• Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

     

    Cet article a été publié par POPULISCOOP - Faite de votre actu un SCOOP ! 

    Après l'exil de leurs parents de leur pays d'origine, les français descendants d'émigrés subissent la plus forte discrimination. Quand ils parviennent à atteindre un rang qui les place parmi les personnalités publiques, ils sont les cibles des atteintes qui expriment qu'ils sont plus indésirables là où ils sont. Dans cet article les cas de Dati et de Zidane. Certains préfèrent s'exiler au Royaume-Uni, d'autres comme Bouras le judoka ont subi des complots en haut lieu.

     

    « Demander publiquement pardon aux juges sanctionnés par la ministre » , telle est l'exigence de 600 magistrats français à Rachida Dati. Si une telle doléance a pu être formulée, médiatisée et mise en exergue... La nécessité de réformer l'appareil judiciaire semble non seulement une nécessité mais une urgence à déléguer au mieux placé pour la réaliser.

     

    Une beurette chargée de l'une des réformes les plus significatives que connaît la France, voilà qui s'interprète au pays où officie Rachida Dati que le bougnoule s'intègre, comme un haïssable pirate, au regard des pseudo-révélations à son sujet et surtout des doléances qui lui sont adressées et autres contestations qui la visent via le système médiatique et dont les auteurs émettent une suffisance en l'écartement. Combien de fois on l'a vue partante avant l'heure : la sorcière à prendre en chasse ?

     

    Son « bébé de trop » a longtemps tenu, sans être encore né, les unes de la presse people. Une relève gênante en vue ou simple hobbies. Alors que l'éventuel père continue d'alimenter le monde merveilleux, qu'alimentent les succès des personnalités publiques, une admiration à l'affût d'esclandres. La voisine de votre palier, allergique au petit-écran est éprise de lecture des romans de ce qui est la « littérature rose », vous répètera et avec l'éblouissement subjuguant des historiettes de ses livres préférés : combien je rêve que ma vie soit comme celle de l'héroïne du dernier paru : « Un amour en diamants » ? Tel est l'attrait de la presse paparazzi, mais ce profil adoré est réservé, comme disent-ils, aux bons teints. Et quand on y tient la Une, des titres actuellement bien vendus et à fort tirages, par la force des choses qui ne vous oublient pas, le ton réservé à l'indésirable reste pourfendeur.

    Des séquences vidéos sur la question des discriminations et la diversité.

    N°1


    Diversité: construisons une alternative POLITIQUE
    par Marcusgarvey

    N°2


    De la marche des beurs à la mort de Buna et zyed.....
    par Marcusgarvey

    N°3


    Julien Malcolm dray et l'hypocrisie du PS
    par Marcusgarvey

    N°4


    Valécrie Pécresse et l'eternelle faute des immigrés
    par Marcusgarvey

    N°5


    Il était une fois la France
    par demaintv

    On a caché sa bague ! Mais c'est elle seule qui en bave. Le prestigieux quotidien « Le Figaro » s'est publiquement excusé d'un manque de déontologie qui a échappé aux correcteurs. Ah ! Un stagiaire dans sa lancée ! Si on s'imagine qu'une ministre ose demander à un titre qu'on cache ses étincelants bijoux, on se demanderait chez le lecteur : avec quelle presse vit-on ? L'Express vous propose un dossier sur le cas Dati en mettant une suspicion sur les immérités diplômes. L'autodidacte aux nuits blanches pour s'en sortir, on s'en fout. Le temps où ce grand hebdo donnait une image quelque idyllique, de la guerre d'Algérie, du beur est loin.

     

    Dernière des sorties dans ce milieu qui mêle littérature de gare et presse spécialisée « Zidane, une vie secrète ». L'éditeur sur ce fructueux filon dit : « Cette enquête, menée dans toute l'Europe pendant plus d'un an et demi, n'a pas été sans difficultés, comme on sait, puisque deux détenteurs du manuscrit se sont fait cambrioler tour à tour. » Un tel résumé mais résonne comme une dénonciation. Du moins il interpelle juges et flics à la fois. Zizou est un mystère, une proie des plus désirée, pour les arcanes de la plume parfumée de scandales. La fiction semble absente quand on aperçoit la réalité, pourtant impure ? C'est aussi l'intrus dans le paysage public qu'il faut mâter. Le mec issu de l'immigration algérienne, exemple à ses semblables, fait le contraire de Dati en se tenant loin des flashs. L'auteur de l'ouvrage est Besma Lahouri, journaliste indépendante. Habituée aux enquêtes sensibles, avec L'Express où elle a taillé déjà des habits, dans le segment de l'apparence trop médiatique des individus dans la société : la vie des personnalités.

     

    « Demander publiquement pardon aux juges sanctionnés par la ministre » , telle est l'exigence de 600 magistrats français à Rachida Dati. Si une telle doléance a pu être formulée, médiatisée et mise en exergue... La nécessité de réformer l'appareil judiciaire semble non seulement une nécessité mais une urgence à déléguer au mieux placé pour la réaliser.

     

    Pour l'arrestation, en fin de novembre 2008 pour ne citer que le dernier événement, de Vittorio de Filippis, journaliste économique et ancien directeur de la publication du journal « Libération » qui n'a répondu à convocation de magistrat instructeur, c'est elle qui répond, certainement comme représentante de l'exécutif gouvernemental, devant les élus du peuple. Alors que qu'il s'agît de gestes de policiers auxquels sa collègue, qui n'a pas été silencieuse à ce sujet, doit répondre. A se demander si elle sera écoutée au-delà de l'hémicycle, là où le public est à l'écoute ? Si on avait regardé d'abord la prérogative du juge qui a ordonné la procédure, d'où le dédain du journaliste pour les convocations ?

     

    « Affaire de Filippis-Libération : Rachida Dati est-elle digne de sa fonction ? » Voici le titre de ce jour, le 2 décembre, où nos mettons en ligne cet article, d'un confrère qui a trouvé la parade d'être un journal en ligne et d'être le people en vue. Une profession de foi digne mais indigne de « la semaine De l'égalité » (du 1er au 7 décembre) où sont retenues les 170 initiatives locales contre les discriminations pour combattre quelques 18 critères discriminants auxquels s'intéresse la loi. Et la loi a pour gardienne une Dati justement.


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  •    -/- Les races humaines dans les mémoires qui croient encore que la tribu d'en face est d'une autre race... -/- 

    Mardi 25 novembre 2008, par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

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    La race des seigneurs a le bras long. Elle a aussi la vue infaillible pour, à travers la couleur des peaux humaines, percevoir les races... Si votre chien fait une mue qui lui change la couleur de sa robe, faut-il croire qu'il s'est tapé une mutation capitale qui lui fait un déplacement d'une race à une autre.


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>L'établissement dans la sémantique et l'ensemble de la culture des langues que les races existent bel-et bien, pourtant ne se différencient que par des interprétations aléatoires et inopérantes scientifiquement, date certainement de l'ère où l'homme des cavernes connaissait sa tribu et voyait des races, le plus souvent ennemies, dans celles qui n'étaient pas sienne.
     

    Le capital génomique individuel à chaque être ne définira pas mieux cette pseudo-existence des races, que le fourvoiement du journaliste Eric Zemmour a, la vogue obamania oblige, clamé lors d'une émission de télé. Comme résidu des perceptions étriquées du supérieur sachant se promouvoir en savant, en génie et maître de la distinction des espèces, on ne verrait et entendrait de plus machiavélique...
     

    Brûlot, ce sujet, une fois abordé, est une braise que chaque main le tâtant et ne s'y aventure jamais à le prendre. Toutes les bibliothèques épluchées, on n'y trouve pas la thèse expliquant les nuances et l'explication des complexités pour les paramètres de différenciation entre races. Même les dicos ne prédisent pas clairement la formulation exacte. Celui, de l'académie, à qui doit-on une certaine autorité se limite à l'idée primaire de la compréhension primitive, il se limite à "Lignée, ensemble des ascendants et des descendants d'une même famille." Puisque la notion de famille relève davantage du vocabulaire de l'ère récente de l'atome, la tribu du Neandertal et celle de bien avant ou après lui, est une race à elle seule.

     

    En ce qui concerne celles des chiens, pour parler d'un ancien compagnon et celui qui porte bien la notion « de race » en laisse, elles sont faussement galvaudées pour qu'elles soient perçues à partir d'un point diffus, basé sur les apparences différentes d'une bête à l'autre. L'aïeul commun de la société canine reste le loup, ou bien quelque chose de semblable, et pour toutes les époques.

    Si on appliquerait les mêmes règles aux humains et selon l'interprétation du journaliste, qu'on incriminerait davantage par celui qui s'adonne à l'apologie du colonialisme et d'autres démoniaques louanges, qu'un caniche noir est d'une autre race par rapport au blanc et celui ayant une robe brune ou abricot serait inéluctablement un métis. La couleur serait donc l'indicateur primordial de la race... Pardi donc, selon ce raisonnement, on crée des races à partir des métissages puisque tel deviendrait le cadrage du pit-bull, le croisement le plus répandu.
     

    En France les séquelles de la mémoire coloniale joue sur toutes les tables, le ping-pong des répliques échangées comme la patate chaude, puisque le tison du brasier racial est sous la puissante tirade théâtrale : « cachez-moi ce sein que je ne saurai voir... » Un intouchable et même dangereux sujet !
     

    SOS Racisme a réagi, à cette inadvertance d'un journaliste défiant et souvent insistant sans circonspection pour l'usage du vocabulaire français, avec une désaffection du rôle de cette association. Ce qui dit long que la vérité est là, dans son rôle et non ailleurs en matière de concepts. Le communiqué répliquant à Zemmour se distingue cependant de soulever qu'il est médiatique et assure une audience. Mais il est aussi connu comme « le loup blanc » qui a ses carnages dans la bergerie : « Nous nous étonnons qu'Eric Zemmour soit encore invité sur ces sujets, alors que ses dérives sont de notoriété publique. »
    Les intervenants d'une négritude aspirant à une réhabilitation sociale ne peuvent rester indifférents à la boutade qui a aussi mobilisé plus largement la blogosphère. D'ailleurs en majorité, ils doutent d'une interprétation pleinement assumée. « Insouciance ou ignominie ? » dit Patrick Lozès, le plus écouté des français noirs qui se porte en chantre de la diversité.
     

    Seule l'acrimed, certainement préservée par le travail collectif et d'observation des médias, se garde de riposter en calquant l'étonnement devant le peu importe que les scientifiques ignorent.
    Et c'est bien l'illustre encyclopédie Wikipédia qui tente une définition, on ne peut meilleure, appropriée pour atténuer les appréhensions qui frisent la manipulation. Une fois de plus la supériorité du blanc semble aussi gouverner le sens des mots.
     

    Ce n'est pas qu'il faut éviter d'en parler. Mais le faire sans en apporter des réponses, telles les populistes pour satisfaire de ce que les interlocuteurs préfèrent écouter, de renouvellement des idées qui ne sont pas statiques au fil du temps, c'est demeurer dans les significations de jadis. Le cas de la langue française, nous sommes loin de l'ère où indigène équivalait autochtone.

    Ce que Eric Zemmour semble avoir hérité dans ses...


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  • En Palestine, le terroriste se distingue de son combat contre le dernier des colonialismes inhumains...

     

    vendredi 21 novembre 2008 Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

     

    Cet article a été publié par POPULISCOOP - Faites de votre actu un Scoop

    Dans le conflit israélo-palestinien l'occident ferme l'œil ! La colonisation sioniste en Palestine a pour but la création d'un Etat strictement juif... Un bastion surtout confessionnel, en poste avancé des impérialismes primaires, encore un autre. Qui tue les enfants, saccage les lieux sacrés que les opprimés désarmés ne peuvent défendre et qui bafoue les droits que même la justice de l'occupant s'offusque de voir. Et si la paix au Proche-Orient est face l'Histoire, l'opinion mondiale continue encore de nier.


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>L'information par la succursale d'AP (Associated presse) n'est pas première dans le genre. Des colons juifs ont profané jeudi un cimetière musulman et tagué des injures contre le prophète Mahomet sur le mur d'une mosquée à Hébron, en Cisjordanie, rapportent des responsables de l'armée israélienne.
    Elle reflète la nature, largement permissive, de l'idéologie sioniste qui perd son mérite à une certaine sympathie du point qu'elle soit motivée par la quête d'un territoire refuge au peuple juif. Le sionisme souffre du dilemme que l'idée de trouver une patrie est marquée d'une exclusivité d'être spécialement juive, ce qui rend caduque le projet. Dans la mesure que la création d'un Etat propre aux juifs ne peut se faire au détriment d'un autre peuple, qui est le des palestiniens, et vu l'état de la Terre où aucun sol n'est vierge.
    Plus grave encore, c'est l'occupation arbitraire d'un bâtiment mitoyen à la mosquée et au cimetière, dans la pure tradition du colonialisme expéditionnaire, où celui du juif conquérant attelé à chasser le palestinien reste la dernière tare coloniale du monde qui se dit démocratique et libre. Puisque toutes les tentatives d'une paix, comme celle voulue par le héros et titulaire du prix Nobel Yasser Arafat ou bien l'ex président démocrate Jimmy Carter, dépendent du bien vouloir du colon et de ses soutiens où grossièrement l'occident fait même le bouclier.

    Diapo réalisée par ARGOTHEME

     

     

    L'illégalité de l'appropriation de la maison question est reconnue par la cour suprême israélienne et suite à tout imbroglio de spoliation pour lequel un tribunal a déjà tranché en faveur des propriétaires palestiniens. Ces derniers attendent, alors que le groupe de colons prétend avoir acheté ce bien immobilier, sans en avoir le moindre document. Aveuglés par le sentiment d'impunité conjugué à la complaisance des autorités israéliennes, les colons avancés en expansion de l'Etat hébreu se trouvent toujours là où la mission de dépeuplement. Cette dernière a été toujours inscrite dans la stratégie d'expatrier les palestiniens par la ruine économique, le dépouillement de leurs biens y compris le plasticage des maisons et les tueries d'enfants (voir diapo ci-après).
    Les colons qui sont à Hébron en Cisjordanie sont les plus virulents. Ils sont connus pour le lynchage des palestiniens. D'ailleurs tous ceux qui sont positionnés aux avant-postes sont emportés dans l'affabulation qui pervertissant le sionisme. Y compris les soldats de Tsahal sont agressés s'ils interviennent pour faire cesser les actes inhumains, les traques aux colonisés sont monnaie courante. Par plus que ce Jeudi matin, du 20 novembre 2008, un soldat israélien a été légèrement blessé lorsque des colons l'ont aspergé d'une substance chimique. Des véhicules militaires ont aussi été vandalisés. Les soldats étaient en train de nettoyer les tags insultant le prophète Mohamed et récupérait ce qui restait des tombes outragées.
    L'armée s'apprête à déloger les squatters mais elle redoute des affrontements, du fait que le groupe refuse d'obtempérer. Un délai de 30 jours leur a été accordé, mais la crainte de violences est plus que jamais en première préoccupation. Surtout que la paix a gagné des pans entiers de l'opinion mondiale, notamment les dirigeants arabes.
    Notons aussi que ce même jour, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est adressé directement aux Israéliens, par le biais d'encarts publicitaires publiés dans la presse israélienne. Leur annonçant qu'un retrait de Cisjordanie, de la Bande de Gaza et de certaines parties de Jérusalem, apporterait une totale reconnaissance du monde arabe. Selon AP, cette initiative de paix arabe a été présentée pour la première fois il y a six ans. Israël ne l'a pas acceptée, mais il y a aujourd'hui un regain d'intérêt pour cette idée dans le pays. D'après la même source les publicités mentionnent que 57 pays arabes et musulmans établiraient des relations diplomatiques avec Israël. Pour souligner cette promesse, plusieurs dizaines de drapeaux de ces pays encadrent le texte.
    Le gouverneur palestinien d'Hébron Hussein al-Araj a exhorté les autorités israéliennes à mettre un terme aux violences et à appliquer la décision de justice. "Ce qui s'est produit est inacceptable", a-t-il estimé. "Les Israéliens doivent appliquer la loi et faire cesser les souffrances des Palestiniens qui vivent aux côtés des colons. Ils doivent évacuer les colons de cette maison et protéger les Palestiniens". Propos rapportés par AP.
    <o:p> </o:p>

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  • Le terme « bobos » est dû au journaliste américain David Brooks du New-York Times. Les bobos se revendiquent artistes de proximité, animateurs sociaux et même d'intellectuels « new wave » avec prétention d'être l'avant-garde de ce qui agite la société.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

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    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Ils interviennent là où ils happent avec avidité un règne qu'ils n'avouent jamais qu'il est premier de leurs desseins. Celui de retrouver des hommes et des femmes qui leur permettent de s'adonner, d'une manière écourtée, à un jeu où la manipulation est essentielle dans leur échiquier. Une communauté qui se plaît de son sobriquet « Bobos » constitué à partir de leur réelle affiliation : Bourgeois mais Bohémiens.
    A Paris et dans sa périphérie, particulièrement dans les quartiers populaires, les Bobos se tiennent en intermédiaires entre les réalités de précarité qu'ils investissent et la puissance publique qui voit en eux des dévoués et mêmes, des professionnels, spécialistes es-quartiers dits « sensibles » et autres cultures underground. Ils grouillent côté Belleville surtout.
    Le gros de leur bataillon est dans le milieu associatif pour se servir du denier public subventionnant les structures régies par la loi de 1901. Ils bloquent ainsi les initiatives directes, et chapeautent leurs sphères sous couvert de les encadrer, des acteurs concernés. Par le destin d'être des émigrants ou des couches moins nanties, ces derniers apportent d'autres cultures marginalisées, frappées de la commune dégradation d'être sous-culture, comme la musique raï, pourtant enrichissantes à plus d'un titre.
    Les bobos selon Renaud : chanson.


    Catégorie d'individus culottée d'un dédain magnanime et de connaissances approximatives comme un paquet de charlatanesques divinations. Les bobos se distinguent d'une fausse modestie bien primaire. Et hautaine envers l'environnement humain qu'ils côtoient en trouvant réponse à tous. Souvent ils ne travaillent pas dans ces zones où ils sont aussi visibles, tels que les ornements taguant les murs de la cité où ils plongent. Car ils s'y installent afin d'assouvir leur envie d'être parmi le petit peuple, tout en préservant jalousement les réflexes innés de l'embourgeoisement qui les a vu naître.
    L'option de pluralité que la puissance publique encourage au niveau de ces secteurs urbains, favorise grandement le mode d'emménagement multiéthnique. Ils sont donc les premiers à accéder, en activant pistons et passe-droits, aux logements couteux, mieux conservés ou neufs. Ces derniers relevant souvent du patrimoine de l'Etat, construits suite aux démolitions et rénovations de ceux vétustes où vivaient les gens aux ressources modestes, deviennent à leur porté. Car ils n'acceptent jamais de rétrograder de leurs luxueux cadres de vie et habiter là où le standing est inexistant. Ainsi ils éloignent les habitants originels qui sont incapables de supporter les tarifs exorbitants des beaux immeubles, vers les banlieues plus éloignées et ghettoïsées.
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    Exerçant souvent des métiers en rapport avec la vie culturelle, ils créent des associations de même ordre. Alors ils se portent garants du nouveau visage de France, de la diversité, qu'ils limitent à l'existence des gens de couleurs, tant dans leurs expression que dans l'entourage humain qu'ils agrègent autour d'eux. Ils produisent des images grossies et des clichés mentalement noircis, en usant d'oubli de toute intelligence car peu enclins à réduire cette tare. Il est rare de les trouver dans des associations d'alphabétisation ou d'utilité sociale ayant l'exigence d'un dense travail. Quand ils s'investissent dans l'insertion, ils considèrent ça une mode qui appâtent décideurs et dégage l'empreinte du dévouement envers le prochain.
    Quelques explications citoyennes



    Les bobos
    par STREETREPORTERS_NET
    Quant au point relatif à leur vie professionnelle, ils sont le plus souvent dirigeants, et de toutes les hiérarchies, avec prédilection des boîtes artistiques. Ils sous-paient impunément leurs recrus souvent pris sur le tas qu'ils ont investi. Semble-t-il, d'après certains témoignages, ils y sont le plus souvent que pour ça. Gagner sur les bas salaires accordés aux personnes qui peinent à dénicher un job, comme ils ne profitent de ne jamais rétribuer les stagiaires.
    L'inadéquation des comportements "bobos" avec les populations de la cité qui les attire se concentre en une écologie de façade, en consommation affichée biologique mais jamais correcte, en l'achat des produits du commerce équitable que pour montrer la fréquentation des lieux de leur vente et leurs regards aux prochains ne sont qu'un dédain hallucinant d'un mépris désobligeant. Entre eux, ils ne s'empêchent pas d'ironiser qu'ils sont "l'église qui se moque de l'hospitalité."
    Moult exemples définissent ces personnages à cheval entre leur bien-être, en s'impliquant là où ils opèrent une sorte de surveillance morale. Ils trouvent souvent des subalternes, contre modiques salaires, à leur solde. Comme le yougoslave, le portugais l'hispanique venu de lointaines contrées d'Amérique latine et l'arabe ou bien le black de service pour s'interposer, tel le gros-bras et vigile, entre eux et le public ciblé.
    Dans le siège d'une association de renommée nationale travaillant d'arrache-pied pour trouver des logements aux familles qui en sont dépourvues, un certain Hocine officie à la fois comme conseiller ou travailleur social accueillant les usagers, mais aussi le videur aux muscles débordants. Il a un acolyte, Amar le planton, un alcoolique accro au pinard, qui fait le « profiler » en trillant qui peut ou pas être reçu, après vérification de la carte d'adhérent et de l'acquittement des cotisations. Ce préalable des cotisations renfloue le trésor de l'association !
    Beaucoup des bobos se désirent littérateurs et romanciers, leur panne et même absence d'imagination ne les décourage guère. Ils sont donc aux aguets pour dénicher la poule aux œufs d'or, en un nègre d'écriture non pas pour assurer la rédaction de leur dictée et idées mais celui déjà et bien inspiré et sachant rédiger.
    Le cas d'un journaliste francophone venu se refugier en France, parce que menacé dans son pays, qui cherchait un ordinateur pour passer à l'écriture dans la poursuite de son expérience de créateur de textes. Selon un adhérent d'une association, on lui a proposé une machine. Il y travailla quelques semaines et même quelques mois. Mais comme il eut des difficultés sur le plan administratif, pour la régularisation de son séjour, il était tombé sous la reconduction à la frontière par arrêté du préfet. Il fut dénoncé par le responsable de l'association et expulsé. Son travail enregistré sur le disque dur de l'ordi, une pièce théâtrale, a été publié sur le nom de son dénonciateur et a même obtenu une distinction dans un concours.
    Sketch bobos

    Didier Benureau - Les bobos écolo

    par alcyon12

     


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  • Fadela Amara : voit toujours des proxénètes et des machos, d'après l'appellation et l'action de son emblématique association, et avec son reniement de la discrimination catégorielle.


     
    lundi 10 novembre 2008, PAR N.E. Tatem avec ARGOTHEME

     

    Cet article a été publié par POPULISCOOP - Faites de actu un SCOOP


    Le JDD (Journal Du Dimanche) rapporte, en ce 8 novembre 2008, que la nouvelle initiative de Yazid Sabeg, intitulée "Oui, nous pouvons" en référence au slogan de la campagne électorale du nouveau élu à la Maison Blanche, bénéficie du soutien de la première dame de France et d'autres personnalités. Contrairement à la secrétaire d'Etat à la politique de la ville, qui a toujours vu des proxénètes et des machos en les jeunes garçons... L'exclusion est légitimée envers seuls ces derniers, alors Mr. Yazid Sabeg savait à l'avance où mettre sa confiance. Son interview, lui qui doit sa réussite à sa seule compétence, au JDD en dit long.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>Diluer l'orientation de la discrimination positive qui attire davantage la droite en France, prend plusieurs tournures qui s'apparentent toutes à un contournement de l'idée pragmatique originelle. Même-elle est peu généreuse en tant que philanthropie qui n'a pas résulté en solutions pratiques et est continuellement battue en brèche. Au sommet même de l'appareil étatique, comme vient de répliquer la secrétaire d'Etat à la politique de la ville concernant le dernier "manifeste pour l'égalité réelle" qui pourtant bénéficie du soutien de nombreuses personnalités dont la première dame de France, Jean-François Copé, Patrick Devedjian, Arnaud Mantebourg et beaucoup d'autres.

    Outre les attaques en règle de décideurs, la démarche, suivie à ce jour, est habitée du maintien de la disparité criarde dont sont victimes plus massivement les hommes issus des communautés de souches étrangères ou habitant les quartiers dits "sensibles". Il y a une pernicieuse directive qui indique d'autres catégories plus mises, avec le pire mode de détournement, au devant : handicapés, homosexuels etc, histoire de mettre à l'écart le plus gros bataillon. Or il est question et sans aucunes autres façons, la descendance d'immigration ainsi que des lieux d'habitation.
     

    L'exclusion de compétences a toujours été un sous-produit politique de la gauche dévoyée sur plusieurs thèmes politiques majeurs qui d'ailleurs causent ses échecs et retournements de l'opinion pour qu'elle ne l'élise pas. Mourad, le leader du mouvement lycéen des années 90, a attendu 5 longues années pour être admis dans les rangs du PS et seulement avec l'intervention jack Lang.

    Avec un président noir aux USA, c'est la droite française, même douteuse sur la manière très manipulatrice de cette question, qui est apparemment et seulement tentée d'amoindrir, ce qui n'est de terminer définitivement avec les ségrégations. D'après l'expérience du pouvoir Sarkozy qui a vite oublié son cheval de bataille dans l'écurie de ses médiatisations peoples et autres courses à travers les continents, la diversité est loin d'être considérée un enrichissement de la société française.
     

    Quand madame Carla Bruni Sarkozy, éblouie par l'Obamania fraichement victorieuse, s'en mêle c'est une main de velours qui caresse au sens du poil les sujets à nettoyer au Karcher. La racaille que son époux à désigner comme l'ennemi à éliminer. D'une main l'opium et de l'autre le bâton, avait dit un écrivain francophone algérien déjà classique...
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    Carla Bruni Sarkozy 

    C'est aussi de la frappe purement discriminatoire (sinon comment l'interpréter ?) d'insulter par téléphone l'ex secrétaire d'Etat à la politique de la ville, Azouz Begag qui s'est insurgé du langage déplacé lors de la descente en banlieue du ministre des affaires intérieures et futur chef d'Etat. Ainsi est l'obstination de prendre, sous la protection présidentielle, deux beurettes et une noire au silence désengageant ou bien carrément à l'opposition de tous liens avec le terrain de leurs pouvoirs acquis, reniant publiquement leurs filiations et par lesquelles tous les français les voient. Ceci illustre à quoi songe la division entre population de même appartenance.

    Mr. Sarkozy fait ainsi montre de la persistance dans son choix basé sur la conviction que seuls à faire payer les incivilités, du saccage des abribus qu'il a sorti devant les caméras au marché des Rungis, les petites crapules à considérer dealers que citoyens sans soupçons. En effet ce sont les garçons que les filles qui sont plus les exposés aux exclusions.
     

    Les talents et autres universitaires masculins souffrent, selon plusieurs statistiques aussi anciennes que l'apparition du constat de l'existence du racisme primaire, et encaissent en salve et par tranches les offenses de tous ordres. « Ni putes ni soumises » viserait sur le plan sémantique, même si aucun ne le souhaite ou refuse de l'interpréter ainsi, comme structure attitrée pour semer une différenciation et mener une mission d'identification des chenapans à isoler du reste de la population. Il suffit de visiter les manifestations de cette association qui a enfanté une secrétaire d'Etat du sexe faible pour percevoir que les jeunes hommes ne s'y reconnaissent pas dans la portée de lutter contre la violence machiste. C'est plus une autre suggestive poussée dans les méandres marginales de « Ni putes ni soumises ».
    Le porteur de l'idée d'une lutte conséquente, et depuis bien des années, contre les discriminations, est Yazid Sabeg. Enfant d'immigré et industriel, est à jamais celui qui use des meilleures subtilités qui expliquent la donne française sur ce sujet. Il dit sans concessions et avec l'entrain de l'Obamania régnante : "Il n'y a rien de plus injuste que de traiter de façon égale des situations inégales." Et dès qu'il fait une proposition, il est accablé de la riposte de la secrétaire d'Etat.
     

    Aussi bien dans l'art de la communication qui intéresse les canaux que du point de vue capacité de persuasion des acteurs politiques, cet exemple qui personnifie une lutte éclairée n'a pas besoin uniquement de manipuler les notions ouvrières, humanistes et autres compassionnelles, fédère les adhésions utiles que manichéennes. Auprès de la gauche française qui perd encore une fois un thème social pourtant de son canevas idéologique, on est encore à entendre envers les jeunes, surtout envers les bonhommes : « Je t'aime jeune homme... mais je doute fort que tu ne sois pas un voleur pour être si charmant et si bien sapé » .
     

    Continuant dans la même interview du JDD du 8 novembre, Yazid donne le ton : « La nomination de ministres d'ascendance étrangère est un acte symbolique : cela ne change finalement rien à l'état d'injustice flagrant de notre société. » En réalité ça rajoute une huile au plus glissant, les 3 arbres « Fadela Amara, Rachida Dati et Rama yade » cachent toute une jungle. La première citée ici, interrogée le même dimanche sur le sujet, suite à la diffusion du JDD du projet de Yazid Sabeg, dit ne pas être "favorable à la discrimination positive liée à la question de l'origine ethnique" , car "ce n'est pas du tout notre projet républicain" et soutenant "la diversité suppose la diversité sociale et non pas uniquement ethnique" . A se demander si le fait d'être membre de l'exécutif gouvernemental donne l'exclusive et la prérogative de paramétrer l'identification du projet républicain ?
     

    Un cas anecdotique peut-être cité ici, comme il nous été rapporté dernièrement. Il s'agit d'un arabe qui s'assoit en face d'un couple dans un wagon du métro. La femme dit, expressément à haute voix pour que l'arrivant entende, à son compagnon après que ce dernier lui a fait un signe discret et silencieux des yeux désignant l'individu qui s'est installé sur la banquette : « Un macho » . Et l'homme lui réplique avec le même entrain, histoire de mettre en écoute l'arrivant « un pickpocket » .

    Et tous les se mettent à farfouiller des mains leurs poches, la dame pris son sac à main, l'ouvrit et vérifia que rien n'a disparu. Le voyageur ayant bien perçu le manège, déconcerté et humilié au plus profond de sa personne, baissa son regard luisant capable de faire baisser dix quand ils le croisent (cette tirade est tirée d'une nouvelle de Gabriel Garcia marquez figurant dans son recueil « 10 contes vagabonds » parlant justement de la France). Ils descendirent tous à une station desservant un grand hôpital parisien, une personne du couple devait subir une chirurgie en cardiologie et rendez-vous a été pris ce jour pour commencer les consultations et soins. Après qu'ils étaient mis en attente à l'accueil l'établissement sanitaire afin le praticien les reçoivent, il leur a été indiqué la salle où ils doivent se présenter.

    Une fois dans la blancheur écarlate de la pièce mansardée et équipée des appareillages, le cardiologue n'était que l'arabe au regard de fauve.
    En tenant compte des échecs déjà consommés, et s'en tenir aux propos de la secrétaire d'Etat à la politique de la ville ainsi qu'à l'action de son association, la précarité infligée à une catégorie de la population reste bien le contraire de "l'Action Positive" qui a enfanté Barack Hussein Obama au premier rôle de la scène politique de la première puissance mondiale.
     

    Lire le manifeste pour l'égalité réelle
     

    Manifeste pour l'égalité réelle. Oui, nous pouvons !
     

    L'élection de Barack Obama éclaire par un contraste cruel les manquements de la République française et l'écart qui nous sépare d'un pays dont les citoyens ont su dépasser la question raciale et élire pour président un homme qui se trouve être noir. L'Amérique a confirmé la validité d'un modèle démocratique fondé sur l'équité et la diversité.


    Quelle leçon ! Nous autres Français, qui revendiquons notre universalisme pour faire pièce à cette diversité, devons bien écouter celle-ci. En négligeant sa propre diversité, la France désespère une large frange de sa jeunesse et l'empêche d'être fière de son pays. Nous sentons partout la crispation identitaire, des sifflements de La Marseillaise aux rappels à l'ordre civique qui restent vains et incompris.
     

    Il ne faut pas s'étonner que la popularité d'Obama soit si forte ici : elle témoigne des aspirations de tous les enfants de la République, qui vivent par procuration une reconnaissance que la France ne leur donne pas. Elle trahit aussi la mauvaise foi de ceux qui saluent la victoire de la modernité hors de nos frontières, pour tolérer ici le statu quo.
     

    Pourtant, la société française est l'une des plus métissées du monde. Mais quelle conception de l'homme faut-il se faire pour accepter que l'élite économique, politique, sociale y reste une chasse gardée ? Les pays qui réussissent à promouvoir l'égalité et la justice, ceux-là seuls auront leur place dans la mondialisation des hommes et des idées. Les autres sont condamnés à devenir des provinces de la démocratie, rétrogrades, décalées, hors du coup.
     

    Pour en sortir, nous avons besoin de politiques résolument volontaristes pour l'équité et la diversité. Il ne suffit pas de proclamer l'égalité pour la faire advenir : c'est un processus de longue haleine et non pas spontané, que nous avons le devoir et l'intérêt d'engager.
     

    Les Etats-Unis ont engagé en leur temps des actions positives qui ont fait émerger une classe moyenne noire qui a été l'antichambre de l'élite. Sans doute faut-il les adapter au contexte français. Mais nous en avons tant besoin ! La France est fatiguée des médiateurs, des organismes aux dénominations tonitruantes, des actes symboliques et des déclarations formelles.
     

    Avec l'arrivée d'Obama, on ne pourra plus faire très longtemps le coup de la diversité ennemie du mérite, ni justifier l'injustice par le principe d'égalité. Nous, acteurs de la vie publique, Français et Françaises de bonne volonté, soucieux de la promesse démocratique de notre pays, désireux de restaurer une conscience civique authentique, demandons la mise en oeuvre effective d'un programme minimal pour l'égalité réelle :
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    • Engager des politiques publiques qui combattent les conséquences sociales des discriminations.
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    •  Systématiser les politiques volontaristes de réussite éducative et la promotion des talents dans les quartiers populaires.
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    •  Promouvoir des politiques urbaines qui permettent de réaliser la diversité sociale et de peuplement.
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    •  Inciter fortement les employeurs et le premier d'entre eux, l'Etat, à mettre en place des politiques de promotion de la diversité, fondées sur l'obligation de résultat.
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    •  Limiter les mandats électoraux pour forcer le renouvellement du monde politique.
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    •  Soumettre les partis politiques à un pacte national de la diversité et organiser un Grenelle de l'égalité réelle et de la diversité.<o:p> </o:p>

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