• Marine Le Pen et la mosquée de Strasbourg dans le grand débat passionnel.

     

    Nouvelles polémiques autour de l’Islam de France, deux à la fois. Elles  viennent encore questionner le processus d’assimilation d’une communauté fortement attachée à sa religion et son armada de rites. Et traduire la difficulté d’adaptabilité de la révélation ramenée aux terriens par le message de Mohamed, aux mœurs occidentales où les valeurs sociales sont ailleurs, soumises au dogme du christianisme, et géographiquement sous d’autres cieux divins.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Les propos de Marine Le Pen à propos des prières sur le trottoir qui offusquent même nombreux musulmans, écœurés, qui refusent de voir ou de participer à ce genre de spectacle de rue dégradant. Et l’autorisation de l’édification d’un minaret avec le chantier de la mosquée de la ville de Strasbourg, où il est question des 17 millions pris sur le denier public pour un Etat laïc. Ces deux sujets relèvent du grand débat de l’intégration, de personnes dans le moule républicain, qui emprunte souvent des chemins sinueux qui, par le passé, sont allés vers la burqa après avoir d’abord croisé le foulard.

    Pour la première controverse raciste, car émise par l’extrême-droite qui s’habille d’un étroit patriotisme traduisant la « peur de l’autre », elle a mis en rappel le fascisme dont elle est, dans la perception des français et la conscience collective, la tenante et la représentante officielle. Il faut reconnaître, par ailleurs, que nombreux musulmans ne désirent pas prier sur les trottoirs où s’achalande la marchandise et pissent abondamment les toutous de la race canine. Marine Le Pen montrant une image renouvelée du parti hérité de son père, ne cesse de monter dans les médias avec les pointes de téléspectateurs devant leurs télés lors de ses passages, et raflant la vedette à Gollnisch prétendant à diriger le FN. La fille Le Pen est loin d’être la seule à tenir un discours d'exclusion ou de suspicion à l'égard des Musulmans


    Musulmans occupent des rues du 18ème à Paris
    envoyé par ClasseMoyenne. - L'info video en direct.

    Et pour le second sujet, qui concerne une cité abritant les eurocrates, l’Etat s’inscrit ainsi dans le combat de l’islam des caves, pour ne pas dire celui à portée de l’extrémisme. De la place de la mosquée de Strasbourg dans les décors urbains de cette ville, indéniable qu’un message sera émis. La manière dont il sera perçu et déchiffré, fait la marque de tolérance et du vivre-ensemble que prônent les citoyens épris d’une éthique sociale. Et ce sont les 17 millions d’€ du financement de toute la construction qui requièrent les attentions puisque la laïcité se permet tant de flexibilité, afin de parer à l’égarement des pratiquants dans le fanatisme. Cet islam acclimaté aux mœurs occidentales espère être à la pointe, pour sauver les préceptes de ce culte de la déchéance. Pourra-t-il changer la lecture obscurantiste fortement répandue…


    La Grande mosquée de Strasbourg
    envoyé par StrasTv. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

    La mosquée de Strasbourg ouvrira ses portes l’été prochain, prévue sans minaret, peut avoir le sien si la communauté le souhaite, selon l’autorisation de la collectivité locale qui est à majorité socialiste. D’un grand reflet architectural, la culminante élévation de l’édifice équivaut au clocher de l’église qui abrite le. Ne sera pas ainsi plus représentative du culte qu’elle couve, dans une ville où l’activité continentale est présente. Pour rappel, la mosquée de Paris qui date des années 1920 a eu son minaret qui n’a jamais réveillé les démons xénophobes. Au contraire le rayonnement de tolérance, y compris sa contribution dite des « justes » qui a consisté à sauver des juifs de la déportation pendant la seconde mondiale, sont parmi les vertus de la présence du lieu que de son rayonnement.

    La majorité présidentielle réagit.

    ·          Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé : «C'est exactement les mêmes techniques que son père, les mêmes amalgames et il faut bien le dire les mêmes propos». «J'ai toujours considéré le Front national comme un danger majeur pour notre famille politique comme pour la France», sur iTélé

    ·          Jean-François Lamour, député UMP de Paris : «Le naturel revient au galop et on voit bien que derrière une façade peut-être plus respectable au début il y a réellement un fond de xénophobie qui s'exprime au travers de ce genre de dérapages. »

    ·          Luc Chatel, ministre de l'Education nationale : «On a eu trop l'habitude par le passé avec Jean-Marie Le Pen t'entendre ce type de propos qui sont inacceptables». «C'est la démonstration qu'à ceux qui pensaient qu'elle n'était pas exactement la copie conforme de son père elle apporte la démonstration inverse», a-t-il encore déclaré.

    Les critiques au sein de l'opposition

    ·          La première secrétaire du PS, Martine Aubry : « Je voulais dire combien j'ai été choquée par ces paroles touchant les personnes qui prient effectivement à Marseille... »

    ·          Numéro 2 du PS, Harlem Désir : « On est au delà de toute indignité. On nous avait fait croire à un moment que sous son visage avenant, Marine Le Pen allait permettre un tournant du Front national, qu'elle avait peut-être rompu avec l'extrémisme, le racisme et l'antisémitisme de son père. »

    ·          Le porte-parole du PS, Benoît Hamon : « Voici le vrai visage de l'extrême droite française, qui n'a changé en rien et Marine Le Pen est aujourd'hui aussi dangereuse que Jean-Marie Le Pen ».

    ·          Le député socialiste, Arnaud Montebourg :  « Cette déclaration est une injure à ceux qui, arabes, africains, musulmans ou non, sont morts pour la France, ceux-là même qui ont libéré le territoire national pendant que votre père, madame le Pen, trouvait des circonstances atténuantes à l'occupation nazie ».

    ·          La secrétaire nationale d'Europe Écologie, Cécile Duflot :  «… évidemment pas plus light que son père ». Elle « attise les peurs et les haines» et «utilise des ressorts racistes… »

    ·          Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent : « En comparant les prières de rue des musulmans à l'Occupation pendant la Seconde Guerre mondiale, Marine Le Pen déplace les frontières de l'ignoble». Il a réclamé samedi sa condamnation par la justice. 

     

     


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  • Les algériennes livrées au machisme et à la phallocratie, avec la bénédiction des bureaucrates et des dirigeants TUTEURS HISTORIQUES.

    ar N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La réunionite, maladie par excellence de toutes les bureaucraties, a été la cause d’absence pendant un mois du wali (préfet) d’Alger (la capitale algérienne) et de l’ensemble de son cabinet, ainsi que des décideurs de la DRAG (Direction de la Réglementation et de l’Administration Générale). Pendant 4 semaines, la demande d’autorisation pour la tenue du colloque internationale sur les violences faites aux femmes a été mise sous boisseau, ou jetée aux oubliettes des fonds de tiroir.

    La pesanteur d’un système de services publics orienté vers la décadence empruntée sur plusieurs plans par le pays, conjuguée à celui d’une gouvernance basée sur la corruption, compliquent grandement la vie des algériens. Les entrepreneurs qui ont affaire à l’administration sont carrément soumis à l’extorsion pour lâcher une ristourne, en pot-de-vin, afin se faire payer leurs prestations à l’Etat, ou bien obtenir des documents. Les citoyens démunis du moindre recours subissent le racket pur et simple. Moult efforts, pour obtenir l’autorisation, sont restés vains, jusqu’à la dernière minute. Y compris du principal partenaire : l’AAPF

    Heureusement que le dénouement final n’a pas déçu car et le colloque s’est tenu (Voir le programme avancé). L’Association Algérienne du Planning Familial (AAPF), auxiliaire de l’Etat car budgétisée et travaillant dans un domaine que comporte sa désignation, a d’abord affiché un mutisme complet. Une manière, qui a offusqué, de ne pas désobéir au prince. Puis elle a « pris acte de la non autorisation qui leur a été signifiée oralement et tardivement », et a tenu à « réaffirmer » sa « volonté de se battre contre les violences que subissent avec toutes les Algériennes ». Finalement les associations se sont retrouvées pour un débat au siège de l’Association du planning familial.

    L’AAPF étant aussi dotée d’une certaine indépendance, comme acteur majeur venant en aide aux familles où la mère détient le 1er rôle dans cette cellule constitutive de toutes sociétés, même animale. L’Algérie s’est engagée devant la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les violences contre les femmes, lors de sa visite au début de ce mois-ci à Alger, à associer la société civile à sa stratégie de lutte contre les violences. Mais force est de constater, ce n’était que la poudre aux yeux du monde entier.

    De son côté la DRAG n’a pas été réactive pour répondre à la demande, d’un collectif de représentants une quinzaine d’associations, d’autorisation pour la tenue du colloque auprès de l’un des prestigieux hôtels, Essafir (l’ambassadeur) de la capitale. En réalité elle ne voulait même pas entendre parler ! Et comme cet hôtel, souvent pris pour un club de presse, relève du secteur public, c’est le même processus de négation. La direction de l’établissement refusa l’accès au lieu des conférences. Ce chevauchement et cette connivence, d’une entreprise économique du tourisme avec la prérogative d’un représentant de l’Etat, dénote comment sont imbriquées les (in) compétences. Dans un pays qui respecte ses citoyens, ce wali devait être immédiatement relevé de ses fonctions.

    Mais le thème « des Violences faites aux femmes », qui est une manifestation internationale, qui se tient le novembre, au niveau mondial, s’apparente à un sujet qui dérange l’establishment des scélérats qui gouvernent le pays depuis l’indépendance avec un amoindrissement des droits des citoyens. Préférence est réservée au ministre de la Solidarité qui se rendra avec des journalistes, et surtout les lourdes caméras des médias, au Centre national pour femmes victimes de violences de Bou Ismaïl, pour s’enquérir des conditions de prise en charge. La propagande habituelle que les administrés interprètent désormais autrement que comme son dessein.

    Une réunion et pour les droits des femmes !  Dans ce cas, dès que la caporalisation n’est pas affidée directement au pouvoir ou à un segment de sa coalition, les 3 partis FLN, RND et Ex Hamas, les expressions sont quasiment écartées. Même la commémoration de la mort du martyr, Maurice Laban, par un recueillement sur sa tombe a été interdite en 2007. La lâcheté avec laquelle sont appréhendées, les actions démocratiques et celles qui ouvrent le pays par le partage sur l’universalité, par les indécrottables dirigeants du pays qui n’ont pas bougé depuis l’indépendance et même après avoir été obligés d’accepter le pluralisme après le 5 octobre 1988, est à l’image de bien vieilles pratiques qui sèment le tournis chez les jeunes algériens. Ces derniers, pour ne pas vivre dans un climat qui de jour-en-jour virent au chaos « fascislamiste », prennent le large, Haragas, sur des embarcations de fortune…


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  • La menace de la violence maintenue, les investissements presque en peau de chagrin, la corruption multipliée, les « Harragas » plus pléthoriques, la dilapidation de la rente servant aux prestiges et la haine élevée au rang de psychologie collective. Sans satisfécits, les 3 mandats présidentiels ont usé jusqu’à annihiler les inopérants dogmes : langue arabe, religion et mémoire. En démocratie réelle Bouteflika est passible de tribunaux pour avoir souillée la constitution, l'Histoire en retiendra son crime à l'égard de la première loi du pays.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    L’arrivée de Bouteflika au pouvoir a déplu, pour que l’on ne doute pas encore, à l’armée. Une raison autre que celle de vouloir placer son pion ou carrément un officier, tel pour Zeroual, sa candidature n’a pas fait l’unanimité dans les rangs du « Djeich ». Mais vite elle a été acceptée et même couverte d’une certaine approbation, pour ne pas maintenir statique l’image morne que l’ANP (Armée Nationale Populaire) détient les pleins pouvoirs. En avalisant ce reliquat de l’ex parti unique, la stratégie de ne pas nourrir encore cette image…

    Les bidasses, surtout l’état-major, tiennent à sauver la mise à niveau de la paix sociale et politique, car en cas de troubles la tâche est rude. Après trois décennies du monopole sur le pays qu’avait le secrétariat du parti unique puis les troubles post-octobre 88, arrêter les malheurs est devenu vital. L’armée n’a pas trouvé en Boutef l’éradicateur conséquent qui prendrait à deux mains les soubresauts de la crise qui finalement entachent, de près et de loin, les mains de plusieurs acteurs. Dont les militaires intègres. Mais l’armée désire aussi de « défanatiser » les jeunes de l’islamisme (ou l’islam politique).

    Les promesses : mensonges et fausses promesses.

    La déception des démocrates est : de ne pas avoir trouvé ce nationaliste tel feu Boudiaf, l’homme qui empêcherait de tourner en rond et terminerait avec la grande menace, l’islamo-terrorisme. Et les officiers décideurs dont le mutisme est souvent remis en cause par le retraité Nezar, lui vaut le coût de prendre des retombées qui les tétanisent. Puisque les clivages sont encore vivaces et les déchirements perdurent, ce qui oblige souvent, en encore pendant quelques, à sortir des casernes pour maintenir l’ordre.

    En outre les militaires souhaitent et imposent que la personne du ministre de la défense soit issu de ses rangs, une personne au parfum des traditions de la maison et pour la cohérence de sa stratégie de sauvegarde du pays d’une prise des commandes par le « Fascisme vert ». La seule mission morale qui lui arroge une crédibilité historique et, depuis peu, une reconnaissance à l’échelle de l’humanité. Celle de refuser que ce grand pays du continent africain soit une base arrière à la menace islamiste. Tel est le but de l’armée au niveau de la région méditerranéenne, donc du monde.

    Boutef auteur d’une falsification de la constitution qui la réduit à être un texte moins qu’un décret.

    L’article 120, des années 80, du statut du parti FLN qui s’est accaparé ce symbole historique, est devenu plus fort que la constitution. Tous les sbires du « khéchinisme », le stalinisme algérien, l’ont justifié. Abdelhamid Mehri, un indécrottable qui a pris part de plein pieds dans les épisodiques nomenklaturas qui se sont succédées depuis l’indépendance et même lors des GPRA, a justifié cette norme, en disant que c’est pour exclure les éléments communisants. Or la chasse aux sorcières, comparables aux pratiques du nazisme hitlérien et du Maccarthysme, n’a pas épargné quiconque ne fait allégeance à la corruption déjà en place sous Boumediene et allait faire main-basse sur des biens immobiliers publics, y compris des cliniques et des centres de soins, sous Chadli.

    La réduction de la mémoire algérienne et de l’indépendance à faire son besoin de chier n’importe où.

    Les musulmans, sans ambiguïté, n’ont qu’une religion et des matrices idéologiques divergentes. La divinité est désacralisée quand elle viole le cercle privé de l’individu et puis propulsée, constitutionnellement, ennemi des libertés. Fondamentalement laïc, l’algérien est démocrate. La parasitose islamiste lui complique l’existence avec la complicité du système dont est issu Bouteflika. Celui du « FLN dirigeant », qui n’est pas le F.L.N. libérateur. Ce dernier revient à une génération plus vieille, celle qui est passée par le PPA où elle a fourbi ses idées de domination. D’ailleurs celle que Mehri, Messaadia, Bouteflika et consorts ont exclue, par une emprise plus clanique qu’autocratique.

    Le Raïs savait une partie de son autorité, relative au volet sécuritaire, réduite. Il compatisse surtout avec les islamistes sans jamais regarder les démocrates, histoire de contenter les plus virulents : les tueurs qui ont été jusqu’à créer des tribunaux au niveau des campus quand l’article 120 écartait l’intelligence. Une basse formule populiste et politiquement conçue pour faire rallier l’ami et faire plier l’opposant à son sillage. Le premier pour l’instrumentaliser à mater le second. Une cohabitation qui a nui à la démocratie. Tout ça pour laisser survivre le virus d’une crise, qui donne légitimité à l’aura personnelle du raïs.

    « L’armée tue » a rejailli avec plus d’éclat, après juste des soupçons, depuis l’accès de l’ex. ministre -chouchou- de Boumediene à la tête de l’Etat. Puis le 11 septembre 2001 des USA a remis les pendules à l’heure. L’institution militaire dont le grand recul s’est fait dès octobre 1988, heure de la chute du monolithisme, ne peut se permettre une démission générale. Le pouvoir vacant est, à un degré moindre actuellement, à pourvoir. La seule force capable, de s’en accaparer, sont les islamistes. Mais c’est un réel danger pour la région et même le monde.

    L’AQMI créée avec l’ère de Boutef, une force de frappe qui parasite l’œuvre des démocrates.

    Et du côté des répugnants défenseurs des Benladen algériens, l’armée n’est vulnérable que les si terroristes décrochent et s’acquièrent l’adhésion de la population comme celle dont a bénéficié Khomeiny. Les défenseurs du diable, fou d’Allah, comptent faire tomber le système usé, incarné par des « ripous » que des dévoués militaires. Une façon de le punir aussi, par revanche, car les châtiments intégristes relèvent d’un scénario que le clergé appelle «Charia». Certains leur ouvrent la porte, en pré-opération, et d’autres leur lavent les mains, en post-tuerie, à la sortie.

    Le 11 septembre, qui heureusement n’est pas l’œuvre des généraux algériens, clarifie une évidence nouvelle dans l’appréhension de la crise algérienne. Ces militaires accablés dans l’opinion surtout française d’être de la discipline « Pinochet », vont au charbon dans l’indifférence du beau monde qui chasse le Benladen planétaire. Ils sont au camp indéfendable du président sans le vouloir car ce dernier tergiverse encore, et même après les événements de World Center. 

    Reconnaître la bonne guerre de démanteler la criminalité politique des décervelés entraînés chez les mollahs, les cheikhs et les ayatollahs, n’est pas accordée aux guerriers de profession. Qui pourrait, finalement, encore nous faire avaler la couleuvre rougeoyante que l’état-major a planifié la mort d’une femme enceinte, d’un berger, des fonctionnaires Alloula ou Medjoubi (dramaturges), Djaout (journaliste compter aussi 200 de ses collègues), le saltimbanque des stades Yamaha, du jeune appelé au service militaire ou son officier et la prostituée d’un village ainsi que le communiste anonyme ?

    Toute une armée ferait ainsi contre des désarmés, c’est hilarant et peu plausible. La preuve est faite en Amérique. C’est impardonnable que les 200 000 victimes de l’islamisme armé qui sévit encore dans ce pays ne trouvent pas leur Benladen comme le vrai, version planétaire, qui s’est évaporé avec son Al-Qaïda.

    Introuvables, les deux, mais l’un est chassé de son trou des fins fonds montagneux D’Asie. Seule l’armée algérienne est en mesure de lui fermer la porte au nez des tueurs, elle le veut sûrement pour que ce grand pays ne sera pas une base arrière...


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    L’érudit Mohamed Arkoun, décédé le 14 septembre 2010, est devenu le personnage central de la rentrée sociale algérienne. Parce que le traitement des autorités de son pays à sa mort ainsi que la volonté de son épouse de vouloir l’enterrer au Maroc d’où elle est originaire, laissent une trainée impudique, nauséabonde, surannée et morne…

    En envoyant un vice-consul lors de l’hommage qui a été rendu à Paris, le 17 septembre, par nombreuses personnalités et diplomates internationaux, à cette éminence a rappelé aux algériens et à toute l’intelligentsia du pays, les moult exclusions et tortures de poètes, d’acteurs important du savoir et de militants exemplaires pour leur sincérité. Un choc qui résonne dans l’ensemble du pays, car l’islamologue jouit d’une grande renommée parmi aussi bien le petit peuple que les élites de plusieurs cercles.


    Village d' Arkoun son école et "Awsaf"
    envoyé par tabeche_mohamed. - Anniversaire, mariage, premiers pas en vidéo.

    Son œuvre, avec les troubles du « fascislamisme », a été la plus consultée cesdernières années en Algérie. Alors que dès 1969, elle fut une découverte universelle quand il traduit les travaux du philosophe perse Ibn Miskawayh « Tahdhib al-Ahlaq wa Tathir al-Araq » dont l’ancienneté date du premier millénaire et est fondatrice du courant humaniste musulman.

    Les mobilisations de ministres et même de délégations faites lors de la mort d’un sinistre et polygame chef de « Zaouïa » et autres circonstances de la perte d’un ancien d’Etat, connu pour la corruption qu’il a multiplié, de son épouse… Ont été remémorées par l’opinion, car Arkoun sort complètement de toutes les arcanes. Un vrai électron libre dans la pensée la plus pointue et dont son pays a grandement besoin. L’acclimatation de la révélation rapportée par le prophète qui a le même prénom que lui, avec les valeurs universelles véhiculées par les populations occidentales ou bien l’inverse, le contact de ces dernières avec la religion musulmane, sont les deux faces de sa philosophe largement ancrée dans la trajectoire humaine.

    Réformiste de l’islam comme aucun auteur n’a pu l’être de part son influence quasi universelle et particulièrement dans les milieux de recherches universitaires et de critiques, il lui est attribué d’être le porteur du langage et du discours moderne dans l’islam contemporain.

    Né en 1928 à Taourirt-Mimoun (Ath Yenni), un village kabyle d’Algérie qui est aussi celui du grand écrivain Mouloud Mameri. Il a vécut dans une famille nombreuse et très pauvre. Ce qui ne l’empêcha pas de faire des études primaires dans son village natal, puis secondaires à Oran. Ensuite il accède à la chaire philosophie auprès de la Faculté de littérature de l’université d’Alger puis les continua à la Sorbonne à Paris. Il y est agrégé en langue et en littérature arabes en 1956 et docteur en philosophie en 1968.

    Laïc convaincu, il reste critique envers cette création idéologique qui se perçoit avec justesse pour les institutions mais est en deçà d’une exploration de certaines valeurs de l’islam éclairé qu’il a vulgarisé selon ses recherches historiques. Md. Arkoun pense en effet que sans l’appréhension des particularités des sociétés islamiques, le projet laïque n’a pas de sens pour les dites sociétés. Comme il croit que la laïcité est exportable mais son histoire et ses formes ne le peuvent l’être, du fait de sa transposition dans d’autres réalités sociologiques.

    Ce pendant il revendique ouvertement une « subversion » de la pensée islamique, qui lui permettrait de rejoindre le monde moderne et la laïcité :« Rien ne se fera sans une subversion des systèmes de pensée religieuse anciens et des idéologies de combat qui les confortent, les réactivent et les relaient. Actuellement, toute intervention subversive est doublement censurée : censure officielle par les États et censure des mouvements islamistes. Dans les deux cas, la pensée moderne et ses acquis scientifiques sont rejetés ou, au mieux, marginalisés. L’enseignement de la religion, l’islam à l’exclusion des autres, est sous la dépendance de l’orthodoxie fondamentaliste. » Ce qui montre qu’il a une conscience aiguisée du poids de l’intégrisme.

    En matière de dialogue entre les cultures et les religions, outre que son œuvre s’inspire d’anthropologies existantes comme l’anthropologie appliquée de Roger Bastide, et aussi le rationalisme appliqué de Gaston Bachelard. Comme il puise sa pensée du courant philosophique qui prône la critique sur le sillage de Kant, deBachelard et de Michel Foucault. Et il a partagé nombreux ouvrages avec des intellectuels des deux confessions, comme le montre notre présentation succincte de son œuvre.

    Sous la direction de M. Arkoun, L’islam et les musulmans en France depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours, Albin Michel 2006

    - Humanisme et Islam. Combats et propositions, 2 ème éd. Vrin 2006

    - Deux Epîtres de Miskawayh, édition critique, B.E.O, Damas, 1961

    - Aspects de la pensée islamique classique, IPN, Paris 1963 ;

    - L’humanisme arabe au IV/X siècle, 1°éd. J.Vrin, Paris 1970 ; 3°éd. 2005 ; trad. arabe : Naz‘at Al-ansana fî-l-fikr al-‘arabî, Dâr al-Sâqî, Beyrouth 1996.

    - Traité d’Ethique, Trad., introd.et notes du Tahdhîb al-akhlâq de Miskawayh, 1e éd.1969 ; 2e éd.1988 ;

    - Essais sur la pensée islamique, 1e éd. Maisonneuve & Larose, Paris 1973 ; 2e éd. 1984 ;

    - La Pensée arabe, 1e éd. P.U.F., Paris 1975 ; 6e éd. 2005 ; Trad. en arabe, anglais, espagnol, suédois, italien ;

    - L’islam, hier, demain, 1e éd. Buchet-Chastel, Paris 1978 ; 2e éd. 1982 ; trad. arabe, Beyrouth 1983 ;

    - L’islam, religion et société, éd. Cerf, Paris 1982 ; version italienne, RAI 1980 ;

    - Religion et laïcité : Une approche laïque de l’islam, L’Arbrelle, Centre Thomas More, 1989 ;

    - Lectures du Coran, 1e éd. Paris 1982 ; 2e Aleef, Tunis 1991 ;

    - Pour une critique de la Raison islamique, Paris 1984 ;

    - L’islam, morale et politique, UNESCO-Desclée 1986 ;

    - Ouvertures sur l’islam, 1e éd. J. Grancher 1989 ; 3e éd.

    - L’islam. Approche critique, 1998 ; en allemand : Der Islam. Annäherung an eine Religion, Palmyra 1999.

    - The Unthought in contemporary Islamic Thought, London 2002 ;

    - De Manhattan à Bagdad. Au-delà du Bien et du Mal, Desclée De Brouwer 2003.

    - Combats pour l’Humanisme en contextes islamiques, Paris 2002

    - Penser l’Islam aujourd’hui, paru à Paris en 2008.

     

     

    LA FAUSSE RAISON invoquée par certains médias algériens quant l’enterrement de Mohamed Arkoun au Maroc. Car simplement extraite de l’un de ses ouvrages.

    C’est vers 1952 que Mohamed Arkoun a juré de ne plus retourner au village Taourirt Mimoon et il a tenu parole !

    Il est mort en exilé de son village qu’il adorait.

    Dans ses dernières conférences, il se disait toujours natif de Taourirt Mimoon et non de la commune de Ath Yanni (Beni Yenni)

    Au début des années 50, il s’est retrouvé dans la djemâa pour parler des problèmes de la femme kabyle.

    Il tenait un discours vigoureux où il dénonçait les conditions injustes et "inhumaines" Voilà qu’en pleine intervention, il reçut une gifle du père de Mouloud Mammeri. Le lendemain matin, Mohamed Arkoun prit le car de Tizi-Ouzou et depuis plus personne ne l’a revu dans le village.

    Il n’est même pas allé à l’enterrement de sa mère.

    Dans son livre "humanisme et islam", où il parle de cet événement funeste pour lui, (sans évoquer la gifle), en ajoutant que le père de Mouloud Mammeri, qui était l’Amin du village, lui a déclaré à ce moment-là, en brandissant sa canne en signe de menace : « comment as-tu pu t’autoriser à prendre la parole devant la3arch des ben-yenni (...) ?

    Ne sais-tu pas que si quelqu’un doit prendre la parole en kabyle,

    Il revient à daddak salem (lui-même) de le faire,

    Et s’il faut la prendre en arabe, il revient à daddak lwannas (son frère) de le faire Et si enfin quelqu’un doit s’exprimer en français, seul daddak al-mulud (Mouloud Mammeri) peut le faire !

    En fait Mohamed Arkoun était le premier punk dans l’islam des A3arouch, il était moderne et il l’a payé.


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  • La crise n’est pas un effet du faux socialisme spécifique à l’algérienne, elle est plus due "cette crise" à l’absence de cet idéal !

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    La crise algérienne peut-être observée sur plusieurs angles. Et choisir de l’analyser par celui de l’édification socialiste prônée aussi au temps de Boumediene, emporte inéluctablement la curiosité à l’appréhender selon l’axe du mouvement communiste algérien qui a suivi l’ensemble des péripéties de l’histoire contemporaine de ce pays de 1937, et bien avant, à ce jour.

    La crise n'est pas un effet du faux socialisme spécifique à l'algérienne, elle est plus due "cette crise" à l'absence de cet idéal !

    Beaucoup d’observateurs se demandent si le mythe algérien qui a été créé autour de la glorieuse guerre de libération, existe encore ?

    Le rayonnement de la geste historique qui a été à l’origine de l’existence de l’Etat algérien, continue-t-il encore d’être idolâtré par les jeunes générations algériennes d’abord ? Et puis, si vit-il cet amour passionnel surtout de la diaspora, éprise d’observer ce pays souvent dérouté par les tourments, autant que par le passé ? Un espoir de retour à la voie du développement qui ne s’amenuise pas après la fin du pétrole, est-il possible ?

    Ou bien se sont estompés l’aura et le prestige d’un combat qui a relevé la tête à un peuple dont les ancêtres ont été pendant bien de longs siècles sous moult occupations ? Car il n’est pas simple de regarder, sans susciter des passions, ce pays qui brasse des milliards de pétrodollars, sans se demander avec ses habitants ou bien se considèrent ressortissants, pourquoi tant de désespérance...  Bezzzef, y’en a mare, vous diront certaines langues écœurées. 

    Pourquoi le pays vit la désolation de voir son système scolaire s’effondrer, après qu’il a fait de former une élite qui s’est toujours empressée de le quitter chassée par une razzia de médiocrité qui tient les centres sensibles qui gouvernent la société ? Des scandales de corruption ne cessent de détruire le semblant de stabilité, alors que les décideurs, et Bouteflika en tête, mettent leurs têtes dans le sable sans donner la lueur d’une conscience quelconque des vrais enjeux qui font l’avenir du pays.             

    Et certainement il y a une multitude d’éléments (comme des observatoires) qui, à la fois traduisent et interrogent son identité, et ne sont pas connus ou consultés. Ces critères ou paramètres sont fondateurs de cette personnalité algérienne.

    Que cela peut paraître peu plausible, ils permettent tous de se faire un angle, une position, une matière et un modèle pour méditer, ou analyser, cette construction, demeurée aléatoire, d’un Etat qui s’inscrit dans le contemporain des peuples. Et dont fait partie l’algérien, comme partie prenante des Etats émergeants, avide d’acquérir un bien-être.

    Un socialisme spécifique avec lequel feu Mohamed-Chérif Messaâdia (ex premier responsable du parti FLN) mentait à feu Georges Marchais (ancien secrétaire du PCF).

    Le choix du repère par lequel, comme un troue de serrure et sans voyeurisme on peut contempler l’évolution sociologique, politique, économique et culturelle de l’Algérie, est essentiel pour faire l’approche appropriée au thème de l’origine des différentes crises éternelles et multiformes. Une convergence des visions sur l’Algérie existe. Elle signifie qu’existent bien sources, méprisées, pour examiner de divergents arguments pour sortir de l’ornière.


    Les pales étapes de l'histoire de l'Algérie
    envoyé par DzCaNaL.

     

    C’est pour cela que cette question du communisme algérien est comme un sentier tout tracé, et relevant de la trajectoire d’ensemble de cette véritable jeune nation, et ce pour plusieurs raisons. Et elle nous apprend le vécu de ce pays à travers ce qui communément désigné par les idées de gauche. Une contemplation bien quelconque mais instructive.

    Les composantes de l’histoire algérienne, tel le fragment du communisme algérien que se partagent à longueur de plusieurs décennies les mémoires réellement présentent dans les annales et les chronologies, méritent d’être interrogées. Principalement les 2 sigles PCA (Parti Communiste Algérien, de 1937 à 1965) et PAGS (Parti de l’Avant-Garde Socialiste, de 1966 à 1990) nous informent sur les plans historique et idéologique, surtout et seulement, qu’il y a un reniement dangereux de certains spectres favorables à l’épanouissement de ce pays.

    En effet, quel idéal a pu donner vie au projet d’un socialisme en Algérie et surtout à quoi est dû l’attachement des militants qui, d’une manière cornélienne, ont maintenu cette aspiration ?

    Parce qu’au niveau de ces 2 partis politiques, la même composante humaine a parcouru presque tous les jalons temporels et périodiques depuis 1940 à 1988, puis demeurent encore à ce jour, en 2010, à l’état embryonnaire et de latence, cette évidence de l’existence de combats justes et infrangibles. Une telle dimension humaine recèle ou représente aussi un cadrage ou un pan de ce champ de vision ou de prospection, comme une jumelle ou un outil agrandissant, qui ne peut-être éloigné des réalités. Pour quoi nier que des algériens aspiraient au socialisme, du moins à l’une de ses doctrines. Est-ce un idéal, malheureusement, perdu pour les algériens ?

    La genèse du communisme traduit aussi que le choc du 5 octobre 1988, est une rupture avec le mythe du socialisme algérien que ces 2 partis en ont faits comme objectifs de leur programme. Le dogme n’est-il pas déjà avec cette empreinte parmi les vérités algériennes, et qui sont gravement et dangereusement occultées ?

    Si bien sûr cette dimension « socialiste », qui a été aussi instrumentalisée par Boumediene et l’appareil subalterne à son armée qu’est le parti FLN, peut figurer dans le parcours historique et identitaire des algériens. Au-delà de la réalité qui fait qu’en 2010, siège le PT (Parti des travailleurs de Louiza Hanoun) à l’assemblée nationale et de sa présence sur la scène politique comme un électron libre, les algériens rebutent et haïssent plus, qu’ils vénèrent, le socialisme. Il est certainement crucial de revisiter cette opposition positive dont s’est accommodé le PAGS pendant ces années de clandestinité.

    Ce repère du 5 octobre qui a mis fin à la version socialiste du mythe algérien. 

    Le passage vertigineux du PAGS à la légalité, en 1990, constitue le point de fracture du socialisme avec les algériens. Les circonstances s’y prêtaient. Le mur de Berlin au niveau international et l’ostracisme des structures mentales locales, pour désagréger l’idéal socialiste en Algérie, n’ont pas été innocents. Avec d’autres conditions qui augmentent davantage la curiosité. Elles sont citées en interrogatoires à  la fin de ce sujet.

    Si aujourd’hui le PT tourne-en-rond pour répondre au grand divorce de la population algérienne avec l’idéologie qui est doctrine du socialisme, dans la logique de son discours et de son identité, c’est parce que le communisme algérien qu’a combattu ce parti de Louiza Hanoun emporte avec lui le recul de la stratégie d’un parti révolutionnaire pouvant être un acteur majeur de la construction de la démocratie en Algérie. Un parti révolutionnaire est celui qui clarifie la vie, pour ne pas balancer encore davantage de confusion en matière de concepts politico-idéologiques…

    En effet le manque de confiance des algériens dans le socialisme réside dans la disparition du PAGS ; Et de l’échec des tentatives de refonte d’un parti communiste ancré dans le mouvement social et les actions politiques qui expriment la soif populaire de démocratie, il y a aussi bien une certaine faillite du mythe algérien ainsi que de l’orientation édificatrice d’une nation moderne et démocratique.

    Cet éclatement du plus vieil courant politique algérien est une fatalité à considérer, dans le sens d’évaluer et de rappeler un segment de la mémoire, comme un tronc du processus de l’évolution démocratique en Algérie. A moins qu’il faut rester encore autiste envers les pistes et les débats. Et à partir de cette dimension existe une analyse vivante et du moins décente de la crise algérienne, dont l’apogée est le terrorisme, qui semble toujours être en latence.

    Cette extinction a emporté, chose qui se justifie comme une preuve, les fondements du progrès et de justice sociale qui devaient être dans le débat de la société algérienne. Cette dernière, comme communauté nationale ayant un Etat et une population en quête de citoyenneté, mérite de savoir où l’idéal réside.

    Et pour qu’elle revendique, parmi toute l’humanité, un monde de paix et de libertés, elle a bien le droit de se faire, à l’instar des autres peuples, un idéal animé du respect des droits humains qui soit sa principale inspiration. Or vivre ce vide vécu par les algériens ne fait que multiplier les déceptions de sa jeunesse. Il est l’absence incarnée dans les débats actuels en Algérie, souvent loin de la clarté qui expose de vraies valeurs démocratiques. Et ce qui laisse place aux transgressions immorales nuisant aux normes et idées que certains définissent par la modernité.

    La raison de cette perte de l’esprit militant ne donne pas, en premier lieu, un champ politique dynamique et prêt à instaurer la démocratie. Elle est le contraire, une négation bien voulue par les dominateurs qui ont toujours dirigé le pays, de ce qui crée et entretient le romantisme des combats les plus justes qui ont directement effet sur l’existence matérielle et collective.

    Pour conclure, un tas de questions peut demeurer sans réponse dans cette exquise de la genèse du mythe du socialisme en Algérie. Elles peuvent être formulées ainsi :

    Que s’est-il passé dans les rangs du PAGS pour qu’il se pulvérise ?

    Les frappes des hostilités exogènes comme celles de Louiza Hanoun sont-elles venues à bout du communisme algérien ?

    La théorie du noyautage sécuritaire est-elle plausible, ou bien la soupape dite des « militaro-staliniens » n’a pas fonctionnée pleinement ?

    Le passage à la légalité, si dérapant, a-t-il été la 1ère déclaration à la dissolution, car la riposte a été sans une intelligente réactivé aux faits du 5 octobre ?

    Car simplement la déferlante de la fin de l’URSS a empêché le parti révolutionnaire de se créer un idéal qui a pour sens le mythe algérien lui-même et dans sa globalité ?

    La vacance du pouvoir, celui légitime et révolutionnaire, était depuis 1962 à combler, mais c’est l’autre histoire… Car celle qui a enclenché un épisode décisif dès octobre 1988, avec toujours la même vacuité de l’autorité légitimée par une gouvernance foncièrement progressiste. Comme le disait le militant assassiné par la machine terroriste qui exalte l’irrationnel : Demain reste à faire !  

     


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