pays sur le plan musical. Vite interceptées comme une valeur bien populaire, elles attendaient depuis des lustres de la considération.
Un autre homme de haute culture très respectueuse des terroirs et parolier du raï, était directeur de la station régionale de l'ex. RTA et n'a pas été indifférent au travail de Bellemou dans la foule. Il l'invita à la télévision et réalisa avec lui deux chansons qui ont eu le succès, certes inattendu, mais déjà décelé ayant de l'emprise sur l'écoute de la jeunesse. Saïm El Hadj à qui est due la première prise en charge du raï moderne, était parolier émérite de la chanson populaire. A l'époque le ministre algérien de la culture n'a pas pardonné à ce dernier d'avoir fait cette première approche du raï et l'est écarté de l'institution pour, dit-on, ce motif.
Des chebs se sont depuis mis à un travail d'universalisation. Ils étaient au parfum de la mauvaise considération donnée à leur musique, ce qui les a poussés à des améliorations de grande envergure et de bonne facture pour s'imposer. Ils montrèrent la même subversion que leurs aïeuls, en l'enrobant d'une esthétique dite de chansonnette. Et ce qui leur a fait de l'attrait auprès des jeunes, outre l'expression de la révolte par rapport aux mœurs, est l'esprit ludique, surtout de discothèque. Ils confectionnèrent de leurs propres moyens des sons musicaux et une poésie dont le romantisme reflète leurs frustrations sentimentales, leurs plaies profondes.C'est en France aussi que se réfugièrent quelques grands noms du raï pour trouver des conditions de travail très attractives et les moyens techniques adéquats à une modernisation plus poussée. Ils pointèrent dans ce pays où les forces progressistes et de gauche sont de réels militants des cultures diversifiées et non réticentes à l'exotisme, à une époque où la chanson française connaît un reflux devant l'assaut de l'américanisation se fait entendre dans tous les domaines. Des réactions négatives ont tenté de boycotter le raï mais la nécessité a dépassé les entraves. C'était la chance d'en faire des stars et d'assurer une très large diffusion.
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Par argotheme le 19 Mars 2007 à 14:14
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Les genres de théâtres, sont-ils épuisés ? C'est à dire tous explorés, au point qu'il est impossible d'en fonder de nouveaux.
En réponse, on voit plus un rétrécissement catégoriel.
La comédie, le drame et la tragédie ont fait un triptyque d'écoles qui laisse peu de place à d'autres canevas de forme.
Sur le plan contenu, on arrive à scinder les uns des autres, ou de cohabiter les techniques conceptuelles qui peuvent ne pas avoir de limites : l'absurde, le comique, l'engagé, le réaliste, le romantique, le policier etc...(interminable liste) à l'intérieur des trois exercices principaux. Ces derniers ont finalisé une « tri-configuration » qui sert à identifier les aspects d'apparence globale de chaque texte. Exigence de cohérence pour toute pièce, la conclusion se réduirait généralement à : 1- j'ai ri, 2- je suis ému et 3- j'ai pleuré. Comment s'autoriser de mettre dans une seule pièce de la comédie, du drame et de la tragédie, à moins qu'il faut sauter de la lente tortue au frêle papillon. Donc, pour nous, s'applique, sine qua non, à chaque représentation, quand elle est soumise à la nécessité de la classer : comédie, drame ou tragédie.
En associer les trois, on ferait une résonance peu épargnée d'ambiguïté. Ce n'est pas le cas pour les qualifiants qui révèlent les habillages qu'on peut enjoindre à chacune. Et heureusement, cela permet de plancher sur des horizons qu'on peut défalquer par variations ou ramifications. Favorablement varier les interventions multiplie les stylesau sein de la comédie et du drame.
Chose consommée, disons-le, que reste de la tragédie ?
L'héritage du répertoire antique, lointain de nos valeurs et cultures contemporaines, constitue bien un trésor inépuisable que seule la tragédie véhicule. On peut en faire encore des spectacles et, outre mesure, on les agencerait qu'avec le classique, si besoin de déterminer le genre nous est posé.
Notre époque produit, que cela déplaise, que des œuvres de types : comédie ou drame. Qui se permettrait de créer le tragique s'il ne reprend pas de l'antique ou bifurque vers le théâtre d'horreur ? Dans ce sens, le tragique est abordé, absorption cognitive, par le drame du point de vue : tant qu'il ne soit pas ludique, délassant. Que peut-il être donc ? Tandis que celui qui recommande une perception de la profondeur du sujet : le drame. Il prend distance du comique, rattrape ou sauve l'esprit du tangage, ainsi est sa qualité première, au gré des rires venant du soit positionné vis à vis de ce qui provoque son humour.
De nos jours, les formes de théâtre n'ont que deux principales familles : comédie et drame. Au contenant (forme) est enjoint un contenu (thème) à retrouver dans les diverses typologies, desquelles : absurdes et engagées ont marqué le XXième siècle. Comme on n'en fait plus de tragédie, l'espèce est frappée de vétusté, la comédie et le drame se dispute désormais le public. La guerre existe, quien aura le mot de la fin ? Les Molières n'attribuent plus, depuis 2002, de distinctions au comique malgré une riposte vive de quelques pros. Parce que la comédie est pluslarge que le drame.
Demandons aux metteurs en scène s'ils se sont spécialisés pour l'une ou l'autre, la comédie ou le drame ?
La question se pose à cette corporation tant qu'elle détient le principal pouvoir à l'origine de la tenue du texte devant son auditoire, c'est à dire responsable de la naissance des spectacles. La spécialisation comme le veulent les arts, la doigté en vertu de l'expérience forge et consolide les acquis.
Pour le théâtre on n'aime pas les confinements. Cet art est trop libre dit-on. Ce n'est pas le cas du cinéma ou de la peinture, où on se perfectionne pour parfaire au fur et à mesure des créations venant à naître. Pourtant il est indéniable que nous rencontrons, paradoxalement, de vrais maîtres du tragique.
A des propos des metteurs en scène, métier né avec le début du 20è siècle et écarte l'auteur de l'acteur donc du public : Au théâtre, il y a deux metteurs en scène : ceux qui croient qu'ils sont Dieu et ceux qui en sont sûrs.
Rhetta Hugher.
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