• Une nouvelle nation africaine est née, dernier pays à voir le jour dans le monde. Après plus de 5 décennies de combat, le Sud-Soudan est le 54ème Etat du continent dit « noir ». La célébration devait éclater à partir de minuit, la seconde zéro de la naissance un nouveau pays. La partition du Soudan a une longue histoire, carrément datant du 18è siècle.

    Depuis le milieu des années 1950, avant même que le Soudan ne se rebelle contre le joug colonial britannique en 1956, les Soudanais du sud se sont soulevés pour la couverture pleine de leurs droits. Le Soudan, l’ex plus grand pays d’Afrique, a une ligne de faille exceptionnellement claire. Deux types de populations, habitants des régions distinctes...

    LA PLUS INFAME VIDEO DES ISLAMISMES DU SOUDAN QUE LES DIRIGEANTS DU NORD AUTORISENT

    La lutte du Sud a explosé avec une rébellion très engagée pendant les années 1960, et a connu un sursaut de mobilisation lors des années 1980. Le gouvernement soudanais a réagi brutalement, en bombardant des villages et lâchant des milices arabes qui ont massacré des civils, et mettant en esclaves des enfants du sud.

    Cette distinction entre le Nord et le Sud a été renforcée et soulignée par les colonisateurs britanniques, tout au long l’occupation anglaise qui ne pouvait aussi l’effacer. Le sud constitue le (1/3) un-tiers du pays, dont la population est presque dans sa totalité animiste et chrétienne. Alors que la majorité est musulmane et est au nord, perçue totalement dominé par les Arabes.

    Les groupes chrétiens du Sud-Soudan ont manifesté leur volonté d’existence depuis le 19ème siècle. Et leurs efforts, incessants, ont porté fruit en 2000 quand George W. Bush a été élu président des Etats-Unis. G. W. Bush a mis le Soudan parmi les premiers points de son agenda de la politique étrangère des USA.

    Et en 2005, le gouvernement américain a poussé les rebelles du Sud et le gouvernement central - à la fois las de la guerre et enfermé dans une impasse militaire - de signer un accord de paix global qui garantit aux sudistes du droit à la sécession. Ce samedi, un homme a brandi un panneau où été inscrit "Merci, George Bush."

    Des milliers de fêtards ont partagé cette joie dans les rues torrides de Juba, la capitale d’un Etat qui ouvre les yeux, pendant les heures précédant l’aube. Le samedi, d’énormes drapeaux ont été levés, sous des chants, avec des danses et nombreuses personnes joyeuses ont sauté sur les toits des voitures.

    Ce jour aussi, du 10 juillet, parmi les activités pour célébrer cette naissance, les nouvelles autorités sud-soudanaises ont organisé un match amical de football. Entre leur équipe nationale et celle du Kenya, une manière de lancer aussi la fédération nationale (de Foot) qui aussi un sport spectaculaire et prisé par la population.

    La déclaration d’indépendance, s’est faite avec une lecture à haute voix dans la matinée, mettant en allégresse la population qui n’a pas cessé de la manifester. Elle a eu lieu en présence en d’un gratin de chefs d’Etats représentant toute l’Afrique, et y compris le président de l’ancien pays le Soudan, Omar Hassan al-Bashir.

    Etaient présents, entre autres représentants des pays africainsRobert Mugabe, le président du Zimbabwe, Jacob Zuma, d’Afrique du Sud ; Meles Zenawi, Premier Ministre d’Ethiopie ; Teodoro Obiang, président de la Guinée équatoriale et le président du l’Union africaine ; Mwai Kibaki, président du Kenya, et Yoweri Museveni, président de l’Ouganda.

    La joie de la population à Juba


    Omar Hassan Al-Bashir,un islamiste qui n’a rien à envier aux talibans dans la gestion de la société de la société soudanaise et la gouvernance de l’Etat, a été largement applaudi lors de son passage devant la foule, car il a laissé-faire. Alors qu’il est pleinement suspecté de crimes de guerre, contre la population du sud. Vers le milieu des années 2000, la politique de la terre brûlée fut une des tactiques, en lien à la crise au Darfour, dans l’ouest du Soudan. La CPI (cour pénale internationale) l’a condamné, pour aussi cette domination des tribus du nord avec des violences sur les populations du sud.

    Le gouvernement central a toujours semé des divisions parmi les Sudistes, en tournant les groupes ethniques les uns contre les autres. Mais vainement, l’aspiration d’indépendance prenait toujours le dessus. Certaines des violences les plus innommables, comme le massacre de Bor en 1991, quand des enfants ont été empalés sur des piquets de clôture. Certaines violences ont marqué les esprits


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  • Turquie : menace sur la laïcité.

    Il était déjà difficile de croire qu’un Etat résolument laïc admette qu’un parti religieux le dirige. Du fait que la croyance qu’une sécularisation irréversible a eu le temps de s’ancrer dans la société, en consolidant l’esprit de liberté de croyance, et au sein des institutions qui supervisent les rapports entre les composantes humaines. La Turquie voit déboucher, désormais son expérience de faire cohabiter deux projets fondamentalement antagoniques, sur un mur qu’il faut franchir ou démolir.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Plus de 40 militaires de hauts rangs, parmi eux quatre généraux, soit un dixième du commandement supérieur de l’armée, et quelques 250 militaires de différents grades, sont accusés de complot contre le gouvernement du Premier ministre Tayyip Erdogan. L’avancée des islamistes du parti APK pour le contrôle de l’armée s’est faite avec une main basse faite sur l’institution d’abord sur la justice. Elle passe depuis quelque mois à l’escalade, avec un projet de nouvelle constitution qui risque de dénaturer complètement l’héritage moderniste de Mustafa Kemal Atatürk. Et les militaires qui ont, depuis des décennies, joué le rôle de gardiens de ce projet de société sont sur la défensive.

    Une crise couvait depuis l’arrivée des islamistes au pouvoir. Elle arrive au point de non-retour avec la démission du Chef d’état-major général Kosaner Isik, qui l’a déposé, vendredi 29 juillet, avec les principaux commandants de l’armée de terre, de la marine et armée de l’air. Ce nouvel fait, du départ des généraux a provoqué des remous dans l’armée. Comme il a été grandement ressenti dans les bourses mondiales.

    ISIK KOSANER - Le chef d’état-major démissionnaire.

    Dans un message d’adieu à « frères d’armes », Kosaner a ouvertement dit qu’il était impossible de continuer son travail. Puisqu’il ne pouvait pas protéger les droits de ses hommes détenus, en conséquence de ce qu’il a ouvertement désigné un processus vicié de l’appareil judiciaire. Insistant : « Il est impossible d’accepter leur détention comme étant en ligne avec les principes du droit universel, la justice et des valeurs morales. »

    La Turquie est depuis déjà bien plus de 3 décennies parmi les 20 premières économiques du monde, d’où les regards intéressés qui lui sont réservés dans le monde. Il se révèle, de cette démission une nouvelle opportunité, pour Erdogan, d’étendre son autorité sur les forces armées qui constituent la deuxième plus grande force de l’OTAN, avec le nombre d’hommes. Les généraux de la Turquie ont organisé trois coups d’Etat depuis 1960 et ont pris le pouvoir, mais l’armée a ouvert la voie à la démocratie assurant des élections et l’alternance.

    Les relations entre les militaires résolument laïcs et le Parti du développement (AKP) dirigé par Erdogan, organisation plus considérée à tendance conservatrice, ont été depuis le début sans confiance. La victoire, de ces islamistes modérés, et leur prise du pouvoir en 2002, a suscité une méfiance du fait des racines et des discours islamistes de l’APK.

    Ce dernier et son dirigeant ont minimisé l’importance de ces démissions. Qui pourtant sèment des questions et des peurs auprès de la population non-musulmane, des démocrates et des laïcs de la population. Les opinions sont polarisées et partagées, quant à l’avenir de la démocratie et du pays, entre les partisans du gouvernement et leurs opposants politiques, dont ceux soutiennent les militaires.

    L’armée turque a diabolisée les islamistes depuis l’arrivée au pouvoir de l’APK. Les islamistes et nombreux, mais pas tous notamment les intellectuels, démocrates ont créé l’impression que les forces armées turques étaient une organisation criminelle. Avec la complicité de médias biaisés qui encourageaient, toutes sortes d’histoires fausses et des allégations, semblables à celles que l’on entend quotidiennement et d’une manière interminable sur l’armée algérienne. L’armée turque a été accusée d’avoir créé des sites Internet contre le gouvernement.

    Erdogan, Gül et les autres fondateurs de l’AKP, étaient membres d’un parti islamiste que l’armée a chassé du pouvoir il ya 14 ans. Erdogan lui-même a été emprisonné pendant quatre mois en 1999 pour incitation à la "haine religieuse et raciale." Mais en tant que Premier ministre, M. Erdogan n’a pas lésiné de montrer sa domination de l’armée, à travers une série de réformes visant à faire progresser les chances de la Turquie de rejoindre l’Union européenne. Mais sur ce plan, son gouvernement patauge.

    L’avenir immédiat de la Turquie est passé sous silence. Le plus lointain destin risque d’être l’effondrement de l’économie, même si dans les prochaines années un essor peut-être comptabilisé. Mais les libertés en pâtiront avec d’autres équilibres sociaux, une question de temps.


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  • L’attentat du Liban contre la FINUL, timing et contexte... Le maillon faible libanais, terrain de jeux pour attaquer la naissance d’un Etat palestinien

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    L’attentat contre la FINUL (Forces de l’ONUau Liban) suscite nombreuses questions. Le second en l’espace de deux mois. Le mode opératoire ainsi que les circonstances dans lesquelles il a été commis, relèvent d’une quelconque stratégie. Celui du 17 mai avait visé des soldats italiens et le dernier en date s’est soldé par 6 blessés relevant tous du contingent français.

    Et en recherchant qui en est le bénéficiaire, sans grands calculs les déductions sont d’une simplicité. Comme la France est le pays qui a le plus d’hommes dans la FINUL, on laisse entendre, notamment dans la presse française, faussement les positions de la France sur la Syrie ou la Libye en sont les raisons. Or les données disent que la déstabilisation du Liban de même que sa vulnérabilité, car ayant connu la plus sombre guerre civile, l’expose à tous les dangers.

    Cet attentat intervient à la veille de la 6590e séance du conseil de sécurité, du 26 juillet. Il a une double portée. Un signal lancé à l’ONU en préalable et et disant l’hostilité à la naissance de l’Etat palestinien. Et envers la France mais pour un autre objectif que celui de son interventionnisme dans ce qui est le Printemps Arabe. En effet le projet de l’Elysée de d’abriter une conférence pour renouer les pourparlers israélo-palestiniens, même avec son orchestration de Tel-Aviv, a été remontée ces derniers comme une reconnaissance du nouvel Etat qui va être parmi les nations membres de l’ONU.

    Il faut indiquer que la réunion du conseil de sécurité, prévue depuis des mois, avait pour ordre le conflit du Proche-Orient dans sa globalité. Ainsi que les nouvelles données qui ont surgi, depuis le début de l’année, avec le baptême du Printemps arabe. Mais le gros de son ordre-du-jour est consacré aux démarches diplomatiques pour la reconnaissance de la Palestine comme Etat.

    A elle seule la donnée du projet de déclaration d’un Etat palestinien, en septembre prochain et la cible des soldats relevant de l’organisation mondiale, oriente vers les mains qui ont posé la bombe au bord de la route où est passé l’escadron des casques bleus. Stationné dans ce pays, la FINUL ne l’a point défendu. Au pays du Cèdre où le président Rafik Hariri a perdu la vie avec une lourde charge explosive, ces derniers mois une pléthore d’espions a été découverte, plusieurs têtes ont mises hors d’Etat de nuire et servaient un Etat tierce…

    Le débat du conseil devait être organisé pour recueillir des positions et opinions de plusieurs délégations, sous la conduite du Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Proche-Orient et Représentant spécial du Secrétaire général, Mr Robert Serry. Lequel lors de l’ouverture des discussions s’est félicité de la présence effective d’un Etat en Cisjordanie, et a mis en exergue les efforts accomplis par l’Autorité palestinienne d’institutions déjà fiables.

    La couverture médiatique, au niveau internationale, est vraiment deçà de ce qu’elle doit être pour ce qui est ce conclave du conseil de sécurité onusien. L’attentat sentait tellement la main criminelle d’une force que les organes lourds du monde occidental, prenant part d’une manière indirecte au blocage du processus de paix au Proche-Orient, préfèrent largement verser les contenus de leur journalisme à l’affaire DSK et la crise du capitalisme.

    L’observateur permanent de la Palestine auprès de l’ONU, Riyad Mansour, a avancé dans toutes ses interventions, et ce depuis des mois déjà, que le nombre de pays qui reconnaissent l’Etat de Palestine devra passer de 112 actuellement à plus de 140 d’ici à septembre prochain. Insistant à chaque fois que l’Autorité palestinienne et le peuple palestinien n’accepteront pas de demeurer les otages des Israéliens et ces derniers décideront à jamais à notre place de notre avenir.

    Notons enfin que les USA, contrairement à ce qui est aussi largement diffusé par les mêmes médias complices de la colonisation et de la spoliation des palestiniens de leur patrie, tentent de concrétiser leur promesse de voir un Etat palestinien en 2011. Car le pays de l’oncle Sam est exposé à diverses hostilités. Barack Obama, vient de le préciser à deux reprises... Et avec les frontières de 1967.

    L’avis de cet américain, Ralph Nader, d’origine libanaise, 5 fois candidats à la présidence des USA, illustre une autre réalité...


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  • Le brésilien José Graziano Da Silva a été élu aux fonctions de Directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour L’Alimentation et l’Agriculture. Plus connu par les 3 lettres FAO « Food and Agriculture Organization ». Le nouveau directeur occupait le poste de ministre brésilien de la Sécurité Alimentaire et de la Lutte contre la faim.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La faim, un fléau qui risque de se mondialiser quand l’agriculture ne sert plus la nutrition

    Il succède M. Jacques DIOUF, qui devrait rester en poste jusqu’à la fin de l’année et a occupé ce poste, à la tête de l’organisation, depuis 1994. Le nouveau directeur prendra fonction pour la période du 1er janvier 2012 au 31 juillet 2015. Son élection a eu lieu lors de la 37ème session de la conférence de la FAO, sa plus haute instance, qui s’est tenue du 25 juin au 2 juillet, au siège de l’Organisation dans la capitale italienne.

    191 Etats membres disposent d’une voix chacun et le vote a lieu à bulletin secret. Un règlement des élections fixe les modalités de désignation. Le nombre de sièges au Conseil d’administration est de 20, 10 élus par le Conseil de la FAO, lui-même composé de 8 personnes, et 10 par le Conseil économique et social de l’ONU. Plus 1 siège à pourvoir par le Conseil de la FAO selon roulement entre les États de trois listes,qu’explique le document montré par ce lien.

    L’adoption d’un plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture par les ministres de l’agriculture du G20 réunis pour la première fois à Paris, les 22 et 23 juin 2011, montre l’importance que va jouer cette organisation dans l’avenir. Etablie à Rome, initialement la FAO a pour but d’améliorer l’alimentation dans les pays en voie de développement. Mais son rôle va augmenter en puissance et concernera l’ensemble de l’humanité.

    La sécurité alimentaire vient de vivre le fait de la bactérie "écholie" en Europe. Et la maîtrise d’un écosystème fiable pour l’avenir de la Terre ainsi que pour la préservation d’une agriculture allant les 10 milliards de bouches à nourrir d’ici 2050, rendent la FAO au centre des politiques inter-Etats. La nutrition dans des normes sanitaires et une agriculture pour éradiquer la faim sont inscrits dans la mission de cette organisation, l’une des premières qui a été lancée à l’ONU.

    En effet quand la spéculation mène un train de gouvernance mondiale endiablé sur nombreuses matières premières, parmi lesquels les produits agricoles occupent la place de choix, et ont un impact direct sur l’alimentation. L’UE (Union Européenne) vient juste de voter une réduction des aides alimentaires destinés, avant tous autres peuples, aux populations dans la précarité du vieux continent.

    Depuis 1945, la fondation de la FAO a connu 8 directeurs généraux ou Président du Conseil exécutif. Il s’agit de :

    Sir John Boyd Orr (Royaume-Uni), de 1945 à 1948,

    Norris E. Dodd (Etats-Unis), de 1948 à 1954,

    Josué de Castro fut élu en 1952 Président du Conseil Exécutif de la FAO,

    Philip Vincent Cardon (Etats-Unis), de 1954 à 1956,

    Binay Ranjan Sen (Inde), de 1956 à 1967,

    Addeke Hendrik Boerma (Pays-Bas), de 1968 à1975,

    Edouard Saouma (Liban), de 1976 à 1993

    et Jacques Diouf (Sénégal), de 1994 à ce jour.


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  • L’attente de la reconnaissance en plein assemblée générale de l’ONU de septembre 2011, d’un Etat palestinien selon les frontières de 1967 angoissent à la fois Israël et tous les pays qui soutiennent une colonisation aveugle. Une occupation devenue un fascisme même dangereux pour les juifs du monde, parce qu’il se faite en leur nom. Surtout quand les connivences avec des crimes de guerre qui restent impunis, l’humanité observe une injustice criarde.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Israël isolé compte sur la conférence, en France, orchestrée depuis Tel-Aviv avec la sous-main d’Alain Juppé.


    Le projet de soumettre à l’Assemblée générale de l’ONU de septembre 2011, la reconnaissance de l’Etat palestinien dans les frontières de 1967, est le thème de politique internationale qui préoccupe toutes les carcasses diplomatiques qui restent désarmées devant le point majeur du conflit du Proche-Orient : l’impunité d’un colonialisme spoliateur.

    Au moment où Israël a réussi à orchestrer une préalable conférence en France pour la relance, inutile désormais, des négociations qui ne tiennent pas compte des confins de 1967, les palestiniens montrent une cohérence dans leurs rangs. La conférence en juillet voulue par la France, faute d’arrêter l’échéance onusienne de septembre, se pose comme une alternative à l’avancée de la paix. Une manière de détourner le projet onusien de Septembre.

    L’humanité, au sens de peuples de tous les continents, est interpellée pour dépasser les blocages dressés contre la paix et avec les projets israéliens de spolier encore plus de territoires. L’idée d’une conférence internationale visant à relancer des négociations au point mort depuis deux ans, qu’Alain Juppé a déclaré lors de son périple dans la région du Proche-Orient, étant celle du premier ministre israélien qui pourtant n’a pas ouvertement dit qu’il est favorable à la tenue de cette rencontre.

    Dans un article paru au Figaro, le quotidien de la droite française daté d’Avril 2011, ce projet de conférence pour la relance des négociations, a été en effet attribué à Benyamine Netanyahou. Or le chef de la diplomatie française ne l’a pas avoué, chose qui laisse croire que cette conférence est une tentative visant à court-circuité la déclaration de l’Etat palestinien en septembre à l’ONU, et qui semble avoir gagné les faveurs de nombreux cercles diplomatiques.

    L’isolement de l’Etat hébreu à l’origine du dernier colonialisme et d’un fascisme qui dit manifestement son nom d’expropriateur d’un peuple, le palestinien, de sa terre, angoisse davantage les soutiens dont il bénéficie le sionisme expansionniste, avant l’occupant lui-même. Car ces défenseurs découvrent qu’ils protègent l’auteur d’une injustice qui a désormais plus de difficultés de se justifier. Et est regardée avec l’impuissance des peuples qui, de leur côté, apprennent que les connivences de leurs dirigeants sont abusives.

    Y compris aux USA où la question de la protection d’Israël devient, de jour en jour, un outrage décriant les valeurs de démocratie et de liberté dont se targue le pays de l’oncle Sam. Les droits du peuple palestinien gagne des sympathies demeurées depuis des décennies dans la vision de domination désormais plus critiquée. Barack Obama, malgré les pressions de diverses versions et sources, a publiquement indiqué que le retour aux frontières de 1967 est la seule mesure, pour une paix définitive, montrant cette lassitude américaine de garder les soutiens à une occupation conflictuelle.

    La conférence est orchestrée par Israël, selon cet article du mois d’Avril 2011 du Figaro.

    De leurs côtés la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l’ONU ont, dans trois rapports publiés début avril et fin mars 2011, ont affirmé que Salam Fayyad, le premier ministre palestinien, avait réussi à mettre en place les institutions politiques et économiques essentiels et tout à fait opérationnels pour créer un État viable.

    Selon nombreux diplomates israéliens et officiels dont des retraités de Tsahal, l’État hébreu a rarement été aussi isolé. Chose que l’opposition israélienne conduite par Tipzi Livni a confirmé sans avoir vu nécessité d’argumenter cet état de la vision qu’a le monde pour Israël, car les choses sautent aux yeux. En plus le mouvement révolutionnaire de démocratisation qui touche le monde arabe, rajoute une nouvelle décantation encore plus hostile à l’arrogance israélienne.

    Cette dernière, basée sur un sentiment d’impunité, est devenue dans les opinions mondiales, grâce à ces changements du Printemps Arabe, comme une inégalité jouant énormément pour l’insécurité dans le monde.

    La plupart de nos interlocuteurs qui sont en bons termes avec l’Etat hébreu ne cessent de faire entendre aux dirigeants israéliens en leur expliquant qu’il faut profiter du vent de démocratie qui souffle dans les pays arabes pour négocier. Les deux choses, négociations et le cadre des révoltes des peuples arabes contre les despotes qui les dirigent, peuvent liées, du point de vue que les défaites face à cet ennemi commun qu’est l’agent local de la domination occident, qu’est Israël, peut jouer à rejoindre avec confiance la nouvelle situation qui ouvre de nouvelles donnes fondant la paix dans la région.


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