• L'occasion nous été donnée de publier et mettre en ligne des interventions de Jimmy Carter (Ancien locataire de la Maison Blanche -USA-, de Ralph Nader -candidat à 5 reprises de suite aux élections des USAet d'autres documents que nous avons jugés importants.

    Interview accordée par Obama à la chaîne Al-Arabiya : texte intégral

    Huffington Post , 26 janvier 2009

    http://www.huffingtonpost.com/2009/...

    SOURCE de la Traduction : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant

    L'interview est réalisée par Hisham Melhem (Al-Arabiya), dans la salle des cartes de la Maison-Blanche

    Q. M. le Président, merci pour l'occasion que vous nous offrez, nous apprécions réellement.

    Barack Obama : Merci beaucoup à vous.

    Q. Monsieur, vous venez de rencontrer votre émissaire spécial au Moyen-Orient, le Sénateur Mitchell. Il semble que sa première tâche soit de consolider le cessez-le-feu. Mais, au delà, vous avez déclaré rechercher activement et agressivement la paix entre Palestiniens et Israéliens. Dites-nous un peu comment vous concevez votre rôle personnel. Vous le savez, si le Président des Etats-Unis ne s'implique pas, rien ne se passe, comme le démontre l'histoire des accords de paix. Comptez-vous proposer, lancer des propositions, des paramètres, comme l'a fait l'un de vos prédécesseurs [allusion à Bill Clinton, ndt] ? Ou vous contenterez-vous d'exhorter les parties à venir avec leurs propres solutions, comme l'a fait votre prédécesseur immédiat [Bush, ndt] ?

    B.O. : Je pense que le plus important pour les Etats-Unis est de s'engager immédiatement. Et George Mitchell est quelqu'un d'une stature exceptionnelle. Il est l'une des rares personnes à avoir une expérience internationale de médiation qui a abouti à un accord de paix [Irlande du Nord, ndt]. Je lui ai dit de commencer par écouter, parce que, trop souvent, les Etats-Unis ont commencé par dicter (par le passé, sur certaines de ces questions), alors que nous n'en connaissons pas toujours tous les facteurs. Alors, écoutons. Il [Mitchell] va parler aux principales parties impliquées. Puis il me fera part de ses conversations. A partir de là, nous formulerons une réaction précise. Au bout du compte, il nous est impossible de dire aux Israéliens et aux Palestiniens ce qui est le mieux pour eux. Ils devront prendre un certain nombre de décisions. Mais ce que je crois, c'est que le moment est mûr pour que les deux parties se rendent compte que la voie qu'elles ont choisie ne va apporter à leurs peuples ni prospérité, ni sécurité. Il est donc temps de retourner à la table des négociations.

    Et cela va être difficile, cela va prendre du temps. Je ne souhaite pas avoir d'idées préconçues sur beaucoup de ces questions, et je souhaite m'assurer que nous ne soulevons pas des espoirs qui porteraient à croire que cela va se résoudre en quelques mois. Mais, si nous commençons à progresser avec constance, je crois fermement que les Etats-Unis (en œuvrant de concert avec l'Union européenne, la Russie et les Etats arabes de la région) sont capables de faire d'importants progrès.

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    Q. En substance, vous avez dit que ces questions, tel le problème israélo-palestinien, devaient être considérées dans une approche globale de la région. Devons-nous nous attendre à un paradigme différent, au sens où, dans le passé, l'une des critiques adressées aux Etats-Unis, du moins du côté arabo-musulman, était que tout ce qui avait été testé l'avait toujours été pour voir si cela fonctionnait du seul côté israélien ? Aujourd'hui, nous avons un plan de paix arabe qui concerne toute la région. Et vous-même l'avez indiqué. Assistons-nous à un changement de doctrine ?

    B.O. Ici, je pense que c'est très important. Considérez la proposition avancée par le roi Abdallah d'Arabie saoudite.

    Q. Exact.

    B.O. Je peux ne pas être d'accord avec chacun des aspects de cette proposition, mais il a fallu beaucoup de courage...

    Q. Absolument

    B.O. ... pour avancer quelque chose d'aussi important. Je crois que, partout dans la région, il y a des idées pour parvenir à la paix.

    Je pense réellement qu'il nous est impossible de réfléchir uniquement en termes de conflit israélo-palestinien, sans tenir compte de ce qui se passe en Syrie, en Iran, au Liban, en Afghanistan ou au Pakistan. Tout cela est lié. Et ce que j'ai dit, et je crois qu'Hillary Clinton l'a exprimé lors de sa nomination, c'est que si nous considérons la région dans son ensemble, et si nous envoyons un message au monde arabe et musulman qui dit que nous sommes prêts à lancer un nouveau partenariat fondé sur le respect et les intérêts mutuels, alors je pense que nous pouvons faire d'importants progrès.

    Cela dit, Israël est un allié fort des Etats-Unis, et cela ne s'arrêtera pas. Et je continuerai de croire que la sécurité d'Israël est d'une importance capitale. Mais je crois aussi qu'il y a des Israéliens qui reconnaissent qu'il est important de parvenir à la paix. Ils seront prêts à faire des sacrifices si le moment est approprié et s'il y a un partenaire sérieux de l'autre côté.

    Ce que nous voulons donc, c'est écouter, mettre de côté certaines idées préconçues qui ont existé et se sont renforcées ces dernières années. Et je crois que, si nous faisons cela, alors il y a au moins une possibilité d'effectuer une percée.

    Q. Avant d'aborder le monde arabe de façon générale, une dernière question à propos du théâtre palestino-israélien. De nombreux Palestiniens et Israéliens sont frustrés par leur situation actuelle et ils sont en train de perdre espoir. Ils ont perdu toute illusion et pensent que le temps de la solution à deux Etats est compté, essentiellement à cause de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés. Sera-t-il possible de voir un Etat palestinien (vous en connaissez les contours) au cours de votre premier mandat ?

    B.O. Je pense qu'il est possible (je ne vais pas fixer de calendrier) de voir naître un Etat palestinien ayant une continuité géographique, qui permette à ses citoyens la liberté de circuler, qui permette de commercer avec d'autres pays, qui permettre la création d'entreprises et de commerces, afin que les gens aient une vie meilleure. Vous savez, je pense que quiconque a étudié cette région reconnaît que la situation du Palestinien moyen, dans la plupart des cas, ne s'est pas améliorée. L'important, au fond, est qu'avec toutes ces négociations, tous ces pourparlers, est-ce qu'un enfant des territoires palestiniens va s'en trouver mieux ? A-t-il un avenir pour lui-même ? Et un enfant en Israël va-t-il se sentir plus en sécurité, plus en confiance ? Et si nous gardons le cap qui consiste à rendre la vie meilleure et à regarder en avant, et non pas seulement tous les conflits, toutes les tragédies du passé, alors, je pense que nous avons une chance d'avancer réellement.

    Mais cela ne sera pas facile. C'est la raison pour laquelle George Mitchell se rend dans la région. Il est doué d'une patience et d'une habileté extraordinaires, cela va être nécessaire.

    Q. Absolument. Considérons maintenant la région au sens large. Vous comptez vous adresser au monde musulman depuis une capitale musulmane dans les cent premiers jours de votre mandat. Tout le monde se demande de quelle capitale il s'agit (rires). Si vous aviez des précisions, ce serait très bien. Et êtes-vous inquiet ? Parce que, franchement, quand je vois certaines choses sur l'Amérique - dans certaines parties du monde, je ne veux pas exagérer - il y a une diabolisation de l'Amérique.

    B.O. Absolument

    Q. C'est devenu une sorte de nouvelle religion, qui a ses propres convertis et ses propres prêtres.

    B.O. Exact.

    Q. Il n'y a plus que le texte religieux.

    B.O. Tout à fait.

    Q. Traditionnellement (depuis le 11 septembre et à cause de l'Irak, l'aliénation est grande entre le monde arabe et les Américains), et pendant des générations, les Etats-Unis jouissaient d'un certain prestige, étant la seule puissance occidentale sans héritage colonial.

    B.O. C'est vrai

    Q. (...) Parce que les gens sentent que vous tenez un discours politique différent. Et je pense, à en juger par (inaudible), Zawahiri et Ben Laden et tous ceux-là, vous savez, comme en chœur ...

    B.O. Oui, j'ai remarqué. Ils semblent nerveux.

    Q. Très nerveux, exactement. Alors, dites-moi pourquoi ils devraient se sentir encore plus nerveux.

    B.O. Eh bien, je pense que quand on considère la rhétorique qu'ils utilisent avant même ma prise de fonction ...

    Q. Je sais, je sais.

    B.O. C'est ce qui me dit que leurs idées ont fait faillite. Aucune de leurs actions n'a donné à un enfant musulman une meilleure éducation, ou de meilleurs soins. Dans mon discours d'investiture, j'ai parlé de cela : on sera jugé sur ce que l'on aura construit et non sur ce que l'on aura détruit. Tout ce qu'ils ont fait, c'est détruire des choses. Sur le long terme, je pense que le monde musulman a pris conscience que cette voie ne menait nulle part, sinon à davantage de mort et de destruction. Aujourd'hui, mon travail consiste à dire que les Etats-Unis ont un rôle à jouer dans le bien-être du monde musulman, que le langage que nous utilisons doit être celui du respect. J'ai des membres de ma famille qui sont musulmans. J'ai vécu dans des pays musulmans.

    Q. Le plus grand.

    B.O. Le plus grand, l'Indonésie. Je souhaite donc transmettre le fait que, au cours de tous mes voyages de par le monde musulman, j'en suis arrivé à comprendre que peu importe leur foi (et l'Amérique est un pays de musulmans, juifs, chrétiens, non-croyants), peu importe leur foi, les gens ont tous en commun des espérances et des rêves. Et mon travail est de faire savoir au peuple américain que le monde musulman est empli de gens extraordinaires qui veulent simplement vivre leur vie et voir leurs enfants mener une vie meilleure. Mon travail auprès du monde musulman est de faire savoir que les Américains ne sont pas vos ennemis. Nous avons parfois commis des erreurs. Nous n'avons pas été parfaits. Mais si vous considérez l'histoire, comme vous le dites, l'Amérique n'est pas née en tant que puissance coloniale, et il n'y a aucune raison de ne pas restaurer la relation de respect et de partenariat qui régnait avec le monde musulman il y a encore 20 ou 30 ans. Je pense que cela sera une tâche extrêmement importante.

    Mais, au bout du compte, les gens me jugeront sur mes actes et sur ceux de mon administration, et non sur mes paroles. Et je pense que ce que vous allez voir au cours des prochaines années, c'est que je ne vais peut-être pas être d'accord avec ce que tel ou tel dirigeant musulman dira, ni avec ce qui sera dit sur une chaîne de télévision arabe, mais je crois que ce que vous verrez, c'est quelqu'un qui écoute, qui est respectueux et qui essaie de promouvoir, non seulement les intérêts des Etats-Unis, mais aussi ceux des gens ordinaires qui, en ce moment même, souffrent de la pauvreté et d'un avenir bouché. Je veux m'assurer que je m'adresse à eux aussi.

    Q. Dites-moi, il nous reste peu de temps, y a-t-il une décision prise concernant le prochain pays musulman auquel vous allez rendre visite ?

    La plus horrible image du carnage de Gaza

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    B.O. Là, je ne vais pas vous donner de scoop.

    Q. L'Afghanistan ?

    B.O. Peut-être la fois d'après. Mais je veux dire quelque chose d'important. Je veux que les gens sachent que nous préparons une série d'initiatives. L'envoi de George Mitchell au Moyen-Orient est l'écho d'une promesse faite au cours de ma campagne : nous n'attendrons pas la fin de mon administration pour nous occuper de la paix entre Palestiniens et Israéliens. C'est dès maintenant que nous commençons. Cela peut prendre du temps, mais nous allons le faire dès maintenant. Nous allons respecter notre engagement : je m'adresserai au monde musulman depuis une capitale musulmane. Nous allons respecter nos engagements et effectuer un travail plus efficace pour toucher le monde arabe, l'écouter et lui parler. Vous me verrez aussi réduire les troupes en Irak, pour que les Irakiens assument davantage de responsabilités. Et, finalement, je pense que vous avez déjà vu une promesse tenue, Guantanamo a été fermée. Même si nous réaffirmons clairement que nous serons aussi déterminés qu'auparavant à lutter contre les organisations terroristes qui tuent des civils innocents, nous allons le faire à notre manière, en respectant l'Etat de droit qui fait que l'Amérique est grande.

    Q. Le président Bush avait parlé de « guerre contre le terrorisme » dans un sens très large, et parfois d'une terminologie particulière, le fascisme islamiste. En revanche, vous avez toujours replacé cela dans un cadre différent, en particulier contre un groupe nommé Al-Qaïda et ses collaborateurs...

    B.O. Il s'agit d'un point très important. Car la terminologie que nous utilisons, cela compte. Ce qu'il nous faut comprendre, c'est qu'il existe des organisations extrémistes (musulmanes ou d'autres religions, dans le passé) qui se servent de la religion pour justifier la violence. Or il ne faut pas se servir d'un rouleau à peinture pour dépeindre une religion comme une conséquence de la violence qui s'exerce au nom de cette religion.

    En conséquence, je pense que vous verrez que mon administration se montrera très claire dans la distinction entre des groupes comme Al-Qaïda, qui adoptent la violence et le terrorisme comme seuls moyens d'action, et des gens qui peuvent être en désaccord avec mon administration et certaines de ses actions, ou qui peuvent avoir un point de vue particulier sur la manière dont leur pays doit se développer. Nous pouvons avoir des désaccords légitimes tout en ayant du respect. Je n'ai aucun respect pour des organisations terroristes qui tuent des civils innocents, et nous les pourchasserons. Mais envers le monde musulman en général, nous tendrons la main de l'amitié. Q. Puis-je terminer par une question rapide sur l'Irak et l'Iran ?

    B.O. C'est à votre équipe d'en décider. M. Gibbs (qui est-il ? ndt) Vous avez 30 secondes (rires).

    Q. Les Etats-Unis vont-ils vivre un jour avec un Iran nucléarisé ? Et jusqu'où irez-vous pour empêcher cela ?

    B.O. Vous savez, j'ai dit pendant ma campagne qu'il était très important que nous nous assurions de l'adéquation des moyens à notre disposition, y compris la diplomatie, dans nos relations avec l'Iran.

    Le peuple iranien est un grand peuple, la civilisation perse est une grande civilisation. L'Iran a agi d'une façon qui n'est pas profitable à la paix dans la région : les menaces contre Israël ; la recherche de l'arme nucléaire qui pourrait déclencher une course aux armements dans la région, ce qui ne contribuerait en rien à la sécurité ; le soutien à des organisations terroristes dans le passé. Rien de tout cela n'a aidé. Mais je pense réellement qu'il est important pour nous d'être prêts à parler à l'Iran, d'exprimer très clairement où sont nos différences, mais aussi où sont nos perspectives de progrès. Dans les prochains mois, nous allons proposer un cadre général et une approche. Comme je l'ai dit dans mon discours d'intronisation, si des pays comme l'Iran sont prêts à desserrer le poing, ils trouveront de notre part une main tendue.

    Q. Laissons-nous l'Irak pour une prochaine interview, ou bien... M. Gibbs : Oui, laissons cela. Nous avons dépassé, et je dois le ramener à un dîner avec son épouse.

    Q. Monsieur, j'apprécie vraiment.

    B.O. Merci beaucoup.


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  • Monsieur Alain Rémy : consul général de France à Jérusalem 
     
     
     
    La démence hystérique de Tsahal n'épargne même plus les diplomates. Le Black-out continue.
     
    Ce n'est pas la première fois que le consul général français à Jérusalem est malmené au niveau des
    accès sur Gaza. Bien avant l'offensive dite "Plomb Durci" qui littéralement équivaut à "Balles Mortelles", il ne lui pas été permis de rentrer dans ce territoire dont la révolte des populations est catalysée par le Hamas. Cette fois, après avoir accompli une mission de suivi des projets français à Gaza, les soldats de Tsahal l'arrêtent par la force en tirant sur le convoi de la délégation qui le suit et le bloque pendant plus de six heures.

    Le consul général de France à Jérusalem a été bloqué suite à des tirs de sommation de Tsahal lors de son passage à Erez. Il était accompagné de nombreux diplomates européens et de nombreux de ses collaborateurs. Le groupe revenait de Gaza où la visite avait pour but de dresser un point sur visu des conséquences de l'agressivité avec laquelle l'armée israélienne s'est prise à une population désarmée et «  pour évaluer la situation, notamment l'ouverture des points de passage, et examiner l'état des projets financés par la France ».

    Israël comptant masquer ses crimes aux yeux du monde, les journalistes n'ont pu pénétrer le territoire où ont été cloîtrés les 1 million et demi de palestiniens pendant les pilonnages puis lors de l'offensive de l'infanterie et des blindés. Le pays dont on nous martèle qui est la seule démocratie du Moyen-Orient, ne permet encore que difficilement aux experts et observateurs de constater ses saccages inhumains.

    Le siège du consulat général français à Jérusalem

     

    L'incident s'est déroulé mardi, 27 janvier, après que le groupe de diplomates a été bloqué pendant plus de six heures sans qu'aucune réactivité n'a fonctionnée aux bons moments et dans la journée. L'affaire n'a été traitée que le lendemain mercredi matin. Et dit-on c'est une première, par le Quai d'Orsay qui a convoqué l'ambassadeur de l'Etat hébreu, Daniel Shek, afin de « protester contre cet incident inacceptable et lui demander des explications ».

    Les diplomates français et avec eux les européens, lors du passage de Tzipi Livni à Bruxelles, avaient depuis bien des jours, et lors de la trêve, signalé le manque de volonté d'apaisement côté israélien. Car côté Hamas peu d'interlocuteurs ont encore fait le pas pour des discussions avec cette organisation islamiste que les habitants de cette zone ont bien élu pour les administrer. « Nous avons constaté des blocages par les autorités israéliennes concernant le passage de certains matériels humanitaires et des diplomates. Nous demandons aux autorités israéliennes de lever ces blocages compte tenu de la gravité de la situation humanitaire », a déclaré au cours d'un point presse électronique, jeudi 22 janvier, Frédéric Desagneaux, porte-parole adjoint.

    Israël tente d'étouffer tous constats de ses forfaits.Les morts de Gaza plus de 65% de femmes et d'enfants... Gaza enterre ses morts.

    Image hébergée par servimg.com

    Le gouvernement israélien a tenté une explication, pour ce fait, en soutenant que l'incident était dû à la montée de violence aux confins de Gaza et d'Israël. Or, aucune mesure d'apaisement n'est encore réellement côté occupant qui boucle les réseaux de survie et ne rate pas l'occasion de bombarder. Comme l'indique bien la réponse des officiels israéliens par la voix du ministère des affaires étrangères : « Tous les points de passage ont été fermés pendant plusieurs heures en raison de l'attaque survenue le même jour contre une patrouille israélienne... ».

    Notons qu'à la frontière égyptienne les choses sont faciles pour parvenir à Gaza.


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

    Cet article a été publié par POPULISCOOP, publier votre info. en Scoop

    Entre sous-fifres de Bonaparte et partisans des criminels de guerre, l'affaire Siné élucide les dérives de mise-au-pas de la presse écrite quand les médias publics sont sous la coupe asphyxiante de l'hyper-président.
     
    La veille, le lundi 26 janvier, l'affaire a commencé avec le traitement d'une plainte auprès du tribunal de Paris. Cette fois portée par le concerné-même de ce jugement à Lyon, contre le journaliste Claude Askolovitch. Celui que l'opinion considère comme le principal instigateur de l'attaque envers Siné, le caricaturiste âgé de 80 ans, poursuivi pour incitation au racisme et à l'antisémitisme avec cette action jugée ce mardi 27 janvier. Askolovitch a interpellé, lors d'un passage sur TF1, le directeur de Charlie-Hebdo, comme un véritable coup de pieds sous-table, pour la chronique mise en cause.
     

    L'affaire Siné, caricaturiste des plus anciens journalistes de Charlie-Hebdo accusé d'incitation à la haine raciale, faute de lui reprocher un acte antisémite avéré, suite à la publication, en juillet 2008, d'une chronique sur l'éventuel conversion au judaïsme, après mariage, du fils du président de la république avec la fille du commerçant Darty. Elle continue par le traitement de la plainte de la LICRA auprès du tribunal de grande instance de Lyon, sur plainte de la LICRA qui trouve une attaque aux femmes musulmane portant datant de juin.

    Le site de SINE-HEBDO : le journal satirique créé par Siné.

    Dans la pertinence de l'acte d'accusation, il est clairement question d'incitation. Comme si un faiseur d'opinion et professionnel jusqu'aux bouts des doigts, pousserait à la haine comme tout autre créateur d'idée faite, et dont le talent est versé à la satire doit être limité. Il serait dangereux pour le système rampant.

    La LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) masquant le bœuf d'une brindille de paille se distingue, par l'association de l'affaire Jean Sarkozy à une autre antérieure, du mois de juin, sur les femmes musulmanes voilées. Si les juges n'y voient rien de cette mise-en-scène, nous aurons droit à cacher notre bœuf par du vent.

     Image hébergée par servimg.com

    Jean Sarkozy, homme public du fait de son statut d'élu dans la même localité de la banlieue huppée de Paris et aussi de sa parenté dont il use pour son ascension et sa médiatisation, fait l'objet de nombreux sujets dans la presse, surtout people. Il en veut donc que de celle qui caresse au sen du poil. Même s'il n'a pas beaucoup réagi à l'article incriminé, laissant aux cercles sectaires de prendre en main une protection du mal et du mlauvais (à la limite de l'abjecte) dans l'esprit des citoyens et que toutes les presses ont mission de proclamer. Il n'a point, par son relatif silence, démenti les insinuations de l'article. Les médias trouvent un personnage dans le sillage et la coloration Bling-Bling du père dont la forte présence médiatique n'a jamais autant été relayée à l'égard d'un président français. Les retombés, outre le suivi de l'ex et de l'actuelle épouse, ont droit certainement de s'étaler quand, de prêt ou de loin, plane l'ombre de Sarko !

    LE BLOG DE SINé

    La veille, le lundi 26 janvier, cette même affaire a commencé avec la plainte auprès du tribunal de Paris. Cette fois portée par le concerné-même du jugement de Lyon, contre le journaliste Claude Askolovitch. Celui que l'opinion considère comme le principal instigateur de l'attaque envers Siné, âgé de 80 ans, pour antisémitisme. Askolovitch a interpellé, lors d'un passage sur TF1, le directeur de Charlie-Hebdo, comme un véritable coup de pieds sous-table, pour le sujet mis en cause.

    Et c'est l'oreille consciente et bien placée, du directeur de Charlie-Hebdo, qui ne rate jamais l'occasion de présenter l'Islam radical comme seule variante de la dernière et monolithique des révélations qu'a connues l'humanité à travers la prophétie de Mohamed. D'ailleurs, il eut largement l'opportunité de reprendre en France les scandaleuses avec leurs entières affabulations manipulatrices, les caricatures danoises présentant le prophète des musulmans comme un criminel et un terroriste. Une chance inouïe de revendiquer la liberté d'expression, celle qu'il a tordue en licenciant Maurice Sinet du journal dont il a été membre et de ses premiers employés de rédaction avant que ce décideur prenne la direction.

    Phillip Val Image hébergée par servimg.com, islamophobe notoire qui fait ouvertement usage de l'ambigüité entre les communs des musulmans et les fanatiques affidés aux Djihadistes, tient beaucoup à mettre au devant le judaïsme en protection du colonialisme sioniste. Alimentant ainsi une confusion/collusion, dans la compréhension de la société français de l'intraitable conflit du Proche-Orient au profit de l'injuste spoliation du peuple palestinien de sa terre.

    Le contexte dangereux qui se prête à un bonapartisme, où les medias et en l'occurrence la presse, sont censés passer à l'inaction et en boîtes à résonnance du guide suprême et sa suite... Donne le tournis à une gauche, disons-le comme aiment le préciser les censeurs « l'extrême-gauche », qui, si elle se prononce sur le conflit dit « israélo-palestinien » alors qu'il bel-et-bien d'une colonisation spoliatrice du peuple palestinien de sa patrie, l'antisémitisme est banalement brandi. Alors que beaucoup de juifs de France refusent, sans qu'on leur donne parole, d'être vus comme criminels de guerre et des tueurs d'enfants et de femmes désarmés sous des prétextes de tunnels, plutôt nourriciers, servant aux armes artisinales du Hamas.

    Siné restera un anticolonialiste qui fera encore du bruit... A l'heure des crimes de Gaza.


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME 

    Cet article a été publié par POPULISCOOP, journal de cyberresse. Faites de votre Info. un SCOOP

    Le réalisme, de la littérature algérienne, testé au polar a joui avec cet auteur, devenu directeur du centre culturel algérien à Paris, d'un regard fictionnel sur les malfaisances des corrompus des dirigeants et la violence islamiste.

    L'ancien militaire garde, à la tête du centre culturel algérien en France, sa fougue de littérateur imprenable malgré cette donne, de domestication,  du système honni par ses semblables.

    « Si tu veux connaître la culture d'un peuple, consulte ses savants, ses hommes de culture et ses officiers militaires. »

    Une plume comme un scalpel, légère, frêle, aiguisée et souvent acerbe, ce qui lui arroge une puissance de pénétration. Elle accouche de thèmes à la volée comme si elle désire ensemencer des témoignages de son époque. Cette prescription de raconter son vécu, puise énormément dans la destinée algérienne et s'intéresse à la vie publique qui vacille entre appareil officiel et violence du fléau islamiste, l'orthodoxie confessionnelle qui marque bien des esprits...Le site officiel de Yasmina Khadra : ça vaut le coup, et le coût, de jeter un coup d'oeil.                                                                     
        

    Si Rachid Boudjeddra est le pionnier incontesté du roman algérien de postindépendance pour deux raisons, son bilinguisme et les sujets sociaux traitant de l'après-guerre, Ahlem Mostaguenemi et Yasmina Khadra ainsi que Boualem Sensal, en langue arabe pour la première et en français pour les seconds, en sont certainement les plus talentueuses plumes algériennes. Le volume d'une œuvre a un rôle déterminant pour la faire apparaître du lot. Les contenus, par contre sont les seuls qui octroient la surqualification qui fait qu'elle soit appréciée.

    L'imagination à l'origine de l'intrigue romanesque avec la construction de la métaphore langagière, signalent en commun le mérite qualitatif. Ce que possède pleinement cet auteur, sans pour autant lui faire louange de pleine maîtrise de l'inventivité fictionnelle poussée, celle qui a l'extraordinaire avec lequel s'illustre un certain Harry Potter. Et encore moins un réel changement des modes d'écriture d'un livre par rapport à un autre. Du moins, nous n'avons pas encore consulté son dernier, qui la diversité algérienne de jadis, et duquel il ne cesse de le personnaliser par rapports à ses précédents écrits.

     

    La critique lance, participe dès qu'elle aborde un livre ou un ensemble, en inoculant au lecteur quelques traits et remarques saillants. Elle peut générer l'actualité, certaines la refont simplement. Sa perfusion, aux lecteurs mêmes et des fois aux auteurs, est l'ustensile du miroir réflecteur. Elle se garde, quand elle est d'un apport correctif, d'être un avis publiciste ou une dépêche informative, de ne faire pas usage de la béatitude, en jetant des fleurs, claironner le meilleur est ici. Elle se doit de répondre à une attente constructive envers aussi bien l'auteur que le lecteur. Dans la mesure où elle leurs réveille les subtilités du texte ou de l'œuvre traité. Et elle prend à toutes les cordes sa réplique analytique. Son sujet est une auscultation les procédés de dissertation que l'écrivain a conçus. Elle se charge ouvertement de soulever la perte de caractère, l'abaissement de la grâce et le manque pertinence, sinon c'est une pub...

    Simples noms à l'effigie d'ouvrages, pour ceux indifférents qui préfèrent se délecter au football et face à de démesurés zappings, sont les créateurs dans l'art du verbe écrit. Après-tout les noms se magnifient dans ce domaine grâce à l'incontournable apport de la médiatisation. Le succès, qui n'est pas uniquement la vente ponctuelle, se doit aux attributs dits de bonne facture. La bibliographie, aussi volumineuse, soit-elle de même que son corollaire la traduction ne sont pas les seuls indicateurs de la personnification qui la rend populaire. Et c'est bien le dernier venant à naître qui indique l'abondance, le renouvellement ou bien l'absence de toute qualité incarnant l'essentiel de l'œuvre : son identification.

    C'est pour cela qu'aux livres annuellement sortis au nom de Yasmina Khadra, il est fait, d'ailleurs imposée, une lecture contextuelle. Celle qui la scanne comparativement à la littérature algérienne en général et contemporaine plus précisément, pour déceler l'apport de cet écrivain, dans le champ auquel il revient d'abord et le cadre universel ensuite.

    Pour les gourous de l'obscurantisme islamiste, très présents dans les romans de Yasmina Khadra et dans son vécu algérien, les auteurs sont des cibles médiatiques à cribler. Et aux yeux sectateurs et prévôts des approximations idéologies ayant monopole sur les décisions, ils sont soupçonnés en délateurs dangereux à censurer. Dans cette atmosphère algéro-algérienne, la pérennité du texte romancé, à laquelle ne se conforme cet auteur, s'accomplit justement en dehors de son contexte propre. Alors Yasmina Khadra relate ce qui le marque de l'histoire circonstancielle de son présent, questionnant son époque. Et il tente beaucoup de ne pas céder à la complaisance envers la société comme l'orpheline à défendre.

    En Algérie les plus admirables travaux littéraires sont totalement subversifs à l'égard du guide, le prince de la trempe aveugle et impuissant des hommes incarnant l'autorité algérienne d'après 1962. Pouvoirs et administrés, pour Yasmina Khadra s'y perdent, impunément et avec grande froideur affligeante malveillance, dans une Algérie attardée. LIRE LA TOUTE LETTRE (datée de janvier 2009) OUVERTE DE YASMINA KHADRA A UN CERTAIN BELKHADEM, ancien chef du gouvernement algérien, le plus intégriste et médiocre des dirigeants politiques algériens.

    Ce qui offre matière à fictions, à l'auteur de « Les hirondelles de Kaboul » avec un timbre atypique, c'est-à-dire inconnu dans le jeune champ littéraire de ce pays où le réalisme puise sa sève du documentaire, est l'actualité. Même la guerre d'Algérie ou bien le passé tumultueux est encore au goût du jour. Une littérature immédiate, comme urgente faisant les bouchées doubles et dont l'auteur en raffole goulument. Les personnages imprévisibles aussi suivent l'imagination ardente de rebondissements et vivante pour tenir le lecteur en halène. Un style propre qui découvre, son issue dans un genre ardent et contemporain, le polar.

    Et enfin ce bidasse converti à l'alphabet latin acquiesce une docte configuration à relater des histoires, sans nul doute, qui chatouillent le lettrisme académique. L'écrivain Yasmina Khadra, homme comme Icare, boit, après plus d'une décennie de considérable prolifération, son overdose des vérités du jour, décryptant toues les brutalités et pulsions devenues quotidiennes à la société qui la vu naître. Le terrorisme revient instantanément, presque dans la majorité des volumes, marquer la fraîcheur du propos et la fidélité au palpable. Comment oserait-il, l'intellectuel qui s'établit, méconnaître ce mal. L'ignorance, il la délègue aux... qui refusent de savoir. Réalisme oblige.

    Pour la raison d'avoir un pseudonyme archi entendu, deux prénoms féminins, l'écrivain place sa carrière en liaison avec l'identité, à la fois emblématique et énigmatique, de la femme et de la discrétion. Ce choix, de clandestin, est une incarnation de douleur et des préoccupations individuelles. La généalogie de l'écriture qui déploie des métaphores agitatrices pour, à la fois, s'immortaliser et dénoncer. D'un côté, la phobie de s'exposer aux despotes dérangés de la libre parole et pour, de l'autre, les narguer. Rebelle et sur ses gardes, il se comble, de toute joie obtenue, par ses succès. Il est aussi possesseur, de l'énigme qu'il a entretenue, de son mythe signalétique.

    Détenteur donc d'une l'expérience de ses prédécesseurs et ses communs, il s'auto-confère la capacité à disposer du mystère pour déballer la violence, malgré les contraintes, avec l'outil pamphlétaire. Les troubles, même scandaleux, sont éphémères et restent impuissants devant l'anonymat. Il fait l'économie d'utiliser les aléas de son art, dans un pays qui a la muselière comme emblème. Cela ne veut pas dire qu'il ne combat pas les brimades. Le cas de Kateb Yacine, de Mouloud Mammeri, de Rachid Mimouni et de Bachir Hadj-Ali en ont bavé avant. Rares qui échappent à la brimade, Mimouni est mort au Maroc.

    Yasmina Khadra a sorti, en Algérie, 6 romans sous le nom Mohamed Moulessehoul, son appellation d'état civil. Il lui fallait l'autorisation, réglementaire, de la hiérarchie militaire pour se faire éditer, puisqu'il était commandant et écrivain. Émergé de l'armé, que cela scandalise la croyance que la junte n'enfante que des bureaux, ses romans captivent d'une impétuosité poétique glanée de la langue française. Evoquant que le butin de guerre, linguistique le fait agir aux lettres comme un stratège qui ne se fourvoie pas dans ses plans. La critique s'accorde à lui reconnaître du talent. Qui se permettrait à démentir après plus d'une dizaine de romans et un parcours, à qui le souhait du souffle long est octroyé, est un mérite ?

    A travers les médias, il paraît fougueux comme l'ont été ses devanciers qui ont révélé la littérature algérienne dès le début de la deuxième moitié du XXième siècle. Parmi une foule d'aventuriers de l'écriture romanesque, des toutes dernières années du millénaire de la lumière, il perce, sortant en virtuose, de la coque secrétant le lot des félibres. Nous emprunterons cette maxime à un poète anonyme parce qu'elle lui convient : « Si tu veux connaître la culture d'un peuple, consulte ses savants, ses hommes de culture et ses officiers militaires. » Qui dirait mieux qu'un poète et un inconnu ? Si nous nous risquons d'observer à travers la lecture de son œuvre qui se ne cesse de se dilater et de prendre de l'exergue, sans aller au fond, c'est qu'elle est précieuse pour valoir une prospection plus approfondie. Cet article ne suffirait pas.

    C'est un autre sujet, le débat sur les errements et les belles victoires de ce qu'affectionne Yasmina khadra, l'armé. Sans complexe ou complaisance, il consacre à la partie jeunesse de sa biographie, le récit de son enrôlement parmi les cadets qui a pour titre : L'écrivain. Il n'offusque pas, puisqu'il n'en rajoute pas de glorioles ou bien l'orgueilleuse comptabilité des hauts faits. Au contraire, il y va sans gants. Il parle de l'école des cadets, comme un disciple de Confucius, d'Ibn-Rochd ou de Socrate, qui projette le monde. Audacieusement témoin de son temps, lucide à l'égard de l'amère vérité et à l'instar des auteurs algériens, il se veut assez proverbial de réalisme. Lui, outre ses compères de la plume, il colle à la vie comme un journaliste à l'actualité et un politicien qui a passion de son opinion.

    Yasmina Khadra occupe le devant de la chronique littéraire consacrée à la l'écriture algérienne grâce à la langue française. Quand il publia ses romans policiers, « Moruturi, Double-blanc, L'automne des chimères et Le dingue au bistouri », il s'est distingué tel. Alger est sous les pieds de son commissaire Llob (Noyau en arabe), avec ses dédales sombres, corruption et intégrisme. Les douars et les mechtas en sont ses lieux d'imagination, dans les autres romans comme « Les agneaux du seigneur. » Yasmina Khadra, le phénomène au verbe trublion qui perle avec n'importe quel genre, pourvu qu'une vie romanesque habite sa rédaction mortellement attachante.

    Il est critique comme un officier devant une reddition qui annule l'ennemi. Il lui est dû, aussi, de savoir ciseler des descriptions soutenues, chose qui n'est pas commodément réussie par tous ses contemporains morts ou encore en vie. Tous se préoccupent du moindre pli de leurs personnages, quand ils restent avares à peindre le superficiel, les décors de la vie qui les entoure. Nous lui devons ces modestes observations. Et pour ne pas céder à la sornette réjouie d'une approbation de lecteur applaudissant, nous cacherons l'emprise de certains passages à l'éloquence infinie.

    « Les sbires du pouvoir... » (1) résonne comme un son de cloche déjà entendu, réplique peu crédible pour désigner les castes idéologiques secrètes et mafieuses locales. Une réverbération confuse comme le geste que s'amuserait de faire un dauphin en mer. Cependant dans le même livre : « Si tu veux miser sur un monstre qui dure, choisis-le parmi les plus démunis. D'un coup, il rêvera d'un empire jalonné d'abattoirs et de putains et, dès lors, s'il disposait d'une paire d'ailes, il voudrait supplanter Satan. » (2), fonctionne comme une pensée qui dit long d'une verve accrue vers la beauté de l'allégorie. Dans son rapport aux idées, il nous tient de bien méditer.

    Sur le chemin de l'aventure captivante de l'intelligence, nous attendrons avec impatience le bébé prochain, que le joli sobriquet enfantera.

    N.E. Tatem

    (1) et (2) dans « Les agneaux du seigneur », respectivement pages 135 et 136. Roman, Editions : Julliard – 1998.

     

     


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

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    L'investiture du premier président noir des USA est source d'espoirs tant dans son pays que dans le monde. En France, c'est sous l'angle de relancer la diversité qu'est perçue cette présidente insolité des USA. Puisque la discrimination positive, l'équivalente de la positive-action du pays d'Abraham Lincoln et Martin-Luther King, est abandonnée suite aux pressions d'avis du camp du président Sarko et de ses opposants... 

    Ce fruit d'une certaine « positive-action » traduite en France par la discrimination positive, peut-être considérée un Luther King 2. Il s'apprête à l'intronisation sous les yeux ahuris qui ont, obamania à l'appui, suivi son challenge à travers tous les pays du monde.

     

    Journées de la diversité en France, Barack Obama continue de rayonner. Elu, plus que jamais il est le modèle et l'icône. En France le débat continue, en matière de diversité puisque la fameuse discrimination positive de la campagne présidentielle de Mr. Sarkozy a essuyé des oppositions y compris dans son camp et parmi les jolis ministres de la diversité et de l'ouverture...

     

    Le 44ème président des States est d'une mine inhabituelle, il est l'incarnation du rêve avoué par le leader noir Martin Luther King. Et ce fruit d'une certaine « positive-action » traduite en France par la discrimination positive, peut-être considérée un Luther King 2. Il s'apprête à l'intronisation sous les yeux ahuris qui ont, obamania à l'appui, suivi son challenge à travers tous les pays du monde. Question diversité, il est bien un astre au rayonnement universel. Mais qu'en est-il et où on est-on en France.

    La leçon faite, des dernières élections présidentielles américaines 2008, est effectivement pour le monde entier. Un noir issu d'un couple mixte à la Maison Blanche. L'Obamania non encore assumée, en France personne n'y croit encore. Nonobstant 80% admettent un président black et seuls 58% l'acceptent Beur, selon un sondage publié le jour-même du scrutin aux U.S.A. L'inverse pour ces deux communautés serait plus plausible, au regard de leur nombre, le "Beur" convient mieux aux difficultés...

    A moins que le pays de l'oncle Sam aurait choisi un Mohamed Ben Abdelkader, pour que les mentalités changent en Hexagone et dans le vieux continent. Question de primauté, les français ne font que suivre.

    Là bas, on s'est contenté de ce Barack Hussein, considéré sans plus et sans autres extensions, uniquement afro-américain malgré un nom à consonance arabo-africaine. En fait, ils étaient 2 candidats d'origine "Beure", si on retient M'barack Hussein puisqu'il a été soupçonné un ami des terroristes et des arabes, dans la course à la maison en décembre 2008 ...

    Le 3ème sortant, après John McCain qui a recueilli quelque 2% alors que les pronostics lui accordaient 4 à 5% des votes, est Ralph Nader. Image hébergée par servimg.comD'origine libanaise, il s'est présenté pour la 5ème fois avec sa participation du vote du 4 novembre 2008. On lui a reproché, lors de l'accès à une seconde mandature de G. W. Bush, d'avoir causé la défaite d'Al Gore en se portant candidat. Il avait là glané quelques 5% des suffrages.

    Il est le précurseur, dans le monde, de la protection des consommateurs. Mais ce qui est marquant dans le parcours de cet autre arabe, sa lettre du 5 novembre 2008 à Barack Obama où il lui met les points sur les « I » pour sa conversion de candidat du changement à celui de la continuité du régime qui favorise l'injustice concernant le conflit du Proche-Orient, où il lui explique, sondages et chiffres à l'appui, que les juifs américains ont une autre opinion. Ainsi que son appui aux lobbys à l'origine de la crise financière.


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