• Alors que les droits de citoyens français sont bafoués pour le compte d’Israël et contre leur oeuvre pour la paix

    Le déplacement du chef de la diplomatie, Alain Juppé, française au Proche-Orient en début juin n’a pas dit pleinement ses desseins. S’agit-il d’aller au secours de la droite israélienne ou de préconiser un projet de paix globale, définitive et juste ? Tout reste à élucider. Car Obama n’a pas persuadé les faucons et criminels de guerre israéliens ! Comment les autorités françaises le pourront ?

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Alain Juppé laisse entendre que le statu quo des négociations est imputable aux deux parties. Or il s’agit de la carotte et du bâton. Continuer l’expansion de la colonisation qui est unilatérale, tout en négociant. Ce sont deux options antagoniques. Une telle démarche confirme que l’Etat hébreu n’est pas dénoncé comme occupant colonialiste. Comme il jouit de larges soutiens côté français…

    En juillet, à la même période que la conférence que la conférence, promesse est donnée par les mouvements de paix qui soutiennent les palestiniens : de débarquer en Israël pour rejoindre les palestiniens sous le joug.


    Proche-Orient : conférence pour la paix en France parBFMTV

    De cette région du monde où couve depuis des décennies un conflit colonialiste, l’annonce de Mr Alain Juppé, d’une conférence qui se tiendra le mois suivant, a surpris plus d’un. L’invitation semble être simplement une sonde parmi les astres, qu’un réel projet ayant une consistance décolonisatrice. Et si c’en est un projet ouvert, il cacherait plus un préalable. Un assaut contre le rendez-vous de l’assemblée de l’ONU en septembre. Où la proclamation de l’Etat palestinien, qui a déjà obtenu l’adhésion et la reconnaissance officielle de 112 pays, est inéluctable.

    La création d’un Etat pour un peuple qui se fait spolier journellement de sa terre sous les yeux du monde, semble être un enjeu capital. Du moins les tractations politiciennes ne manquent pas en France, et Mr Alain Juppé y prend désormais part. Loin s’en-faut elles n’augurent pas la fin d’une injuste occupation. C’est un ballet pour sauver le caporal de bi-nationalité Gilad Shalit pris les armes à la main et dans un véhicule militaire de Tsahal. Il était sur le point d’aller exterminer, spolier, frapper, persécuter…

    La veille, le 30 mai, un tribunal français a prononcé un non-lieu dans le procès d’un journaliste blessé, par balles en l’an 2000, par les criminels de guerre de Tsahal à Ramallah. Jacques-Marie Bourget, reporter de Paris-Match, avait été grièvement blessé par une balle le 21 octobre 2000 alors qu’il se trouvait sur une place de Ramallah pour couvrir un épisode de la deuxième Intifada. Mr Alain Juppé n’a pas soulevé l’action du tribunal parisien et encore moins les droits du journaliste, alors que les preuves ne manquent pas quant au tir des mercenaires binationaux de Tsahal, qui ont failli tuer un citoyen français.

    DES EXEMPLES : parmi d’innombrables cas :

    Un livre censuré en France, le diktat sioniste n’est pas le propre d’un certain Dieudonné !

    Affaire Richard Labévière : La diplomatie de Sarkozy démentie par l’aveuglement sioniste. SIGNER LA PETTION

    Apartheid sioniste une perception de plus en plus crue par l’humanité. Par Jimmy Carter, ancien Président des USA.

    Critiquer Israël comme source d’insécurité dans le monde questionne les élections européennes du 7 juin.

    FRANCE : la chaîne Canal+ visée par l’affabulation outrancière de l’antisémitisme.

    Bruno GUIGNE, homme libre qui perd sa liberté en étant sous-préfet.

    L’antisémitisme qui censure les journalistes : Alain Ménargues de RFI complètement blanchi...

    Alain Juppé, conférence, Israël, Etat Palestinien, paix, négociations, Etat hébreu, colonisation, décolonisation, journaliste, ONU

    Le refus des autorités israéliennes d’exécuter une commission rogatoire, faute d’avoir accusé le reporter de l’hebdomadaire Paris-Match d’antisémite, adressée par le tribunal parisien dénote le sentiment d’impunité dont jouit Israël en hexagone. Mais aussi nombreux personnalités françaises notamment des médias ont été écartées de leur poste de travail. Pour avoir tenté de tenir tête au diktat d’Israël dans certains rouages de leur pays. Tous sont animés d’une œuvre principalement axée sur la concrétisation de la paix. Mais…

    Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a révélé avoir déjà présenté cette idée, de conférence en juillet, au président palestinien Mahmoud Abbas à Rome. Avant d’en parler, par la suite avec le premier ministre palestinien Salam Fayyad et le chef du gouvernement israélien Benyamin Nétanyahou.

    Le projet de proclamation unilatérale d’un Etat palestinien en Septembre prochain à l’ONU presse nombreux acteurs des puissances mondiales. Particulièrement celles qui soutiennent d’une manière ignoble Israël.

    Et la mise en œuvre, d’opérations qui la cassent, ne cesse d’être tracée dans les diplomaties. Celles, servant l’expansion des territoires de l’Etat hébreu, comptent arrêter que le peuple palestinien ait son Etat, sa patrie volée par des déportés…


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  • Rendez-vous en Israël le 8 juillet, sur appel de la jeunesse palestinienne.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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     Non violente la 3ème Intifadah, l’heure de mettre en échec le dernier des plus injustes colonialismes.

    L’attention de l’opinion publique internationale sur la situation des Palestiniens est noyée par la mort de Ben Laden ou bien le viol commis dans un Sofitel de New-York par le fonctionnaire le mieux payé du monde, le président du FMI. Ce qui met en sourdine la mission de solidarité avec la résistance du peuple palestinien du 8 juillet 2011 et qui durera au 16.

    Voir en ligne : TOUS LES SUJETS de POPULI-SCOOP CONCERNANT LE PROCHE-ORIENT.

    Une initiative absolument cruciale, historique, dans un contexte de révolutions dans bon nombre de pays, et non pas uniquement arabes désormais, au regard des rebondissements. Qui, elle est un voyage vers la Palestine en passant l’aéroport Ben Gourion, mobilise d’autres esprits épris de liberté, regardant dignement les vérités de ce qui est le conflit dit du Proche-Orient...

    La jeunesse palestinienne se réveille, depuis l’union des tendances politiques palestiniennes est en place et l’évolution du contexte régional, est en mouvement. Elle promet d’accueillir tous les visiteurs, de les héberger et les nourrir. Des groupes militants en europe et aux etats-unis organisent des délégations. Pour tous l’adresse suivante :info@palestinian.org ou freepalestine63@live.com ATTENTION FREE-Palestine sur Facebook compte 267 800 membres. Notre sujet sur l’avenir de FREE-GAZA.

    L’appel lancé par 15 associations palestiniennes, en direction la société civile internationale renfermée dans une hilarante indifférence, est un rendez-vous le 18 juillet en Palestine. Pour que les engagements soient aux côtés des jeunes palestiniens à Jérusalem Est et en Cisjordanie cet été soient tus. Cette initiative est boycottée par les médias, complices du sionisme dévoyé en racisme primaire, afin de faire taire toutes contestations du dernier colonialisme et apartheid.

    Dénoncer pour le monde entier les droits à un peuple spolié, de vivre en paix sur sa terre, tel est l’ordre de toute solidarité envers les palestiniens. Circuler librement et débarrasser de l’occupation et sans les murs ou les ghettos, c’est la seule population du monde à subir une situation de précarité touchant quelques 11 millions d’âmes.


    sensibilisation des parisiens pour la mission du... parwahedmustapha

    La lutte non violente que les palestiniens ont adopté depuis quelques années déjà, du moins l’autorité officielle dirigée par Mahmoud Abbas, est devenue un standard affectionné particulièrement par les réseaux de soutiens. Or les désintéressements semblent être plus une complicité que de simples insouciances.

    De leur côté l’isolement des militants israéliens qui luttent comme et avec les résistants pour des bases justes de l’Etat d’Israël dénoncent qu’il est originellement fondé sur le racisme, les discriminations, le nettoyage ethnique. Ces propos ont été dits par Ronnie Barkan, opposant israélien, également le vendredi 13 mai de passage à Paris.

    Les objectifs de la journée du 8 juillet.

     arriver ensemble le même jour (vendredi 8 juillet) à l’aéroport de Ben Gourion (Tel Aviv) en provenance de nombreux pays

     refuser de mentir et de se cacher ou de signer des engagements illégaux à ne pas aller dans les territoires palestiniens. Nous n’allons pas cacher le fait que nous venons rendre visite à nos amis palestiniens.

     Nous aiderons les Palestiniens de Cisjordanie à planter ou replanter un maximum d’oliviers sur leurs terres

    Israël redoute une contagion des manifestations qui ont fait au moins treize morts, dimanche 15 mai, et cette fois à l’intérieur des frontières de l’occupant. Le rayonnement du printemps arabe, n’a pas d’égal et agace bien des contre-vérités dont Israël la meilleure démocratie du Proche-Orient.

    Dénoncer le blocus de Gaza a tenu les premiers plans. Cependant Israël impose un deuxième blocus plus sournois sur les territoires palestiniens de Cisjordanie, refoulant des personnes sans motif, humiliant pendant des heures et de manière raciste les voyageurs dont les noms ont une consonance arabe.

    Les questions qui leurs posées n’ont aucun rapport avec la sécurité, comme les prénoms de leurs aïeux, leur religion ou leur connaissance de la langue arabe. Si ce n’est pas du racisme primaire, qu’est ce ça peut bien être ?

     


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  • 2ème PARTIE (1ère partie déjàpubliée) Atteinte à la jeune révolution des jasmins et à la cohésion du peuple tunisien par un appel aux juifs à quitter le pays.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    L’interprétation que toute opinion lucide peut déduire de l’appel de la ministre israélienne de l’Immigration et de l’intégration « Sofa Landver », à l’expatriation des juifs de Tunisie vers Israël, est d’une simplicité à faire entendre que le conflit dit du Proche-Orient n’est pas prêt d’être solutionné. Le pays du sionisme dévoyé, ne lésine point sur les méthodes de la confrontation. La paix attendra, le peut-elle éternellement ?

    Voir en ligne : Pour lire la 1ère Partie : Menaces internes et externes contre la révolution des jasmins.

    Quand la Tunisie transite vers un régime démocratisé et certainement générateur d’un bien-être collectif que la laïcité a déjà grandement favorisé par le passé, entendre cette incitation qui appâte la communauté juive tunisienne est une attaque en règle contre cette candide démocratie maghrébine. L’Etat hébreu offre une subvention exceptionnelle de 2.000€ de plus que pour tous les autres immigrants, à ceux qui viendront de Tunisie.

    Sofa LandverSofa Landver : La ministre israélienne de l’Immigration et de l’intégration

    Elle n’indignera certainement pas toutes les connivences de la spoliation du peuple palestinien de sa Terre. L’indifférence des officines et des puissances qui ont des machinations ailleurs. Comme en Afrique et d’autres pays arabes, dirigés par des despotes mais récalcitrants à la forme désuète d’impérialisme généré par le capitalisme qui n’a rien à proposer aux peuples éloignés et paupérisés par les cercles financiers.

    SUIVRE UN DEBAT SUR LE WEB A PROPOS DE CET APPEL

    Surtout que le matraquage médiatique incessant vient de présenter un attentat, commis pendant la même période en Israël où une femme a trouvé la mort et trente personnes ont été blessées, comme une reprise de la violence dans un conflit qui questionne l’humanité et l’ONU. Cette dernière aussi s’empresse de décider pour d’autres conflits.

    Pendant la même semaine de cet acte, et suite aux roquettes lancées sur des territoires occupés que les résolutions onusiennes désignent comme relevant du futur Etat palestinien, 8 palestiniens ont trouvé la mort dont 3 enfants. La riposte israélienne a été très peu mesurée et révélée, tant le nombre de victimes que pour les moyens employés. Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad a condamné en déclarant « Il est honteux, après tous les torts causés à notre peuple, (...) sous des slogans et des appellations creuses totalement incompatibles avec notre quête légitime de liberté par des moyens pacifiques. »

    Cette disproportion de la violence d’Israël, par rapport à une résistance armée d’outils artisanaux et confrontée à une colonisation expansive et illégale, mine la perspective de paix en conformité avec la légalité internationale. L’occupation de nouvelles terres prises, par l’exil et l’extermination des palestiniens, dans le projet d’un Etat hébreu qui est isolé dans la diplomatie international mais soutenu par l’occident décadent, est basée aussi sur le regroupement des juifs sur des sols volés à leurs légitimes possédants.

    Maintenant que les juifs tunisiens taisent ce genre d’appel agressif, cela relève de la conscience colonialiste et spoliatrice de laquelle certains pays, habitués à la domination, tirent une idéologie qui sévit encore, malgré le déphasage après les indépendances des années 50 et 60. Roger Bismuth, président de la communauté juive en Tunisie et ancien membre du Sénat tunisien, note qu’il n’y a aucun changement d’attitudes chez les nouvelles autorités issues de la Révolution des Jasmins, mais n’exclut pas de rejoindre, lui-même, l’Etat colonialiste.

    De même que la présentation médiatique de la résistance palestinienne comme du terrorisme appartient à cette ligne, de conduite éditoriale pour les médias, de création d’Etat sur les ruines des maisons détruites sous les yeux des familles délogées et les corps de tous résistants à cette colonisation dite du « peuple élu ».

    L’agence de presse officielle TAP, a rapporté la réaction des autorités tunisiennes, fraîchement installées, à propos de . Elles expriment leurs « vive condamnation et refus catégorique » et dénoncent que la déclaration de la ministre israélienne « constitue une ingérence manifeste ».


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Première Partie : Les "fascislamistes" tunisiens, isolés du mouvement révolutionnaire, sont dénoncés par Ennahdha.

    Les nouvelles autorités tunisiennes survenant de la révolution qui a léguée un indélébile exemple dans la région et une aura sur le monde, entament une nouvelle époque dans l’adversité régulière des ennemis logiques et attendus. Prévisibles, ces attaques rentrent les théories de leurs porteurs qui se situent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Et ayant le même objectif, celui de porter atteinte à la cohésion nationale.

    Alors que le pays lui-même doit consolider ses nouveaux acquis, selon la volonté populaire qui a voulu, par la fabuleuse révolution des jasmins, la probité des dirigeants et a exigé la démocratie, les prévisibles travers surgissent. Ils restent des indicateurs vivaces pour l’observation mondiale, pourvu qu’on ne les taise pas et qu’on les traite, sans distinctions de l’un ou de l’autre. La Tunisie a, plus que jamais, maintenant besoin de la solidarité politique internationale.

    Deux atteintes graves viennent d’être portées à cette jeune révolution tunisienne qui a ébloui plus d’un et a généré des conséquences probantes dans le monde arabe. L’une est signée de l’obscurantisme islamiste endogène, qui est isolé car peu ancré dans les mœurs politiques du pays. Et l’autre exogène est fabriquée par Israël.

     
    Deux fléaux qui disent long, par une cruauté menaçante, criminelle et déstabilisatrice, dans les faits de l’actualité vécues par les peuples, à l’instar de toute l’humanité, de cette région du monde. D’ailleurs l’antagonisme est entre ces deux ennemis de la paix, où qu’elle puisse être. Eux seuls croisent leurs armes !

    L’interprétation que toute opinion lucide peut déduire de l’appel de la ministre israélienne de l’Immigration et de l’intégration « Sofa Landver », à l’émigration des juifs de Tunisie en Israël, est d’une simplicité à faire entendre que le conflit dit du Proche-Orient n’est pas prêt d’être solutionné. L’appel net au devant la précarité sociale des juifs tunisiens, en l’associant à la menace islamiste. La première n’existe pas, et la seconde est bien en-deçà des réalités tunisiennes.

    Tandis que les fanatiques locaux, de l’islamisme, absents et inopérants lors de la revendication populaire qui a destitué Ben Ali, est loin d’être forte ou propagée. Indéniablement l’islamisme a été contenu, et nombreux observateurs le considèrent comme une page dépassée par l’histoire contemporaine du monde arabe.

    Après la réussite de la révolution des jasmins, des islamistes se sont pris aux prostituées. Puis à leurs compatriotes des autres confessions, chrétiens surtout. Car la mort d’un prêtre a bien marqué les esprits. Envers les juifs tunisiens qui connaissent des déboires comme partout dans le monde, la manifestation islamiste du 14 janvier a montré la faiblesse du fascisme vert en Tunisie.

    Lors du passage de cette marche, d’ailleurs sans grande foule, au niveau devant de la grande synagogue de Tunis, les intégristes avaient proféré des propos antisémites. Ce qui a offusqué d’abord et sans distinctions tous les tunisiens. La société civile tunisienne a unanimement condamné de tels cris d’exaltés. Les autorités les ont qualifiés de tous les noms. Y compris le mouvement islamiste Ennahda a désapprouvé.

    LE PEU DE MONDE DEVANT LA GRANDE SYNAGOGUE DE TUNIS, lors de la manifestation du 14 janvier

    Par contre, mener une politique sioniste ouvertement mensongère, conflictuelle et inappropriée à la paix, se dessine à travers cet appel officiel de l’Etat hébreu. Il est d’abord un danger pour les juifs du monde entier. Comme l’est le terrorisme islamiste, il fait plus de victimes parmi les musulmans qu’ailleurs.

    Deuxième Partie : ISRAËL porte atteinte à la jeune révolution des jasmins par le mensonge et à la cohésion du peuple tunisien par un appel aux juifs à quitter le pays contre rémunération.

     


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  • En attendant que les monarchies arabes ne soient plus jamais au devant des Etats sans liberté.

    Dans cet article : DERNIERES SEQUENCES VIDEOS DES MANIFESTANTS QUI S’EN PRENNENT AUX SYMBOLES DES ASSAD (Père et Fils)

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    L'évolution du printemps arabe avec une fronde plus soutenue au Yémen, en Syrie et en Libye. Cependant les revendications sociales, imbriquées à celle de l'alternance démocratique au niveau des pouvoirs, ne sont pas reconnues. Car des dictateurs gênent lepeuples plus que les injustices entre classes sociales.

    Le printemps arabe déploie, à plusieurs pays, son processus de renversement des régimes honnis par leurs administrés d’abord et largement isolés au niveau international. Les despotes que visent les soulèvements sont tous coupables des pires pratiques que subissent leurs peuples. Et sont aussi sans aucune ouverture crédible dans la mondialisation débridée qui les isole davantage... l’avancée démocratique se poursuit.

    Parmi les régimes arabes élus à d’imminentes destitutions, on trouve au premier palier des républiques qui lorgnaient vers un genre de féodalité, par l’héritage du pouvoir qui s’est manifesté en 1er lieu en Syrie, avec la configuration d’escroquerie népotiques.

    Les féodalités, de leur côté, redoutent que leurs trônes ne soient contestés, et se livrent à une réprimande inhumaine souvent peu rapportée par les médias. Le Maroc, par exemple, colonise depuis 35 ans le Sahara occidental et détient le monopole mondial de la drogue dite douce. Alors que Bahreïn, la Jordanie et l’Arabie Saoudite vivent de flagrants et indescriptibles déficits de démocratie, sans que l’on les désigne...

    D’abord, celui de la Libye qui est sous le double feu guerrier des insurgés et de la coalition chargée d’appliquer la résolution 1973, risque de tomber le premier. Celui du Yémen dont le président Saïd promet de partir et ne cherche plus à perdurer, est visé par les frappes des « islamofascistes » affidés à Al-qaïda. Ce pays, des plus tribales des pays arabes, est celui dont est originaire la famille de Ben Laden et où sont installés des camps d’entraînement. Nombreuses têtes du terrorisme international y ont trouvé refuge, en étant souvent des yéménites. La nébuleuse islamo-terroriste Al-Qaïda a eu largement le temps de s’y implanter.

    L’Algérie se contente d’un noyau dénommé la CNCD qui chaque se présente sur le pavé pour manifester, et se fait endiguer par les forces de l’ordre. Ayant aussi exprimé son soutien à Kadhafi, il se présente comme celui qui couve le plus ancien, depuis le 1er novembre 1954, modèle de gouvernance entaché de criminalité, de corruption et d’exclusion de ses propres habitants catégorisés selon leur soif, ou pas, de liberté.

    Alors que la Syrie est désormais le pays où le régime est grandement harcelé, après avoir, sans pudeur aucune, apporté son soutien à Kadhafi. Qui pouvait s’imaginer avec le régime répressif syrien que des manifestants s’en prennent aux symboles majeurs du « Baath » l’indécrottable parti unique ? Les séquences vidéo qui sont apparues sur le Web montrant les destructions des affiches ou statues de la famille régnante des Assad, ont étonné plus d’un.

    Mais elles ont grandement marqué le signal donné au début d’une fin d’un règne quasi inacceptable. Celui qui a déclenché le plus exécrable mode de transmission antidémocratique du pouvoir, dans le monde arabe, du père au fils dans un système qui a la prétention de la république. Les visages du Président Bachar al-Assad et de son père, Hafez al-Assad, sont partout sous formes d’affiches, et de peintures sur les immeubles ainsi que des statues innombrables.

    Inspiré par des révolutions de l’Egypte et la Tunisie, les protestations en Syrie ont été timides puis ont pris de l’ampleur depuis le 15 Mars. Et suite à un premier appel à manifestations datant du 5 Février qui a attiré peu de foule. Puis à partir le 18 mars 15 enfants ont été arrêtés, pour avoir écrit des graffitis anti-régime. Ce qui a déclenché, le jour-même, une manifestation d’une ampleur surprenante. Elle s’est soldée par la mort de trois personnes, tuées par les forces de l’ordre.

    Déclenchant aussi la propagation des cortèges de protestataires plus décidés au niveau du pays. Des milliers de personnes sont sorties exprimer leur désaveu du gouvernement, et du président Bachar Al-Assad comme le despote à destituer. A Damas, Alep et dans plusieurs autres villes, des dizaines de manifestants ont été arrêtés. Alors que cœur de la contestation se situe depuis et jusqu’à dans la ville méridionale Daraa. Où au moins 37 personnes ont été tués, alors que certains rapports indiquent 150 décès.

    Les protestations les plus vastes à l’échelle nationale depuis le début des soulèvements ont été le 25 Mars sur ce qui est maintenant dénommé "vendredi de la dignité". Au moins 24 décès ont été signalés à ce jour.

     


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