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Par argotheme le 8 Novembre 2008 à 09:36
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Jusqu'à preuve que d'autres pratiques permettent autres lectures, idéologiquement identifiéEs, d'une présence oppositionnelle entièrement affirmée sur la champ de l'action, le PS emprunte plus un sinueux sentier, que le chemin d'une alternative qui réponde à la droite de l'UMP. Comme s'il ignore les échéances électorales, et d'une manière globale ne songe pas à la situation de dépression où s'est engouffré le capitalisme international.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Le prochain congrès de Reims ne servira pas uniquement à désigner un nouveau secrétaire, mettre en phase le parti prendra davantage de place dans les travaux. A moins que l'indifférence, pour ne pas dire l'autisme, y règne.Le vote des mentions du PS, le jeudi 6 novembre, par les militants relance de plus belle les tractations et les bras de fer entre les courants et autres composantes. Jusqu'à preuve que d'autres pratiques permettent autres lectures, idéologiquement identifiés, d'une présence oppositionnelle affirmée, ce parti emprunte plus un sinueux sentier, que le chemin d'une alternative qui réponde à la droite de l'UMP pour les échéances électorales et d'une manière globale à la situation de dépression où s'est engouffré le capitalisme international.
Le secrétaire du PS sortant :
La mention de Mme Royal a recueilli le plus de voies, 29%, est le résultat quelque peu inattendu. On voyait davantage celle du maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui remporterait l'approbation de la base des votants. De même que la 4ème, celle de Benoit Hamont, qui a enregistré un résultat prévisible mais inespéré au point de la positionner ci proche de celles qui depuis des mois ont été mises au devant et ont attiré le plus d'alliances.
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Du point de vue politique, l'effet de la crise qui ébranle solitairement l'ancien monde capitaliste que l'ensemble de la Terre tel que ne cessent de le scander les boursiers et autres pompiers, comme le président français, a été un repère déterminant pour que les militants du PS optent vers une nouvelle orientation, plus gauchisée, pour leur organisation.Arrivée en dernière heure au socialisme qui conteste explicitement et sans concessions envers la donne libérale, que les nombreux socialistes français se voyaient en compatissants dévoyés au capitalisme, l'ancienne candidate à la présidence a montré qu'elle tire vite des leçons, ou bien justes les dividendes à l'intérêt au courant qu'elle incarne, du contexte mondial. Ce qui est donc son virage strictement conjoncturel, et qui garde aussi entrouverte l'éventuel retour à l'obscur « socialisme libéral » qui prend du terme liberté les mesures dont s'en charge mieux, et avec une offensive claire la droite, en matière de chantiers sociaux et d'interventionnisme étatique sur le plan économique. Et dont la démonstration décomplexée, qui agit strictement dans le monde capitaliste décadent, a été faite dernièrement pour renflouer les caisses des banquiers. Ces secteurs financiers encore opaques sont encore largement pardonnés d'avoir renié leur rôle de, se mettre au service surtout des entreprises, pour garder ouverts les lignes de crédits aussi bien pour les investissements que le fonctionnement de l'appareil productif en général, au lieu de scléroser les plus dynamiques des PME et PMI (Petite et Moyenne Entreprise et Industrie).
Dans la perspective du prochain congrès, Bertrand Delanoë malgré les sondages qui le placent la personnalité politique la mieux appréciée des français, vient de payer rubis sur ongles les frais d'auteur de son bouquin par lequel il se voulait un libéral de gauche. Publié à la veille de la déchéance du capitalisme mercantile. Où le crédit, des pillards, à taux amovible selon le besoin de financement des demandes d'emprunts pour l'habitat qui ne cessent d'accroître avec la folle idée de généraliser la propriété immobilière, les fameux « subprimes », on ne fait pas mieux, que dans le personnage du socialisme parisien, en matière de cohabiter des projets antinomiques et d'associer des antagonismes inconciliables.
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Arrivant en deuxième position, avec d'appréciables 4 points d'écart de la motion de Ségolène Royal, avec laquelle le coude-à-coude était vu jusqu'à la veille de ce vote, et seulement un modique point par rapport à celle de Martine Aubry, tel est la sanction du réalisme des militants. La mention Aubry a, et malgré sa jeunesse, suscité moult rapprochements lors de l'élaboration et des propositions de mentions. Elle est perçue comme une confrontation entre éléphants et bourrée d'enjeux internes au PS, donc dépourvue d'ancrage par rapport à ce qui passe face au pouvoir de droite et ses cogitations pour sauver le capitalisme frappé mondialement du dépassement historique. Delanoë est l'une des victimes, comme d'impénitents capitalistes de part le monde, de la surprise avec laquelle s'est introduite la crise et de l'affolement qui fait plonger toutes les places boursières y compris là où le spectre de la récession semble encore inexistant.Dès la fin de ce scrutin et sans attendre le congrès, Mélenchon a déclaré quitter le parti. Ne supportant plus qu'une perspective maintienne le socialiste rigoureux qu'il est et l'assume à plusieurs reprises dans le giron du PS.
Jean-Luc Mélenchon invité de RTL (28/10/08)
par pourlarepubliquesocialeLe parti qu'il abandonne est possédé avec ténacité d'une volonté d'adaptation à la donne qui garde les systèmes auxquels les événements récents inscrivent, et pour l'histoire de toute l'humanité, la nécessité de passer à une présence de l'Etat dans le contrôle et même l'éradication de la spéculation insouciante quant à la pérennité des acteurs potentiels et aux activités sources de richesses. Il étonnant qu'il n'ait tenté un rapprochement avec Benoit Hamon ?
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Par argotheme le 5 Novembre 2008 à 09:37
Mercredi 4 novembre 2008, par N.E. Tatem avec ARGOTHEME
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La limitation à deux mandats présidentiels en Algérie a été introduite par l'article 74 de la constitution, sous le règne éclair d'un certain Liamine Zeroual général de l'ANP (Armée Nationale Populaire) à la retraite et qui a été appelé par les siens du même rang encore en exercice. Afin de pallier à une autre criarde volonté des indécrottables nationalistes qui se relaient à la tête de l'Etat algérien depuis son indépendance. Celle d'un certain Ali Kafi qui souhaitait jouer au prolongation, comme le désire actuellement son ami et acolyte Bouteflika.
Le dernier des votes a permis à l'actuel président Bouteflika, en 1999, de sortir de l'ombre et récolter les efforts que les démocrates conséquents, désignés en éradicateurs ou en militaro-staliniens où figurent la majorité des journalistes et des intellectuels de toutes les spécialités, dans la lutte, qui a duré une décennie, contre le terrorisme. Liamine Zeroual a été appelé à la rescousse pour évacuer à la va-vite un autre affamé du « Koursi » trône, Ali Kafi. Ce dernier, a remplacé feu Mohamed Boudiaf abattu par l'un de ses garde-corps, de la même nature que Bouteflika préconisait demeurer au pouvoir une ou deux décennies, profitant d'un état d'urgence décrété du fait de l'ampleur qu'a pris l'insécurité. Et qu'a déclenché l'arrêt d'un processus électoral, entre ses deux tours, des législatives de décembre 1990 que la démission forcée de Chadli Bendjedid a permis d'y mettre fin.
Si les islamistes de l'ex FIS auraient eu le pouvoir en 1990, leur serment de mettre à feu et sang le Maghreb, le bassin méditerranéen et mettre en œuvre un déferlement sur le continent européen et même déborder sur le reste du monde, aurai disposé des moyens de l'Etat qu'ils allaient diriger. Ils juraient d'exterminer les démocrates, les laïcs, les athées et appliquer leur projet barbare de tuer ceux qui ne soumettraient pas à la chariaâ.
La méconnaissance, surtout en occident, du rôle et la place de l'armée algérienne dans l'espace fonctionnel des institutions du pays, laisse planer une image toute faite et étriquée de junte sur les modèles sud-américains.Or, cette réduction comparative galvaudée par les alliés des illégaux islamistes algériens que l'article 40 de la constitution interdits expressément comme partis politiques et qui bénéficient de soutiens complotés à Sant-Egidio et autres capitales de part le monde, l'ANP qui renferme bien des « Ripoux » corrompus, ne peut être connue que sur cet angle. En fait beaucoup de détrousseurs des richesses du pays appartiennent, certes, à cette armée et vivent du soutien et de l'arrogance, avalisés et partagés, avec militants de l'ex. parti unique composé du plus médiocre personnel qu'a eu le pays à la tête de ses appareils. Une vraie secte de truands idéologiques d'un nationalisme caricatural qui s'est accaparé le sigle symbole des trois F.L.N.Ce président reliquat et dernier rejeton du nationalisme dominateur depuis la guerre pour l'indépendance, compte désormais procéder à une révision de la première loi du pays sans référendum. En projetant de démanteler l'article qui limite la présidence à deux mandatures pour un même chef d'Etat, Bouteflika, toute honte bue souhaite faire intervenir les assemblées élues des deux chambres en évitant de se soumettre au vote de la population. Il y a quelques mois, ces mêmes assemblées ont multiplié par 7 les salaires des députés. Ils équivalent maintenant à 45 fois un SMIC. Le geste en dit long de la corruption qui obère au nom même des martyrs pour l'indépendance.
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Par argotheme le 3 Novembre 2008 à 10:15
samedi 2 novembre 2008, par N.E. Tatem avec ARGOTHEME
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Phare d'un projet de société clarifié par l'art, l'homme de lettres, le journaliste et le dramaturge algérien a laissé un indélébile programme sociétal d'inspiration révolutionnaire. De son vivant, il rayonnait comme un astre. Nedjma : étoile en langue arabe, est son seul roman parmi nombreuses pièces théâtrales et recueils de poésie. D'une écriture sublimée et qui n'a pas d'égal encore de nos jours dans la littérature maghrébine, il porte une profonde et réfléchie projection pour son pays, à travers une histoire d'amour que la simplicité et l'ambiguïté s'approprient. Son nationalisme éclairé lui a valu et l'a obligé d'écrire qu'avec la langue de son peuple en créant une œuvre d'une dramaturgie, car il est d'usage de s'adresser au peuple algérien avec le langage dialectal sien et qu'il comprend, à universalité qui vérifie ses engagements pensés en avance des airs de son temps et même des plus actuels. Francophone talentueux et d'une valeur jamais démentie, il pouvait aller plus loin avec la langue de Molière. Mais son subversif patriotisme, dans le contexte de la tâche historique de décolonisation qui a animé et mobilisé sa génération, a puisé dans le théâtre une sève comparativement équivalente aux œuvres qui colle à l'histoire de toute l'humanité.
Son verbe est un concept savant d'esthétique, confectionné à partir d'une culture populaire où résonnent la modernité, la révolte et l'ironie.
Il a mis les voiles, un grand vide s'est installé. Il rendit l'âme le 28 Octobre 1989 et n'a pas manqué son billet daté du joli mois accompagnant les révolutions dont celle du 1ér novembre. Par sa naissance, la guerre de libération se déclencha de, juste après, cette heureuse mensualité d'espérance, dès zéro heure sonnante. Octobre, encore lui qui fait gronder son charme automnal...
Les lieux se vident, plongent dans le silence, fatalement du départ des êtres chers dont la stature imposante occupe la mémoire aux dimensions de toute la matière cérébrale collective. Même parti, le combatif auteur de Nedjma restera, outre la cause éclairante de tout le tiers-monde, pour l'éternité comme une CNI (Carte d'Identité Nationale) matricielle à tout algérien.
Que cela déplaisent à ses détracteurs avérés de grande nuisance sans l'atteindre, il est le fondateur d'un mythe colossal où la personnalité algérienne est démontrée et déployée à travers une œuvre culturelle au sens large du terme. Une production merveilleuse et prolifique de poésie, de romans, de spectacles, d'écrits multiples et surtout d'action concrète.
Reconnu aussi comme leader à part entière, pour ses valeureuses idées et sa présence personnelle, dans la rupture avec le colonialisme, disons le plus subversif des créateurs parmi l'élite indépendantiste. Il s'est exprimé sur les planches du 4è art et sur les pages pour que le retiennent celles des dictionnaires comme un géant de la langue française et dont son timbre personnel, le "katébien", valide à jamais l'émancipation de tout opprimé.
Keblout au sobriquet généalogique, ne devait rater une autre victoire de son peuple, celle d'octobre 1988. Il plia bagage et cette fois définitivement, un an après l'insurrection des générations insoupçonnées... Il a laissé en plein élaboration, outre ses analyses iconoclastes de cette autre subversion, une pièce, semblables à toutes les fresques katébiennes sur le 5 octobre et son rang dans toutes les épopées révolutionnaires qui jalonnent l'époque contemporaine. Et auxquelles il a assisté, au profil présent dans les annales de son siècle... Nul ne pouvait faire son art laborieux qu'il qualifiait si judicieusement en théâtre politique (la désignation est de lui) refusant de lui accoler d'autres qualificatifs que celui lié à la mémoire qu'il irrigue de son génie et à la cause des travailleurs qu'il a animé dans la troupe ACT (Action Culturelle des Travailleurs).
Il est de ces militants qui n'abandonnent pas les côtés et le premier rang des bâtisseurs de la liberté et du bien être. Même après sa disparition il demeure encore fervent défenseur de l'Algérie d'en bas et des humbles qui collectivement, selon son inébranlable croyance, modifient l'histoire. Révolutionnaire, chaque jour avancé devant ceux qui n'ont pas de barricades pour se faire entendre des dieux, Kateb Yacine représente, à lui seul, un pan entier du tumulte de l'histoire de la décolonisation.
Comme beaucoup de jeunes de son époque, il était très proche du PPA. Mais il a été déçu à l'instar de sa génération dont A. Benzine et d'autres encore : (... Le mouvement nationaliste avait commencé à dégénérer. Le PPA s'était transformé en MTLD, c'était déjà une compromission... Il y avait des luttes, on se bagarrait entre nous, c'était triste. (...) Mais l'idée que nous nous faisions était idyllique... Mais c'est plus tard que les hommes du CRUA l'ont réalisé, par d'autres moyens, des moyens de violence...) 1
Au PCA (Parti Communiste Algérien), il était considéré comme un théoricien de valeur et homme de terrain à hautes bravoures, d'après les témoignages de ses compagnons encore en vie. Son verbe est un concept savant d'esthétique confectionné à partir d'une culture populaire où résonnent la modernité, la révolte et l'ironie. Son discours ne peut pas être affilié au populisme qu'il prenait, à chaque tournant, à faux.
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Déjà meneur d'un art populaire s'inspirant de la lutte des classes, il était une boîte de résonance à très large spectre pour l'idéologie dont il se revendiquait. Créateur indépendant, il était l'extra-structure qu'on ne peut rencontrer dans une cellule de quartier ou d'entreprise. De part ses voyages et longs périples à travers de grandes métropoles du monde (Alger, Paris, Milan, Tunis, Bruxelles, Hambourg, Bonn, Stockholm, Trieste, Zagreb, Florence, Berlin, Moscou, Sédrata, Bel-Abbes, Constantine, Sétif... et tant d'autres) où auprès de certaines il séjourna des années, des mois... Il parcourait la Terre, cellule itinérante à lui seul.
Il ne pouvait être autrement, ses activités avaient la priorité sur son accompagnement à l'aventure politique de son parti. Ce dernier et ses responsables, en connaissance de cause et par traitement réservé dans les rangs, de même au sein de l'actuel P.C. (le P.A.D.S.), pour tous les artistes communistes, de les préserver intrinsèques et totalement libres de toute entrave pour ne jamais les priver de l'autonomie d'action. Lui davantage, il est le militant le plus charismatique, respectable, loyal, prêt à tous les combats et à toutes les ripailles. Et nous avons chanté l'hymne communiste, l'Internationale, lors de ses funérailles alors qu'il règne toujours et encore parmi nous et bien loin dans les sociétés qui gardent une fierté de son appartenance. ... Cela se débattait, je le souligne un peu lourdement, entre communiste ; Kateb était et est toujours communiste, et, que cela plaise ou non, on ne comprendrait rien à son œuvre si on oubliait ce point de repère essentiel... -2-Kateb yacine à Ath Yanni - kewego
Une manifestation culturelle à Ath Yanni n'est ni un fait insolite ou singulier car cette région a donné le jour à plus d'un promoteur tracteur et directionnel mais cette vidéo à la particularité il est triste de parler au passé de montrer une célébration qui sera quelque peu inhabituelle pour les régionaux du fait que les gens montrés dans leur plus grande partie (Dieu leur fasse miséricorde) ne relèvent plus de ce monde et le contexte est un peu significatif en un sens local, "qui dirait "gaga" ferait pouffer de rire (même si le rire n'est pas de circonstance) que les gens qui savent de qui il se retourne mais sinon cela pour cette frange ciblée l'evénement est on ne peux plus naturelMots-clés : gacem na ouerdia et la suite
Comme intellectuel de haut rang, il rayonne imperturbablement et forcément sur les catégories lettrées d'abord et ensuite toute la population à laquelle il revient. Puis en cadre du militantisme sincère, il est superviseur avec beaucoup d'autres penseurs du sérail éclairé, du projet national, moderne et socialiste. Celui que le romantisme de la rigueur scientifique a élevé au rang de modèle efficace, harmonieux, juste et progressiste.
Figure emblématique aussi bien de la littérature que du modèle démocratique algérien, il avait un poids dans la littérature et le don de lui trouver l'écho et la résonance politique. Selon la clarté du programme idéologique et le projet philosophique qu'il a légué, le régime algérien devait prendre part et place dans l'idéal universel et est basé sur l'éducation avancée du peuple. Keblouti est immortel. Le théâtre « katébien », à porté éducative, parlait (par respect au savoir) de la poudre d'intelligence , la seule pièce algérienne jouée aux Etats Unis, considérée l'œuvre noyau de son génie littéraire, car prise directement de l'oralité et du personnage à la fois burlesque et mythique Djeha .
Il fut prophète de l'avant-garde artistique du nationalisme dans un contexte de colonialisme quand il prononça à 17 ans, le 24 mai 1947, à la tribune de la Société des Savants de Paris une conférence sur l'Emir Abdelkader. Le texte a été publié respectivement par Alger-Républicain et En-Nahdha en 1948 puis à la SNED en 1970, d'autres revues l'ont repris en France. L'Emir Khaled et les Amrouche Taous et Jean avaient, avant lui, fait une brèche, chacun à leur manière pour le personnage de l'héros national (l'Emir), dans l'enceinte de l'atrocité, aujourd'hui effacée, d'être français de deuxième grade.
Kateb yacine à Ath Yanni - kewego
Une manifestation culturelle à Ath Yanni n'est ni un fait insolite ou singulier car cette région a donné le jour à plus d'un promoteur tracteur et directionnel mais cette vidéo à la particularité il est triste de parler au passé de montrer une célébration qui sera quelque peu inhabituelle pour les régionaux du fait que les gens montrés dans leur plus grande partie (Dieu leur fasse miséricorde) ne relèvent plus de ce monde et le contexte est un peu significatif en un sens local, "qui dirait "gaga" ferait pouffer de rire (même si le rire n'est pas de circonstance) que les gens qui savent de qui il se retourne mais sinon cela pour cette frange ciblée l'evénement est on ne peux plus naturel
Mots-clés : gacem na ouerdia et la suite
Video de gherab
Il divulgua cette fameuse version que l'Emir Abdelkader avait combattu, bien avant les français, les turcs dont le protectorat a été, sans nul doute, plus maléfique pour avoir livré sur un plateau d'argent, à la soldatesque qui débarquait à Sidi-Fredj, une société tribale et dans un indescriptible état d'arriération. ...Sur le chemin du pèlerinage, avait conscience qu'il tenait le fil de la nation et de l'Etat algérien. Aussi lutta-t-il d'abord contre l'autorité turque, jeta-t-il ensuite les tribus ralliées à l'assaut de l'armée française. -3- Pendant la guerre de 2000 ans , les ancêtres redoublent de férocité , son œuvre qui fouillait le thème capital de l'histoire et fonde la réponse identitaire, exprime la volonté juste de la violence.
L'œuvre de Kateb Yacine a deux impacts, réciproquement paradoxaux. Le premier, campé par une haine inculte de la modernité dont l'unique lecture est un gargarisme d'étroitesse nationaliste ou obscurantiste. Il relève des deux idéologies qu'il récusait de son verbe sarcastique. L'une pour avoir dilapidé un pays envié pour ses atouts et accouché la seconde, la secte hideuse qui a causé quelques 200 000 morts depuis son grand départ. Et le deuxième point de vue appartient aux lecteurs qui ont eu la chance de connaître son travail littéraire et sont admirateurs de ses opinions renflouées de courage et saturées d'une poésie volcanique. Il est une fascination vivante au projet sociétal digne d'honorer le combat des justes, les esprits épris d'évolution.
Versé à la pratique de la plume, il est ce héros unique et irremplaçable dans le personnel algérien contemporain des intellectuels de toutes les spécialités, une figure de proue à l'intelligentsia. Même si Jean Amrouche, Mouloud Feraoun (La Terre et le sang), Mohamed Dib (la trilogie Algérie) et Mouloud Mammeri (La colline oubliée et La sommeil du juste) avaient, avant lui, fait découvrir la littérature algérienne francophone au réalisme farouchement fidèle à l'image de leur peuple, la sortie de Nedjma, en 1956, a été comme une véritable bombe rhétorique - 4 - dans l'atmosphère de guerre.
Son parcours de journaliste à Alger républicain, lui a donné l'occasion de côtoyer A. Camus le Nobel auquel il a écrit en 1957 une lettre à propos de la guerre. Dans cette missive adressée à un compatriote, dit-il : On crie à Tipaza et Nador... Irons-nous ensemble apaiser le spectre de la discorde, ou bien est-il trop tard. Verrons-nous à Tipaza et Nador les fossoyeurs de l'ONU déguisés en juges... - 5 - Tipaza est dans l'écrit Noces à Djemila de Camus et Nador dans Nedjma de Kateb Yacine.
Celui de romancier lui a valu le respect de millions d'adeptes qui le vénèrent. Dans le monde, il devint l'homme de lettres représentant la cause algérienne quand sa belle étoile Nedjma rayonna avec l'ampérage d'un astre et des incalculables kilowatts, sur la surface de la Terre. La publication de son premier roman changea la donne à l'époque. La lecture de la littérature maghrébine d'expression française a multiplié et son style a été adopté dans les cercles littéraires avec la particularité d'appartenance nord-africaine.
Et celui du théâtre lui fit partager une chambre avec le plus grand dramaturge du XXème siècle, Berthold Brecht qui n'échappa pas aux persécutions du Nazisme Hitlérien ni au Maccartisme des USA. Ensuite son œuvre dramatique le classe, le pratiquant d'un théâtre engagé atypique. Un théâtre qui bouscule la conception criarde de la culture officielle locale et celle universelle que l'émancipation des peuples est en bute à la domination.
Kateb Yacine fut puni, à 15 ans, d'une double peine pour avoir participé aux manifestations du 8 mai 1945, l'exclusion du lycée de Sétif et l'emprisonnement. Il a risqué d'être fusillé pour sa fougue juvénile, ce qui a depuis fait craquer sa mère, la plongeant dans les ténèbres des troubles psychiques. Femme dont il décela la généreuse sensibilité, il lui réserve la considération d'être une bibliothèque de poésie et de savoir, dit-il de son enfance déjà inspirée. C'est elle qui l'initia, la première, à faire rimer les mots. Sa première publication est le recueil de poèmes intitulé soliloques qu'un breton, propriétaire d'une imprimerie à Bône (Annaba) a fait sortir en 1946.
Sa rencontre avec Abdelhamid Benzine datait de bien avant qu'ils ne soient ensemble au camp, à leur arrestation pour leur participation au 8 mai 1945 à Sétif. Quand son père Oukil (avocat), était venu habiter Bougaâ (ex. Lafayette) et l'avait fait quitter l'école coranique pour celle instituée par l'occupant, le destin des deux hommes se scella. A. Benzine devait lui sanctionner des cours sur la demande du père. Il appartient à une ligné de poètes, écrivains, traducteurs... Puis son nom Kateb en arabe signifie : l'écrivain pour l'embellissement aristotélique au métier auquel il s'est consacré.
Il connut avant moi la prison à quinze ans. Il fut le premier militant que j'eus la chance de rencontrer. Nos deux familles étaient voisines dans le village de Bougaâ, ex-Lafayette. En ce temps-là, dans les années 40, Abdelhamid Benzine m'intimidait beaucoup. J'étais encore à l'école, et lui, c'était un grand c'est-à-dire qu'il était interne au collège de Sétif. ...Mon père lui demanda de me donner des cours de mathématiques... Nous discutions passionnément des journaux qu'il lisait et faisait lire autour de lui. Mais je ne savais pas alors que j'avais devant moi un militant déjà formé à la vie clandestine... Il était déjà l'un des membres les plus actifs du PPA illégal. -6-
A se demander comment les courants d'idées rétrogrades arrivent à distiller via le système scolaire, les mosquées et les rouages étatiques l'image étriquée qu'on lui veut. La population algérienne n'est pas, heureusement, acquise à de telles mauvaises fois haineuses, en aucun cas. Si ce n'est pas l'intervention d'idéologues de la félonie comme El-Ghazali (le faux dévot sévissant dans le pays du rebelle) qui, sans savoir que quand Mohamed prend sa valise de France pour rentrer au pays, il la ramène pleine de devises. La pièce du retour de l'honneur pour l'émigration qui a eu un immense succès partout où elle a été jouée, était la seule fois où la communauté algérienne s'est miroitée joyeusement à son propre théâtre. Elle n'a rien à voir avec aucune religion, et encore moins la musulmane.
La propagande du Cheikh égyptien, est en grande partie directement responsable de l'hécatombe causée depuis 1990 en Algérie. L'endoctrinement des disciples de l'islamisme qu'il prônait à la télévision algérienne pendant toute la décennie 80 à des heures de grande audition : Le lundi (après-midi de repos pour les établissements scolaires) à 19 h 30 et le vendredi, deuxième jour du repos de Week-end pour les algériens, en est l'une des sources de l'égarement de la jeunesse.
Au comble de l'ignorance de ce qu'est réellement Mohamed prend ta valise dont le thème de l'immigration a été traité différemment par Mahmoud Zemmouri avec son film Prend dix mille balles et casse-toi , le Cheikh a osé même souhaité que ce fils de l'Algérie profonde ne soit pas enterré sur le sol de sa patrie. Pure félonie... Il repose à El-Alia aux côtés de Boumediene et de l'Emir Abdelkader, au carré des martyrs. En feuilletant un des livres de Ghazali qui a pour titre L'islam et la Culture , en première page, il est dit que Lénine prétend que la religion est l'opium des peuples... Or c'est Marx qui a dit ça. L'ignorance de son sujet pour un Faqih nous montre de quels mensonges et erreurs se font éduquer les jeunes entre les mains de l'islamisme, privés des autres littératures.
La vie de Kateb Yacine, à l'instar de beaucoup d'écrivains, est faite de voyages. L'inspiration est rare dans un bureau ou un salon, la nécessité de la rechercher et de la happer oblige à la trouver partout où elle peut être. La table et le canapé permettent surtout de rédiger après que les matériaux, la documentation pour certains, soient accumulés. Ce que ne comprennent pas, justement, certains critiques et lecteurs que Yacine n'était pas voué à l'errance. Certes il y a le manque de confort dans sa trajectoire, mais c'est le cas de plusieurs auteurs qui partent aux lointains horizons.
-1- In Révolution Africaine du 2 février 1963
- 2 - Revue Europe N° 828 du mois d'avril 1998 - article de Yves Benot sous le titre Tout commence demain page 43
- 3 - In revue Europe page 64, texte de Abdelwahab Meddeb intitulé L'interruption généalogique .
- 4- Même numéro revue Europe - article Le kaléidoscope du vagabond de Nadjet Khadda page 4.
- 5 - Ecrite en 1957 et est parmi le fond Albert Camus, détenu par sa femme. Publiée entière dans l'ouvrage intitulé Eclats de mémoire . Ce dernier a été publié, en 1994 à l'occasion de l'exposition de l'exposition tenue à l'Institut du Monde Arabe à Paris, par l'IMEC (détentrice actuelle d'une partie des archives de Kateb Yacine dont la majeure partie a été remise par son fils hériter).
- 6 - extrait de la préface de La montagne et la plaine roman d'A. Benzine édition El Adib.
--- La suite de ce sujet sera--- :
L'appréhension (ou bien la vulgarisation) critique d'une sélection des travaux de Yacine, car toute son oeuvre, particulièrement son théâtre, s'enracine dans une ALGERIE RÊVEE...
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Par argotheme le 31 Octobre 2008 à 09:46
Vendredi 31 octobre 2008, par N.E. Tatem avec ARGOTHEME
Cet art article a été publié par POPULISCOOP -Faites de votre info. un scoop
Dix ONG déposent, mercredi 29 octobre, un recours devant le conseil d'Etat contre le décret d'Hortefeux du 22 août. Après des actions devant les instances juridiques...
Alors que six associations d'aide aux étrangers répondent, le même jour, à l'appel d'offres lancé par le ministère de l'Immigration sur la gestion des centres de rétention administrative : la Cimade (Conseil œcuménique d'entraide), Forum Réfugiés, France Terre d'asile et l'Ordre de Malte, l'Assfam (Association service social familial migrants) et le Collectif Respect.Voir en ligne : Consulter le journal des sans-papiers : le document français le plus fourni en la matière.
Une euro-législation sur l'immigration est tout-à-fait montée à l'horizon, faisant une référence commune, avec l'adoption par le conseil européen du 15 et 16 octobre du pacte européen sur l'immigration et l'asile qui a été approuvé par le Conseil justice et affaires intérieures le 25 septembre. Cependant le débat sur l'intégration, comme étape suivante qui instaure la clarification nécessaire, ne bénéficie pas par ailleurs de la médiatisation qui lui est due. Et malgré que des jalons s'implantent, d'année en année, accélérant une sorte d'entassement, avec la présidence française de l'UE, des procédures administratives.
Le silence règne comme un abandon, quant à la prépondérance à la fois économique et politique du questionnement des penseurs de la sociologie et des traiteurs de l'actualité ou autres informateurs attitrés. Il laisse place à moult dérives en conséquences d'interprétations erronées ou approximatives. Puisque le relent idéologique, bien essentiel pour pareil sujet mais indiqué comme un ennemi réfléchi et élaboré, il ne se risque guère d'être cité et est obligé de céder devant un soi-disant réalisme juridique.
Du fait de l'intéressement des journalistes à seulement la grande traque à travers tout le vieux continent des clandestins, bien spectaculaire et remontée dans les « unes » des canaux écrits et audiovisuels ces dernières années, ainsi qu'aux massacres maffieux d'Italie ou bien lors des périlleux périples de passagers, le thème de l'accueil proprement dit passe totalement inaperçu. Et encore moins en vue, l'orientation théorique éclairée, pourtant sous-tendue par les tensions et clivages locaux propres à chaque pays, elle ne soulève point de perturbations face à la nouvelle envergure déjà très positionnée au niveau des instances eurocrates. Là où les prouesses sont promises devant les gestions de crises, survenant avec urgence et manifestent de réelles décadences à mobiliser tous les débats, alors que concernant les flux migratoires les tâches s'accumulent dans une totale indifférence.
Entre autres des plus sentencieuses, le 3 et 4 novembre la ville de Vichy, en sortant de la torpeur où l'a plongée depuis des décennies la souillure de l'installation du régime de Pétain, accueillera une conférence européenne ayant pour thème l'intégration des populations émigrantes. L'objectif de ce conclave est de déterminer des valeurs européennes aux 27 pays en matière d'intégration des étrangers admis au titre de l'immigration communément identifiée économique, pour répondre aux besoins de main-d'œuvre des pays d'accueil et d'asile de caractéristique humanitaire. Deux points qui portent une indéniable empreinte idéologique au regard de l'accueil dernièrement en France d'un repenti des FARC colombiennes et de la mise ouvertement au devant d'une orientation, cynique du capitalisme primaire, de la quête de nouveaux marchés et de force de travail à salaires moindres. Ainsi on en parle de moraliser le capitalisme...
La manière peu louable d'annihiler les particularités, surtout culturelles, des identités nationales dans l'ensemble européen, compte rassembler et fixer le minimum des règles au regard d'une édification constitutionnelle qui n'a pas, hélas et heureusement, obtenue l'adhésion complète des peuples concernés. Les préceptes auxquels doivent respect et apprentissage les étrangers installés dans une contrée quelconque, consistent en un canevas normatif européen pour le recrutement de travailleurs économiques et l'admission de refugiés pour cause humanitaire. Sur ce dernier point une législation est prévue pour 2010 pour un texte européen unique pour le droit d'asile.
La recherche d'une harmonisation des politiques d'immigration au sein de l'Union européenne, s'étale donc, sans plébiscites des premiers intéressés, les émigrés. Elle projette déjà d'établir les obligations, sur la manière d'assimiler, ces populations exogènes à la communauté, au large tissu sociétal d'accueil qui ne peut présenter des conformités globales et applicables partout, même s'il est question leur aliéner leur identité. L'exclusion de la Turquie s'insère dans cette vision étriquée, où la xénophobie se manifeste à travers des conditions cultuelles et surtout d'intérêts politico-économiques qui s'avèrent, avec la persistance de la crise actuelle, aussi bien imprévisibles qu'inopérants. Car pour l'humanisme, l'arche de Zoé en a largement démontré l'image du macabre.
Après que le concept de la préférence d'une main-d'œuvre qualifiée, communément l'immigration choisie, a été retenu par les représentants des 27 pays européens lors de leur conseil du 15 et 16 octobre 2008... Le passage au conditionnement devient un nouvel objectif sous la houlette de la présidence française qui exhibe, toutes ses orientations ultra-droitières assumées, son nouveau acte de mettre au pas les émigrés, les mouler et contre leur gré. Et le choix de la ville Vichy a choqué plus d'un. Y compris des membres du gouvernement dont Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat, Chargé de l'Emploi auprès de la Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, qui exprima son opposition en avril 2008, en qualifiant cela de "faute de goût". Malheureusement, Vichy rime faussement ou avec agressivité avec intégration... La décision, dit-on, fut prise après maintes hésitations.
La démarche qui soutient, avec rigidité et précipitation, de trouver les paramètres, plutôt de soumission à travers l'intégration, qui elle rime avec la nationalité de la personne à assimiler, est trop emballée pour reculer ou faire l'objet d'étude irréversible. Les valeurs partagées par toute l'EU ne sont-elles pas d'abord partageables avec l'humanité ? Outre que le choix de la ville de Vichy, sur proposition du ministre de l'Immigration et de l'Intégration, est un trait de soulignement sur-idéologisé.
Monsieur Brice Hortefeux, à l'origine de la rencontre du 3 et 4 novembre, est renommé d'avoir été membre de l'ex. organisation d'extrême droite « Occident » et a poursuivi son action avec le GUD. <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 coordsize="21600,21600" stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=Image_x0020_1 href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=394&u=11117165" target="_blank" o:button="t" alt="Image hébergée par servimg.com" type="#_x0000_t75" o:spid="_x0000_i1026"><v:imagedata o:title="Image hébergée par servimg" src="file:///C:\Users\ARGOTH~1\AppData\Local\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image001.jpg"></v:imagedata></v:shape>Deux organisations françaises des années 60 et 70 qui riment avec une idéologie qui a des émules en ascension aux pays-bas, en Autriche, en Italie et...
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Photo de l'extrême-droite française
Sur FLICKR : Photo de Pierre Sidos. Juillet 1969. par Margnac
Il a annoncé ce mercredi 29 octobre une série de données qui démontrent qu'aucune complaisance n'est de mise désormais, depuis les français ont une forte sympathie pour choisir... Le nombre d'expulsions d'étrangers en situation irrégulière pour les neuf premiers mois de l'année a dépassé celui de toute l'année 2007. Insistant que les retours volontaires représentent le tiers alors qu'ils n'étaient que 7% l'an dernier, ce qui donne quelque 23.200 éloignements, en-dessous de l'objectif de 25.000 pour 2007, porté à 26.000 pour 2008. "Le président de la République et le Premier ministre m'ont fixé des objectifs, ces objectifs seront atteints". Le décret sur l'évaluation du "degré de connaissance de la langue et des valeurs de la République" des candidats au regroupement familial âgés de 16 à 25 ans, prévu par la loi sur la maîtrise de l'immigration du 20 novembre 2007, serait publié le samedi 1er novembre, soit à la veille de la conférence de Vichy...
Le même jour, de ces déclarations, six associations d'aide aux étrangers ont répondu à l'appel d'offres lancé par le ministère de l'Immigration sur la gestion des centres de rétention administrative. Dans le même temps, dix ONG déposent un recours devant le conseil d'Etat contre le décret d'Hortefeux du 22 août dernier. Et là aussi une dangereuse division et mise en route.
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Par argotheme le 28 Octobre 2008 à 17:36
Cet article a été publié par POPULISCOOP - Scoop Populaire-
La troisième tentative d'attentat visant Barack Obama, ayant fait l'objet d'arrestation, a été rendue publique, tardivement en matinée du mardi 28 octobre en heure d'Europe. Alors que l'intervention de la police date de mardi, soit une semaine auparavant. Elle montre qu'aucun autre candidat n'a été aussi menacé... et si protégé.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> Pourtant très prévoyants les deux skinheads néo-nazis, du Tennessee et de l'Arkansas (sud), qui avaient pour projet de terminer leur virée en abattant le candidat démocrate Barack Obama, n'étaient tellement sûrs d'atteindre leur objectif final et leur projet était sommaire.Mais ils étaient presqu'assurés de faire leur carnage en tuant, dans un lycée fréquenté essentiellement par des afro-américains, 88 noirs par balles et de poursuivre en décapitant 14 autres, après qu'ils dévaliseraient une armurerie.Ce projet lié à la symbolique du nazisme blanc, pour la 8ème lettre de l'alphabet et l'initiale « H » d'Hitler ainsi qu'à la 14ème pour la lettre « N » de nazisme, devait être exécuté d'abord auprès l'Etat d'où ils sont originaires et allaient continuer auprès d'autres territoires. Il faut noter qu'il s'agit de jeunes Daniel Cowart, 20 ans, et Paul Schlesselman, 18 ans, qui se sont connus sur Internet et n'avaient aucuns liens un mois auparavant. Ils ont été arrêtés à Alamo (Tennessee) mercredi, 22 octobre.
Chose qui nous laisse dire et croire que la nouvelle Amérique n'est pas encore née. Celle qui, par sa jeunesse, n'est plus raciste et voterait pour un président noir. Même s'il est élu, la menace peut demeurer comme fut le cas de Fitzgerald Kennedy, tué alors qu'il était déjà président.
De même qu'en ce qui concerne le second prénom « Hussein » d'Obama qui sert, pendant toute la campagne, d'argument raciste majeur. D'ailleurs l'écart dans entre les deux candidats se rétrécit et John MacCain, au fur et à mesure que le 4 novembre se rapproche. John McCain et son staff jouent à faire peur en indiquant son rival en ami du terrorisme, du fait de son second prénom qui peut grandement signifier qu'il est arabe et musulman.
Les agents fédéraux qui ont déjoué cette troisième tentative d'assassinat visant le métis-candidat, ont expliqué que les deux meurtriers comptaient foncer avec une voiture, dès qu'ils ont la possibilité, sur le sénateur de l'Illinois pour l'atteindre. Le jour de leur méfait les deux skinheads voulaient être vêtus de smoking blanc et de haut-de-forme, à l'image de l'Oncle Sam.Très menacé, le candidat bénéficie depuis le début de sa campagne, début 2007, d'une très haute protection des agents du Secret Service (USSS), l'agence fédérale chargée de la sécurité du président des Etats-Unis et des hautes personnalités.Barack Obama ne voit pas en cet attentat, heureusement déjoué avant son accomplissement, une connotation raciste : « Ce n'est pas l'image de l'Amérique... Les Américains ne sont pas comme ça... » Il a aussi refusé de commenter ce nouveau fait qui l'a visé.
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