• Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

    Cet article a été publié par AGORAVOX ---   et POPULISCOOP

    Dans une Algérie dirigée par des reliquats d'un nationalisme qui a usé d'une violence, toute légitime, pour libérer le pays, les similitudes et l'adéquation des discours des dirigeants et des terroristes ne sont plus à démontrer. Du fait de l'unicité de la matrice idéologique entre gouvernants et islamo-terroristes, l'Algérie est vouée encore à être la plaque tournante de la BAQMI (Branche d'Al-Qaeda du Maghreb islamique).


     

    Quand en juillet dernier les services de sécurité algériens ont mis la main sur un camp d'entraînement avec un effectif d'une vingtaine de jeunes dont la moitié était des mineurs, le renouvellement de génération du terrorisme, après presque 20 ans que le fléau sévit dans ce pays, a été de suite deviné. Al-Qaeda du Maghreb a puisé dans de la fraîche chair à canon.

    Avec les attentats du 11 décembre 07, une fulminante inquiétude vérifie que la capacité de nuisance de la main décidée, qui a bien marqué l'année 2007 même si les politicards algériens chantent le résiduel terrorisme, est plus redoutable que jamais. Les opérations qui atteignent avec une déconcertante facilité des points sensibles et des places fortes de la capitale algérienne, dénotent que le tournis au niveau de l'Etat est loin de vouloir juguler cette criminalité. L'attaque d'une caserne de garde-côtes le 8 septembre à Dellys, qui n'est pas un regroupement de scouts pour manquer de vigilance, s'est soldée de 30 tués dans les rangs des militaires. Et celles du 11 avril qui a touché - et au même moment un autre attentat a eu lieu au campus de Bab-Ezzouar - le palais du gouvernement, et du 6 septembre à Batna qui a ciblé le cortège du président Bouteflika - cette dernière faisant 22 morts et une centaine de blessés - apportent la preuve que le macabre est plutôt entretenu, sinon traité avec légèreté.

    L'identification des deux kamikazes de ce 11 décembre augure d'une recrudescence extensible dans la région où la BAQMI (Branche d'Al-Qaeda pour le Maghreb islamique) a un fervent désir de semer la mort. Elle est annoncée avec la diffusion de sa revendication : « Ces opérations viennent rappeler aux croisés, qui ont colonisé nos pays et spoliateurs de nos richesses, la nécessité de bien entendre les revendications et les discours de Oussama Ben Laden (....). Les kamikazes du Maghreb se bousculent pour mourir tant que nos terres ne sont pas libérées, que les guerres que vous menez contre l'Islam ne s'arrêtent pas et que l'aide que vous portez aux traîtres et renégats de notre sang continue. Ces opérations ont été menées pour venger... » Déjouer les barrages filtrants et accéder au centre de la capitale en pleine matinée alors que l'interdiction des véhicules poids-lourds est appliquée de 7 heures à 19 heures, sont l'aveu que le laxisme est envoûté de l'idéologie d'un nationalisme religieux que prônent ouvertement les responsables du pays. Leur démarche est consacrée par les officiels au plus haut sommet du pouvoir, avec l'antisémitisme primaire et l'esprit revanchard vis-à-vis du passé colonial, au même titre que les islamo-terroristes. Réveiller une riposte populaire contre la violence n'est pas tellement la priorité.

    Les spécialistes de l'islam radical discernent que la nébuleuse de Ben Laden trouve, dans le populisme des décideurs, son terreau en Algérie. La politique réconciliatrice en est garante. Les jeunes kamikazes du camp d'entraînement avaient toutes les similitudes avec ceux qui opèrent aveuglément en Irak, à peine pubères. Ils s'abreuvent du même discours de martyrologie et préfèrent l'accoutrement du bandeau entourant la tête imageant Ezzarkaoui. Comme il faut aussi apprendre à ces jeunes la conduite de véhicules, l'effort exige des moyens que seule la première organisation terroriste internationale est en mesure de fournir. Le mode opératoire de la simultanéité du double attentat ainsi que les arsenaux de 800 kg d'explosifs par engin, présentent également les mêmes caractéristiques des attentats d'Espagne et de Londres. A tous les coups des jeunes présentant, et à quelques détails près, les mêmes profils.

    Sauf pour ce 11 décembre, le positionnement des activistes de vieille date sur la rampe de la mort, a obligé à une interprétation particulière qui réconforte un avenir d'aggravation même s'il reste imprévisible. Les deux vétérans donnent exemple aux prochaines bombes humaines. La méthode de fascination a été déjà employée sous une autre forme, en kidnappant un militaire frère d'un terroriste, et de le faire abattre par ce dernier sous les yeux des jeunes recrues, pour leur arracher la promesse et les endoctriner. Les pousser à ne point reculer...

    Le terroriste dirigé sur la représentation de l'ONU du HCR (Haut Commissariat des Réfugiés) située dans les hauteurs de la capitale, quartier huppé où beaucoup de représentations diplomatiques étrangères ont des services, était âgé de 64 ans. Il a roulé sa bosse depuis 1996 avec le GIA et s'est rallié à Hacéne Hattab lors de la dissidence du GSPC avec le bras armé (GIA) du FIS dissout. Dans les maquis où il a pris part, il était considéré l'ogre des nanas. Il avait la prédilection sadique d'arracher des vierges, en tuant même les parents, pour les violer. Avant de commettre son dernier forfait, il se faisait appeler papy. Le second, plus jeune, à 31ans, a été dirigé sur le Conseil constitutionnel à El-Biar, quartier mitoyen et prolongeant le premier. Il a été relaxé en mai 2006 dans le cadre de l'inconséquente et illusoire politique de la réconciliation nationale et a rejoint, dans la semaine qui a suivi sa libération, ses acolytes pour continuer le djihad.

    La loi instituant le pardon complice et aveugle pour ceux qui, même pris les armes à la main, arrivent à s'innocenter en déclarant, sur le bout des lèvres, une repentance invérifiable, a permis de relâcher dans la nature quelque 8000 individus. Les services de sécurité algériens ont perdu la trace de plus de 50% d'entre eux. Ces derniers ont emprunté deux chemins. Le premier est la reprise du service parmi les hordes de terroristes. Et le second, c'est celui de l'exil vers l'étranger, souvent en « haragas », passagers clandestins, malgré leur privation de passeport. Dans cette dernière destinée, certains tenteront de s'installer sous des cieux qui effacent leur passé et deviendront de simples immigrants, mais d'autres continueront de mener le djihad.

    En tirant leur révérence les deux kamikazes du 11 décembre ouvrent le front d'un déploiement. La revendication de cet attentat porte les énormes possibilités qu'a la BAQMI de frapper à partir de l'Algérie.

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  •  <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME</o:p><o:p> </o:p><o:p>.</o:p><o:p>Cet article a été publié sur AGORAVOXLogo rédacteur AGORAVOX.</o:p><o:p> -----></o:p> <o:p>ET POPULISCOOP -SCOOP POPULAIRE Sur POPULISCOOP -Scoop Populaire-</o:p><o:p>.-------------></o:p><o:p><o:p>Pour écrire et publier un article de cyberpresse avec POPULISCOOP -scoop populaire-.</o:p> </o:p><o:p>. </o:p><o:p> </o:p><o:p></o:p><o:p> </o:p><o:p></o:p> 

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    Après l'embellie propulsant Harry Hoselmack, en mars 2006, en intérimaire, pour présenter le journal réservé à la vedette de TF1 Patrick Poivre D'Arvor... L'effet de cette désignation s'évalue comme un pas de géant... Cependant, cette situation perdure ailleurs. 

    En réalité le club Averroès n'est plus à présenter. Mais puisque sa notoriété est en deçà de sa stature, y compris au sein des structures et aux yeux des décideurs visés par ses mises à l'indexe qui restent sans échos, il convient de tenter un modeste canevas d'identité de cette association qui rassemble quelques 350 professionnels de divers horizons et compétences liés aux médias et aux arts. Parmi ses fondateurs David Pujadas, le présentateur du journal d'Antenne2.

    <o:p>David Pujadas, présenteur du journal d'A2 </o:p><o:p>
    David Pujadas, présentateur du journal d'A2, membre fondateur du Club Averrès.

     membre fondateur du Club Averrès.</o:p>

    Le Club Averroès fête cette année son dixième anniversaire et vient de rendre-publique, le 6 décembre, son second rapport. Ce dernier a été remis, si aucune surprise n'a perturbé le cheminement des choses, par Rama Yade qui est parmi ses membres depuis qu'elle officiait sur canal-plus, au président de la république le samedi 8 du même mois.  

    Il se revendique observatoire scrutant l'avancé de la diversité dans les médias et milite à favoriser, huiler et faire fonctionner l'ascenseur social dans surtout les organes du compartiment médiatique chargé de la communication sociétale. Cette dernière assure la vie de quelques arts, des retransmissions audiovisuelles comme les sports, d'importants programmes ludiques et l'information. L'appareil médiatique est associé dans l'incarnation des pouvoirs, communément le 4ème, qui pilotent tout pays digne de ce nom. On peut donc s'imaginer la délicatesse de son initiative qui consiste en un regard d'un secteur culturel et pointilleux, et surtout doté et doué d'un indéniable impact sur l'ensemble de la population. C'est pour cela que sa méthodologie prospective se doit être, à bien la méditer, appréhendée selon la conception propre qu'il s'est fixée et relevant de son entière responsabilité.

    <o:p>
    Parmi les illustrations du rapport Page de l'hebdo télérama, sans diversité, AUCUNE.2007 du Club Averroès.
    </o:p>
     Puisque sa dénomination n'est pas une enseigne qui le consacre exclusivement à un impératif définitif, tel le CSA. Une fois acquise la diversité, son seul présent dessein, dans les médias et les instances artistiques, son existence n'aurait plus lieu d'être(1). Ce qu'il n'inscrit pas d'ores-et-déjà, certainement faute de moyens et peut-être en l'absence de prérogative et d'originalité, la consécration honorifique et (ou) matérielle des établissements et des personnes étudiés positivement lors de ses constats. Son appellation « Averroès », adroitement imagée, se rapporte au philosophe musulman (Ibn Rochd) du 12ème siècle ayant vécu en Europe, Andalousie, plus reconnu en exégète de la philosophie d'Aristote. De laquelle il a synthétisé une pointe élevée d'idées rationalistes sources de laïcité, de mise en exergue des sciences et des valeurs humaines génératives d'évolution.    

    Le collectif du « Club Averroès » expertise, en toute autonomie, une complexité subtile et compromettante en France(2).  Il s'évertue d'user d'un rigoureux doigté pour ne pas froisser, sans pour autant céder à la complaisance, les sphères qu'il scrute. Mais tente en même temps de les ébranler par la diffusion de rapports périodiques contenants de véritables évaluations d'une véracité assez amère pouvant glisser au sein des méandres de ce qu'il désigne, avec subversion, les citadelles impénétrables aux catégories d'hexagonaux ressortissants des minorités.

    <o:p>
    Image illustrant le rapport du Club Averroès Famille de Télé française, sans diversité aucune ! Grande famille de Télé française
    </o:p>
    En réalité le premier baroud entendu dans ce sillage date de, 1976, l'époque de l'émission « Mosaïques » où il était question que le petit écran d'Fr3 offre possibilité aux immigrés de se miroiter à leur culture d'origine et de faire découvrir aux autochtones un exotisme porté par des personnes quotidiennement côtoyés. Depuis beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, sans gros flots d'ailleurs, mais des événements mémorables ont eu lieu. Telle la percée de Rachid Arhab, en 1992 en présentateur du journal d'A2, continuée par sa nomination au CSA en 2007 avec en poche le portefeuille, sinon le lourd dossier, de la diversité.

    A la recherche d'une éthique de représentativité des minorités visibles, tels que désignées par ce club pas n'hésite pas d'exprimer sa consternation de la panne, en 2007, de la diversité dans les médias. Il consacre, avec forts arguments et illustrations, le gros de son dernier rapport au canal stratégique de la télévision. En décortiquant, chaîne après l'autre, les départements de production et programmes : publicité, fiction, visibilité parmi les publics invités, informations, staffs de management etc.

    <o:p dir=ltr>
    </o:p>
    A se poser la question qu'en est-il du secteur des arts, qui est sans intervenant comme le club Averroès influent directement ce volet et pouvant rapporter à l'opinion publique de telles disfonctionnements et disparités. A titre d'exemple, l'affaire qui oppose actuellement François Koltès à la Comédie-Française, montre qu'aucun « beur » n'est parmi les 50 sociétaires de l'honorable établissement pour répondre à l'exigence de l'auteur de l'œuvre, défendue par son frère et ayant-droit, où la nécessité que le personnage soit d'un réalisme conséquent pour rehausser à la fois la qualité des représentations et faciliter la lecture de tous publics contemplant un théâtre avec toute l'authenticité française.
    L'agencement du rapport 2007, ne peut laisser indifférent et peut même déranger... Ou glacer les dos ronds...

    (1)     Dernière question/réponse de l'interview de Amirouche Laïdi, président du club Averroès sur Afrik.com, du 24 novembre 2007.

    (2)     Voir plusieurs passages du rapport.

    (3) Lien vers rapport du Club Averroès de novembre 2005 à octobre 2006 http://club.averroes.free.fr/uploads/RapportDiversite.PDF

    Pour télécharger le rapport 2007 du Club Averroès, cliquer sur le lien dans le texte de l'article.


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    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME http://www.argotheme.com

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    Même si la diversité s'instaure, les discriminations dans le boulot sont à dénoncer.

    Quand la diversité est gagnée, les discriminations dans le boulot restent à élucider Avant de soulever les discriminations qui se maintiennent dans les contenus des médias, d'après le rapport/bilan 2007 du Club Averroès diffusé en ce début de décembre, parlons de ce qui se passe dans le boulot... Que de ségrégations subies dans le silence entier.

    Mis au devant, les deux difficultés d'accès au travail et au logement qui frappent de plein fouet les citoyens hexagonaux d'origine non française d'abord, les émigrants ensuite, sont presque une secondaire banalité dans le contexte où 30 % des Français se déclarent ouvertement racistes. Les disparités entre personnes sur les lieux de travail ne sont pas tellement rendues publiques. Ces illégales et fréquentes malversations à l'encontre d'autres individus ont pour but l'exploitation d'aptitudes sans rétributions équitables. Ce qui rapporte illégitimement aux employeurs une rentabilité juridiquement bannie. Les critères discriminants ne changent pas en amont et en aval de l'ultime moment d'un recrutement : homosexualité, âge avancé, handicap, couleur de la peau, origine ethnique, patronyme, domiciliation...

    A la fermeture du site Renault Boulogne-Billancourt pendant les années 80, il a été révélé que les travailleurs maghrébins, bien plus nombreux que d'autres employés étrangers alors que les Africains étaient encore rares, vivent leurs carrières aux mêmes grades hiérarchiques et aux mêmes postes de travail. C'était la révélation, faite tel le pschitt ou bien l'aile du papillon soufflant la tempête. Dans la même entreprise, les autres salariés de nationalités différentes, Portugais et Italiens parmi les Européens, qui les côtoient dans les ateliers terminaient leurs vies professionnelles, avec quelques promotions et avancements dans leurs parcours. Mais la priorité est accordée aux autochtones.

    La dernière en date de ces malversations va à l'usine Bosch de Vénissieux, le label des outillages, dont le procès de 25 salariés aux Prud'hommes s'est tenu le 4 décembre 2007. Lors de l'audience, il est démontré que des évolutions des carrières sont constatées depuis 2002, soit depuis que la requête a été faite par la section CGT.

    La façon dont s'effectue la prise de fonction d'un recruté balise le contexte où s'exercera le travail contracté. Une fois le stade de l'embauche dépassé, des disparités multiformes sont suivies par les ressources humaines des entreprises dans une impénétrable opacité. La plus connue, et qui n'a pas trait à l'origine des employés, consiste à favoriser le mouchard parmi l'équipe. Le salarié qui entre en connivence avec la direction pour espionner ses collègues obtient des privilèges de paie ou des avantages en jours de repos, primes et autres gratifications. Il est plus considéré que ses collègues quelle que soit sa compétence. Il faut reconnaître que ce profil de protégé voit souvent sa promotion bloquée. Hélas ! Son utilité de servilité envers les supérieurs, le rend sollicité donc il est maintenu éternellement à sa fonction.

    Les victimes de la discrimination dans le travail sont très vulnérables, l'épée de Damoclès les guette pour couper leur lien avec le travail. Les fautes professionnelles sont créées de toutes pièces pour les évincer. Le harcèlement dans le travail existe justement pour mettre sur la défensive ces proies. Pour qu'il ne porte pas sur la place publique son cas, l'employé visé évite de s'exposer à un éventuel déchaînement ou multiplication de ce qu'il subit. C'est surtout une fois un licenciement consommé qu'il tente de ramasser ses preuves pour intenter une action devant les tribunaux.

    La banale différence, entre agents d'une même boîte, est la promotion qui induit sine qua non une augmentation du salaire au bénéficie d'une catégorie du personnel, subjectivement d'abord définie par le bon teint ou la consonance du patronyme et ensuite entrent d'autres considérations. Elle se manifeste par l'augmentation des uns sans les autres d'une manière discrétionnaire et arbitraire alors qu'ils effectuent les mêmes tâches et occupent les mêmes postes. Endosser plus de besognes aux lésés sont des cas communs.

    La dissemblance du traitement des éléments humains, dans une même boîte, est vécue par la pression continuellement mise à l'encontre de l'exploité pour taire son souffre-douleur. Priver injustement un subordonné de ses primes parce qu'elles relèvent de l'appréciation de l'employeur ou du supérieur touche toujours les mêmes, qui dès leur recrutement sont déclassés puisqu'ils décrochent les emplois qu'après des acrobaties.

    Dans beaucoup de cas, il n'est pas admis que l'arrivant sur le lieu de travail avec une posture particularisée mette au devant ses diplômes, son savoir-faire et son génie. Il serait de suite soupçonné d'ambitieux, débarqué pour piquer une place qu'il mérite, mais ne lui revient pas. Mesurons dans telles situations la perte de rentabilité des entreprises négligeant les compétences.

    Dans son rapport publié en mars 2007, mois où le législateur français a entériné la validité du testing pour les postulants à l'emploi dont le BIT (Bureau internationale du travail) a pu faire usage dans son enquête. Cette institution séculaire spécialisée dans le suivi dans le travail a dressé un bilan accablant de la fameuse discrimination à l'embauche en France. A l'issue de la vaste opération qui a duré plusieurs mois de l'année 2006, mobilisant une centaine d'enquêteurs, de comédiens, de statisticiens et de superviseurs, bien plus de 80 % des candidatures susceptibles ou exposées à la discrimination sont rejetées. Il souligne en particulier que "près des neuf dixièmes de la discrimination est enregistrée avant même que les employeurs ne se soient donné la peine de recevoir les deux testeurs en entrevue".

    L'indication suivante "***Pour de nombreuses raisons, ce serait une erreur de regarder le nombre de plaintes, et a fortiori de condamnations en justice, comme une évaluation satisfaisante des discriminations » montre les précautions pour une appréhension profonde de la problématique de ce type de discriminations en France."

    * La suite de ce sujet concerne le rapport du club Averroès de novembre 2007 qui traite de la représentation des minorités visibles dans les médias.

    * http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/054000466/0000.pdf

    · Rapport-BIT-discriminations-France.pdf - Le rapport du BIT sur les discriminations à raison de « l'origine » dans les embauches en France a été élaboré en étroite collaboration avec la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) et du ministère français de l'Emploi et de la Cohésion sociale.

    · P.S. (Point Spécial) et IMPORTANT : le seul forum forum de discussions que nous avons déniché, consacré aux discriminations sur les lieux de travail.

    ***Page 8 du rapport du BIT.


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  •   Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME http://www.argotheme.com

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    Avec un forcing à l'encontre des caciques et des reliquats du nationalisme algérien, Bouteflika accueille du 3 au 5 décembre, le président français. L'atmosphère, d'un antisémitisme primaire n'est pas encore dissipée, reste trop polluée lors d'une visite que les 2 partenaires ont plus à gagner en regardant doit devant... Le passé, imperceptible aux nouvelles générations, est le fond de commerce fructueux pour ceux, au dépouvu de projet de société, qui se légitiment en tuteurs éternels. 

    L'esprit revanchard omniprésent, l'Algérie entretient une sérieuse ardeur à revenir, et sans rater la moindre occasion, sur le projet de la loi recommandant au système éducatif français d'assumer le passé colonial comme mission civilisatrice. Paradoxalement et de tous les pays anciennement sous occupation française, des cercles en panne et frustrés d'être démunis d'un projet de société, trouve la panacée...

    Le pays qui a vu venir au monde le chanteur Enrico Macias dont le patronyme, à consonance authentiquement constantinois, est Guenaïzia et le prénom est Sylvain, n'a pas généralisé un tollé au niveau de tous les peuples anciennement sous le même joug, malgré qu'il a été relayé avec retenu par certains. Les faux dévots algériens continuent encore, en ce décembre 2007, seuls à déterrer réveiller de vieux démons. De la conviction de certains officiels à exiger une repentance, le glissement à l'antisémitisme primaire oublieux de tout antidérapant, la survie idéologique du système relève de la continuité de la guerre libératrice.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Mohamed-Chérif Abbès, ministre algérien des anciens Moudjahidine. Il désigna Sarkozy comme un éléments qui a été poussé par le lobby juif, campant sur l'industrie en France, à la tête de l'Etat français. </o:p><o:p>Mohamed-Chérif Abbès, ministre algérien des anciens Moudjahidine. Il désigna Sarkozy comme un éléments qui a été poussé par le lobby juif, campant sur l'industrie en France, à la tête de l'Etat français.</o:p> Déclenchée, de part et d'autre, la polémique est due à une instrumentalisation de la mémoire commune. Du côté français l'interprétation du passé recherche en vain un brin de fierté. Du côté algérien, aux aguets de la moindre approche qui légitimerait le perpétuel monopole du pouvoir depuis l'indépendance, il faut que la population regarde ailleurs. L'enjeu de ne pas la préoccuper du contrôle, de dilapidation et même de détournement de la rente pétrolifère surtout, ainsi que d'autres richesses, constitue l'objectif de la manœuvre du transfert générationnel du mal relevant du passé. Alors que les populations, aux deux rives, sont renouvelées depuis presque un demi-siècle que le conflit a été tranché. Le renvoi aux oubliettes du traité d'amitié franco-algérien datant de bien avant 2003, comme la sclérose des contacts au niveau des dirigeants, même si sur le plan diplomatique les échanges se maintiennent, ont montré la futilité de ces rapports conflictuels. L'état des choses a créé d'ailleurs un déséquilibre flagrant dans le mouvement des populations entre les deux pays. Les visites de français qui ont quitté l'Algérie après la couverture de sa souveraineté nationale et l'octroi des visas de visite de l'ancienne métropole par les algériens sont jugés moindres, alors le vœu d'amplifier ses déplacements est de plus en plus exprimé.

    La famille algérienne, se disant révolutionnaire, tente de froisser la page économique de cette ultime visite quand elle voit dans la stature du chef d'Etat français un pion, ou même un acteur, du lobby juif. Avec un toupet réducteur et déloyal, elle présume que l'industrie hexagonale est détenue par ce même lobby. Après Mohamed-Cherif Abbès le ministre des anciens moudjahidine (combattants de la guerre pour l'indépendance), Mr. Abadou plus insistant que le premier, à la tête de l'organisation des anciens moudjahidine, influente officine se considérant tutrice de la morale idéologique, a persisté avec la même formulation. Ces deux responsables se sont passés la main, l'un à l'autre pendant cette dernière décennie, à la tête des deux institutions algériennes : ministère et organisation.

    <o:p>
    Sarkozy à Alger.</o:p>
    Persona-non gratta le chanteur de « Enfants de tous pays... », la larme a l'œil a été évincé de la délégation, sur son propre désistement dit-on. La levée de bouclier qui lui est signifiée depuis des années est suivie de près par le chef du gouvernement algérien, Belkhadem. Ce dernier s'est contenté de préciser dernièrement de déclarer « ...si Enrico accompagne Sarkozy, je ne lui toucherais pas la main. » L'harmonie est semblable à celle d'un clavier de piano, où chaque touche est appuyée par un acteur selon une orchestration bien modulée. Et puisque l'officine révolutionnaire met le paquet, le chef du gouvernement joue un doux refrain. Plus intensément Bouteflika lui-même lors de la commémoration du 8 mai 1945, en 2005, qualifia devant le parterre à qui il sollicite aujourd'hui une révision de la constitution pour la prolongation de son règne, de génocide cette journée où 45000 algériens ont été massacrés, en voulant manifester. Les faux-fuyants populistes ne s'embarrassent de la relance de l'appareil économique algérien, endiguée par l'insécurité qui s'en prend surtout aux étrangers et asphyxie, par rapport à l'accueil d'extranationaux, complètement le secteur du tourisme d'un pays qui recèle le plus désert du monde : le sahara. Les autorités algériennes fondent toutes leurs actions sur l'exportation des énergies (gaz et pétrole) dont les experts mondiaux voient son assèchement dans moins d'un siècle. « L'après-pétrole » qui a été longtemps un slogan galvaudé par l'ex parti unique s'est estompé depuis l'embellie du tarif de l'or noir. Et l'incapacité de jeter les bases d'une industrialisation à laquelle aspire les algériens et que la France avant quiconque peut apporter queqlues louables solutions, est délibérément cachée par les tempêtes de sujets d'histoire qui, eux ne jugulent rien des nfléaux qui taraudent les efforts algériens. Amorcée jadis sous la houlette de Boumediene, l'édification a périclité du fait d'une gestion irrationnelle de l'ensemble des secteurs, y compris celui de l'instruction de la société du point de vue de moderniser son organisation ou sa frustration à ne pas percevoir le monde actuel.

    L'agriculture demeurée rudimentaire et qui était le grenier de la France coloniale ne comble plus les besoins du pays depuis la fin des années 60. Le prix actuel du baril de pétrole écarte le spectre de crise des années 80 et 90 où se sont posés les vrais problèmes, avec plus d'accuité les questions alimentaires et en pointe celui du pluralisme et de la démocratie. Les ventres pleins à partir de faciles importations, les poches des rentiers détrousseurs aussi... Aucune peine à mieux négocier les contrats, l'argent frais coule à flots, contenus dans la malette de Sarkozy et la centaine de personnes de sa délégation. C'est bien un argument de plus pour Sarkozy pour être cajoler d'une haine qui l'a ouvertement, il mettra à table avec aise les projets qu'il préconise pour la région.


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Les photos de Palestine continue sur l'article réservé
     
    <o:p>Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME</o:p> </o:p>

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    Signes -alphabet phéniciens.----Bateau phénicien.

    L'exposition qui se tient à l'IMA (Institut du Monde Arabe, 1 rue des fossés Saint-bernard -Place Mohammed-V, 75005 Paris) jusqu'au 20 Avril 2008 révèle, à travers des pièces archéologiques diverses, quelques facettes d'une civilisation peu considérée à sa juste valeur. Rares les fois où de tels vestiges anciens, si expressifs et bien conservés sont donnés aux publics avec une reconnaissance de leur appartenance à un peuple dont les spécificités sont présidées par une profonde notion du partage et de la dispersion.
    Pendant plus de douze siècles de son existence, le notable héritage phénicien a gravé la mémoire collective de l'humanité, de comportements perceptibles en plusieurs coutumes et dans plusieurs activités, et à plus d'un titre en matière d'achalandage.
    Les Phéniciens sont encore des méconnus du fait, en première cause, de la non transcription de leur faramineux patrimoine. La seconde raison de l'ignorance qui les entoure, on ne leur connaît aucun empire. Et la troisième est leur exclusion des livres scolaires due principalement au peu d'intéressement des historiens et chercheurs. Pourtant ils sont à l'origine de la structure alphabétique essentielle suivie par toutes les langues des grandes civilisations à l'exception du chinois et du japonais. De ce fait on leur attribue, un indéniable apport dans l'intelligence et la fluidité de l'expression écrite, l'esprit communicatif que puisse renfermer chaque terme construit de l'alignement de signes. Maîtres absolus des échanges entre les peuples, surtout de négoce qui empaquettent des influences hétérogènes et des disciplines multiples, ils étaient de véritables liens entre des contrées que séparent la géographie et les différences.
    Longtemps relégués en classe inférieure, principalement après les grecs et les romains, les phéniciens n'ont jamais réprouvé une philosophie qui leur est propre, dépourvue de violence, indifférente à la domination et même non conformiste. Mais lucides, ils étaient matérialistes en fondant des bazars partout où ils s'aventurent. Chaque cité qu'ils ont eu à fonder était autonome à tous points de vue : divinité, administration (ou politique)... Pendant le plus d'un millénaire d'existence, ils détenaient tous les comptoirs méditerranéens où florissaient moult commerces, y compris celui des esclaves qui n'était généralement pas la première devanture afin de mettre en confiance tous les trocs qu'ils opéraient. Unanimement anthropologues et historiens ont vérifié leur dextérité, jamais démentie, dans le transfert des richesses. Pas de moindres valeurs, que des amphores, des bijoux, des ivoires, des animaux, des tapis...
    La culture punique, notamment le dialecte orale qui lui est scindée, reste celle qui a fluidifié tous les contacts en méditerranée, comme elle était le principal vecteur de brassage des cultures sélectionnant les us sociaux à plusieurs peuples. Les traces phéniciennes restent de nos jours encore présentes, notamment dans une bonne part du volet intime des cérémonies liées à la famille et à la communauté. Il leur est affecté la prépondérance des rites sacrificiels en général. En similitude avec l'épreuve subie par Abraham tenté par une offrande à la divinité de l'un de ses fils, on leur impute le sacrifice du premier enfant, d'après les urnes contenant de petits squelettes, dénommées trophet, découvertes en Chypre qui a été très longtemps leur poste central de commerce et au sud de la Sicile. En contrepartie, dans ce volet des traditions, la tendance au spectacle envers de larges publics est reconnue en pratiques plus usitées des grecs (théâtre) et des romains (gladiateurs), toutes deux marquées de violence par la tragédie, pour la première, et le combat d'arène, pour la seconde.
    L'énorme capacité de déplacement des phéniciens fait d'eux les premiers et les plus habiles marins de l'antiquité. Leurs armadas de flottilles d'une mobilité jamais égalée ont souvent monopolisé la navigation du XIIIème au IIIème siècle avant J.S. Leurs bateaux, reconnaissables, avec la sculpture d'une tête de cheval à l'une ou les deux extrémités de l'embarcation, étaient fabriqués en séries et fonctionnaient aux rames et à la voile. Ce qui n'est pas aussi reconnu  à ce peuple, plutôt jalousé, son habileté dans l'artisanat de tous genres, du moins les prospections des créations partout où elles ont eu la chance de surgir. Médaillon du musée de Beyrouth, Liban.

    Ils doivent leur appellation aux grecs qui instituèrent plusieurs définitions et répertorièrent les entités de leur époque. Tenant une origine du mot Phoenix, couleur pourpre que ce peuple maîtrisait la fabrication à partir des coquillages et utilisait dans ces ateliers, et (ou) associé à Punique.

     

     

     

     

     

     

     


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