• Toutes nouvelles activités, est vouées à l’innovation sinon elles n’ont rien de neuves.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Nos sujets CRISE DU CAPITALISME – à lui-seul arrogant et inhumain -

    La crise montre que la macro-économie sert l’essor économique global, comme en Chine ou au Brésil, sans distinction nombreux secteurs sont emportés et soulevés vers le haut. Sans que cette avancée touche avec efficience la social-économie des microcrédits, particulièrement dans les pays fortement touchés par la récession.

    C’est en Inde que la ruine, d’ailleurs partielle, des microcrédits est ressentie. Non pas comme conséquence directe de la crise que redoutent les géants du monde, mais parce que l’expérience est arrivée à maturité et le nombre de bénéficiaires est assez large. La micro-économie s’avère un dépannage sans une efficacité infaillible, quand le bénéficiaire n’est pas très créatif. Son précurseur Muhammad Yunus, un autre champion de Yes We Can, à travers l’institution bancaire « la Grameen Bank » au Bangladesh, a donné espoir à nombreux pays pauvres. Mais c’est le premier à constater le freinage.

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    Actuellement les leçons sont tirées. Seules les TPE (Petit Entrepreneur) épris de problèmes actuels écologiques et inventifs, comme en technologie, s’en sortent. Elles ont l’innovation dans le parcours qu’elles ont investi. Même l’artisanat s’il ne répond pas à l’exigence de fabriquer des produits sous pénurie et ayant une forte demande locale, ne trouve ses comptes.

    Les 6 à 10 millions de petits crédits, de 100 à 2000€ contractés, sont dans l’impossibilité d’être remboursés, notamment en Inde et au Bengladesh. Les suicides des endettés sont devenus les situations fréquentes pour les populations dont la précarité est au centre de leur subsistance.

    Cette pratique des micro-financements n’a pas été dans les critères, prise en compte comme vecteur potentiel, de relance ou de dépassement de la crise en occident. Où l’ancrage d’un capitalisme, à jamais arrogant ne laisse pas place à de nouveaux entrepreneurs, n’est plus à prouver. D’abord elle n’a pas été considérée comme issue ardue, du peu égard à son originalité, à la crise et ce qui est rationnel. Puisque la macro-économie, branchée au développement, est plus porteuse d’espoir.

    Et elle est surtout perçue comme une méthode exclusive des pays pauvreshttp://i.ixnp.com/images/v6.53/t.gif. Et pour laquelle on se mobilise, en occident des fois, en direction de ces pays sous-développés. Avec souvent des mouvements humanitaires, se disant creuser des puits au Sénégal ou au Mali ainsi que la promotion de la femme africaine. Ensuite, il s’avère que les bénéficiaires, en occident, sont plus les classes moyennes car plus initiées à l’entreprenariat, selon le premier Rapport de l’Observatoire de la Microfinance, publié en 2009http://i.ixnp.com/images/v6.53/t.gif, sur la situation en France. Or celle-ci ne peut réussir à se développer dans un pays comme la France qu’en collaborant étroitement avec le secteur bancaire traditionnel.

    Et dès lors que les banques traduisent une autre perception avec l’exclusion des moins solvables de sa clientèle, et sont plongées dans la tourmente d’une crise qui gangrène leurs us commerciauxhttp://i.ixnp.com/images/v6.53/t.gif, comment s’imaginer un avenir aux PME (Petite et Moyenne Entreprise) et TPE (Toute Petite Entreprise) ? Avec la mise en place de financements en mesure de les hisser comme acteurs dans la sortie de la crise.

    L’engrenage où est pris le capitalisme tourne à une austérité plus drastique envers ceux qui ne résistent pas aux déploiements des économies émergentes sur leurs territoires. par la récession.


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    Les salaires des pays avancés dans le rouge, quand le chômage bat son plein.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Selon le BIT (bureau International du Travail) qui vient de publier son rapport 2010, le deuxième publié par le BIT sur ce sujet depuis 2008, les écarts entre les salaires des pays riches et ceux dits « émergents » se réduisent à une vitesse hallucinante, depuis la crise. En Asie plus de 20% d’augmentations, quelques 15% dans les pays de l’Est européen, mais d’à peine 2% au maximum dans les pays dits riches. Donc il y a un certain rapprochement qui convainc du reflux causé par la crise qui n’a pas encore dit son dernier mot ! 

     

    Dans le contexte de crise insurmontable, latente et presqu’incompréhensible, s’établit une angoisse morne dans les pays tenaces à croire encore que le convalescent capitalisme, a encore un quelconque avenir. Elle a amputé de moitié la croissance mondiale des salaires en 2008 et 2009, indique ce rapport publié mercredi. Dans sa forme actuelle et qui est aussi bien archaïque que décadente, le capitalisme ne justifie guère plus désormais à la fois la« Taylorisation » et la « Standardisation ». Ses modes productifs sont devenus obsolètes. Un productivisme plus inhumain a bien été promu et soutenu la mondialisation, depuis les choses ont bougés et d’autres essors soutenus largement par des mouvements populaires ont gagné leurs grades.

    L’analyse concerne de 115 pays et territoires, soit 94% des quelque 1,4 milliard de salariés du monde. Intitulé « Rapport mondial sur les salaires 2010/11 – Politiques salariales en temps de crise », elle indique que la hausse mondiale des salaires mensuels moyens s’est ralentie, à la veille de la crise, de 2,8% en 2007. Puis tirée vers le bas à 1,5% en 2008 et 1,6% en 2009. Sans la Chine, la croissance mondiale du salaire moyen tombe à 0,8% en 2008 et 0,7% en 2009.

    La notion de salaire exclut donc les gains des travailleurs indépendants et ne s’applique qu’aux travailleurs salaries. Ces derniers représentent environ 86% de la population active dans les économies avancées, mais cette proportion tombe a environ 35 pour cent en Asie et à moins de 30 pour cent en Afrique 13. Tandis que dans les pays avancés la part des hommes et des femmes dans l’emploi salarié est a peu près égale, la proportion des salaries de sexe féminin en Asie du Sud et dans l’Afrique subsaharienne est nettement inferieure a celle des hommes.

    L’automatisation, les délocalisations, les industries gravement polluantes et la composition des acteurs industriels, ont préférence au statut de sociétés transnationales. Ces itinérances économiques sont éprises d’exister auprès desparadis fiscaux et les régions du monde à moindre coût de la main-d’œuvre. L’appartenance classique des richesses n’a aucune ressemblance avec celle du 3ème millénaire. Une confiance en Chine, au Brésil et un degré moindre en Inde, des régimes de gauche sont la preuve qu’ils ont dépassé l’ère des grandes famines, et surtout des disparités insupportables.

    Le clonage reproduisant à l’identique les places boursières, a créé des enfers aux entrepreneurs qui s’assoiffent de financements et de vrais cage de prédateurs à l’image de Bernard Madoff, qui était, comme même il faut le répéter, à la tête de Wall-Street. Si le FMI, l’OCDE et le G20 (ou bien son corolaire le G7) ET MÊME L’ONU, qui sont des forums d’une autre forme qu’une place boursière, telle celle où le plus grand escroc de tous les temps a pris 50 milliards sans qu’on puisse récupérer autre richesses que son slip et ses pantoufles, ces opérationnelles consultations (re) structurent encore les injustices.

    Le pouvoir d’achat s’abaisse, touchant plus de populations que par le passéaccoutumées à une faste consommation, au-delà des symptômes d’inégalitaires traditions ! La crise vécue comme un drame médiatique. Mais pour l’observatoire qu’est le BIT qui a au menue de sa mission l’activité professionnelle, deux données se clarifient. La perte des emplois et les baisses de salaire induisent une aggravation de la récession. D’une part les exportations sont en déchéance, du fait que les marchés du passé sont fournis désormais par nombreux pays émergents. Et d’autre part, les revenus des ménages qui ont réussi à demeurer en activité, destinés à une consommation, habituellement montrés comme indicateurs du bien-être, se réduisent. La reprise des pays dits riches dépendra, au moins en partie, de la capacité des ménages à utiliser leur salaire, pourvu qu’ils les aient en hausse et en adéquation avec l’inflation, pour augmenter leur consommation.

    Selon M. Somavia. « La stagnation des salaires fut un important élément déclencheur de la crise ; elle continue d’affaiblir la reprise dans de nombreuses économies …/… Nous sommes face à un monde où la demande globale est insuffisante alors que d’immenses besoins demeurent insatisfaits et que le chômage se maintient à un niveau élevé. Les responsables des politiques macroéconomiques doivent reporter leur attention sur l’emploi et la fixation des salaires afin de renforcer la timide reprise et de traiter les déséquilibres socioéconomiques à long terme. »

     


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  • La légalité internationale ne peut être crédible et juste que si des nations, impulsées par leurs peuples, se réveillent pour lui donner respect. Et si cette légalité  les peuples des souffrances comme les guerres, qui s’en détournerait comme pour le cas de la solidarité ? Mépriser l’aspiration, donc écraser leur volonté, mène aux injustices. Le combat des 11 millions de palestiniens pour la couverture de leur souveraineté dans le cadre d’un pays, un Etat viable, reste vain sans des réactions adéquates des peuples...

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    Le cas du peuple palestinien dont l’injustice de la colonisation, entendre la spoliation, ne cesse d’être aux premiers plans dans le fracas des actualités, dans les hauts gestes de solidarité et dans les actes politiques qui aspirent à changer le monde, est dans cette optique, faute d’être traité de terroristes. La panne des négociations des deux parties en conflit, palestiniens et israéliens, est causée par la poursuite des colonisations sur des terres revenant à l’Etat palestinien dont les confins sont tracés par cette légalité internationale, en 1967.

    NOS ARTICLES SUR LE CONFLIT

    La reconnaissance d’un Etat palestinien aux frontières d’avant 1967, par nombreux Etats sud-américains, mise en sourdine par nombreux médias occidentaux, reflète un dérangement de la situation actuelle dans les relations internationales. Israël mise à l’indexe fait profil bas, n’a-t-elle pas eu des images qui l’ont agacées de Chavez exprimer sa fierté de partager le camp anti-impérialiste ? En occident on préfère taire que Cuba, en premier lieu, a reconnu l’Etat palestinien, alors que l’humanité va à sa déclaration à l’ONU dans quelques jours. Puis suivie comme une traînée de poudre à tous les pays gouvernés par des régimes de gauche (Brésil, l'Argentine et l'Uruguay). Ceux qui promettent officiellement cette reconnaissance en 2011, sont plus nombreux et n’ont pas été aussi rapportés à l’opinion. Seul le dernier de l’Argentine est affiché finalement des les presses occidentales, avec un étonnement. Or c’est plus large.

    La Ligue Arabe compte demander avant de l’année 2010, au Conseil de sécurité de l'Onu, de proclamer la création de l'Etat palestinien, à l'intérieur des frontières de 1967. Israël a d’ores et déjà annoncé qu'il s'agissait d'une mesure unilatérale à laquelle il réagirait avec fermeté. Ces dernières années, cette ligue s’est abstenue de mettre son ingérence dans la gestion du président Mahmoud Abbas.

    Barack Obama le souhaitait pour 2011 et Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a à maintes reprises déclaré : « Israël a le droit de se faire appeler comme il veut mais nous, nous avons reconnu l’Etat d’Israël. La résolution 181 de l’ONU stipule la création d’un Etat juif aux côtés d’un Etat arabe avec Jérusalem comme capitale internationale ».  

    NOS ARTICLES SUR LE CONFLIT

    Le combat des 11 millions de palestiniens pour la couverture de leur souveraineté dans le cadre d’un pays, un Etat viable, reste vain sans des réactions adéquates des peuples qui exigent de leurs dirigeants de mettre cette cause dans leurs positions et actions extérieures. Livrés à l’errance et expatriés, de cette population, dont rarement le nombre est donné, ils sont le double des actuels habitants de l’Etat hébreu. Alors que ce dernier rameute et racole encore de l’accueil migratoire,  causant injustement et illégalement la colonisation, telle est la déchirure à l’origine du conflit du Proche-Orient. Ce dernier est et le sera davantage dans l’insécurité dans le monde. La réforme de l’ONU aussi, qui est devenue une nécessité de notre temps peut apporter, à toute l’humanité, nombreuses solutions aux conflits et la fin de plusieurs misères.

    Alors les chefs d’Etat occidentaux, en l’occurrence Barack Obama et Nicolas Sarkozy, se préoccupent des élections ivoiriennes, le cas des palestiniens continue d’être soumis au mépris d’une complicité criminelle. Chose qui ressemble à une priorité ou une urgence, mais le sentiment d’autres décideurs est axé sur la question médiane, le conflit dit « israélo-palestinien ». Et comme le capitalisme agonisant pourtant avec l’avancé contradictoire des pratiques de droite, il est hors champ de ressentir une harmonie dans les relations internationales. Quand l’un se préoccupe d’un sujet et l’autre se dérange pour ce qui est établi, comme le blocage des résultats des élections ivoiriennes.


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  • Nacer Meddah, soupçonné de sensibilité à gauche, relevé de ses fonctions.

    Des avis laissent croire que Nacer Meddah s’attend à une promotion. Mais c’est le contraire qui est plus supposé, car sa partance  est incompréhensible. D’autant plus, en Franche-Comté, où il est arrivé en avril dernier, il a chaque jour démontré une présence sur le terrain.

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    Nacer Meddah, un préfet issu de la diversité a été relevé de ses fonctions sans la moindre clarté envers les administrés, les médias et même les responsables politiques locaux de la région où il officiait.  A première lecture il dérangeait, comme un cadre déployant un dynamisme faisant de l’ombre aux cadres élus de l’UMP, le parti de la majorité présidentielle, par un dévouement inconnu par le passé.

    La panne de l’intégration en France est encore une des références sombres dans un système qui a le privilège de Machiavel en poupe. Le principe décide et sévit. Dans le contexte de crise, où la paupérisation de larges franges de la population sont poussées sans défenses à la précarité par l’accentuation du chômage, s’en passer des cadres qui travaillent pour juguler l’élargissement de la précarité, devient un manquement à la cohérence du discours officiel. Le traitement de Zidane montre de quel argument est construite l'exclusion. Alors que pour d'autres cas comme Fadela Amara, la stigmatisation des jeunes est son fond de commerce et même le principe fondamental de son action.

    On en parle d’autres discriminations que celles quasi courantes. Dernière constatation de certains médias, par exemple il est difficile, quand on a un prénom américain genre Kevin, d’être admis dans les cercles bloqués dans la tradition hexagonale. Etre dans la peau d’un banlieusard appelé Kader ou Mohamed, puis voir à la télé une telle dépêche sur Kevin, donne le tournis.

    Mercredi 25 novembre en conseil des ministres, Nacer Meddah, préfet de la région de Franche-Comté, a été congédié de ses fonctions. Une décision qui laisse la sensation habituelle, que seule l’inexplicable exclusion soit la raison. Maintenant que le concerné lui-même n’a pas divulgué la cause, comme fut le cas du sous-préfet Bruno Guigne révoqué pour avoir émis son opinion son opinion concernant les criminels de guerre de tsahal, nous en sommes au stade des questions.

    La pratique habituelle

    Depuis des lustres des sous-citoyens de la France qui a émis au reste du monde la notion des droits de l’Homme, ne savent où donner de la tête quant au traitement qui leur est réservé. L’origine maghrébine est dans le collimateur de tous les bannissements, proportionnellement au nombre des autres concitoyens ayant une origine allochtone. Notamment aux africains par exemple.

    Généralement les nominations de préfets sont décidées en conseil des ministres, ce fut le cas. Mais habituellement on émet en même temps les nouvelles affectations auprès d’autres collectivités, ainsi que celles des remplaçants. Pour Nacer Meddah, aucune annonce n’est venue étayer la vérité, expliquer les circonstances de son départ. Laissant moult réactions des cadres locaux dans le désarroi suite à ce limogeage.

    Une surveillance de médias américains, du « Projet de justice Société ouverte », installée en plein centre de Paris et dans le réseau de transport, la station Chatelet (RER plus Métro) et a émis ce rapport. Qui dit les jeunes noirs et arabes sont de trois à quinze fois plus susceptibles d'être arrêtés par la police que leurs homologues blancs. Les Noirs sont entre 3,3 et 11,5 fois plus susceptibles que les Blancs d'être arrêtés, tandis que les Arabes ont été arrêtés entre 1,8 et 14,8 fois plus que les Blancs. L'étude a également observé que l'origine ethnique et les styles de vêtements font que les gens risquent d’être arrêtés. 

    D’après les premières interprétations Nacer Meddah est soupçonné de sympathies avec la gauche. Dans la situation où l’offensive de la droite est à son apothéose, on ne recule devant rien. Pierre Moscovici,  le confirme : « il s'agit d'un limogeage politique voulu par les députés UMP de la région ».


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  • Des ingénieurs, des médecins et des élites, soumises aux ordres des prédateurs de la "Kléptocratie", préfèrent quitter le pays et vivre clandestins à l'étranger.

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    Quand la tendance de la migration des algériens s’est inversée dès l’année 1980, après la mort de Boumediene, les anthropologues ont cru à une ponctuelle attitude. C’est-à-dire, après la trêve marquée par les retours suscités par la révolution industrielle (des années 70), la reprise des partances était vouée, avait-on cru, à un arrêt in-extrémis, ou du moins ne pouvait guère continuer. 

    Mais vite le phénomène a été reconnu comme le début des nouveaux exils et d’une ampleur hallucinante et inattendue. Surtout ils tentaient de nouvelles populations, dont celle les mieux formées, ce qui était constaté plus destructeur. Le contraire de la décennie précédente, des années 70 où quelques 80 000 émigrés, algériens répartis entre la France et la Belgique ont déchiré leurs titres de séjours,  sont revenus s’installer dans leur pays d’origine. Avec le temps, partir est devenue la panacée la plus appréciée, pour s’évader de la gouvernance officielle basée sur l’exclusion.

     

    A l’époque, les années 70, de la fabuleuse pièce théâtrale de Kateb Yacine « Mohamed prend ta valise » qui avait fait une grande tournée dans ces 2 pays européens, le retour au pays était dit « le retour de la fierté ». Ce spectacle avait pour la première fois, dans l’histoire de la diaspora algérienne en Europe, permis aux émigrés d’aller massivement aux salles de théâtre. Surtout un ardu programme d’industrialisation offrait des postes de travail en Algérie.

     Une diaspora plutôt qu’une immigration, pour rompre avec tous les trafics du dirigisme exécrable de ses clientélismes.

    Hélas, rapidement le flux vers d’exogènes lieux s’est avéré irréversible. Et allait prendre de l’ampleur jusqu’à devenir le fléau Haragas qui pousse les jeunes algériens à quitter leur pays dans des embarcations de fortune. Dernier fait en date du 1er novembre 2010, 9 danseurs du ballet national partis faire une représentation au Canada ont faussé compagnie à leur amis qui sont au nombre de 15. Ils ont fuis de leur hôtel et se sont évaporés dans la nature.

    "Haragas" : un film algérien sur les risques de l'immigration clandestine

    Si la France est restée la principale destination des partances, de nouveaux horizons se distingués sur le continent européen. Parmi les premiers, ce fut d’abord l’Espagne, pour la raison de mitoyenneté géographique. Et dont l’essor économique, amorcé dès les années 70 comme l’Algérie, a appâté les algériens, à l’instar de la considérable masse de marocains. Ensuite tous les pays européens sans exception commençaient à accueillir des algériens. Mais surtout c’est le Canada, ainsi qu’à degrés moindre les USA, qui était choisi grâce aux facilités d’installation.

    Les sociologues se sont alors questionnés : Pourquoi même dès les débuts des années 80 ? Alors qu’aux premières années de cette décennie les choses allaient relativement bien et Chadli, qui a succédé à Boumediene, avait fourni le slogan « Pour une vie meilleure » ? Même confrontés au racisme dont ils sont souvent victimes, les jeunes algériens préfèrent quitter le pays.

    La mise au point de l’exclusion a été élaborée au sein de l’ex parti unique, dont la tête pensante n’était autre que les arrivistes de la guerre de libération. Même la pseudo-légitimité historique, qui devait laisser les dirigeants du FLN historique diriger le pays, a été trahie. Aït-Ahmed et son acolyte Benbella qui ont commencé leur carrière de nationaliste avec le braquage de la poste d’Oran, l’acte illustre le genre d’aventuriers auxquels les algériens ont vu leur destin se tracer, ont été écartés depuis des années. Boudiaf s’est tranquillisé dans son exil marocain. Une foule d’arrivistes a pris le pouvoir avec une volonté affiché de ne laisser bouger que leurs adeptes et autres affidés, une flopée d’opportunistes.

    Les rigoureux, les honnêtes et les plus compétents qui ne peuvent pas adhérer à la débandade, qu’allait prendre le cheminement des affaires du pays, n’avaient aucun autre choix. Aller sous des cieux, qui au moins leur permettaient de ne pas assister à la décadence. D’une part, la montée de l’obscurantisme financé et pleinement érigé en système par les sbires d’une médiocrité qui a accouché en final d’un certain Belkhadem, après d’illustres. Et d’autre part leur écartement, qui est la grande manœuvre, consiste à leur imposer le silence face la criminalité dans les rouages, faite de corruption et de détournement.

    Surtout de placer à la tête des institutions de vrais incompétents, pour les diriger et les exploiter de la manière la plus inhumaine. Avec la mission première censurer tous réactifs réflexes aux prédations à ciel ouvert. Un ingénieur formé dans l’école algérienne qui a passé des nuits blanches pour réussir ses études, se retrouve soumis et subalterne à un analphabète, sinon un pistonné fils d’anciens membre de nomenklatura sachant juste parler et même une personne ne faisant qu’engranger quotidiennement et sans relâche des bénéfices de son poste. 


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