• Sarkozy ouvre la bal à la télé, à la veille de présidence française de l'UE, dure sera ce tour de rôle.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

    Cet article a été publié par POPULISCOOP

    Après la Slovénie la France présidera l'Union Européenne pendant le second semestre de 2008, une vacation inévitable dans le « chacun son tour ». La prochaine fois, selon le nombre actuel de pays, elle y reviendra en 2022.

    Cet article vocalisé, POUR LES NON-VOYANTS- Vous pouvez écouter la version phonétique en MP3-ici-

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    Le logo de la présidence française :

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    D'une manière indélébile, le non irlandais est plus présent de part sa fraîcheur que le rejet français essuyé par scrutin référendaire. Ce dernier est bien plus significatif car il concerne davantage, pour les considérations premières que porte cette présidence, les français qui sont plus partisans de cette union continentale mais avec un contenu plus social que comme s'accélère le processus ultralibéral sous leurs regards. Mais la marche vers une gouvernance continentale, de plus en plus capable de se substituer aux gouvernements locaux, continue avec l'adhésion de tous ces derniers qui développent le pacte, selon une convention simplifiée qu'une constitution illisible, d'une union héritée de lointains projets gaulliens et partagés avec d'autres actes de la mémoire commune de ce qui est le vieux continent. Y compris le protocole simplifié qui est mis au devant par l'enthousiasme « Sarkozien » date de 2005 et était déjà dans même les rouages Bruxellois.

    Interviennent aussi par coïncidence, des événements d'ordre interne à l'union et internationaux qui particularisent cette présidence française. Les premiers sont les élections européennes de juin 2009 ainsi que le renouvellement du collège des commissaires, qui interviendra dans 15 mois, auxquels des préparatifs sont nécessaires. Ceci sur le tableau des appareils institutionnels où la présidence française doit passer la main à ses successeurs en donnant des gages d'avoir déblayé le terrain. Ce qui relève du strict conjoncturel, les seconds, sont les relations avec le reste du monde. Dont les élections aux USA sont en tête de l'activité internationale. Surtout que Barak Obama, donné comme le probable président, vient d'inscrire une escale à Paris dans son périple de campagne qui le mènera en Irak, en Israël et de nombreuses capitales européennes.

    Page de garde du receuil des documents essentiels diffusé à l'occasion de la présidence française.

    Consulter-le en ligne -ici-

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    Suivi des relations avec l'incontournable géant Chinois qui accueille, avec un ample rayonnement sur toute la Terre où sont convoités des espaces de présence européenne. Les jeux olympiques d'août donnent une nouvelle chance aux chinois d'étaler partout leur présence, et le sommet de novembre 2008 définira les relations à entretenir avec ce pays offensé avec une manipulation médiatique d'une ONG française, RSF, pourtant plusieurs fois mise à l'indexe par des institutions comme l'ONU et l'UNESCO.

    L'agenda des travaux en relation avec le reste du monde comporte aussi des négociations avec la Russie de Medvedev déjà entamé en cette fin de juin pour un partenariat incontournable, sur des sujets énergétiques ou de conquête de l'espace avec les projets l'ISS (Station Spatiale Internationale) et un sommet, aussi et le deuxième pendant le même mois, en novembre.

    Mais la série de sommets est bien volumineuse où celui de l'UPM (union Pour la Méditerranée) caracole comme une planche sur des vagues, entre hésitations des partenaires de la rive sud et un enthousiasme attisé, par les intérêts de chaque pays membre de l'UE, au niveau de celle du nord. L'Inde, le Brésil, Toute l'Asie, la Corée du Sud, l'Ukraine, l'Afrique du Sud et le Canada, chaque pays ou région comme partenaire distinct de l'Union auront aussi les leurs.

    Et pour commencer le sommet du G8 à Hokkaido-Toyako au Japon se tient dès le 7 au 9 juillet, où les participants sont assez préparés pour donner plus de teneur à leur présence. Le pays d'accueil, par exemple, avancera qu'il revoit à la hausse ses réductions de GES (gaz à effet de serre) qui étaient de 50% à échéance 2020 avec des prévisions désormais entre 60 et 80 %. Alors qu'au niveau européen on peine à atteindre les modestes 20%. Du fait des efforts, en la matière, sur tous les fronts le Japon s'assure une confiance dans ses actions et coopérations économiques. En matière d'industrie automobile il franchît bien des obstacles devant ses concurrents et au poste de leader, la France a convoité, ces dernières années, certaines chasse-gradées en matière de vente des technologies mécaniques.

    Le pain-sur-la-planche ne manque de goût.

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    Le contexte de rejet des ratifications difficiles et infructueuses, même carrément démontées, met la présidence française devant une tâche bien ardue. Qui n'a pas encore en mémoire le non hexagonal ? Outre la lourdeur des dossiers que les prédécesseurs n'ont pu traiter jusqu'à une fin de les sceller comme résolus, comme la Turquie ou les ratifications manquées.

    La France s'est fixée quatre de travail : Développement durable/Énergie, Immigration, Europe de la défense et Agriculture.

    • Le premier point prend d'année en année depuis 1998, où a été ratifié celui de Kyoto, une place prépondérante dans la diplomatie internationale. Il est crucial dans cette présidence française, au regard des implications pénalisant les économies (commerciales et industrielles) et de la difficulté d'assigner les 27 pays à des contraintes draconiennes. Il est attendu par la conférence sur les changements climatiques, de décembre 2008 à Poznan, en Pologne, la dernière étape avant la grande conférence internationale de Copenhague en décembre 2009 sur le climat. Au niveau européen les fiscalités écologiques et le développement de produits propres constituent l'essentiel, alors les discussions avec les pays émergeants (Chine, Inde, Brésil, Mexique etc.) planchent à leur faire réveiller une conscience universelle sur les changements climatiques. Elles forment de réels handicaps aux interlocuteurs qui n'entendent pas de la même oreille la nouvelle donne de la détérioration de l'environnement au niveau planétaire. Ils ont besoin d'émerger d'abord ! Sans se préoccuper d'une responsabilité écologique, idéologiquement très présente en Europe.

    • Le second sujet est celui où la France a apporté toute son interprétation à travers « le pacte européen sur l'immigration et l'asile » et sa mise en branle effective et pratique de sa propre politique. Il comporte les points médians que se partagent les autres pays européens, du moins ceux exposés à des besoins de main-d'œuvre ou exposés aux déferlements de flux migratoires : amélioration des contrôles aux frontières de l'Union, organisation de l'immigration légale en fonction des capacités d'accueil de chaque État membre, prise en compte de la question de l'éloignement des étrangers en situation irrégulière, mise en place d'un régime commun de l'asile et promotion du co-développement. Pas plus claire que ça, pourtant le hic ! la période de détention (en prison de rétention avant expulsion) des étrangers votés au niveau européen, à 18 mois, a enfoncé le bouchon de manière à accorder crédibilité, et même justesse et humanisme, aux éloignements très opérationnels en France...

    • Le troisième point ramène à une autre présidence française d'un an, en 2008, de l'Union de l'Europe Occidentale (UEO). Dont le cheval de bataille est l'absence d'incompatibilité avec l'OTAN sinon l'étroite collaboration avec cette dernière. Et où elle a prononcé sa volonté de retour, de quoi réveiller le général de-Gaulle, fervent partisan de l'autonomie d'une défense atlantiste, dans sa tombe. Sans omettre de préconiser pour le continent, certainement en cas d'urgence, la capacité européenne de déploiement et de planification. Sur le plan des équipements militaires la standardisation des matériels militaires et le renforcement du marché intérieur en matière d'équipements ainsi que les transferts de technologie sont proposées. Mais on sait, ici, que les fiertés dépassent toute considération ?

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    • Et enfin le quatrième point, intitulé « la sécurité alimentaire de l'Europe » soulève le point fondamental, en relation avec la perception des peuples concernés, qui fait voter des « non » et est à l'origine des scepticismes à l'égard d'une Europe. Non pas le libéralisme au sens favoriser les libertés et la démocratie, mais le libéralisme économique dénué de tous projets sociaux. A travers la PAC (Politique Agricole Commune) basée sur la protection tarifaire aux frontières, le maintien d'un budget important et le respect de normes sanitaires et environnementales strictes, les réponses ne sont pas encore clairement émises aussi bien du côté français qu'européen. La zone Euro vit des désarticulations qui étaient inconnues pour les populations par le passé. Les constats sont, au fur et mesure que l'union fait des pas, que les services publics sont moins opérants, le renforcement de la régulation des marchés financiers tarde à s'instituer et aussi la stratégie de Lisbonne sur la croissance et l'emploi n'a pas encore bourgeonnée. En matière sociale, on cite dans la démarche française le concept la « flexisécurité », qui est en rapport le temps de travail, les congés de maladie et de maternité, le travail intérimaire, les comités d'entreprise européens, la mobilité des salariés ainsi que la poursuite du travail pour la mise-sur-pieds d'un « agenda social » commun ou au niveau de chaque Etat ?

    Ici l'ambiguïté est plus grande aux yeux mêmes des plus compétents eurocrates et experts qui ont à cœur la construction d'une Europe où la justice sociale va crescendo avec toutes les autres avancées.

    Livre paru en l'occasion : L'avenir de l'Europe Collection Questions internationales n° 31 Sébastien Maillard, La Croix, 27 juin 2008 Réf. : 3303331600312 128 pages, 19x25 cm ISSN : 1761-7146

    Séquence vidéo -1-

    politologue Dominique Reynié sue la présidence française de l'UE :

    Séquence vidéo -2-

    Ambassadeur français auprès l'UE Pierre Sellal sur Présidence française de l'UE

    ATTENTION Cet article a été publié en ligne avant l'internvention du président de la république. Quelques réponses avec le Président français Nicolas sarkozy, extrait de l'émission "C dans l'air" animée par Yves Calvy de la chaîne TV5



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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME -Editeur et Communicateur-

    Article publié par -Ecrire et publier-

    L'UPM ne tient qu'à un fil. Les protocoles aux sommets inspirent confiance. Les peuples ont au quotidien d'autres réalités. Barcelone de 1995 a échoué ainsi, en oubliant les gens d'en-bas.

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    Le processus de Barcelone, du 27 et 28 novembre 1995, a  été à l'origine d'un ambitieux programme de coopération euro-méditerranéen, et avait été précurseur d'une ébauche de dialogue au niveau des dirigeants de cette région du monde. Pschitt ! Dès ses 10 ans il a, déçu plus d'un, été critiqué pour les timides pas trébuchants qu'il a faits. L'aile plombée il est ravivé en UPM et est encore déshérité d'une plateforme consistante et de la clarté propulsive au sujet du partenariat à mettre en application. Les besoins et ambitions des uns et des autres interpellent plus que les idées même si elles bien plus fortes que la nature qui a le don de ne pas se laisser banalement occultée.

    Les accrocs demeurent avec une relative et imparable carence d'adhésion des peuples –lire la déclaration de fédération des ligue des droits de l'homme- et de leurs élites. Pour les deux ensembles, ces deux éléments humains n'avaient grappillé plus de détails par le passé, puisque ce n'était que des discours sur la paix et la prospérité par le dialogue politique, le développement économique et le rapprochement des peuples...
    On se veut plus pragmatique, puisque c'est un style qu'on reconnaît au président français qui mène le bal, en jalonnant la rencontre du 13 juillet avec, dit-on du concert, 4 à 5 projets. Mais c'est toujours le ferment bureaucratisé qui gonfle la pâte sur la planche, puisque le sommet d'un jour, on peut plus protocolaire, n'est pas sine-qua-non un socle aux populations et aux opinions source d'émergence de la communion à affluence de citoyenneté. C'était le cas jadis et le reste encore. Delà à répéter une profusion de bonnes intentions sans songer à édifier un générateur commun doté d'adhésion populaire qui, n'éloigne pas les crises à pertinence contextuelle, lie les espoirs collectifs et des individus à chaque geste politique et du plus commun des quotidiens. C'est encore après coup, du sommet de Paris du 13 juillet, que les idéaux s'identifient comme nous le suggérons ici. 
    Carte géographique U.P.M. 

     


    Prosaïquement la mouture déroutante est encore considérée, avec le brin de modestie qui l'a présidé, la matrice de l'actuel UPM. Là est le retour à la case départ. Les repères des relations Nord/Sud au niveau de la grande bleue ont gardé leur canevas, qui n'est pas une création nouvelle, de bon voisinage, alors les concepts de géostratégie régionale s'absentent. Autour de la mer où l'humanité a vu naître les civilisations porteuses du savoir qui fonde actuellement toutes ses activités, la jonction entre l'Afrique et l'orient d'une part avec l'Europe est pour Paris comme un acte de juste-milieu est plus ancienne. L'UPM semble être enfantin par rapport à la mémoire collective des peuples méditerranéens.
    Depuis l'acte barcelonais de 1995 beaucoup d'eau a coulé dans le grand lac. L'arrivée dernière à la veille de l'UPM, de l'Albanie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et Monaco a montré qu'un engouement change la donne. La sorte de panne qui planait semble être désobstruée, pourtant les tâches qui dessinent de lointains surlendemains restent à penser. Obligatoirement !
    Déjà faire que celles que l'histoire récente et ancienne discerne bien, reviennent à la surface, et c'était le cas le 13 juillet (Lire la déclaration commune) , il fallait se prononcer sur les questions qui se plaident, sans ça elles mèneront au mur cet UPM. D'une part la fin de l'occupation des territoires palestiniens et arabes que la légalité internationale a identifié ainsi que l'arrêt des agressions comme celle dont été victime le Liban en 2003 suite à une intrusion illégale de soldats de Tsahal outre frontières de leur pays et qui a causé 10 milliards de dégâts une dévastation surtout des équipent (ponts, édifices, écoles, établissement publics...) sont la seule voie paix. D'autre part les pays arabes, au niveau des populations c'est encore à cette typologie, de forums localisés, d'être fusionnelle et faire résonner par des réalisations palpables au plus bas des gens. Les dirigeants arabes, dépassés par les discussions israélo-palestiniens, semblent avoir abandonné le songe éphémère d'éradiquer Israël de la géographie du globe terrestre. Par contre le traitement de violence que subit le peuple palestinien confronté à une colonisation outrancière et des plus primaires, procrée un combat libérateur que le vocable terrorisme peine à lui convenir. C'est même une morale révolutionnaire qui anime la jeunesse, quelque-soi sa nationalité, éprise de justice.


    De Sarkozy à Sarkozy, genèse d'un jour de gloire.
    Inauguré et lancée à la veille de la fête nationale française, sur son territoire et sous la houlette de Mr. Sarkozy, reprenant une idée de son conseiller en la matière, Henri Guaino, et ayant bien montré, au lendemain de son élection, un véritable enthousiasme en déclarant : "... ce grand rêve de civilisation.../... un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique", nous y sommes. Le président en expose les grandes lignes, en octobre 2007, à Tanger, lors de sa visite d'Etat au Maroc d'où il a lancé son invitation aux chefs d'Etat méditerranéens. L'intéressement des Etats européens, ne s'est pas fait attendre malgré l'éloignement de l'appel sur la splendide baie maghrébine, ils le reconduisent présentement parmi les chapitres capitaux de la politique diplomatique continentale. Avec en clé l'argument, aux 27 pays pour ne pas rater le coche d'une plus active participation, d'inspiration principale l'événement d'il y a 13 ans désormais a un l'attrait d'être collectif. Angela Merkel, la chancelière allemande, interprète ce projet strictement français, qui exclut les pays européens non riverains de la Méditerranée et voit un ferment de division au sein de l'UE. Dans la semaine qui suit la rencontre de Paris, elle effectue une visite officielle en Algérie avec une valise diplomatique bourrée de contrats de toutes sortes.
    Bashar El-Assad et son épouse.Bashar El-Assad et son épouse. La leçon d'humilité qu'un dictateur a droit d'exprimer.


    Chose plus ambigüe en rive sud, il n'a pu agréger un terme commun des Etats qui ont chacun pied dans des organisations, comme africaine ou maghrébine ainsi que celle réunissant les pays arabes, moins reluisantes en compétences capables de fournir des orientations pour un meilleur ancrage à ce niveau et dans ce nouveau cadre de relations aux exigences épousées par la force de la communauté de destin réservée aux peuples. Ces organisations sont dans la grande difficulté de traiter les nombreux et interminables problèmes relevant de leurs différents ordres. Outre qu'elles ne n'ont pas de caractéristiques institutionnelles et d'appareils à performance opérationnelle, comme le parlement, pour ne citer que lui dont disposent les européens. En plus, il leur incombe l'encadrement de zones sous tensions conflictuelles et en quête vaine de démocratie, quelque soi sa nature pourvu qu'elle montre une voie de développement, car restée dans un état primaire et n'imaginant point, du moins pas encore, les formules d'union... de loin aucune base !
    En rive nord, Mr. Nicolas Sarkozy a montré une certaine agitation suspectée de vouloir monopoliser les rapports avec une partie du monde qui rengorge de matières premières diverses, de ressources énergétiques et une force de travail, de plus en plus soumise aux contrôles et assignée à des retours après corvées accomplies, en mesure de faire fonctionner l'industrie des pays aux populations vieillissante et à faible taux de natalité. Les européens mieux organisés saisissent surtout ces trois enjeux et gèrent le fait en scandant leur approbation. Créant un recentrage qui est beaucoup dû au retour au projet originel de 1995, et aide la France à ne pas subir seule la grande difficulté de la mémoire coloniale qui remontait et l'épinglait à chaque approche avec ses partenaires du sud. Ces derniers, choqués du retour du parti colonialiste en France désignant, sans à-priori, le fait colonial et toutes les violences comme un bienfait envers les peuples qui ont vécu sous un joug inhumain, accusent des ripostes conjuguées avec des élites européennes attachées à la libération des peuples. Mais la France garde, haute la main en matière fraîche d'UPM, forte de son initiative d'abord  et dans la mesure elle préside, par coïncidence, l'union européenne ensuite.
     Le 7 février 2007 à Toulon, Nicolas Sarkozy faisant campagne vers l'extrême droite a cru voir bon soutenir le projet de loi destiné au système scolaire de faire l'apologie du colonialisme et a préconisé l'hypothèse de fermer la porte européenne à la Turquie. La paranoïa excitée il indique dans sa première intervention en tant que président de l'UE devant le parlement européen, le blocage des émigrants d'appartenance à une civilisation divergente de celle européenne, d'ailleurs bien applaudi ! Mais c'est dès Toulon qu'il a plus prôné un traitement plus radical des flux migratoires, sans jamais soulever la mobilité des personnes et de soutenir, avec un verbiage creux, le développement des pays du sud.      

    Peu d'absents parmi les convives à une ripaille...


    Le trublion libyen a, comme prévu, faussé compagnie à 43 de ses pairs. Nonobstant son ministre des affaires étrangères, en observateur, s'y frotte. Mouammar Kadhafi a même tenté de faire une « contre-campagne » auprès de pays africains. Et en organisant un mini-sommet où, non pas des préparatifs pour exposer des relations équitables, il qualifia en « miettes et os qu'on nous jette ». En matière d'apragmatisme et de diplomatie bédouine, puisqu'il est désormais seul à tourner le dos, point de plus bas. Le guide avait un impudent souhait, croyant comme beaucoup d'observateurs, à la surprise qu'accoucherait le suspens qu'a entretenu la décision du président algérien. Cette dernière explique la psychose et la démarche lunatique de Bouteflika concernant sa convoitise d'un 3ème mandat que la constitution algérienne ne le lui autorise pas. Le toupet d'une patience entretenue par l'imprévisibilité, de prédateur à l'affût d'opportunité de briser ses proies, n'est pas une aura. Et l'allergie aux transparences, qui est le propre du régime algérien, en fait encore de nombreux récalcitrants aux maigres thèses d'une union, qualifiée de nébuleuse, habitée de paradoxes et selon le monde diplomatique, sans avenir. Dont celui qu'elle puisse donner le sentiment d'avaliser une 3ème mandature au président algérien que son propre peuple doute de sa faisabilité du fait du mauvais résultat de sa gestion non encore écoulée.
    Le roi du Maroc a aussi donné le ton d'une défection, même si beaucoup de scoliastes lui accordent son indifférence ou son manque d'attirance pour de genre de réunion. Poursuivant une tournée au nord du pays, Mohammed VI a délégué, en dernière minute son frangin Moulay Rachid.  Sans le déclarer publiquement même lors de son accueil de Sarkozy, tel le culot du premier responsable algérien qui lui a fait durer sa jouissance d'épier le paysage en branle, pour lui enjoindre cette puce dérangeante qui égratigne... Derrière cette absence, que Paris s'est empressé de ne pas la qualifier en politique, se soulève le manque de volonté à régler les différents avec le voisin algérien. Le risque que passe en surface, le problème du Sahara Occidental, lors de instance régionale qui a eu de l'envergure, la grande lenteur de suivi des décisions des décisions onusiennes malgré les appels de tiers-pays, comme l'Espagne et pour ne citer que cet autre entité concernée à un certain degré de ce conflit entre un peuple guidée par le Polisario et un monarque qui hérite, sans vraiment le vouloir, l'expansionnisme de son aïeul. Le maintien de Rabat candidat pour abriter le secrétariat de l'UPM perd ainsi quelque de ses chances.
    Seul le premier ministre belge peut prétendre à un éloignement excusable. Yves Laternes qui a déposé sa démission sur le bureau du roi tente, depuis des mois et avec un labeur marathonien, de régler la crise exacerbée entre Wallons et flamands. Il s'est fait remplacer par le ministre des affaires étrangères. Il rame encore à dénouer un casse-tête belge où les populations sont dans la psychose de la partition que des cultures, sans être étrangères l'une à l'autre, ont le poids de civilisations en choc !     


    ... qui a la paix au Proche-Orient au menu.
     

    Autoroutes méditerranéennes, environnement, sécurité publique, énergie solaire, une université et l'aide aux PME, tels sont les six projets, dit-on concrets, pour aller de l'avant. Les préalables ont la peau dure, par lesquels il faut commencer. On n'écrase pas les monts et les mers qui séparent ceux qui s'aiment avec un sommet qui s'est aidé de la hussarde enthousiaste, on n'y jette pas le coup d'œil du dédain... De Barcelone en 1995 à demain, tant que la base est endommagée du conflit, du Proche-Orient, que l'humanité regarde en majeure, n'est pas inscrit en septième projet d'abord méditerranéen, le monde entier attendra une paix !


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

    Les attaques, de mensonges et dénigrements, de la presse presque mises en échec. Rachida Dati lance son blog, là où sur le web, elle est le plus citée. Après avoir subi bien des rumeurs y compris d'être saoule.

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    Elle répond finalement. Elle a un peu tardé. Comme hésitante ou peu conscientisée que les attaques dont elle fait l'objet par médias interposés ne lui pardonnent pas d'être la beurette vachement émancipée. Madame Rachida Dati lance son blog dont l'adresse Web –url- est au nom du ministère dont elle a la responsabilité. Elle sera inévitable là où elle est citée le plus, la toile d'Internet.      

    Rachida Dati dérange bien des mœurs établies et indécrottables dans leur style réactionnaire. En effet les comportements qui se détournent comme pour se plaindre, en soufflant un « Pouf ! » d'écœurement qu'une arabe soit parvenue pour la première fois dans l'histoire française à un échelon jamais atteint par ses pairs de même origine ethnique, ne manquent à l'égard de la franco-maghrébine. Elles ont pour leur compte. Basta ! Même si le toupet Rachida tracasse toutes vieilles d'une France régressive, décadente et « déclinologue ».

    Madame Rachida Dati, Garde des Seaux de la Répubublique française sur Skyrock : Planère Rap.

    Voir une Fatima au poste de Garde des Seaux, agace des cercles incapables d'étayer publiquement leurs discriminations. Non pas qu'une droitière peu convaincue, ou mise au doute de l'être, et devenue telle par hasard que par conviction, dès sa désignation le chef de cabinet qui était en place, et censé suivre le ministre prédécesseur partant par nécessité de service, a fait un départ bien attendu dans la pratique usitée. Delà commence le lynchage quasi quotidien. Il n'y a pas un jour qu'un ou plusieurs reproches ne soient, aussi fomentés les uns que les autres, trouvés. Des soutènements via et avec même des publicités qui la ciblent, lui portent des assénements impardonnables. D'ailleurs le cas de l'hebdomadaire « L'express » qui retire son dossier, illustre toutes les fausses rumeurs dont elle a fait l'objet.

    Michel Dobkine, le directeur du cabinet et magistrat de formation, avait soutenu et assuré que son départ était motivé par "des raisons strictement personnelles, en lien avec un événement privé..." Il s'expliquait à l'époque sur France-info : « Il ne faut pas en faire un flan, ce n'est pas une affaire d'Etat", a-t-il insisté. "C'est un micro-événement. J'ai travaillé avec un garde des Sceaux qui veut aller très vite, qui veut faire bouger les lignes, qui a pris un peu le taureau par les cornes, et qui demande évidemment une disponibilité très importante, à 100.000%" et poursuivant « ... quand le poste a été proposé, je n'ai pas mesuré que c'était des jobs dans lesquels il faut commencer à 8h du matin et il faut finir à minuit". Pourtant parti sur la pointe des pieds, cette première histoire annonça comment va être traitée la dame par presque tous les médias ayant à cœur de chasser, disent-elles, l'arrivisme et le « Bling-Bling » scandaleux.

    Ces réflexes, au conservatisme ignominieux envers toute sortie du balisage rigidement tracé, n'admet point qu'une « beurette » soit ci-haut placée. D'ailleurs la gauche radicale assumant son entière opposition, en l'occurrence la communiste – pour citer l'incontestable dans son socialisme, se tient bien respectueuse d'une morale d'admissibilité de l'évolution de la société française et se garde de passer et d'entretenir les attaques. Plutôt celles d'une autre gauche, bien centriste et se targuant d'un libéralisme étriqué et prête aux alliances dévergondées, suivie plus ouvertement de la droite traditionnellement versatile entre extrémisme ségrégationniste et gardienne de soi-disant de bonnes pratiques pour la préservation de choix rigoriste des personnels représentants l'action publique, qui se déchaînent et ne cessent de mettre ses coups bas et au dos...

    Ce qui gêne le plus, c'est davantage l'audace, la compétence et la célérité avec lesquels madame la ministre de la justice remplit ses charges du programme présidentiel, qui lui est critiquable à plus d'un titre, bourré d'un train de réformes multiples, menées tambours battants, apparaissant comme inopiné ou peu étudié et sur s'attelant à plusieurs dossiers à la fois. Des changements qui portent vraiment le risque de déstabilisations et restructurations aux résultats tout-à-fait imprévisible et même peu mesurés. Mais c'est une autre histoire, la mise en œuvre des diverses actions qui modifient profondément les visages d'une France dont l'audit politique, économique, social et culturel a bien révélé la menace d'inertie.

    Rachida Dati dans l'œil du cyclone, qui de son passage modifie le visage et les paysages, a pris à bras le corps le secteur très sensible de la justice. Et surtout, elle vient d'initier sa riposte médiatique en se munissant d'un outil de communication pour répondre à l'armada qui l'épie et souvent lui réserve de l'hostilité. 

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  • Par N.E. Tatem avec Logo de ARGOTHEME ARGOTHEME

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    Sans défenses et oubliés, les nombreux journalistes congédiés de Charlie-Hebdo rattrapés par le doyen.

    Voir un acte antisémite dans la chronique du 8 juillet de Siné sur Charlie-Hebdo, c'est s'enrichir en prenant pour de l'or une feuille de choux. A 80 ans, l'anticolonialiste Siné rencontre la basse affabulation accusatrice d'avoir parlé de juadaïsme et du fils du président de la république. Heureusement que cet anticolonialiste n'a pas été jusqu'à faire comme les 2 prix Nobel de la Paix, Jimmy Carter et Desmund Tutu. S'il aurait été, là-bas à Gaza voir des bébés mourrir sans lait et sans médicaments. Siné, l'anticolonialiste n'a pourtant pas... Il a juste dit, ce que tout le monde sait, que la famille régnante fait deux nouvelles alliances : avec 2 labels, l'un divin et l'autre économique !     

    Jean Sarkozy et sa future épouse.

    Le partial traitement de l'information choisi par l'hebdomadaire Charlie-Hebdo ne lui doit plus la satire dont il se revendique, mais le sensationnel séide qui assure vente de (et) forts tirages. Exagérément sectaire sur la question l'antisémitisme et bassement reproducteur d'islamophobie, sont de ses plus pitoyables dévotions constatées surtout au niveau de l'éditorial. Qui oserait en dire un mot ? Les bras longs tordent facilement les cous qui s'en prennent à l'omerta.

    Dénoncer la mort à petits feux d'enfants palestiniens à Gaza faute de médicaments à cause du siège absolu et bombardements de l'armé israélienne, que les 2 prix Nobel de la Paix MM. Jimmy Carter et Desmond Tutu ainsi que les juifs humanistes du monde ont constaté de visu sans pouvoir se faire entendre, serait cet antisémitisme et dont l'odeur est porté avec tous vents. Tel est le lunatique comportement qui règne partout où l'idée sioniste s'est dévoyée en fascisme sans visage ! D'ailleurs en rédigeant ces mots, les foudres de forces occultes qui pistent le moindre complot négationniste peuvent tomber, en épée de Damoclès brisant le mince filin qui la suspend aux cieux. Gare à ceux qui n'ont pas de barricades pour ne faire entendre des dieux !

    Philippe Val, 1ère responsable de Charlie-Hebdo. Philippe val.

    La confusion entre Judaïsme et Israël est aussi banale qu'on prendrait tout ce qui est vert pour un concombre. Comme le sont les islamistes à la religion musulmane, les défenseurs du peuple juif des persécutions que personne ne peut nier, lui causent plus de tort que de bien, hélas !

    Ce n'est pas uniquement la toute dernière affaire du caricaturiste Maurice Sinet, alias Siné militant anticolonialiste de vieille date, qui fait du désormais peu satirique Charlie-Hebdo une loge d'une victimologie idéologique dont l'arrogance n'a plus aucune limite ni retenue. Comme il n'est pas le seul média à être détourné d'une éthique d'impartialité bien primaire que relevant des augustes savoirs.

    Charb, Philippe Corcuff, Gérard Biard, Bernard Maris, Mona Chollet, Olivier Cyran, Lefred-Thouron et d'autres journalistes de ce canard ont subi des départs qui s'expliquaient, aux yeux et à l'intention des spécialistes de la communication, au fur et à mesure qu'avançait l'éviction du personnel de la rédaction. Les concernés ne se donnaient jamais la peine d'exposer leurs cas, virés, baissant les bras, désarmés et sans jeter un coup d'œil derrière leurs dos... la vérité, de mettre au pas, ne sort pas encore de l'ombre. Même avec ce dernier cas, vraiment révoltant, le silence continue !

    Certains des éloignés ont préféré se laver les mains, prenant leurs distances, des dérives et déviations exacerbées. D'autres ont été simplement licenciés pour manquement professionnel. La ligne éditoriale tenue, sans ressemblance avec l'actuelle accointance, de 1969 à 1981 par l'équipe de l'ex Hara-kiri qui l'a fondé et dont le prestige revient aux noms des intellectuels qui l'ont baptisé ainsi, suit les contours du profil du principal manager depuis qu'il a repris le titre. Contraints d'encaisser la « mise-à-la-porte » décidée par le patron muni de son droit de juger la faute et de mesurer la prouesse, comme pour Siné, les limogés se libéraient d'un air irrespirable. Faute aussi de la nécessaire, à tous les médias patronaux ou pas, de l'harmonie qui entretient un certain esprit d'équipe favorisant la création collective, congédier un employé est, connu de tous les travailleurs de la Terre même fortement syndiqués, comme le geste de fin de vie d'un mouchoir kleenex.

    Quand Philipe Val a relancé Charlie-Hebdo en 1992, il venait de quitter la rédaction de La Grosse Bertha et se disait de gauche. Avant cela son parcours d'autodidacte se résumait, à l'époque parce que maintenant c'est philosophe qu'il s'autoproclame, par son passage par le café-théâtre qui l'e mené à croiser le chansonnier Patrick Font. Avec lequel il partage le duo "Font et Val" jusqu'en 1996. Année où son coéquipier de scène sera accusé de pédophilie, ce qui le pousse à le quitter. Puis en relançant Charlie-Hebdo, il est actionnaire principal associé avec les dessinateurs Gébé et Cabu et le chanteur Renaud. Avant de devenir en 2004 directeur de la rédaction, il était rédacteur en chef. Pour fustiger les victorieux porteurs du non au traité de constitution européenne et les « islamo-gauchistes » qui refusent le fait colonial en Palestine, Philip Val est la vedette du petit écran. Ne ratant pas l'occasion en or du scandale des caricatures norvégiennes, histoire de se placer dans le camp de la liberté d'expression, Charlie-Hebdo capitalise la toute dernière sympathie dans l'opinion française. Mais c'est aussi méconnaître les soubassements d'une ligne éditoriale aveuglée...

    ... qui se ne désarme pas à voir l'antisémitisme à tous coins de rue. Siné était déjà au journal en 1981 et a repris du service dès la remise en route en 1992 du titre avec sa chronique « Siné sème sa zone » arrêtée depuis 9 ans.

    Siné s'explique

    Le reproche fait à Siné, un athée de 80 ans, est l'acte antisémite (dans le texte de la pétition, ci-après, la chronique de Siné). Dessinateur depuis 65 ans, Grand Prix de l'Humour Noir en 1955 pour son recueil « Complainte sans Paroles » et jamais censuré selon une donnée sur l'encyclopédie Wikipédia, passe dans la trappe tant redoutée et qui fait reculer les téméraires. On lui rappelle, pour la circonstance via l'hystérique déchaînement des réseaux affidés à une telle démarche, qu'il avait figuré jadis sur une photo avec l'humoriste Dieudonné, sans préciser que ce dernier partageait ses spectacles avec Elie Seymoun. Et toute trouvaille qui le met sur le bûcher est la bienvenue. Il a publié un papier qui a pour sujet l'intouchable, aussi par la justice qui le relaxe dans l'affaire du tunisien dont la voiture a été tamponnée par le fameux scooter retrouvé dans les 24 heures grâce à l'ADN, là le fait du prince ne se fait pas attendre. Toucher au benjamin des fils du président de la république, rien que ça !

    L'éventuel mariage de ce dernier avec la fille du patron de Darty ainsi que sa probable conversion au judaïsme, une information rapportée antérieurement à la chronique de Siné dans beaucoup de médias et dans presque toute la presse people, devient une rumeur antijuive pour Philip Val tant qu'elle soit commentée dans boîte. La paranoïa idéologique dépasse tout entendement. D'ailleurs le désire de briser Siné, a été commandité via RTL.

    A PARTIR DE RTL, Le déclenchement de, l'alliance sacrée, la machine accusatrice...

    Qui dira plus ? • Les collègues au journal jetables ou dans le sillage de la direction ou bien sans défenses, observent leur illustre mutisme. • La corporation mise à l'écart, l'accusation d'antisémitisme peut sévir sans distinction, n'a plus l'audace de dénoncer RSF et cercles complaisants. • Les fondateurs du titre ne réagissent pas, entre impuissance et indifférence. Encore s'ils ont un quelconque droit ou intéressement à parler. • Les associés à Philip Val solidaires, à compter leurs ressources, du même établissement regardent passer le train.

    Seule l'initiative d'une pétition, TEXTE CI-BAS, que vous pouvez signer en envoyant des émails à :

    provost.tatum@telenet.be

    jean-pierre.bouyxou@wanadoo.fr

    Connaître et écouter Siné

    SIGNER LA PETITION EN ENVOYANT UN émail :

    provost.tatum@telenet.be

    jean-pierre.bouyxou@wanadoo.fr

    Signer la PETITION, Siné au boulot CLIQUEZ -ICI- .

     

    SINÉ : SA VIE, SON OEUVRE, SON CUL, PHILIPPE VAL

    Le mardi 8 juillet, sur les ondes de RTL, Claude Askolovitch, journaliste du Nouvel Observateur dénonçait "un article antisémite dans un journal qui ne l'est pas". Claude Askolovitch faisait allusion à une chronique de Siné dans Charlie Hebdo dont nous reproduisons le texte ici : "Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit !"

    Effrayé par la perspective d'un procès pour antisémitisme, Philippe Val, directeur de publication, a enjoint à Siné de signer une lettre d'excuses dans Charlie Hebdo, ce que le caricaturiste a refusé de faire.

    En conséquence, la direction de Charlie envisage de suspendre sa collaboration avec Siné.

    Où est l'antisémitisme dans le texte de Siné ? Il y dénonce seulement, avec le ton fleuri qui est sa marque de fabrique, l'opportunisme du fils du président de la République.

    Philippe Val et la direction de Charlie Hebdo se sont couchés devant Jean Sarkozy, grand bien leur fasse, leurs lecteurs apprécieront. D'autres continuent à la radio de faire des procès en antisémitisme comme certains, naguère, en sorcellerie.

    Nous connaissons bien Siné : sa grande gueule, sa violence intellectuelle, son humour et surtout sa maison ouverte à tous : Juifs, Arabes, Français, Noirs, Auvergnats, Bretons, pédés, communistes (liste non exhaustive), tous unis pour conchier autour d'un (ou plusieurs) verre une société de plus en plus bien-pensante et moraliste. Siné c'est ça. Pas ce que peuvent déblatérer sur son compte Philippe Val et Claude Askolovitch.

    C'est pourquoi nous lui apportons notre soutien total et inconditionnel.

    Siné n'est pas antisémite.

    Siné n'aime pas les cons.

    Siné est un anar.

    Vive Siné !"

    Signer la PETITION, Siné au boulot CLIQUEZ -ICI- .



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    OBAMANIA UNIVERSALIS : LES YEUX DU MONDE Y SONT VISSES ! EXCLUSIVITE, texte traduit en français du discours du candidat démocrate du 18.06.2008
     
    L'auteur magnifie sa propre appartenance, finalement dans tous ses discours et littératures, originellement créée des vastes pluralités expatriées qui recomposent la population de sa patrie. Et par ce livre particulièrement il fait beaucoup penser, selon plusieurs critiques, aux échecs français envers ses banlieues et aux déboires européens pour les communautés servant en main-d'œuvre subalternes dans la continuité de l'essor industriel.

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    EXCLUSIVITE, texte - en PDF- traduit en français du discours du candidat démocrate du 18.06.2008

    Version phonétique de cet article : POUR LES NON-VOYANTS, écouter en MP3 la vocalisation -ICI-

    Les deux opus littéraires de Barak Obama, « Les rêves de mes pères »(1) et « L'audace d'espérer : une nouvelle conception de la politique américaine »(2), sont formulés comme des projets idéologiques avec des précis de sociologie faisant matière de l'histoire des USA. A l'image de la trajectoire du jeune loup, donné déjà sur le palier de la Maison-Blanche selon les premières enquêtes de sondages parues après son investiture pour le parti démocrate et puis de 15 points en avance par rapport à son concurrent en cette fin de juin 2008, l'aspect de nouvelle nation habite ces best-sellers avec 1million 300 000 ventes pour le premier. Mais c'est « De la race en Amérique »(3) dont la portée universelle met bien en exergue les ferments du mythe des States. Pourtant moins connu et plus menu que les deux pavés, l'auteur explique dans cet ouvrage les avantages de la composition ethnique variée des sociétés occidentales, à l'image de celle des Etats-Unis, et de ce qui est la modernité au sens démographique avec les multitudes d'apports culturels. De quoi trouver à travers cette dimension, la démonstration d'une caractéristique de pays enviés et ayant une attirance pour les interminables flux migratoires, le principal argument de pérennité et de dynamisme.

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    L'auteur magnifie sa propre appartenance, finalement dans tous ses discours et littératures, originellement créée des vastes pluralités expatriées qui recomposent la population de sa patrie. Et par ce livre particulièrement il fait beaucoup penser, selon plusieurs critiques, aux échecs français envers ses banlieues et aux déboires européens pour les communautés servant en main-d'œuvre subalternes dans la continuité de l'essor industriel.

    Le métissage traversant la société américaine est perçu sous l'angle des contacts entre noirs et blancs. Ces deniers depuis ont forgé le dispositif institutionnel et l'ont toujours tenu par une succession de gouvernances exclusivement, jusqu'à là, de leurs élites inspirées et attachées aux modèles et valeurs européens dont elles sont issues. Les livres de Barak Obama ressortent une fierté qui se munie de l'atout de variété humaine du pays qu'il compte diriger. Le modèle des USA va professer désormais, avec ces élections, à toute l'humanité que la démocratie, au sens grec et contemporain du mot, fonctionne là on l'avait crue toute aplatie par les plus primaire des conservatismes. Les Etats-Unis, puissance mondiale économiquement émergée il y a encore bien moins d'un siècle puisqu'on associe sa domination expansionniste et hégémonique, d'où impérialiste, après leur sortie de la grande crise de 1929, sont devant un virage historique avec la percée politique de cet homme atypique.

    Le basané à l'allure athlétique et juvénile, et au nom à connotation africaine, accède à l'une des places qu'aucun autre homme public américain de couleur n'a pu atteindre, ce qui lui octroie les facultés de rediriger mondialement tous les regards. Son parcours, obligeant les observations qui lui sont vouées de le sonder comme une relève des traditions militantes établies dans cette vaste contrée mais jamais si proches du bureau ovale pour l'occuper, est bien reluisant pour passer inaperçu. Elu sénateur de l'Illinois avec 70 % des voix, taux souvent attribué aux oligarchies ou aux expériences rares comme celle de la dernière mandature de Mr. Chirac devant le péril extrémiste, Barack Obama est devenu l'unique Noir du Sénat et le troisième depuis 1867.

    L'homme a désormais la popularité du « loup blanc » que l'expression du langage français réserve aux distingués, aux renommés, aux connus... Etoile montante de ce qui est grossièrement la gauche américaine, il atteint un stade inespéré, dans les processus électoraux du pays symbole du libéralisme longtemps décrié à cause des exclusions, des gens issues des minorités et malgré que certains refusent encore de voir un black parvenir à ce niveau !

    Le libéralisme s'offre une autre victoire bien désirée pour restructurer son archétype, aux inégalités fortement accentuées ces derniers temps par l'ultralibéralisme de Ronald Reagan puis de G. W. Bush. Le dépassement des expériences socialistes qu'a connues l'humanité et qui lui étaient des projets sociétaux rivaux, n'ont pu s'ouvrir aux immigrants pour engager les diversités humaines. Le capitalisme peut ainsi se targuer d'amovible modernité faisant de, son plus cher rêve, « la mondialisation » même si elle est en réalité l'outil servant les trusts économiques pour la prise de main-d'œuvre corvéable à merci et de vendre des produits aux pouvoirs d'achat inassouvis. Les socialismes se sont contentés de concentration ethnique, par delà les grands rapports de coopération avec d'autres peuples qui ont marqué l'ouverture et la solidarité la plus précieuse des décolonisations, leurs frontières sont restées de réels rideaux de fer. De ce point de vue aussi son appartenance communautaire, descendant d'un père immigrant récent et d'une mère des souches les plus autochtones « cheroquée », ou l'afro-américain qu'il est, peut le faire comparer en France et en Europe à un ressortissant de banlieue. Un spécimen abouti, de BBB (Black Blanc Beur), puisqu'il s'agît pour nous de contempler le phénomène Obama à partir de la rive atlantique ouest du vieux continent. D'après aussi et surtout, sa vie professionnelle de modérateur urbain ayant exercé en direction de la communauté noire de Chicago et d'avocat plaidant aussi dans le même sillage. D'ailleurs il est considéré le modèle, ici-bas auprès des jeunes des cités et quartiers dits « sensibles » en mal de repères, et comme une idole presque prophétique.

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    Au jeune provincial, se rajoute l'effet manifeste de l'inhabituel...

    EXCLUSIVITE, texte - en PDF- traduit en français du discours du candidat démocrate du 18.06.2008

    « L'Obamania » s'apparente à une phase conjoncturelle chaleureuse qui résonnera, au moins jusqu'au mois de novembre 2008, date du verdict final des élections, comme un cycle révolutionnaire qui a des adeptes empreints de romantisme. A travers tous les continents, les corps de populations admiratives de l'homme spécialement pendant l'opération électorale en cours, sont subjuguées du fait de l'éventualité que le jeune citoyen élu de Chicago atteigne son but. Elle fait vibrer bien des âmes. Sa ville, où opère le QG de sa campagne loin des villes officielles comme Washington, New-York, Los-Angeles et San-Francisco considérées comme des mégalopoles, abritant des activités d'urbanité avancée est, plus une cité ouvrière. Chicago est liée sur le plan économique à la valorisation des élevages bovins, pour un pays qui recèle une agriculture des plus performantes au-delà de la mécanisation qui a réduit grandement la présence de la main-d'œuvre et que la sémantique du cow-boy a gravé dans l'imaginaire de l'humanité. Sachant que les afro-américains constituent aux USA, désormais les premiers à avoir des voix militantes, donnent à certains arts comme la musique des lettres de noblesse et d'autres ancrages où ils s'investissent plus que les hispaniques, troisième communauté homogène, ainsi que toutes autres ethnies faisant la démographie du pays de Mohamed-Ali alias Cassius Clay.

    Avec Jesse Jackson

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    De Chicago le QG, agencé en compartiments séparés de cloisons à mi-hauteur pour des bureaux collectifs, est impressionnant même s'il a l'air d'un cabinet régional d'après les images que nous avons pu observer. Loués à la Cie Accenture pour 400 000 $, les quelques 3000 m² sont un étage d'un immeuble de l'une des artères principales qui irrigue le centre de Ville, au 233 North Michigan Avenue. Pas plus aristotélique que cette image de proue, la conquête à partir de la province de la Maison Blanche d'un homme qu'on comparerait bien à un type de « la seconde génération ». Puisqu'il a été ressourcé de ses visites au Kenya, a vécu à Hawaii et en Indonésie. L'entité cellulaire des démocrates qui lui est affiliée et fidèle, vient de vivre l'une des plus marquantes primaires de l'histoire du parti avec un véritable duel entre une femme et un homme de couleur, deux acteurs très emblématiques de la gauche et des démocrates. Sa victoire se doit à la représentation de l'honnêteté qu'il incarne, que cela déplaise à ses ennemis qui souvent en Europe veulent nier le mythe du rêve américain, que ce polisson de banlieue personnifie pleinement. Le fruit même de son existence d'où puise-t-il, sans aucune affabulation, l'ambitieux du gentleman qui est déjà un présage insoupçonné d'une nouvelle ère au niveau mondial. Le sait-il ?

    Parmi les ralliements qu'il glané au sein de son camp, celle d'Edwards 24 heures avant le coup de grâce qui a mis fin à la ténacité jusqu'au-boutiste de Mme Clinton a été le signe fort pour rassembler toute la famille démocrate. Et la toute dernière, Patti Solis Doyle comme nouvelle venue, constitue un réel ratissage dans la série de nominations qui renfloue les capacités de son équipe. Dès son licenciement de la campagne de la sénatrice de New York en février, les suppositions allaient bon train sur son arrivée certaine au sein de l'équipe d'Obama. Elle est de Chicago et une proche de David Axelrod, le stratège en chef d'Obama. Et surtout Patti Solis Doyle a une aura conséquente parmi la minorité hispanique. Communauté qui entretient une grande sympathie pour Obama et avait pleinement suivi Hillary Clinton, lors des primaires. L'influent New-York Times y voit soit la future vice-présidente et colistière ou bien une manière de renouer avec l'ex first lady, avec son époux, qui compte participer à ce qui reste de faire de la campagne face au républicain MacCain.

    EXCLUSIVITE, texte - en PDF- traduit en français du discours du candidat démocrate du 18.06.2008

    Une équipe cool avec une stratégie usant des moyens les plus modernes.

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    La nouvelle recrue rejoint le très pointu, pourtant majoritairement composé de jeunes, commenté ainsi par ceux qui l'ont visité : « on dirait une équipe de stagiaires », staff de Chicago. Elle était en relation avec David Axelrod, le journaliste de 53 ans qui dirige l'harmonie d'ensemble. Il s'est distingué comme le plus doué stratège électoral avec un palmarès de 34 victoires sur 42 dont celle en 2006 de Patrick Deval, le premier gouverneur noir du Massachusetts. Pour Barak Obama, il est chargé de coordonner le message et l'image de marque du candidat. De même que les méthodes de cette équipe donnent totale initiative aux participants, ce qui laisse possibilité aux boulettes d'être commises comme celle qui n'a pas permis à deux femmes portant le voile musulman de ne pas figurer aux côtés de Barak Obama lors d'une prise de photo. Lequel a tenu à adresser ses excuses pour cette erreur qui peut être inscrite en geste inadéquat et en totale contradiction avec le projet que défend le candidat. On compte aussi au sein de cet entourage environ 200 personnes qui se considèrent tous conseillers.

    Les autres influents personnages sont : Anthony Lake, à 68 ans considéré le doyen et Austan Golls-Bee, 38 ans. Le premier est un ancien de Bill Clinton pour la sécurité nationale, avec Susan Rice, 48 ans issue du département d'Etat où elle était responsable des questions africaines, il chargé du vaste réseau des relations extérieures. Le second homme de file est un professeur d'université à Chicago, et répond aux questions économiques. Ils sont suivis de David Plouff 40 ans, chargé du recrutement, du financement, des déplacements et des contacts avec les médias. Robert Gibbs, 37 ans, vu comme le bras-droit du candidat depuis 2004 alors qu'il n'était que sénateur. Le financier qui a levé des fonds inégalés, 270 millions pourtant sans les créneaux traditionnels, s'est adressé par le biais d'Internet aux petits donateurs touchant quelques 1,6 million de personnes, sachant que les grosses bourses affiliées aux démocrates suivraient Hillary Clinton. Il n'est autre que Penny Pritzker, l'héritière du groupe hôtelier Hyatt. Jeff Berman, 50 ans, titulaire d'une thèse en droit sur les délégués électoraux, a déjà suivi les primaires en mettant distinctement pour chaque district un mode d'action propre, il table maintenant sur les électeurs des prochaines joutes décisives. Le Webmaster puisque jamais Internet n'a eu tant de poids dans des élections, n'est autre que Chris Hugues, 23 ans, l'un des fondateurs de Facebook le dernier né des plus puissants réseaux sociaux sur le Web. Jon Favreau, 26 ans, écrit les discours après s'être remarqué avec John Kerry en 2004. Il dit inspiré de John Kennedy tout ayant maintenant en tête les livres de Barak Obama. Et enfin pour les confidences, une ancienne amie de la famille Obama, Valérie Jarret 51 ans. Elle avait engagé Mme Obama Michelle au cabinet du maire de Chicago. Sa loyauté l'autorise souvent de dire toutes les vérités que rares d'autres se permettent de les mettre à leurs lèvres.

    Siège de campagne de Barak Obama,au 233 North Michigan Avenue, Chicago

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    Ce collectif est devant une nouvelle échéance plus ardue. Les thèmes dominants dans l'opinion américaine sont idéologiques : l'Irak, l'économie (et son corollaire la fiscalité) ainsi que l'assurance maladie. Ces sujets constituent les principaux points de divergence dans la gestion des affaires par rapport aux républicains. Le mot d'ordre mis en branle pour mettre en difficulté John MacCain est celui qu'il offre « un troisième mandat à Bush ». Parmi les importantes missions de campagne prévues par Obama, la visite des troupes en Irak dont le retour au pays est fixé pendant les 16 premiers mois dans le cas d'élection. Avec une escale à Jérusalem pour un recueillement au mémorial de l'Holocauste à Yad Vashem pour une autre réconciliation après une allégeance remarquée auprès de l'APAIC, l'association lobbyiste pour Israël, du fait que le candidat prône aussi le dialogue avec l'Iran.

    Deux principales préoccupations inquiètent la société américaine, l'insécurité économique et bien sûr la menace terroriste. La première, principale moteur et essence de la dialectique capitaliste, mise au devant par la dernière crise liée au secteur immobilier permet de garder la main sur la prépondérance de l'économie américaine dans le monde, et qui se permettrait, qu'il soit américain ou pas, de ne pas y songer ? Et la seconde, récurrente, est vigilamment mesurée par l'ensemble des citoyens depuis le fameux 11 septembre. Par contre parmi les modifications de politique attendues après la mandature Bush et qui sont des pratiques antérieures à elle, et ne choquent désormais point quand Barak Obama propose des transformations, sont comme la fin des dérives envers les pays voisins d'Amérique latine, souvent offensés gratuitement. Déjà lassantes en cette direction, la diplomatie annoncée comporte déjà une inédite relation avec le diable « Cuba » et qui a fait l'objet d'un échange transparent et courtois de propos. Les lendemains différents que les démocrates dont leur unanimité désirent et représentent, pour tourner de si vite la page G W Bush, sont l'essentiel de la nouvelle donne qui tient à cœur à la fois l'Amérique profonde et beaucoup des dirigeants au-delà des confins idéologiques qui les séparent.

    Le discours marquant sur le système de santé

    Dans le camp républicain les noirs commencent d'encaisser une vive émotion qu'un des leurs soit en position d'être élu président. Ils étaient 11% à voter Bush et 88% Kerry lors du dernier scrutin de ce niveau. Mais cette fois, les plus écoutés parmi les artistes, politiciens, journalistes... qui ont toujours voté pour le parti républicain se disent dans la mouvance généralisée de l'Obamania.

    Le discours du 18 juin 2008 qui reflète tous les éléments du personnage Barak Obama.

    (1)- Les rêves de mon père (Broché) • Broché : 453 pages • Editeur : Presses de la Cité (19 mars 2008) • Langue : Français • ISBN-10 : 2258075971

    (2)-L'audace d'espérer : Une nouvelle conception de la politique américaine (Broché) • Broché : 368 pages • Editeur : Presses de la Cité (5 avril 2007) • Langue : Français • ISBN-10 : 2258074517

    (3)-De la race en Amérique • Auteur : Barack Obama • Éditeur : Grasset, Paris • Paru le : 4 Juin 2008 • Éditeur : Grasset, Paris • Reliure : Broché • ISBN : 978-2-246-74141-1


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